A Genève, les associations actives dans la mobilité douce vont se joindre à l'Etat dans l'affaire des bandes cyclables contestées par le Touring Club Suisse.
La justice genevoise a admis que les associations participent à la procédure entre l’Etat et le TCS concernant les bandes cyclables. Les associations de défense de la mobilité douce pourront se joindre à la procédure contre le TCS dans l’affaire des bandes cycles entre Plainpalais et Cornavin. La Chambre administrative de la Cour de justice leur a donné raison. Même si elles n’étaient pas «parties» en première instance, elles peuvent se joindre à l’Etat pour le recours.
Elles sont une douzaine à s’être constituées, dont Actif trafic, Pro vélo ou encore le WWF. Pour les associations, il s’agit déjà d’une victoire d’étape. Ecoutez leur avocate, Maître Leila Batou.
Pour rappel, le TCS a gagné la première manche. Le tribunal de première instance lui a donné raison, considérant que ce tronçon était un axe prioritaire pour le trafic motorisé. Par rapport à l’Etat, l’argumentaire développé par les associations sera un peu différent, il sera basé sur les accords de Paris notamment. Me Leila Batou.
Selon l’avocate, de faire de ce tronçon un axe prioritaire ne se justifie pas.
Au-delà des arguments juridiques, rappelle Leila Batou, reste la question de fond. Les émissions de CO2 mettent en péril la santé de la population et des membres des associations qu’elle défend. (Associations des habitants des Pâquis, de la Jonction, les Grands-parents pour le climat etc.)
L’affaire va être portée en deuxième instance, la chambre administrative de la Cour de justice puis si un recours est lancé, au Tribunal fédéral.