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Economie

Parking illicite sur les places livraison: Genève serre la vis

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A Genève, les véhicules privés ne pourront plus se parquer impunément sur les places jaunes de livraison (photo prétexte). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

L'utilisation abusive des cases de stationnement réservées aux livraisons péjore l'activité des professionnels. Le département genevois des infrastructures (DI) est déterminé à en restaurer le bon usage. Une action de sensibilisation sera menée dès lundi par le Service du stationnement de la Fondation des Parkings. Elle sera suivie d'une intensification des contrôles.

Les cases jaunes, dites "de livraison" avec deux diagonales qui se croisent et les lignes jaunes interrompues par des "X" sont des emplacements interdits au parcage, de jour comme de nuit, rappellent le canton et la Fondation des parkings jeudi dans un communiqué. Destinées prioritairement aux professionnels, elles permettent l’arrêt de véhicules pour charger, décharger des marchandises ou laisser monter et descendre des passagers.

S'il n'est pas permis d’y stationner (art. 79a Ordonnance sur la signalisation routière), une tolérance de vingt minutes était jusqu'à présent appliquée par les services de contrôle du stationnement. Force est toutefois de constater que ces cases ne sont pas utilisées à bon escient et sont souvent occupées par des véhicules privés pendant une longue durée.

Tolérances modifiées

Leur mauvaise utilisation entrave l’activité des professionnels, engendrant un encombrement inutile du trafic et des pertes économiques pour les entreprises. Aussi, les tolérances sur ces cases seront modifiées et les contrôles renforcés, dès le 10 octobre prochain.

Pour les véhicules de professionnels, la durée d’arrêt tolérée reste de vingt minutes au maximum, au-delà desquelles l’utilisateur s’expose à une verbalisation. Cette durée peut être doublée après accord avec l’agent en charge du contrôle, en cas de chargement/déchargement de marchandises conséquent.

Bûches exponentielles

Pour les privés en revanche, seul le chargement/déchargement de marchandises ou l’embarquement/débarquement de passagers est autorisé sur ces emplacements. Tout particulier qui ne démontre pas qu’une telle activité est en cours est susceptible d’être amendé selon les règles suivantes: 40 francs pour un stationnement jusqu'à 2 heures, 60 francs entre 2 et 4 heures, et 100 francs au-delà de 4 heures.

Ce renforcement des contrôles sera précédé, durant tout le mois de septembre, d'une campagne de sensibilisation sur le terrain.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

Porté par les cessions, Ruag International améliore sa rentabilité

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Ruag Inernational a vu l'an dernier son bénéfice net bondir de 164,5% à 154 millions de francs, tirant profit de cessions (archives). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Le groupe aéronautique Ruag International a enregistré en 2022 une nette amélioration de sa rentabilité grâce aux cessions réalisées. Le chiffre d'affaires s'est en revanche replié au cours de cet exercice.

De janvier à décembre, le bénéfice net a bondi de 164,5% à 154 millions de francs et le résultat avant intérêts et impôts (Ebit) s'est établi à 178 millions, une hausse de 153,4%, indique mardi un communiqué du groupe bernois.

Les recettes en revanche se sont contractées de 23,8% à 945 millions après la vente des activités Ruag Simulation & Training, Ruag Ammotec et Ruag Australie. En ne considérant que les activités poursuivies, le chiffre d'affaires a pris 7% en comparaison annuelle.

La division dédiée aux activités spatiales, renommée Beyond Gravity en mai dernier, a remporté d'importants contrats notamment auprès d'Amazon et son projet de satellites Kuiper. Son chiffre d'affaires s'est enrobé de 11,7% à 356 millions et ses commandes de 10,3%.

L'aéronautique pour sa part s'est stabilisé et a engrangé davantage de commandes auprès son client principal Airbus. Le chiffre d'affaires de Ruag Aerostructures a ainsi avancé de 12,6% à 235 millions et les commandes de 19,4%.

Au cours de l'exercice en cours, Ruag International prépare la cession des unités basées à Oberpfaffenhofen/Eger et Emmen dédiées à la construction de structures d'avions.

Beyond Gravity continuera pour sa part le processus de réorganisation déjà en cours. Cette division devrait également être vendue d'ici fin 2025

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Swiss Re: les catastrophes naturelles ont pénalisé les assureurs

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L'an dernier, les dommages des catastrophes naturelles couverts par les assureurs ont augmenté de 3,3% à 125 milliards de dollars, en partie sous l'effet de "l'inflation exceptionnelle", selon Swiss Re (archives). (© KEYSTONE/AP/Jorge Sanchez)

Les catastrophes naturelles ont fait gonfler les frais des assureurs en 2022, l'inflation faisant monter la facture, indique mercredi Swiss Re. En hausse depuis 30 ans, les coûts risquent d'augmenter encore avec le changement climatique, note le réassureur.

L'an passé, les pertes économiques engendrées par la catastrophes naturelles se sont chiffrées à 275 milliards de dollars, en baisse de 5,8% par rapport aux 303 milliards de 2021, indique le groupe suisse dans un communiqué.

Mais les dommages couverts par les assureurs ont augmenté de 3,3% à 125 milliards de dollars, en partie sous l'effet de "l'inflation exceptionnelle", explique Martin Bertogg, le directeur de la couverture des catastrophes, cité dans le communiqué.

L'inflation a fait grimper les frais de dédommagements notamment pour les bâtiments, habitations et véhicules endommagés par les catastrophes naturelles.

Entre la hausse des coûts des matériaux et la pénurie de main d'oeuvre, les coûts des réparations dans le bâtiment ont augmenté de 40% aux Etats-Unis, soit davantage que l'inflation.

"Si l'inflation redescendra peut-être, la concentration accrue de valeur dans des endroits vulnérables aux catastrophes naturelles reste un facteur clé d'augmentation des pertes", prévient M. Bertogg.

Plutôt que la force destructrice de la nature, c'est la concentration et l'accumulation de richesses dans des endroits exposés avec l'urbanisation croissante qui conduit à une hausse des pertes, souligne Swiss Re dans une étude annuelle sur le secteur de l'assurance.

Le groupe qui sert d'assureur aux assureurs réalise chaque année depuis 1970 une évaluation des pertes économiques et frais.

L'année 2022 est la quatrième année la plus coûteuse enregistrée depuis pour les assureurs, les frais de dédommagements augmentant en moyenne 5 et 7% par an depuis 30 ans.

"Nous nous attendons à ce que cette tendance continue", prévient le réassureur, en raison de "la sévérité grandissante des pertes avec la hausse des propriétés et actifs exposés au risque, l'expansion urbaine continue, la croissance économique et l'intensification des risques dus aux effets du changement climatique en toile de fond".

L'ouragan Ian est la catastrophe naturelle la plus coûteuse de 2022, avec des frais estimés entre 50 et 65 milliards de dollars, ce qui en fait le deuxième ouragan le plus couteux après l'ouragan Katrina en 2005.

Mais "toutes les régions du monde ont souffert d'un événement majeur", relève le réassureur.

Les tempêtes hivernales dans le Nord-Ouest de l'Europe en février ont coûté 4 milliards de dollars aux assureurs, suivies en mai et juin en France par des coûts record pour des tempêtes de grêle, de 5 milliards de dollars.

Les frais de dédommagements pour les inondations en Australie se sont montés à 4,3 milliards de dollars tandis que la sécheresse au Brésil a coûté 1 milliard de dollars avec les pertes agricoles dans le soja et le maïs.

Les inondations en Afrique du Sud ont elles coûté 1,5 milliard de dollars.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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La Suisse entre dans le top 10 des pays importateurs de champagne

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Les importations cde champagne ont augmenté de près de 4% ern Suisse en 2022 par rapport à l'année précdente (Photo prétexte). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Le champagne a toujours plus la cote en Suisse. Avec plus de 6,3 millions de bouteilles importées en 2022, la hausse a atteint 3,9% par rapport à l'année précédente. La Suisse entre ainsi dans le top 10 des pays importateurs du breuvage champenois.

Le chiffre d'affaires réalisé sur le marché suisse avec le champagne a même grimpé de 15,7% pour cent par rapport à 2021 et a atteint 145,3 millions d'euros, a indiqué le Bureau du Champagne Suisse.

La Suisse s'est ainsi hissée à la 8e place du classement mondial des importateurs de champagne. La première place des pays importateurs de champagne est occupée par les Etats-Unis, suivis du Royaume-Uni et du Japon. Le marché suisse est certes relativement petit, mais la demande soutenue fait de ce pays un marché important pour l'industrie du champagne, poursuit le communiqué.

À titre de comparaison, la quantité totale de champagne exportée de France en 2022 s'élevait à 325,5 millions de bouteilles (+1,5%), selon les données. Et la valeur de toutes les exportations a en outre dépassé pour la première fois la barre des 6 milliards d'euros.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Rebond surprise de l'inflation au Royaume-Uni à 10,4% en février

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Les prix de l'alcool en hausse dans les pubs et restaurants ont largement contribué à ce rebond surprise tout comme "l'alimentation et les boissons non alcoolisées, qui ont grimpé au rythme le plus rapide depuis plus de 45 ans (archives). (© KEYSTONE/AP/ALBERTO PEZZALI)

L'inflation est repartie à la hausse à 10,4% sur un an en février au Royaume-Uni contre 10,1% en janvier. Le renchérissement a été tirée notamment par les prix de l'alimentation et des vêtements, a indiqué mercredi l'Office national des statistiques (ONS).

"Les prix de l'alcool en hausse dans les pubs et restaurants" ont largement contribué à ce rebond surprise tout comme "l'alimentation et les boissons non alcoolisées, qui ont grimpé au rythme le plus rapide depuis plus de 45 ans", souligne Grant Fitzner, économiste de l'ONS.

"Le recul de l'inflation n'est pas inévitable, nous devons donc nous en tenir à notre plan de diviser par deux l'inflation cette année", a insisté le ministre des Finances Jeremy Hunt dans un communiqué, à la veille d'une décision de la Banque d'Angleterre sur les taux d'intérêt.

Celle-ci doit à la fois agir pour calmer l'envolée des prix en pleine crise du coût de la vie au Royaume-Uni, mais aussi ménager la croissance dans un pays au bord de la récession.

Un contexte économique qui pourrait encore être obscurci par les turbulences financières dans la foulée d'une série de banques régionales américaines et du rachat précipité du géant suisse Credit Suisse par UBS.

"Si l'inflation a grimpé en février, les perspectives pour les mois à venir ont l'air moins sombres grâce à la baisse des prix de gros de l'énergie", tempère toutefois Alpesh Paleja, économiste de la CBI, la principale organisation patronale britannique.

Il note cependant que cette année va rester "un environnement d'inflation élevée pour les ménages comme les entreprises" et se félicite de la décision du Chancelier de l'Echiquier - titre officiel de Jeremy Hunt - de prolonger un plafond des prix de l'énergie.

M. Paleja invite toutefois pour le long terme le gouvernement à "renforcer la résilience énergétique" du pays en investissant dans les énergies renouvelables produites localement.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Swissgrid va augmenter ses tarifs d'électricité en 2024

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Comme en 2023, le prix de l'électricité connaîtra une hausse l'an prochain (Photo prétexte). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Les tarifs d'électricité facturés par Swissgrid continueront de grimper en 2024. En plus des prix de réseau plus élevés, l'exploitant est nouvellement contraint de répercuter les coûts des réserves hivernales. Un ménage moyen paiera plus du double de cette année.

Au total, un ménage moyen avec une consommation annuelle de 4500 kilowattheures (kWh) devra s'acquitter en 2024 de tarifs Swissgrid de 146 francs. En 2023, il lui en coûtait 70 francs sur sa facture d'électricité.

Ce tarif plus que doublé s'explique par une augmentation du prix du réseau de transport et par les coûts des réserves d'électricité hivernales décidées par la Confédération, indique un communiqué mercredi.

Réserves hydro-électriques facturées

Dans le détail, les tarifs pour les prestations du gestionnaire de réseau reviendront à 92 francs pour un ménage consommant 4500 kWh. Cela représente 7% de la facture annuelle d'électricité, a expliqué devant les médias le chef marketing de Swissgrid Thomas Reinthaler.

A ce tarif 30% plus élevé s'ajouteront en 2024, pour la première fois, les coûts pour les réserves hydroélectriques, les centrales de réserve et les groupes électrogènes de secours destinés à assurer l'approvisionnement du pays. La Confédération a en effet décidé par ordonnance que Swissgrid devait facturer ces coûts au consommateur.

Il en coûtera ainsi 54 francs supplémentaires au consommateur moyen. Les entreprises seront elles aussi fortement impactées.

Swissgrid, composante mineure du total

A noter que ces tarifs Swissgrid ne forment qu'une composante mineure des prix de l'énergie totaux payés par le consommateur. L'évolution de la facture totale se fera de cas en cas, selon la situation d'achat de chaque distributeur, en sachant que la hausse de l'énergie a déjà largement été répercutée, a expliqué à Keystone-ATS le conseiller national Roger Nordmann (PS/VD), spécialiste de la question.

En outre, pour les années après 2024, le consommateur peut s'attendre à ce qu'un facteur majeur de la hausse des tarifs Swissgrid tombe, ce qui devrait à nouveau faire baisser la facture. Le Conseil national a en effet décidé - les Etats doivent encore se prononcer - que les grandes entreprises hydro-électriques devront à l'avenir garder une réserve à titre "gratuit", autrement dit indolore pour le consommateur.

Facteurs externes

Dans le détail, et par ailleurs, Swissgrid explique la forte augmentation du prix de la prestation de base de son réseau de transport pour 2024 par l'explosion des tarifs des services-système (PSS) généraux. Le prix de ces prestations - qui assurent l'équilibre entre production et consommation - passe de 0,46 centime par kWh cette année à 0,75 centime en 2024.

A ce sujet, Swissgrid écrit qu'en raison des prix escomptés sur les marchés européens de l’électricité, il s’attend à une nette augmentation des charges d’approvisionnement pour la mise en réserve de la puissance de réglage. Le gestionnaire du réseau suisse doit, de surcroît, combler un déficit de couverture, dû aux tarifs "trop bas" de 2023. Ces derniers avaient en effet été communiqués en mars 2022, avant qu'on puisse prévoir la flambée des prix sur les marchés de l'électricité. Aujourd'hui, Swissgrid est contraint de rattraper ce déficit.

En outre, le tarif pour les pertes de transport passe de 0,3 à 0,34 centime par kWh. Là encore, la raison en est la forte augmentation des coûts d'approvisionnement dans un contexte de prix élevés.

"Facteurs exogènes"

En résumé, les raisons de toutes ces hausses "sont des facteurs exogènes sur lesquels Swissgrid n'a aucune influence", précise l'entreprise. A noter que les tarifs d'utilisation du réseau, qui dépendent beaucoup moins de causes externes, restent stables.

Au cours des dernières années, le gestionnaire du réseau est parvenu à "atténuer les effets des distorsions actuelles sur les marchés, sans toutefois pouvoir les compenser totalement", précise-t-il encore.

Swissgrid souhaiterait intégrer les plateformes d'énergie de réglage de l'UE. Cela aurait un impact positif sur les tarifs et améliorerait la liquidité du marché et la sécurité du système, relève l'entreprise.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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