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Plus de 500 personnes rendent hommage au jeune requérant afghan

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L’émotion et la colère étaient palpables ce soir devant l’Hospice général à Genève. Plus de 500 personnes ont rendu hommage au jeune requérant afghan qui s’est suicidé la semaine dernière à Genève.

Plus de 500 personnes se sont rassemblées ce soir devant l’Hospice général. Entre émotion et colère, la foule a rendu hommage au jeune requérant afghan du foyer de l’Etoile qui s’est donné la mort la semaine dernière après avoir appris sa décision de renvoi en Grèce. « Hospice injustice ou hospice complice » étaient les mots scandés  par la foule Au micro, Nesim a dénoncé les conditions de l'asile.

NesimJeune afghan requérant d'asile

Nesim a dénoncé les conditions de vie du foyer de l’étoile qu’il a habité pendant 2 ans.

NesimJeune afghan requérant d'asile

Au micro également la cousine du jeune afghan, Alireza a témoigné les larmes dans la voix. Le jeune homme laisse une famille dévastée actuellement réfugiée en Iran. Nakibula loge dans un autre foyer, mais il partageait les bancs d'école avec Alireza.

Nakibularequérant mineur afghan

De nombreux Afghans étaient présents mais aussi de nombreux Genevois et de Genevoises, comme Anne.

Anne

Le rassemblement s’est rendu ensuite devant le Conseil d’Etat.

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Une sous-commission devra faire la lumière sur l'affaire Fischer

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La députée socialiste Jennifer Conti présidera la sous-commission chargée d'enquêter sur l'utilisation des ressources publiques lors des campagnes électorales (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

A Genève, la commission de contrôle de gestion du Grand Conseil a institué une sous-commission pour faire la lumière sur l'utilisation potentielle de fonctionnaires par l'ex-conseillère d'Etat Fabienne Fischer dans le cadre de sa campagne électorale. Trois députés vont investiguer.

La socialiste Jennifer Conti présidera la sous-commission composée du député MCG Thierry Cerutti et de l'UDC Yves Nidegger, indique lundi la commission de contrôle de gestion dans un communiqué. La sous-commission se penchera sur les faits relayés par la presse concernant le département de l'économie et de l'emploi, qui était alors dirigé par Mme Fischer.

L'ex-magistrate écologiste, qui briguait un nouveau mandat, est soupçonnée d'avoir réquisitionné des fonctionnaires, sur leur temps de travail, pour sa campagne électorale du printemps dernier. Une procédure est aussi en cours auprès du Ministère public genevois. Si les faits sont avérés, la sous-commission étendra ses investigations à d'autres départements.

La commission de contrôle de gestion a également institué lundi une autre sous-commission qui se penchera sur le dispositif de protection des mineurs et de soutien à la parentalité. Cette décision a été prise suite aux nombreuses pétitions déposées au Grand Conseil concernant des parents en souffrance. Cette sous-commission est composée de Francisco Taboada (LJS), d'Alexis Barbey (PLR) et de Pierre Eckert (Vert-e-s).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Le sentiment d'insécurité de la population genevoise diminue

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La conseillère d'Etat genevoise Carol-Anne Kast veut renforcer la collaboration entre la police cantonale et les communes pour améliorer la sécurité dans l'espace public en particulier. (© KEYSTONE/MAGALI GIRARDIN)

Le sentiment d'insécurité de la population genevoise continue à baisser, révèle le dernier diagnostic local de sécurité (DLS) publié lundi. Cette cartographie fine de la sécurité dans le canton est réalisée par un expert indépendant tous les trois ans depuis 2004.

"Cette 7e édition du DLS révèle des résultats plus qu'encourageants avec une nette amélioration du sentiment de sécurité", indique lundi la Département des institutions et du numérique (DIN). En 2023, 28,9% des résidents s'estiment en insécurité quand ils se promènent seuls dans les rues de leur quartier après 22h00, contre 32,8% en 2020.

Le pic avait été atteint en 2013: 49,9% des résidents se disaient alors en insécurité. Ce DLS, réalisé en collaboration avec la Ville de Genève, Meyrin, Carouge, Plan-les-Ouates et Lancy se base sur les réponses d'un sondage mené auprès de près de 5000 personnes, de données policières sur la criminalité et de l'analyse des interventions sur appel au 117.

La petite et la moyenne criminalité poursuit également sa baisse enregistrée depuis une décennie. En 2010, le taux d'incidence de ce type de criminalité était de 60 événements pour 1000 habitants. En 2022, ce taux tombe à 24 cas pour 1000 habitants, soit le plus bas enregistré depuis 2007. Le recul touche davantage les délits contre le patrimoine (-54,4%) que les délits contre les personnes (-29,1%). Quelles sont les incivilités qui importunent le plus les Genevois? La réponse de Monica Bonfanti, Commandante de la police genevoise.

Monica BonfantiCommandante de la police genevoise

Espace public

Le sondage mesure également le niveau du harcèlement de rue depuis 2020. Il y a trois ans, 23,7% des personnes interrogées déclaraient avoir fait l'objet de harcèlement de rue durant les cinq dernières années. En 2023, ce taux est en léger recul (22,7%). Mais le problème de la sécurité sur l'espace public, en particulier pour les jeunes femmes, reste l'un des points noirs de ce DLS. Et bien souvent les forces de l'ordre sont impuissantes. Carole-Anne Kast, conseillère d'Etat chargée de la sécurité.

Carole-Anne KastConseillère d'Etat chargée de la sécurité

"Ce qui rend les gens insécurisés, c'est de sortir dans l'espace public, comme dans une jungle", a relevé devant la presse la nouvelle cheffe du Département des institutions et du numérique Carole-Anne Kast. La magistrate socialiste a insisté sur l'importance de poursuivre la collaboration entre les polices municipales et la police cantonale.

Interprétation des données

De son côté, Marie Barbey-Chappuis, conseillère administrative chargée de la sécurité en Ville de Genève, estime que si on peut s'appuyer sur ce diagnostic local de sécurité, il peut manquer de précision sur certains micro-points qui demanderaient une intervention précise.

Marie Barbey-ChappuisConseillère administrative chargée de la sécurité en Ville de Genève

Même son de cloche chez Martin Staub, conseiller administratif chargé de la sécurité à Vernier. Sa commune possède le taux d'insécurité le plus élevé des communes participant à ce DLS, pourtant la réalité du terrain est parfois différente des chiffres annoncés.

Martin StaubConseiller administratif chargé de la sécurité à Vernier

Crack pas dans le rapport

Une fois le constat établi, quels sont les axes d'amélioration dans le canton? On retrouve Monica Bonfanti.

Monica BonfantiCommandante de la police genevoise

Interrogé sur le sentiment d'insécurité de la population par rapport aux consommateurs de crack, l'expert Dominique Wisler a précisé que l'échantillon du sondage n'était pas assez représentatif pour en tirer des conclusions. Cet élément pourrait toutefois ressortir dans le prochain DLS qui sera publié en 2026.

MH avec Keystone-ATS

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Actif-trafiC veut réaménager le pont du Mont-Blanc, plutôt qu'une passerelle piétonne

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Image de synthèse de la variante optimale du projet "Trait d'Union" · Crédit: Collectif Affluent (image LDD)

Le projet de passerelle piétonne du pont du Mont-Blanc est "dépassé" selon actif-trafiC. L'association a mandaté un collectif pour proposer trois alternatives. 

"Projet inachevé, coûteux et qui ne résout rien": c'est peu de dire que l'association actif-trafiC n'est pas convaincue par le projet de passerelle piétonne du pont du Mont-Blanc récemment relancé par le Conseil administratif, qui demande un crédit de 26 millions de francs au Municipal pour réaliser l'ouvrage.

A la place, actif-trafiC plaide pour des alternatives plus écologiques et moins chères qui font la part belle aux piétons et aux deux-roues.

Thibault SchneebergerCoordinateur Romandie actif-trafiC

L'association actif-trafiC a mandaté le Collectif Affluent pour réaliser proposer le projet «Trait d’union» qui se décline autour de trois variantes:

  • Une variante minimale qui supprime une voie de transport individuel motorisé, en direction de Chantepoulet et permet la création d’une piste cyclable bidirectionnelle côté amont qui bouclerait complètement le U lacustre cyclable jusqu'au Quai Gustave-Ador ainsi que d’une piste cyclable monodirectionnelle côté aval.
  • Une variante intermédiaire qui supprime une deuxième voie de transport individuel motorisé et permet d’ajouter une voie bus en direction des Eaux-Vives.
  • Une variante optimale qui maintient une seule voie de transport individuel motorisé dans chaque sens, des sites propres TPG dans chaque sens, des pistes cyclables de chaque côté et des séparations végétales entre les voies.
Thibault SchneebergerCoordinateur Romandie actif-trafiC

D'aucuns craignent déjà que la suppression de voies dédiées au trafic motorisé sur le pont du Mont-Blanc n'entraine d'énormes bouchons. Pour actif-trafiC, il faut accompagner les gens au changement.

Thibault SchneebergerCoordinateur Romandie actif-trafiC

Le projet de passerelle piétonne doit revenir prochainement à l'ordre du jour du Municipal. Actif-trafiC espère que les élus pourront voter en sachant que des alternatives sont possibles.

Thibault SchneebergerCoordinateur Romandie actif-trafiC

 

 

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Un scootériste meurt après une collision avec une voiture

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Un accident mortel de la circulation s'est produit dimanche soir à Genève dans le quartier de l'hôpital (image d'illustration). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Un scootériste est décédé dimanche en fin de soirée à la suite d'une collision avec une voiture qui arrivait en sens inverse sur l'avenue de la Roseraie à Genève. Suite au choc, le conducteur du deux-roues a été projeté sur plusieurs mètres.

Le scootériste venait du pont de la Fontenette quand il s'est engagé sur l'avenue de la Roseraie, indique lundi la police cantonale dans un communiqué. Selon les premières constatations, le conducteur du deux-roues se serait déporté sur la gauche dans une courbe avant le choc. Il s'agit du septième décès sur les routes du canton en 2023.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Loi abrogée à Genève: Exit Suisse romande lance un référendum

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A Genève, l'association Exit Suisse romande a lancé le référendum contre une modification de la loi sur la santé qui remet en cause, selon elle, l'aide au suicide dans les EMS (image d'illustration). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Genève, Exit lance un référendum contre l'abrogation de deux dispositions de la loi sur la santé qui garantissent l'assistance au suicide sous certaines conditions dans les EMS et les hôpitaux. L'association craint de ne plus avoir accès à certains établissements.

Exit Suisse romande a jusqu'au 18 octobre pour réunir les 5479 signatures nécessaires, a-t-elle indiqué lundi. Les modifications législatives auxquelles s'oppose Exit Suisse romande ont été adoptées par la majorité de droite du Grand Conseil au début septembre. L'association dénonce une décision prise "dans la précipitation" et "en catimini".

Les députés ont voté l'abrogation d'une disposition qui instaurait une commission de surveillance en matière d'assistance au suicide ainsi que celle d'une disposition qui empêchait les institutions de refuser une assistance au suicide si certaines conditions étaient réunies. Ces articles de la loi sur la santé avaient été adoptés en 2018. Le débat a duré 13 minutes, seulement. Le député socialiste Sylvain Thévoz explique, selon lui, les raisons d'un tel revirement.

Sylvain Thévozdéputé socialiste

Risque de régression

Selon la droite du parlement, ces dispositions ne sont plus nécessaires, car il n'y a aucun problème dans le canton, aussi bien dans les EMS que dans les hôpitaux et les cliniques. Selon Exit Suisse romande, c'est précisément grâce à ces dispositions de la loi sur la santé qu'il n'y a pas de problème et que l'aide au suicide est garantie dans ces établissements. C’est donc l’incompréhension qui domine face à cette décision.

Jean-Jacques Bise Co-président d'Exit Suisse romande

L'association dénonce un revirement inquiétant à Genève. Abroger ces dispositions revient à prendre le risque d'une régression dans la liberté d'accès au suicide assisté, estime Exit Suisse romande. Son co-président Jean-Jacques Bise.

Jean-Jacques Bise Co-président d'Exit Suisse romande

Les Vaudois avaient les premiers à autoriser les suicides assistés dans les homes en 2013, suivis des Neuchâtelois en 2014. Les Valaisans ont aussi voté sur ce sujet en 2022. Pour Jean-Jacques Bise le fait que le peuple puisse avoir le dernier mot est une bonne chose.

Jean-Jacques Bise Co-président d'Exit Suisse romande

Des cautèles

Genève, la loi sur la santé garantit l'assistance au suicide sur demande d'un résident ou d'un patient s'il est capable de discernement, s'il souffre d'une maladie ou de séquelles d'accident graves et incurables et si des alternatives ont été discutées. Ces cautèles avaient été posées afin d'éviter les dérives.

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