Et vous, connaissez-vous l’histoire des Bains des Pâquis ? Elle commence en 1872, il y a 150 ans.
Direction la rive droite du Lac Léman. La jetée des Pâquis est dévastée, lors d’une tempête en 1867. De cette période, il ne reste peu de souvenirs et pas de photo. Mais les premiers bains, faits de bois, légèrement construits, voient le jour en 1872.
D’abord privés, en 1890, ils deviennent des bains municipaux. Les Bains des Pâquis, c’est d’abord la propriété de l’Etat, propriétaire lui-même du lac, avant que l’Etat ne cède la rade à la Ville.
Construits, reconstruits, mais aussi contestés parce que les femmes n’avaient qu’un seul jour pour s’y baigner par semaine... l’endroit se modernise dans les années 1930.
Armand s’amuse à être l’historien des Bains des Pâquis. Il est également coopérateur dans le journal des Bains, journal de l’Association des usagers de Bains des Pâquis (AUBP).
Armand
coopérateur dans le journal des Bains des Pâquis
Armandcoopérateur dans le journal des Bains des Pâquis
Armandcoopérateur dans le journal des Bains des Pâquis
Les Bains des Pâquis n'ont jamais été l'œuvre d'un concours d'architecte et la volonté est assumée.
Jusqu'en 1987, les Bains sont restés presque tels quel, mise à part quelques travaux d'entretien. La rumeur circule que la Ville de Genève veut démolir les bains : un avis de reconstruction en 1987 est publié dans les feuilles des Avis Officiels.
C’est dorénavant l’Association qui s’occupent de la rénovation et de la gestion des bains, les travaux de rénovation débuteront en 1992 et s’achèveront en mai 1995.
Une plage mais pas qu’une plage
Aujourd'hui, tout le monde tombe d'accord pour, volontiers définir les Bains des Pâquis comme une institution genevoise. Les Bains deviennent emblématiques: on y marche, on s’y baigne, on contemple.
Aujourd'hui encore, les Bains des Pâquis sont un lieu authentique. Plongeoirs, saunas, hammam, un bain turc, des massages. Un lieu si cher aux Genevoises et Genevois qui viennent se rafraîchir, bronzer, jouer, chanter, manger, nager, écouter de la musique, assister à des concerts, participer à des spectacles.
La population genevoise est très attachée à ce morceau de rade unique. Ils y font leur lieu estival préféré. Et ce n'est pas Philippe Constantin, le coordinateur des Bains qui dit le contraire.
Philippe Constantin,
coordinateur des Bains des Pâquis
Philippe Constantin,coordinateur des Bains des Pâquis
Philippe Constantin,coordinateur des Bains des Pâquis
Les Bains ne soufflera pas ses 150 bougies
Néanmoins, aucune festivité n'est organisée cette année à l'occasion des 150 ans des Bains des Pâquis. Les raisons: un manque de budget lié à la pandémie, un agenda culturel très serré mais aussi l'idée que les Bains des Pâquis peuvent être (presque) fêtés toutes les années.
Philippe Constantin
coordinateur des Bains des Pâquis
Philippe Constantincoordinateur des Bains des Pâquis
Philippe Constantincoordinateur des Bains des Pâquis
Pas d'évènement en 2022 pour manquer cet anniversaire des Bains des Pâquis mais le lieu promet de continuer d'être festif et fédérateur.
Armand et Philippe, très investis dans l'Association des usagers des Bains des Pâquis.
Et pour les 150 ans à avenir ?
Philippe Constantin
coordinateur des Bains des Pâquis
Philippe Constantincoordinateur des Bains des Pâquis
Philippe Constantincoordinateur des Bains des Pâquis
À noter que les Aubes, aux Bains des Pâquis jouent les prolongations. Au lever du jour, le festival propose aux Genevoises et Genevois de découvrir des artistes. Fort de leur succès au mois de juillet avec 26'000 participants, les Aubes offrent un rappel à son public. Toute la programmation est à retrouver sur leur site internet.
C’est ce que l’on saura dans 10 jours, après la première édition du Chef Festival!
Ce concours débute vendredi et et se déroule jusqu’au 8 octobre. 15 restaurants se sont pris au jeu de proposer une recette originale qui n’est pas à la carte, au prix imposé de 17 francs. Tout le monde peut participer grâce à un code.
Cette idée est née dans les esprits de deux amis, Xavier et Valentin, qui ne sont pas du monde de la gastronomie. Pourquoi cette idée? La réponse de Xavier Lacroix:
Xavier Lacroix
Co-fondateur du Chef Festival
Xavier LacroixCo-fondateur du Chef Festival
Xavier LacroixCo-fondateur du Chef Festival
Comment sont-ils parvenus à convaincre les restaurateurs:
Xavier Lacroix
Co-fondateur du Chef Festival
Xavier LacroixCo-fondateur du Chef Festival
Xavier LacroixCo-fondateur du Chef Festival
A la fin du concours, le Chef Festival remettra deux trophées, un prix du public et le deuxième le prix du chef.
C’est Danny Khezzar, finaliste de Top Chef, et chef du Bayview à Genève qui choisira parmi les trois meilleurs burgers ayant reçu les meilleures notes du public.
Mobilisation à Genève pour la Journée mondiale du cœur. L’hôpital de la Tour organise une Journée de dépistage gratuit des facteurs de risque cardiovasculaire.
Un questionnaire différencié est remis à chaque personne à l’arrivée: homme, femme. Après analyse, la personne est orientée vers les différents spécialistes avec une vue d’ensemble de ses facteurs de risque cardiovasculaires, pour des conseils personnalisés. Et si nécessaire, des examens additionnels seront recommandés.
Les maladies cardiovasculaires représentent la deuxième cause de mortalité chez les hommes et la première chez les femmes. Pourtant elles sont encore trop souvent sous-diagnostiquées. Les explications de la Docteure Daniela Georgescu, cardiologue à l’Hôpital de la Tour.
La Docteure Daniela Georgescu
Cardiologue à l'hôpital de la Tour
La Docteure Daniela Georgescu Cardiologue à l'hôpital de la Tour
La Docteure Daniela Georgescu Cardiologue à l'hôpital de la Tour
Les femmes souffrant d’un malaise cardiaque ont aussi plus de risque d’être mal diagnostiquées par rapport aux hommes. La faute notamment à des symptômes moins connus.
La Docteure Daniela Georgescu cardiologue à l’Hôpital de la Tour.
La Docteure Daniela Georgescu
Cardiologue à l'hôpital de la Tour
La Docteure Daniela Georgescu Cardiologue à l'hôpital de la Tour
La Docteure Daniela Georgescu Cardiologue à l'hôpital de la Tour
Erwin Sperisen, l'ex-chef de la police nationale du Guatemala condamné pour complicité d'assassinat, sera libéré lundi prochain. Le Tribunal d'application des peines et des mesures (TAPEM) de Genève a accepté jeudi sa demande d'interruption de peine.
Ses avocats, Giorgio Campa et Florian Baier, ont formulé cette demande d'interruption de peine en s'appuyant sur un arrêt de la Cour européenne des droits de l'homme (CourEDH) devenu définitif. Les juges de Strasbourg ont estimé dans un arrêt rendu public en juin qu'il y avait eu une violation du droit à un tribunal impartial.
Erwin Sperisen a été condamné à quinze ans de prison par la Cour de justice de Genève en avril 2018 pour complicité d'assassinat lors de la reprise par les forces de l'ordre du pénitencier de Pavon en 2006. Le Tribunal fédéral a confirmé ce jugement en novembre 2019. Double national suisse et guatémaltèque, Erwin Sperisen avait été arrêté en 2012 à Genève, où il s'était réfugié avec sa famille en 2007.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
À Genève, l'essai de vente régulée de cannabis débutera au mois de décembre à Châtelaine. Le processus de sélection commencera lui début octobre 2023.
Feu vert pour la Cannabinothèque à Genève! Elle ouvrira ses portes en décembre 2023 à Châtelaine sur la commune de Vernier. L'essai-pilote permettra d'approvisionner en cannabis récréatif et de manière supervisée un millier de volontaires. L'association ChanGE est responsable du projet. D'une durée de trois ans, il est assorti d'une étude menée par le Département de sociologie de l'Université de Genève et le service addictologie des HUG. Quels seront les bénéfices de ce projet pilote pour le canton? La réponse de Pierre Maudet, conseiller d'Etat chargé de la Santé.
Pierre Maudet
Conseiller d'Etat chargé de la santé
Pierre MaudetConseiller d'Etat chargé de la santé
Pierre MaudetConseiller d'Etat chargé de la santé
Cet essai de trois ans s'inscrit dans le cadre de la modification de la loi fédérale sur les stupéfiants qui ouvre la voie à des projets scientifiques strictement encadrés sur la culture, l'importation, la fabrication et la vente de cannabis. Pour ce projet, le choix de Châtelaine n'a pas été fait au hasard. Ruth Dreifuss, présidente de l'association ChanGE.
Ruth Dreifuss
Présidente de l'Association ChanGE
Ruth DreifussPrésidente de l'Association ChanGE
Ruth DreifussPrésidente de l'Association ChanGE
L'Office fédéral de la santé publique (OFSP) avait donné son aval à l'essai-pilote de vente régulée dans le canton de Genève en mai dernier. Le projet genevois est non lucratif. Tout excédent servira à financer une partie de la recherche.
À l'heure actuelle, seuls le canton de Bâle-Ville et les villes de Lausanne, Zurich, Berne, Bienne et Lucerne ont reçu l'autorisation de mener de tels projets. À noter que le modèle Suisse fait des émules: l'Allemagne, le Luxembourg, les Pays-Bas et Malte ont adopté la même méthode récemment.
Le cannabis est produit localement par une PME genevoise qui organise déjà la culture biologique de chanvre par des paysans genevois et vaudois. Côté pratique, c'est avec un QR code individualisé et en présentant un document d'identité que les participants pourront acheter des produits cannabiques. Le point de vente aura des horaires d'ouverture du lundi au samedi. Différents produits seront proposés: herbe, résine, e-liquide et huile.
Au-delà du côté sanitaire, qu'en est-il du côté sécuritaire? Ecoutez Carole-Anne Kast, conseillère d'Etat chargée de la Sécurité.
Carole-Anne Kast
Conseillère d'Etat chargée de la sécurité
Carole-Anne KastConseillère d'Etat chargée de la sécurité
Carole-Anne KastConseillère d'Etat chargée de la sécurité
Le nombre de participants est limité à 1000 adultes. Le processus de sélection commencera début octobre 2023. Les personnes intéressées peuvent s'inscrire sur le site www.changegeneve.ch. Un certain nombre de critères doivent être respectés pour participer à l'étude: avoir 18 ans révolus, consommer déjà régulièrement du cannabis, s'engager à participer à des entretiens individuels et/ou collectifs avec les chercheurs et à remplir périodiquement des questionnaires.
La modification de la loi sur l'énergie, votée il y a une semaine par le Grand Conseil genevois, ne sera pas publiée. Le gouvernement, qui dénonce une attaque contre les objectifs de transition énergétique du canton, a six mois pour revenir devant le Grand Conseil avec de nouvelles propositions.
Le projet de loi accepté par la majorité de droite du Grand Conseil assouplit les règles pour l'assainissement énergétique des bâtiments. Un amendement général a notamment remplacé l'indice de dépense de chaleur (IDC), un système genevois, par le certificat énergétique cantonal des bâtiments (CECB).
Selon le Département du territoire (DT), en retardant significativement les échéances de rénovation énergétique des bâtiments, et en renonçant aux obligations d'optimisation énergétique, les objectifs du plan climat cantonal ne seront pas tenus. Le chef du DT, Antonio Hodgers, avait dénoncé devant le Grand Conseil une "attaque frontale contre le plan climat". Il persiste et signe.
Antonio Hodgers
Conseiller d'Etat en charge du département du territoire
Antonio Hodgers Conseiller d'Etat en charge du département du territoire
Antonio Hodgers Conseiller d'Etat en charge du département du territoire
Les locataires seront aussi doublement impactés, selon Antonio Hodgers.
Antonio Hodgers
Conseiller d'Etat en charge du département du territoire
Antonio Hodgers Conseiller d'Etat en charge du département du territoire
Antonio Hodgers Conseiller d'Etat en charge du département du territoire
Le député PLR Adrien Genecand reconnaît un impact financier pour les locataires mais qui devrait tout de même être atténué, selon lui.
Adrien Genecand
Député PLR
Adrien Genecand Député PLR
Adrien Genecand Député PLR
Un délai de six mois
La loi ne sera pas immédiatement promulguée. En effet, ce texte a fait l'objet d'un amendement général, que le Conseil d'Etat n'a reçu que quelques heures avant son dépôt et qui n'a donc pas pu faire l'objet d'un examen approfondi en commission, relève jeudi le DT dans un communiqué. Selon la Constitution, le Conseil d'Etat a six mois pour présenter au Grand Conseil ses observations.
Antonio Hodgers
Conseiller d'Etat en charge du département du territoire
Antonio Hodgers Conseiller d'Etat en charge du département du territoire
Antonio Hodgers Conseiller d'Etat en charge du département du territoire
Une manière de faire qui choque le député PLR Adrien Genecand. Pour lui l’Etat a peur du référendum.
Adrien Genecand
Député PLR
Adrien Genecand Député PLR
Adrien Genecand Député PLR
Le gouvernement entend profiter de ce temps pour réunir les milieux professionnels concernés et dégager un consensus. La tâche s'annonce ardue. En effet, les fronts étaient figés au Grand Conseil et la gauche, minorisée, avait immédiatement annoncé le lancement d'un référendum.