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Genève

Météo : profitez du soleil avant que la pluie ne revienne

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Source : Keystone ATS

Une journée encore gorgée de soleil. Seuls quelques nuages seront de passage en milieu d’après-midi. Il fera 6° au plus fort de la journée.

Demain : retour de la pluie et des nuages. Les températures seront encore en baisse : il fera 4°.

Vendredi : de la pluie en matinée, des nuages et de faibles éclaircies. Retour à 6° pour les maximales.

Samedi : temps très nuageux et quelques éclaircies passagères à la mi-journée. Les températures atteindront les 7°.

Dimanche : de la pluie et des nuages. Il fera 5°.

La cinquième génération de téléphonique mobile fausse les prévisions météo

Le risque est tout à fait avéré et s’appuie sur le principe que les émissions de ces équipements dernier cri interfèrent avec la bande de fréquence des satellites d’observation. La 5G pourrait selon les spécialistes, fausser la détection des risques de pluie de neige ou encore de grêle. Tout comme la perception de signaux faibles permettant d’annoncer une tempête ou la trajectoire et la puissance d’un ouragan.

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Des champions d’orthographe au Salon du livre

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Parmi les participants, tous sont de grands lecteurs ... de dictionnaire. En outre, certains passionnés avouent être des professionnels de la traduction ou de la correction de textes. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Le Salon du livre de Genève est le grand rendez-vous de la littérature, mais aussi de l’écriture. Une centaine de férus d’orthographe participaient samedi à la Grande dictée du salon.

"Même le folliculaire qui l’avait tant de fois éreinté dans des articles d’une rosserie inouïe l’applaudissait avec ostentation". Cette phrase alambiquée est issue de la Grande dictée du Salon du livre de Genève. L’auteur et dicteur de ces mots n’est autre que Francis Klotz, organisateur de l’événement et couronné champion du monde de la discipline en 1988.

Dans une salle de Palexpo samedi matin, à quelques mètres de l’agitation de la foire littéraire, le silence est de mise. Durant cinquante minutes, les stylos-billes crissent sur les fameuses feuilles lignées au rythme de la dictée. Dans l’assemblée, une centaine d’amoureux des lettres venus se mesurer lors d’un exercice orthographique et grammatical de haut vol.

Lecteurs de dictionnaire

Car si la dictée rappelle les bancs d’école, le niveau de difficulté s'adresse, quant à lui, aux initiés. Parmi les participants, tous sont de grands lecteurs ... de dictionnaire. En outre, certains passionnés avouent être des professionnels de la traduction ou de la correction de textes.

"Je m’attends à devoir écrire des mots que je n’ai jamais entendu", confie Carole Cattin, pourtant ex-championne suisse junior et habituée des dictées depuis plus de 10 ans. De son côté, Miliutin Roman, 13 ans, est détendu. "J’ai toujours des bonnes notes à l’école donc je pense que ça ira. Je me suis juste préparé en faisant une dictée au pif avec ma mère", raconte celui qui, comme les autres jeunes, déposera sa plume après la 7e ligne.

Pour les autres, de 19 à 99 ans, ce sera 30 lignes et tout autant de défis orthographiques : "exorbitant", "acariâtre", "boui-boui", "courroucé" ou encore "sens dessus dessous". Le dicteur a bien choisi ses mots. "Francis Klotz est retors. Sur toutes les dictées qu’il a écrites durant sa carrière, il n’y a eu que très peu de zéros fautes", commente Daniel Fattore, candidat du jour et lui-même auteur de dictées en France.

Tchékhov, avec un H

S’il juge le niveau moins difficile que lorsque l’événement faisait office de demi-finale du championnat helvétique, Francis Klotz a toutefois veillé à glisser quelques subtilités. "Le texte que j’ai rédigé raconte l’histoire d’un acteur qui fait ses adieux à la scène. J’y ai volontairement ajouté les noms compliqués de Tchékhov et de Beckett. L’occasion de faire deux jolies fautes...", divulgue-t-il, malicieux.

Et si cela ne suffisait pas à départager les plus doués, le dicteur a imaginé deux phrases subsidiaires, dont la suivante : "L’histrion courroucé abhorrait les vivats et les hurrahs du public éméché". A vos stylos.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Festival Histoire et Cité avec l'alimentation en plat de résistance

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Le Festival Histoire et Cité a prévu cette année un menu alimentaire (archives). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Le Festival Histoire et Cité met de mardi à dimanche prochain l'alimentation à son menu. Aux habituels conférences, films et expositions vont venir s'ajouter pour cette huitième édition un café climat ou encore des animations culinaires.

Outre Genève et Lausanne, le festival investira pour la première fois les terres neuchâteloises. Sous la thématique "Nourrir le monde", il tentera de montrer ce que les populations ont mangé à différentes périodes.

Cette approche sera également passée au filtre des variations entre hommes et femmes ou entre riches et pauvres. Parmi les autres questions abordées, figurent aussi celles de l'impact des pénuries pour la sécurité des individus et de la dimension politique de la nourriture.

Plaisirs de la table à l’ascèse, jeûne, du régime paléolithique à l’industrie agro-alimentaire, ressources du terroir, grève de la faim ou encore famine planifiée seront à déguster au fil des discussions. De la gastronomie au commerce mondialisé, en passant par le végétarisme, les curieux auront de quoi se mettre en appétit.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le Coultre: "Je ne suis pas le premier sportif à qui ça arrive"

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Simon Le Coultre acclamé comme il se doit (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Un retour parfait. A nouveau sur la glace après l'ablation d'un rein, Simon Le Coultre a participé au succès de Genève-Servette lors de l'acte V des quarts de finale des play-off contre Lugano (5-1).

C'était lui l'homme de la soirée. A l'heure où le service de presse du club genevois est passé prendre les demandes d'interview, le nom de Simon Le Coultre s'est imposé. Tous souhaitaient logiquement recueillir les impressions d'un joueur dont on avait annoncé la fin de saison au mois de février et qui a réussi un but et un assist lors de son retour.

"C'était une bonne soirée, un bon match de play-off, je me suis préparé dur pour arriver prêt ce soir", a commenté le Combier devant une belle brochette de micros. Le Vaudois a paru presque gêné que l'attention se tourne autant vers lui: "C'est l'équipe avant tout, c'est les play-off, on joue les uns pour les autres. Je n'ai pas envie d'attirer l'attention sur moi. Je veux juste jouer mon jeu et tout ira bien."

Mais tout de même, on ne parle pas d'un problème à un genou ou à une épaule, mais bien d'un organe interne qui a été retiré. "Je ne suis pas le premier sportif à qui cela arrive, a lancé le Vaudois dans le plus grand des calmes. Il y a eu un rugbyman et d'autres exemples de sportifs avant moi. Après c'est du travail mental et j'ai eu beaucoup de soutien de ce côté-là. Ca reste une passion, je voulais me préparer pour être là."

En play-off, on sait que le jeu se durcit et que les tensions sont exacerbées. Mais le numéro 90 des Grenat n'avait pas d'appréhension avant d'opérer son retour: "La peur d'un coup de canne mal placé? Non. J'ai vu que mon jeu avait changé, que je ne suis pas aussi physique qu'avant, mais ça va bien."

Si la surprise des 7135 spectateurs fut sans doute totale, Le Coultre savait qu'il allait revenir au jeu durant cette série: "Ca fait longtemps que je prépare ça. Les dernières semaines se sont bien passées, J'ai eu beaucoup de soutien de la part de ma copine et de ma famille." Et Simon Le Coultre de conclure avec humilité: "On a essayé de jouer la surprise. Tant mieux si le projecteur s'est braqué sur moi et que ça a aidé l'équipe en enlevant un peu de pression aux autres."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

"Drii Winter" meilleur film - Trois Quartz pour "La Ligne"

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Le réalisateur du film "Drii Winter" Michael Koch (à droite) arrive sur le tapis rouge lors de la remise du Prix du cinéma suisse vendredi au Bâtiment des Forces Motrices à Genève. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

"Drii Winter" de Michael Koch remporte le Prix du meilleur film suisse de fiction 2023 et "Cascadeuses" d'Elena Avdija , celui du meilleur documentaire. "La Ligne" d'Ursula Meier obtient trois prix: meilleur scénario, meilleure actrice et meilleur second rôle féminin.

"Drii Winter" raconte, en suisse allemand, l'histoire d'amour entre Anna et Marco dans un village de montagne. Marco souffre d'une tumeur au cerveau qui lui fait perdre de plus en plus le contrôle de lui-même. Des tensions apparaissent avec les villageois et dans sa relation avec Anna.

Le film avait déjà reçu une mention spéciale à la Berlinale 2022. Aussi sélectionné pour représenter la Suisse dans la course à l'Oscar du meilleur film en langue étrangère, il a cependant été éliminé dès le premier tour en décembre dernier.

Le Quartz du meilleur documentaire a été décerné à "Cascadeuses" de la Lausannoise Elena Avdija, qui met l'accent sur la représentation des femmes à l'écran. Le film suit trois cascadeuses, Virginie, Petra et Estelle, qui mettent leur corps en danger pour servir les fantasmes violents d'un cinéma souvent défavorable aux femmes.

Coup de chapeau à "La Ligne" d'Ursula Meier

La Ligne" d'Ursula Meier a remporté trois prix : celui du meilleur scénario, de la meilleure actrice pour Stéphanie Blanchoud et du meilleur second rôle féminin pour l'adolescente lausannoise Elli Spagnolo.

Le film, tourné au Bouveret (VS), raconte un drame familial sur fond de violence féminine entre une mère, interprétée par Valeria Bruni Tedeschi, et sa fille aînée, jouée par Stéphanie Blanchoud.

Du côté des hommes, le prix du meilleur acteur masculin a été remporté par l'acteur bernois Manfred Liechti. Il incarne le forcené biennois dans "Peter K. - Seul contre l'Etat", dans un film réalisé par le journaliste et réalisateur biennois Laurent Wyss.

"Je suis noires" meilleur court métrage

A "Foudre", de la réalisatrice genevoise Carmen Jaquier, sont attribués les prix de la meilleure musique de film - pour le compositeur genevois Nicolas Rabaeus - et du meilleur son. Le film, qui se déroule dans un Valais dans les années 1900, suit une jeune femme qui doit renoncer à son désir de devenir religieuse après la mort soudaine de sa s½ur.

Le prix de la meilleure photographie est décerné à "Unrueh" de Cyril Schäublin, primé à la Berlinale 2022, et qui plonge dans le monde horloger et anarchiste du Jura à la fin du 19e siècle.

Le documentaire "Je suis noires" de Rachel M'Bon et Juliana Fanjul, qui déconstruit le racisme en Suisse, a remporté le prix du meilleur court métrage. Dans ce film, des femmes noires suisses évoquent leur expérience du racisme structurel.

Le prix du meilleur film d'animation est décerné à "The record" de Jonathan Laskar, dans lequel un voyageur offre un vinyle magique à un antiquaire.

Le prix du montage salue également le travail d'une énième Lausannoise primée vendredi soir : c'est Karine Sudan pour le film "(Im)mortels". Dans ce film, Lila Ribi filme sa grand-mère centenaire, Greti, pendant des années.

Le meilleur film de diplôme est attribué à une Lausannoise Morgane Frund pour "Ours". En numérisant des cassettes vidéos, une étudiante découvre qu'il n'y a pas que des ours sur les bandes magnétiques.

Prix d'honneur pour Ruth Waldburger

Le président de la Confédération Alain Berset a remis le prix d'honneur du cinéma suisse à la productrice Ruth Waldburger. Elle a collaboré avec le cinéaste franco-suisse Jean-Luc Godard sur onze films depuis 1988, au travers de sa société de production Vega Film.

La cérémonie a été diffusée en direct dans toute la Suisse sur SRF Info, RTS 2 et RSI LA 2. TV 5 Monde en retransmettra également les moments forts. Depuis 2016, c'est la plus forte présence télévisuelle en direct du Prix du cinéma suisse.

Les prix sont décernés par l'Office fédéral de la culture (OFC) depuis 1998, en collaboration avec la SSR, l'association "Quartz", Swiss Films (l'agence de promotion du cinéma suisse), l'Académie du cinéma suisse et les Journées de Soleure.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Les bases sont posées pour la construction d'une nouvelle prison

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Vétuste et chroniquement surpeuplée, la prison de Champ-Dollon ne répond plus aux normes de détention (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Le Grand Conseil genevois a voté vendredi le projet de loi qui définit la planification pénitentiaire du canton. Ce texte pose les jalons pour la construction d'une nouvelle prison afin de remplacer le vétuste établissement de Champ-Dollon qui ne répond plus aux normes.

Le projet de loi du Conseil d'Etat a été accepté par 57 voix contre 39. Il s'agit d'une loi cadre qui fixe les orientations en matière de détention. Le canton devra disposer "d’espaces de privation de liberté en qualité et quantité suffisantes, conformes aux standards nationaux et internationaux".

La loi qui a été adoptée devra être complétée par d'autres projets de loi pour débloquer des crédits d'études et de construction. Selon les chiffres présentés dans le rapport accompagnant le projet de loi, la planification dote le canton de plus de 1120 places, soit 300 de plus par rapport à la situation actuelle.

Mauro Poggia, conseiller d'Etat en charge de la sécurité, avait annoncé l'été dernier sa volonté de détruire Champ-Dollon pour reconstruire dans le même périmètre un nouveau site pénitentiaire de plusieurs bâtiments d’ici à 2030. Le dernier mot reviendra donc au Grand Conseil.

Ce projet de loi cadre avait été concocté suite à l'échec du projet de prison des Dardelles devant le Grand Conseil en automne 2020. Vendredi, tous les partis se sont accordés sur le fait que les conditions de détention à Champ-Dollon étaient indignes. Mais la gauche aurait voulu que des alternatives soient étudiées plutôt que de se lancer dans la construction de nouveaux établissements.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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