Rejoignez-nous

Genève

Les pianos égarés sont de retour à Genève

Publié

,

le

Asseyez-vous et jouez, ils sont tout à vous. 20 pianos sont installés dans plusieurs communes du Canton depuis ce jeudi matin à l'occasion du Festival des Pianos égarés.

Si en traversant la route ou en sortant du tram, vous semblez entendre quelques notes de pianos, vous ne rêvez pas. Face au jet d'eau, sous un arbre à l'ombre du soleil au Parc des Bastions, ou entre l'arrêt de deux trams sur la place Bel-Air: des pianos oranges sont venus prendre place ici et là dans plusieurs communes Genevoises. Le Festival des pianos égarés est de retour pour quinze jours, jusqu'au 25 juin.

Le reportage de Léna Ailloud

L'idée avait été lancée lors des 20 ans de la Fête de la Musique. Les passants, amateurs ou professionnels, simple curieux ou experts des claviers peuvent se les approprier. Jean-Daniel Conus, l'un des organisateurs du festival se souvient d'une anecdote, la première fois qu'il installait un piano sur la place Bel-Air.

Jean-Daniel Conusl'un des organisateurs du festival des Pianos égarés

Au-delà des petits concerts improvisés, le festival propose des concerts gratuits, en plein air, avec un piano à queue itinérant. Le lieu de rendez-vous est donné aux intéressés, qui sont ensuite amenés dans un endroit gardé secret jusqu'au dernier moment. Tout le programme est à retrouver ici.

 

 

Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Genève

Des sacs de recyclages pour éviter de jeter les puffs n'importe où

Publié

le

DR Radio Lac

Si les puffs font un tabac auprès des jeunes, trop peu savent comment les recycler. Elles se retrouvent fréquemment dans la nature. Pour remédier au problème, une filière de recyclage a vu le jour il y a quelques semaines en Suisse.

Goût exotique, design coloré et faciles d’utilisation, les puffs sont un véritable phénomène chez les jeunes entre 13 et 25 ans. En marge des discussions sur les risques que posent ces vapoteuses pour la santé publique, leur impact environnemental reste, quant à lui, peu abordé.

En plastique et avec une batterie au lithium, les cigarettes électroniques jetables sont très polluantes et jonchent de plus en plus les trottoirs et les caniveaux du canton. Le détail avec Zoé Cimatti, ingénieure en gestion des déchets à l'Office cantonal genevois de l'environnement.

Zoé CimattiIngénieure en gestion des déchets à l'Office cantonal genevois de l'environnement

Composées de métaux lourds, ces puffs représentent un danger pour les filières de recyclage traditionnelles si elles ne sont pas correctement recyclées.

Zoé CimattiIngénieure en gestion des déchets à l'Office cantonal genevois de l'environnement

Ces dispositifs contenant des batteries, doivent être éliminés via la filière réglementée par l’ordonnance sur la restitution, la reprise et l’élimination des appareils électriques et électroniques (OREA). En d’autres termes, cela signifie que les puffs hors d’usage doivent être retournées au point de vente ou dans un espace de récupération cantonal.

Sacs de recyclages

Face à ce problème, les consciences s'éveillent. L'entreprise zurichoise Sens eRecycling, spécialisée dans le recyclage électronique, a décidé d'agir. En partenariat avec les fabricants et les importateurs, elle propose des sacs de recyclages pour les puffs. Une solution qui se veut simple et efficace comme l'explique Sabrina Bjöörn, directrice adjointe de l'entreprise.

Sabrina BjöörnDirectrice adjointe de Sens eRecycling

Comme c’est le cas pour d’autres appareils électriques et électroniques usagés, les consommateurs en Suisse paient déjà une contribution pour le recyclage ultérieur auprès de partenaires de la branche lors de l’achat de cigarettes électroniques. Cette contribution anticipée de recyclage (CAR) s’élève à 15 centimes pour les cigarettes électroniques jetables. En échange, Sens eRecycling s'occupe de tout le processus, de la collecte jusqu'au recyclage.

Objectif de recyclage: 5 millions de puffs

En 2022, dix millions de puffs ont été importées en Suisse. L'entreprise se fixe un objectif de 50% de recyclage.

Sabrina BjöörnDirectrice adjointe de Sens eRecycling

Ce chiffre de 50% ne satisfait pas Zoé Cimatti. "Cela signifie que Sens eRecycling se satisfait d'avoir 5 millions de puffs qui ne sont pas éliminées correctement. En tant que représentante de l'Office cantonal de l'environnement, je ne peux pas m'en satisfaire". Pour autant, elle salue l'initiative de l'entreprise.

Zoé CimattiIngénieure en gestion des déchets à l'Office cantonal genevois de l'environnement

En Europe, certains pays comme l'Allemagne, la Belgique ou encore l'Irlande ont d'ores et déjà interdits les puffs. La France devrait prochainement rejoindre cette liste. En Suisse, plusieurs élus fédéraux ont tenté de leur emboiter le pas, mais en vain. Le dossier n'est pas clos pour autant. En mars dernier, le conseiller national vert valaisan Christophe Clivaz a déposé une motion pour les faire interdire à cause de leur impact environnemental. Elle est en attente de traitement par le Parlement

Continuer la lecture

Environnement

Une lessive pour le linge et la vaisselle bientôt fabriquée à Genève

Publié

le

La corde à linge

Une entreprise genevoise récompensée pour sa bonne idée:  une lessive à double usage pour le linge et la vaisselle.  

 

Il fallait y penser: une lessive à double usage pour le linge et la vaisselle.

C’est l’idée de l'entreprise genevoise Eco-libre. Elle a reçu la bourse du 22e concours cantonal du développement durable avec, à la clé, la somme de  30'000 francs.

Eco-libre a déjà créé une lessive écologique et entièrement biodégradable, baptisée "La Corde à linge". Son prochain objectif est donc de développer un nouveau produit qui serait aussi utilisable pour le lave-vaisselle.

Solène Revillard s’est rendue dans leur locaux à Plan-les-Ouates:

ReportageUne lessive pour la lessive et la vaisselle bientôt fabriquée à Genève

Les produits ménagers représentent les deuxièmes plus gros polluants domestiques dans nos lacs et rivières.

Infos sur www.lacordealinge.ch

Continuer la lecture

Genève

3e édition des Cuves ouvertes des brasseurs indépendants

Publié

le

Douze brasseries indépendantes du canton de Genèven participeront à la 3e édition des Cuves ouvertes le 7 octobre. Objectif: faire découvrir la production locale de bière (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Les brasseurs indépendants du canton de Genèven organisent leur 3e édition des Cuves ouvertes le 7 octobre. Douze brasseries participent à cette journée de découverte du monde brassicole, de Confignon à Meinier, en passant par la Ville de Genève.

Sur le modèle des caves ouvertes des vignerons, l'Association des brasseries indépendantes de Genève (ABIG) veut faire connaître et mettre en valeur la production locale de bière. Ces petites structures produisent entre 250 et 4000 hectolitres de bière par année.

Dès 11h00 et jusqu'à 23h00, des dégustations et des visites seront organisées. Il sera possible d'acheter des produits sur place, de la petite restauration sera aussi proposée.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Genève

Une maire hors parti élue à la présidence de l'ACG, une première

Publié

le

Pour la première fois, un magistrat hors parti va présider l'Association des communes genevoises. La maire d'Hermance Karine Bruchez succède à cette fonction à Gilbert Vonlanthen, maire de Bernex (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Pour la première fois, un magistrat hors parti va présider l'Association des communes genevoises (ACG) pour deux ans. La maire d'Hermance Karine Bruchez, deuxième femme à accéder à cette fonction, a été élue par près de trois quarts des communes réunies samedi en assemblée générale ordinaire.

La présidence de l'ACG était disputée, une situation inédite dans l'histoire de l'association. Selon le tournus décidé au début de la législature en 2020, elle aurait dû revenir aux Verts. Laurent Jimaja, conseiller administratif au Grand-Saconnex, aurait ainsi dû succéder au PLR Gilbert Vonlanthen, maire de Bernex, qui avait lui-même succédé au centriste Xavier Magnin, de Plan-les-Ouates.

La candidature de Mme Bruchez portait une revendication indirecte: l'intégration des candidats hors parti dans la rotation. Une demande formulée à maintes reprises par le passé et appuyée samedi par 32 des exécutifs sur les 44 communes votantes. Il s'avère que la moitié des 137 maires, conseillers administratifs et adjoints des 45 communes genevoises sont hors parti.

"Apparaître unie"

La candidature de Mme Bruchez, qui est membre du comité de l'ACG, était conforme aux statuts. "Elle crée un certain nombre de problèmes", a toutefois relevé Alfonso Gomez, maire de la Ville de Genève qui dispose d'un siège permanent à la coprésidence. "Il est important de respecter la parole donnée pour maintenir entre nous cette façon collégiale de fonctionner", a-t-il plaidé.

Un avis partagé par d'autres magistrats de gauche. "Pendant des années, la présidence n'a pas été un enjeu entre nous. L'ACG doit apparaître unie face au canton", a avancé la maire de Carouge Stéphanie Lammar. La conseillère administrative d'Onex Maryam Yunus Ebener a, elle aussi, lancé un appel à former "un bloc soudé face au transfert des charges du canton aux communes."

"Un équilibre fragile"

"Les traditions doivent évoluer", a déclaré le maire, hors parti, de Collex-Bossy Ricardo Munoz, regrettant qu'il n'y ait pas plus de candidatures. De plus, les hors parti dirigent 24 communes sur 45: "Est-ce normal d'exclure cette force? Est-ce normal d'exclure une belle candidature?" Pour l'élu, l'équilibre de l'ACG "est fragile, car six communes contribuent à la péréquation financière et 39 reçoivent."

"Je travaillerai dans un esprit de respect, d'écoute et de tolérance", a assuré la nouvelle présidente Karine Bruchez. Jugeant légitime la demande des hors parti d'intégrer le tournus de la présidence, la Ville de Genève avait déposé une résolution dans ce sens, mais à partir de la prochaine législature, en 2025. Cette résolution a été retirée après l'élection.

"Une troisième présidence"

Dans un communiqué, les Verts rappellent qu'un consensus avait été trouvé au début de la législature pour faire entrer pour la première fois l'un des leurs dans le tournus de la présidence. Cette élection est donc "un véritable camouflet". Elle ouvre une période d'instabilité au sein de l'ACG, dont le fonctionnement se voit ébranlé et l'unité, affaiblie, écrit le parti.

Les Verts s'interrogent sur la légitimité d'une présidence hors parti qui représente "moins d'un tiers de la population des communes", alors que la majorité des Genevois vit en milieu urbain. Ils regrettent aussi "l'attitude des élus du Centre et du PLR qui s'offrent une troisième présidence de droite de suite" et qui "ont mis fin à un système qui fonctionnait."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Genève

Davantage de places de stationnement pour les deux-roues motorisés

Publié

le

Afin de répondre à la demande croissante, le Grand Conseil genevois veut davantage de places de stationnement en surface pour les deux-roues motorisés (illustration). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Le Grand Conseil genevois veut davantage de places de stationnement en surface pour les deux-roues motorisés. La majorité de droite a adopté vendredi une motion invitant le Conseil d'Etat à agir dans ce sens.

Il faut adapter les infrastructures aux besoins croissants des deux-roues motorisés, a plaidé le PLR Murat-Julian Alder. "Un deux-roues prend moins de place qu'une voiture transportant une seule personne. Il faut faciliter la vie" aux personnes qui effectuent ce transfert modal, a renchéri Jacques Jeannerat, de Libertés et justice sociale.

"On ne crée pas assez de places de stationnement, mais il n'y a aucune tolérance, alors que les vélos sur les trottoirs ne sont pas amendés, car on ne sait pas qui en sont les détenteurs", a critiqué le MCG Mauro Poggia. En 2017, le canton avait été remis à l'ordre par le procureur général qui lui rappelait que le stationnement des deux-roues motorisés sur le trottoir n'est pas toléré.

Le socialiste Thomas Wenger a proposé de transformer des places pour les voitures en places pour les deux-roues motorisés, une voiture équivalant à quatre scooters et motos. Reste que ce type de véhicule "est polluant, parfois même plus que la voiture" et qu'il est bruyant.

Voirie pas extensible

Pour le conseiller d'Etat Pierre Maudet, en charge des Mobilités, le problème du manque de places est lié aux pendulaires qui laissent leur véhicule toute la journée sur la voie publique. "Il faut les pousser à se parquer dans les ouvrages ou à prendre les transports publics", a-t-il indiqué.

Les voiries étant municipales, les communes doivent être partie prenante à la création de nouvelles places de stationnement, a relevé le magistrat, tout en précisant que "la voirie n'est pas extensible." A ses yeux, ces espaces doivent être conçus en priorité pour les piétons.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture