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Genève

Les chauffeurs partagés face à la proposition d'Uber

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(© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Les chauffeurs Uber ont jusqu’au 31 janvier pour décider s’ils acceptent le deal proposé. Témoignage de deux chauffeurs, l'un qui solde les comptes, l'autre qui attaque la compagnie en justice.

Les chauffeurs Uber avaient jusqu’au 31 décembre pour réclamer leurs données à la compagnie américaine. Ils ont jusqu’au 31 janvier pour dire si «oui» ou «non» ils acceptent la proposition d’Uber. En novembre, la compagnie s’est engagée à verser l’entièreté des charges sociales des chauffeurs entre 2019 et 2022, soit la part employé et employeur. Mais aussi à leur rembourser leurs frais. Philippe Frezier a choisi d’accepter le deal proposé, après mûre réflexion. Il en détaille le montant.

Philippe FrezierChauffeur Uber

Selon le chauffeur, la somme pour couvrir ses frais d’essence s’approcherait davantage des 30'000 francs que des 11'000 mais il préfère solder ses comptes avec la compagnie, à deux ans de la retraite. L'argent promis devait être versé par Uber d’ici la fin février.

Recours aux prudhommes 

Au contraire, pour Guillaume, la somme proposée par Uber est largement insuffisante et il va porter l'affaire aux prudhommes.

GuillaumeChauffeur Uber

Le chauffeur explique avoir effectué un peu moins de 100'000 km, mais seuls 15'000 km ont été  comptabilisés par Uber. De surcroît, il travaille pour la compagnie depuis 2017.

Uber n'a accepté de ne verser que 25 centimes le kilomètres, alors que les syndicats réclamaient un minimum de 50 centimes. D'où la différence entre la somme proposée et la somme estimée par les chauffeurs. Un problème que reconnaît Philippe Frezier, même s'il renonce à agir.

Philippe FrezierChauffeur Uber

Philippe Frezier a préféré accepter la proposition. D'autant qu'Uber se réserve le droit de réclamer le remboursement des charges sociales "employés" en cas d'attaque au tribunal. Un risque que Guillaume est d'accord de prendre.

GuillaumeChauffeur Uber

Pour rappel, depuis l’arrêt du Tribunal fédéral rendu en juin 2022, les chauffeurs ne sont plus considérés comme indépendants mais comme des employés.

 

 

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La prostituée qui accuse un policier de viol a porté plainte

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(© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)
A Genève, la travailleuse du sexe qui accuse un policier de l'avoir agressée sexuellement a déposé une plainte pénale. Cette affaire qui remonte à 2018 avait été révélée par une enquête de la RTS.

Le dépôt de la plainte pénale annoncée lundi par la RTS a été confirmé à Keystone-ATS par Olivier Peter, l'avocat de la prostituée. Ce dernier ne fait aucun autre commentaire à ce stade.

Le Ministère public genevois avait déjà ouvert une procédure pénale visant à faire la lumière sur cette affaire qui impliquerait une travailleuse du sexe et un policier genevois. Il avait décidé d'agir après la diffusion d'un reportage dans lequel la prostituée affirmait avoir été agressée par un policier en congé.

La procédure pénale ouverte par le Ministère public genevois porte "tant sur l'agression à caractère sexuel" évoquée par la travailleuse du sexe que "sur la manière dont les faits, à l'époque, ont été appréhendés par la police".

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Une sous-commission devra faire la lumière sur l'affaire Fischer

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La députée socialiste Jennifer Conti présidera la sous-commission chargée d'enquêter sur l'utilisation des ressources publiques lors des campagnes électorales (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

A Genève, la commission de contrôle de gestion du Grand Conseil a institué une sous-commission pour faire la lumière sur l'utilisation potentielle de fonctionnaires par l'ex-conseillère d'Etat Fabienne Fischer dans le cadre de sa campagne électorale. Trois députés vont investiguer.

La socialiste Jennifer Conti présidera la sous-commission composée du député MCG Thierry Cerutti et de l'UDC Yves Nidegger, indique lundi la commission de contrôle de gestion dans un communiqué. La sous-commission se penchera sur les faits relayés par la presse concernant le département de l'économie et de l'emploi, qui était alors dirigé par Mme Fischer.

L'ex-magistrate écologiste, qui briguait un nouveau mandat, est soupçonnée d'avoir réquisitionné des fonctionnaires, sur leur temps de travail, pour sa campagne électorale du printemps dernier. Une procédure est aussi en cours auprès du Ministère public genevois. Si les faits sont avérés, la sous-commission étendra ses investigations à d'autres départements.

La commission de contrôle de gestion a également institué lundi une autre sous-commission qui se penchera sur le dispositif de protection des mineurs et de soutien à la parentalité. Cette décision a été prise suite aux nombreuses pétitions déposées au Grand Conseil concernant des parents en souffrance. Cette sous-commission est composée de Francisco Taboada (LJS), d'Alexis Barbey (PLR) et de Pierre Eckert (Vert-e-s).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le sentiment d'insécurité de la population genevoise diminue

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La conseillère d'Etat genevoise Carol-Anne Kast veut renforcer la collaboration entre la police cantonale et les communes pour améliorer la sécurité dans l'espace public en particulier. (© KEYSTONE/MAGALI GIRARDIN)

Le sentiment d'insécurité de la population genevoise continue à baisser, révèle le dernier diagnostic local de sécurité (DLS) publié lundi. Cette cartographie fine de la sécurité dans le canton est réalisée par un expert indépendant tous les trois ans depuis 2004.

"Cette 7e édition du DLS révèle des résultats plus qu'encourageants avec une nette amélioration du sentiment de sécurité", indique lundi la Département des institutions et du numérique (DIN). En 2023, 28,9% des résidents s'estiment en insécurité quand ils se promènent seuls dans les rues de leur quartier après 22h00, contre 32,8% en 2020.

Le pic avait été atteint en 2013: 49,9% des résidents se disaient alors en insécurité. Ce DLS, réalisé en collaboration avec la Ville de Genève, Meyrin, Carouge, Plan-les-Ouates et Lancy se base sur les réponses d'un sondage mené auprès de près de 5000 personnes, de données policières sur la criminalité et de l'analyse des interventions sur appel au 117.

La petite et la moyenne criminalité poursuit également sa baisse enregistrée depuis une décennie. En 2010, le taux d'incidence de ce type de criminalité était de 60 événements pour 1000 habitants. En 2022, ce taux tombe à 24 cas pour 1000 habitants, soit le plus bas enregistré depuis 2007. Le recul touche davantage les délits contre le patrimoine (-54,4%) que les délits contre les personnes (-29,1%). Quelles sont les incivilités qui importunent le plus les Genevois? La réponse de Monica Bonfanti, Commandante de la police genevoise.

Monica BonfantiCommandante de la police genevoise

Espace public

Le sondage mesure également le niveau du harcèlement de rue depuis 2020. Il y a trois ans, 23,7% des personnes interrogées déclaraient avoir fait l'objet de harcèlement de rue durant les cinq dernières années. En 2023, ce taux est en léger recul (22,7%). Mais le problème de la sécurité sur l'espace public, en particulier pour les jeunes femmes, reste l'un des points noirs de ce DLS. Et bien souvent les forces de l'ordre sont impuissantes. Carole-Anne Kast, conseillère d'Etat chargée de la sécurité.

Carole-Anne KastConseillère d'Etat chargée de la sécurité

"Ce qui rend les gens insécurisés, c'est de sortir dans l'espace public, comme dans une jungle", a relevé devant la presse la nouvelle cheffe du Département des institutions et du numérique Carole-Anne Kast. La magistrate socialiste a insisté sur l'importance de poursuivre la collaboration entre les polices municipales et la police cantonale.

Interprétation des données

De son côté, Marie Barbey-Chappuis, conseillère administrative chargée de la sécurité en Ville de Genève, estime que si on peut s'appuyer sur ce diagnostic local de sécurité, il peut manquer de précision sur certains micro-points qui demanderaient une intervention précise.

Marie Barbey-ChappuisConseillère administrative chargée de la sécurité en Ville de Genève

Même son de cloche chez Martin Staub, conseiller administratif chargé de la sécurité à Vernier. Sa commune possède le taux d'insécurité le plus élevé des communes participant à ce DLS, pourtant la réalité du terrain est parfois différente des chiffres annoncés.

Martin StaubConseiller administratif chargé de la sécurité à Vernier

Crack pas dans le rapport

Une fois le constat établi, quels sont les axes d'amélioration dans le canton? On retrouve Monica Bonfanti.

Monica BonfantiCommandante de la police genevoise

Interrogé sur le sentiment d'insécurité de la population par rapport aux consommateurs de crack, l'expert Dominique Wisler a précisé que l'échantillon du sondage n'était pas assez représentatif pour en tirer des conclusions. Cet élément pourrait toutefois ressortir dans le prochain DLS qui sera publié en 2026.

MH avec Keystone-ATS

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Actif-trafiC veut réaménager le pont du Mont-Blanc, plutôt qu'une passerelle piétonne

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Image de synthèse de la variante optimale du projet "Trait d'Union" · Crédit: Collectif Affluent (image LDD)

Le projet de passerelle piétonne du pont du Mont-Blanc est "dépassé" selon actif-trafiC. L'association a mandaté un collectif pour proposer trois alternatives. 

"Projet inachevé, coûteux et qui ne résout rien": c'est peu de dire que l'association actif-trafiC n'est pas convaincue par le projet de passerelle piétonne du pont du Mont-Blanc récemment relancé par le Conseil administratif, qui demande un crédit de 26 millions de francs au Municipal pour réaliser l'ouvrage.

A la place, actif-trafiC plaide pour des alternatives plus écologiques et moins chères qui font la part belle aux piétons et aux deux-roues.

Thibault SchneebergerCoordinateur Romandie actif-trafiC

L'association actif-trafiC a mandaté le Collectif Affluent pour réaliser proposer le projet «Trait d’union» qui se décline autour de trois variantes:

  • Une variante minimale qui supprime une voie de transport individuel motorisé, en direction de Chantepoulet et permet la création d’une piste cyclable bidirectionnelle côté amont qui bouclerait complètement le U lacustre cyclable jusqu'au Quai Gustave-Ador ainsi que d’une piste cyclable monodirectionnelle côté aval.
  • Une variante intermédiaire qui supprime une deuxième voie de transport individuel motorisé et permet d’ajouter une voie bus en direction des Eaux-Vives.
  • Une variante optimale qui maintient une seule voie de transport individuel motorisé dans chaque sens, des sites propres TPG dans chaque sens, des pistes cyclables de chaque côté et des séparations végétales entre les voies.
Thibault SchneebergerCoordinateur Romandie actif-trafiC

D'aucuns craignent déjà que la suppression de voies dédiées au trafic motorisé sur le pont du Mont-Blanc n'entraine d'énormes bouchons. Pour actif-trafiC, il faut accompagner les gens au changement.

Thibault SchneebergerCoordinateur Romandie actif-trafiC

Le projet de passerelle piétonne doit revenir prochainement à l'ordre du jour du Municipal. Actif-trafiC espère que les élus pourront voter en sachant que des alternatives sont possibles.

Thibault SchneebergerCoordinateur Romandie actif-trafiC

 

 

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Un scootériste meurt après une collision avec une voiture

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Un accident mortel de la circulation s'est produit dimanche soir à Genève dans le quartier de l'hôpital (image d'illustration). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Un scootériste est décédé dimanche en fin de soirée à la suite d'une collision avec une voiture qui arrivait en sens inverse sur l'avenue de la Roseraie à Genève. Suite au choc, le conducteur du deux-roues a été projeté sur plusieurs mètres.

Le scootériste venait du pont de la Fontenette quand il s'est engagé sur l'avenue de la Roseraie, indique lundi la police cantonale dans un communiqué. Selon les premières constatations, le conducteur du deux-roues se serait déporté sur la gauche dans une courbe avant le choc. Il s'agit du septième décès sur les routes du canton en 2023.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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