Le Conseil d'Etat genevois veut mieux coordonner et planifier les travaux qui ont lieu sur la voie publique. Le but est d'éviter de trop grandes perturbations sur la circulation et la mobilité. Un chantier important des Services industriels de Genève (SIG) s'est ouvert récemment au centre-ville, provoquant le chaos sur les routes.
Le dossier est épineux et le problème n'est pas nouveau, a indiqué mercredi le conseiller d'Etat genevois Pierre Maudet, devant les médias. Chaque année, il y a 250 chantiers à fort impact qui "ont un besoin urgent de coordination et d'anticipation", a poursuivi le magistrat, responsable du département de la santé et des mobilités.
Il s'agit aujourd'hui "de faire autrement". Pour arriver à des solutions, une délégation du Conseil d'Etat s'est entretenue avec les milieux économiques, les partenaires sociaux et les maîtres d'ouvrage. Désormais, l'office cantonal des transports jouera "le rôle de chef d'orchestre", a expliqué M. Maudet.
Les travaux qui ne laissent plus qu'une unique voie de circulation de libre seront à proscrire. La circulation des véhicules d'urgence doit en effet être assurée. Dans certains cas, des décalages ou des reports de chantiers pour être ordonnés. Des places de parc pourront aussi être temporairement supprimées pour fluidifier la circulation.
Accélérer les travaux
On pourra, si cela s'avère nécessaire, créer des voies pour le transport professionnel. L'idée sera, par ailleurs, d'adapter les horaires des ouvriers, quand cela est possible, afin de réduire la durée des travaux. La planification du canton devra, bien entendu, tenir compte d'éventuels recours ou oppositions aux projets.
En outre, Pierre Maudet ne veut plus de "rues qui s'ouvrent et se ferment" à intervalles réguliers. Il faudra attendre trois ans pour entamer des travaux sur un tronçon qui a déjà fait l'objet d'un chantier récemment.
La Fédération des entreprises romandes (FER) Genève a salué, dans un communiqué, l'action de l'Etat pour mieux coordonner les travaux sur la voie publique. "Il s'agit d'une première étape essentielle pour ramener de la sérénité dans ce dossier", a ajouté la faîtière patronale.
Avec Keystone-ATS
Sylvie
15 septembre 2022 à 9 h 38 min
Bonjour,
ils parlent de déployer leur nouveau radar deux fois par mois sur Meyrin concernant la vitesse des véhicules, ce que je ne conteste pas au contraire.
Par contre, ce que je trouve injuste, c'est qu'on ne parle pas assez des trottinettes qui circulent autant sur les trottoirs que sur la route lorsqu'il y a à leur disposition des pistes cyclables juste à côté. Je pense que pour la sécurité de tous, cela serait bien d'envisager que le casque ainsi qu'une veste fluorescente soit obligatoire afin qu'on puisse les remarquer sur la route. De plus j'ai constaté qu'il se permette de faire tout et n'importe quoi et personne ne leur dis rien. Ce que je veux dire par là, c'est que j'ai pu constater étant conductrice que certains circulaient à deux sur une trottinette (perte d'équilibre constante), qu'ils avaient leur natel dans une main et l'autre sur le guidon, qu'ils se permettaient de passer au feu rouge, qu'ils roulaient sur les trottoirs ce qui n'est pas du tout sécurisant pour les personnes âgées et les enfants, qu'ils nous coupait la route sans se préoccuper si on est là ou pas. Bref, je vais en rester là car j'en aurai pas mal à dire. Tout ça pour vous faire remarquer que les conducteurs de trottinette ainsi que de vélo ne sont jamais concernés sur leur comportement sur la route. Cela serait aussi bien qu'il y ait des directives prises à leur rencontre, car si l'on regarde le taux de mortalité des accidents de trottinette cela à considérablement augmenté. Ne prenez pas l'excuse que vous êtes en manque d'effectif, car pour nous arrêter pour vérifier nos papiers là vous trouvez du personnel.
Salutations.