Un sursis pour l'Olympique de Genève! Son interdiction d'utiliser les terrains de Varembé, par la Ville, est mise en sommeil, le temps de la trêve hivernale. La Ville de Genève annonce, dans un courrier du 13 décembre, adressé à la Chambre administrative de la Cour de justice, ne pas pouvoir exécuter cette décision, les terrains étant interdits, pour tous, à cette période. Mais la Ville maintient sa position sur ce dossier. Elle avait décidé, le 25 novembre dernier, d'interdire l'utilisation des terrains de Varembé à l'Olympique de Genève suite à de graves problèmes financiers et de gouvernance au sein du club. Rendez-vous est pris le 22 janvier, date à laquelle la Chambre administrative de la Cour de justice rendra sa décision sur l'effet suspensif et le recours déposé par l'Olympique de Genève.
L'Olympique de Genève reprend espoir. Dans un courrier adressé à la Chambre administrative de la Cour de justice, daté du 13 décembre, la Ville annonce "s'abstenir d'adopter toute mesure d'exécution de la décision de révocation de la subvention en nature querellée dans les semaines à venir". La Ville se trouve, en effet, dans l'impossibilité de faire appliquer l'interdiction d'utilisation des terrains de Varembé, par l'Olympique de Genève. Ces terrains sont actuellement interdits, pour tous, jusqu'à fin janvier, pour cause de trêve hivernale. Mais la Ville reste ferme sur sa position. Elle ne reviendra pas sur sa décision du 25 novembre dernier, d'interdire l'utilisation des terrains de Varembé à l'Olympique de Genève suite à de graves problèmes financiers et de gouvernance au sein du club. C'est ce qu'a précisé à Radio Lac, le porte-parole du Département municipal de la sécurité et des sports, Cédric Waelti. La Ville a également proposé aux parents des jeunes licenciés, de prendre en charge les frais administratifs des équipes du mouvement junior, qui évolueraient sous bannière neutre.
Cette décision redonne, en tout cas, espoir à l'Olympique de Genève. "Nous saluons cette mesure qui constitue une première étape de pacification de ce dossier appelant pragmatisme, dialogue et confiance. La nouvelle équipe du Comité y travaille avec énergie" réagit son avocat, Romain Jordan. Romain Jordan qui se fait plus sévère: "la Ville recule sachant qu’elle a fait tout faux, mais n’assume pas dans les médias. C’est regrettable".
La Chambre administrative de la Cour de Justice se prononcera, fin janvier, sur l'effet suspensif et le recours, déposé par l'Olympique de Genève.