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Genève

Les chauffeurs Uber aux abois fixent un ultimatum

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La saga avec Uber se poursuit à Genève. Les chauffeurs ont lancé un ultimatum à la compagnie américaine pour recevoir un salaire. Depuis 10 jours et à la suite de la décision du Tribunal fédéral, ils ne touchent plus rien. 

A Genève, les chauffeurs Uber sont en colère. Depuis le 4 juin, ils ne gagnent plus rien malgré l’accord annoncé en grandes pompes vendredi par l’Etat et la compagnie américaine. Ils ont écrit ce matin (ma) un courrier à Uber pour réclamer le versement d’un salaire provisoire pour faire face à leurs charges avec un délai à 24 heures. Pas question non plus pour eux d’être employés par l’entreprise partenaire, MITC mobility. Ils y perdent trop, comme l’explique Aria Jabbarpour, le président de l’association VTC-Genève.

Aria JabbarpourPrésident de l'association VTC-Genève

Le montant réclamé par l’association VCT-Genève est de 12'000 francs par chauffeur pour le mois de juin. Les précisions d'Aria Jabbarpour.

Aria JabbarpourPrésident de l'association VTC-Genève

Le Tribunal fédéral a condamné Uber à payer l'arriéré des charges sociales des chauffeurs durant les cinq dernières années avant l'action en justice, débuté en automne 2019.

Demande de manifester

Parallèlement, l'association a déposé à l'Etat une demande d’autorisation de manifester de manière illimitée devant Uber à la route de St-Julien dès jeudi.

Aria JabbarpourPrésident de l'association VTC-Genève

Les chauffeurs se plaignent d'être ballottés d'un service à un autre, du département de l'économie à la police du commerce (PCTN). Ils se sentent abandonnés par l'Etat.

Délai au 17 juin

Quant à Uber, la compagnie a donné un délai au 17 juin pour s'inscrire auprès de son entreprise partenaire, MITC mobility SA.

 

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Genève

L'initiative pour la gratuité des places de crèche a été déposée

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© Union Populaire

A Genève, l'initiative législative cantonale d'Union Populaire pour rendre les places de crèches gratuites a abouti. Plus de 6500 signatures ont été récoltées en cinq semaines. 

À Genève, Union Populaire a fait aboutir son initiative populaire cantonale pour des crèches gratuites. Le parti l'a déposé ce jeudi auprès du service des votations et élections. Un dépôt muni de plus de 6500 signatures récoltée en 5 semaines. Une initiative qui a pour but de réduire les inégalités entre les enfants selon Stéfanie Prezioso, membre d'Union Populaire.

Stéfanie PreziosoMembre d'Union Populaire

La nouvelle formation d'extrême gauche, avait jusqu'au 13 juin pour récolter 5479 signatures valables. Elle en a obtenu 6526 en 35 jours.

Prix prohibitif

Le texte vise à inscrire la gratuité des places de crèche dans la loi sur l'accueil préscolaire. Il veut également obliger les communes à en créer pour répondre à la demande. Côté financement, la contribution patronale passerait, en sept ans, de 0,07% à 0,5% de la masse salariale.

Selon les initiants, il manque 4000 à 5000 places de crèche dans le canton, en particulier dans les communes suburbaines, telles qu'Onex, Meyrin, Vernier et Lancy. Leur prix est trop souvent prohibitif, malgré les subventions: 19% des parents sont contraints de renoncer à une garde extra-familiale pour des raisons financières. Pour Pierre Vanek, membre d'Union Populaire, c'est également une manière de lutter pour l'égalité entre les hommes et les femmes.

Pierre VanekMembre d'Union Populaire

Les crèches sont devenues indispensables, parce qu’en général deux revenus sont aujourd’hui nécessaires dans ce canton pour subvenir aux besoins d’une famille, ajoute la LUP. La formation veut ainsi créer un véritable service public de la petite enfance.

MH avec Keystone-ATS

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Genève

Eco-gestes encouragés pour préserver l'eau à Genève

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Dans la foulée de la 30e Journée mondiale de l'eau, le canton de Genève renouvelle sa campagne de sensibilisation "Oh mon eau!". Après la sécheresse de l'été 2022, l'accent est mis sur la quantité d'eau (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Dans la foulée de la 30e Journée mondiale de l'eau, le canton de Genève renouvelle sa campagne de sensibilisation "Oh mon eau!". A la question de la préservation de la qualité de l'eau s'ajoute à présent celle d'une utilisation parcimonieuse grâce à l'adoption d'éco-gestes.

"Après la sécheresse de l'été 2022, on ne peut plus dire que l'eau coule de source, même à Genève", a déclaré jeudi devant les médias le conseiller d'Etat Antonio Hodgers, en charge du Département du territoire (DT). Selon lui, l'eau devient un enjeu majeur en lien avec la transition climatique. Or quantité et qualité sont intrinsèquement liées.

Surveillance des cours d'eau, optimisation des systèmes d'assainissement, poursuite de la renaturation: le canton va renforcer ses actions de terrain. La question transfrontalière va prendre davantage d'importance, tout comme celles du ralentissement de l'écoulement de l'eau en milieu urbain pour rafraîchir la ville et de l'usage de l'eau dans l'agriculture, relève le magistrat.

Cycle de l'eau

Le premier volet de la campagne vise à faire prendre conscience de la valeur et des bénéfices de l'eau, tout en renforçant le lien d'attachement des gens à l'environnement aquatique, a indiqué Gilles Mulhauser, directeur général de l'office cantonal de l'eau. Quant au second volet, il concerne le cycle de l'eau et met l'accent sur la relation entre les gestes individuels et leurs conséquences.

La campagne de sensibilisation s'accompagne d'une exposition samedi et dimanche au Pavillon Sicli. Au programme: stands d'information, ateliers de fabrication de produits ménagers, conférences et animations interactives, notamment dans un faux appartement où les visiteurs apprendront les bons gestes pour protéger l'eau.

www.ge.ch/teaser/oh-mon-eau

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Scotch sur la bouche, ils déambulent contre l'abstention

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Ils ont déambulé avec un scotch sur la bouche portant des messages tels que "Ton silence ne change rien"

À Genève, ce jeudi, une quinzaine de personnes ont déambulé dans la rue pour dénoncer l'abstention. Une opération organisée par la Chancellerie d'Etat.

La Chancellerie d'Etat prend l'abstention à bras le corps. Elle a lancée ce jeudi matin une grande campagne pour inciter toutes et tous à aller voter pour les élections aux Grand Conseil et Conseil d'Etat, les 2 et 30 avril prochains. Les électrices et électeurs ont maintenant reçu leur matériel de vote et la campagne de sensibilisation prend de l'ampleur.

En 2018, les résultats des élections en terme de participation étaient plutôt faibles: 38,77% de participation pour les élections du Grand Conseil et du Conseil d'Etat. Un constat que ne peut que déplorer la Chancellerie. Emmanuelle Jaquet du service communication et information:

Emmanuelle Jaquetservice communication et information de la Chancellerie d'Etat

En amont des affiches sur lesquelles quatre visages interpellent sur le thème de l'abstention, une action de sensibilisation a eu lieu pour interpeller les passants sur l'abstention. Ce jeudi, ils étaient 13 figurants, scotch sur la bouche et pancartes autour du cou avec des messages comme "Tout pouvoir est dans ta voix", "Laissons l'abstention sans voix" ou encore "Ton vote c'est ton droit", de la gare Cornavin, à Bel-Air jusqu'à Uni-Mail ce jeudi matin pour interpeller les Genevois à quelques jours du premier tour des élections cantonales.

Echantillon de réactions:

Réactions des passants dans la rue

Alors certes, la Chancellerie ne mise pas tout sur cette campagne ni sur cette action de sensibilisation dans la rue. Mais ce type d'opération reste un bon moyen de tenter de convaincre les plus réticents à se rendre aux urnes dès le 2 avril prochain. Emmanuelle Jaquet:

Emmanuelle Jaquetservice communication et information de la Chancellerie d'Etat

Lors des dernières élections fédérales, Genève avait le plus faible taux de participation de Suisse avec 38%. Seul un tiers des 18-25 participent régulièrement aux scrutins. La Chancellerie d'Etat poursuivra la campagne pour les élections cantonales de cet automne avec de nouveaux visuels et de nouvelles actions.

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Culture

Du monde pour l'ouverture du salon du livre à Palexpo

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Source KEYSTONE Byline SALVATORE DI NOLFI

Le coup d’envoi du salon du livre de Genève a été donné mercredi matin.

250 auteurs sont présents et les deux invités d’honneur sont cette année la romancière Monica Sabolo et l’auteur de BD Joann Sfar.

En tout cas, il y a avait du monde pour cette ouverture, reportage:

ReportageOuverture du salon du Livre

Un retour “à l’ancienne” pourrait-on dire pour cette version 2023, car après deux éditions en ville, le salon retrouve Palexpo. 

Qu’en pensent les visiteurs mais aussi les professionnels?

Salon du LivreLe retour à Palexpo

Au Salon du Livre de Genève, on peut retrouver ses styles de lecture préférés mais aussi en découvrir d'autres.

Par exemple, la New Romance. Il s'agit d'un mouvement littéraire qui mêle histoires d’amour avec des scènes explicites de sexe, mais qui aborde aussi de thèmes sérieux. Ce courant est peu évoqué dans les médias, pourtant des milliers d’exemplaires sont vendus chaque année.

Le Salon du Livre de Genève a accueilli une auteure à succès mercredi, Morgane Moncomble, une jeune française de 27 ans.

Dans son dernier roman, "L’as de cœur", elle parle de féminisme, des réseaux sociaux, de la pression médiatique et des troubles de la personnalité. Comment explique t-elle que la New Romance soit si peu connue?

Morgane MoncombleAuteure de New Romance

Le Salon du Livre de Genève est l’occasion pour Morgane Moncomble de rencontrer son public, un public qu’elle connaît très bien:

Morgane MoncombleAuteure de New Romance

Les auteurs de New Romance, à l’instar de Morgane Moncomble, ont un lien fort avec leur public, lien qui passe par les réseaux sociaux:

Morgane MoncombleAuteure de New Romance

Le programme du salon du livre est à retrouver ici.

 

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Genève

Patricia Bidaux, première femme à la tête d'AgriGenève

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Pour la première fois, une femme va présider AgriGenève.

Pour la première fois, une femme va présider AgriGenève. Patricia Bidaux a été élue mercredi matin lors de l'assemblée générale de l'association faîtière de l'agriculture genevoise. La paysanne, par ailleurs députée PDC, succède à Marc Favre.

Active dans une exploitation diversifiée familiale à Troinex-Veyrier, Patricia Bidaux est ainsi la deuxième femme à présider une chambre d'agriculture en Suisse, indique AgriGenève. Elle a présidé l'Union des paysannes et femmes rurales genevoises pendant huit ans et l'association MA-Terre de 2019 à 2022.

De plus, Patricia Bidaux préside la commission technique de Genève Région-Terre Avenir et est membre invitée de la commission consultative pour l'agriculture. Candidate à un nouveau mandat au Grand Conseil, "elle a prouvé à maintes reprises son attachement au développement d'une agriculture productrice et durable à Genève", relève AgriGenève.

L'assemblée générale a permis de faire le bilan de l'année 2022, qualifiée de "très difficile" pour l'agriculture genevoise en raison de la sécheresse et des températures extrêmement élevées. Et la guerre en Ukraine a eu pour effet une très forte hausse des prix des engrais, de l'énergie et des emballages, alors que l'agriculture genevoise subit déjà les frais de production les plus élevés de Suisse.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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