Rejoignez-nous

Genève

Léger rebond de l'économie romande attendu en 2024

Publié

,

le

Jean-Pascal Baechler, conseiller economique a la Banque cantonale vaudoise (BCV) et coordinateur du projet PIB romand, presente l'etude du PIB romand 2023, lors d'une conference de presse, ce lundi 30 octobre 2023 a Geneve. (KEYSTONE/Salvatore Di Nolfi)

La conjoncture dans la partie romande du pays devrait accélérer quelque peu l'année prochaine, dépassant la moyenne attendue en Suisse, portée par un commerce extérieur et un marché de l'emploi toujours solides. Ce dernier souffre cependant d'un manque grandissant de main-d'oeuvre.

Léger mieux attendu pour l'économie en 2024. Le produit intérieur brut (PIB) dans les cantons romands devrait progresser de 1,5%. C'est autant que la moyenne suisse. Voilà ce qui ressort de l'étude sur le PIB romand 2023 des banques cantonales. L'économie se porte bien mais subit des vents contraires. Explications avec Jean-Pascal Baechler, coordinateur du projet PIB romand et conseiller économique à la banque cantonale vaudoise.

Jean-Pascal BaechlerCoordinateur du projet PIB romand et conseiller économique à la banque cantonale vaudoise

En 2024, le PIB de la région doit accélérer de 1,5%, faisant mieux que les 1,2% anticipés à l'échelle nationale, ont détaillé les établissements cantonaux romands dans une étude publiée lundi.

"La situation reste (...) relativement favorable", ont-ils souligné, ajoutant que "les exportations sont sous pression, mais elles s'inscrivent toujours à un niveau élevé". La situation favorable du marché de l'emploi soutient également cette tendance, avec un taux de chômage à 2,0% en moyenne nationale et à 3,0% en Suisse romande en septembre, "son plus bas niveau depuis deux décennies".

Les économistes ont cependant pointé du doigt les risques à venir, "le degré d'incertitude (étant) élevé". "La situation géopolitique s'est tendue avec le conflit au Proche-Orient (et) le risque de pénurie d'énergie durant l'hiver".

Les spécialistes soulignent aussi l'importance grandissante de l'économie romande pour l'ensemble de la Suisse. Entre 2003 et 2022, sa part est passée de 23,2% à 24,0%.

"Nous notons une forte disparité entre les cantons romands, mais les différentes branches se portent bien compte tenu des circonstances économiques", a souligné Jean-Pascal Baechler, conseiller économique de la Banque cantonale vaudoise (BCV), lors d'une conférence de presse.

Les secteurs industriels restent forts et stables, malgré les vents contraires. Mais les exportations romandes sont plus volatiles que celles de l'ensemble de la Suisse. L'hôtellerie-restauration et le commerce se normalisent.

"La construction, orientée sur le marché intérieur, a été fortement affectée par la hausse des prix de certains composants. Les services financiers ont subi divers chocs, en espérant qu'il n'y en ait pas de la même ampleur dans le futur", a détaillé M. Baechler.

Postes vacants en masse

La Suisse romande est confrontée, comme l’ensemble du pays, à une forte pénurie de main-d’œuvre selon cette 16e étude. 120 000 emplois sont vacants dans le pays dont 25'000 en Suisse romande. Les places vacantes ont atteint 2,2% en Suisse, au niveau romand, le taux est seulement de 1,8%. Des chiffres jamais atteint en 20 ans. Explications avec Jean-Pascal Baechler

Jean-Pascal BaechlerCoordinateur du projet PIB romand et conseiller économique à la banque cantonale vaudoise

Face à ce constat, la situation est-elle inquiétante à l'avenir? On retrouve Jean-Pascal Baechler

Jean-Pascal BaechlerCoordinateur du projet PIB romand et conseiller économique à la banque cantonale vaudoise

"Les entreprises créent des emplois mais ne trouvent pas les bonnes personnes pour les occuper", a expliqué le conseiller économique de la BCV. "Cette problématique concerne principalement le personnel qualifié pour lequel 25% des entreprises disent avoir du mal à recruter, contre 8% pour les profils non qualifiés."

Par secteur, "le secondaire (2,8%) est davantage touché que le tertiaire (2,1%), car environ 70% de la population active ont des métiers de services," rappelle l'expert. "Les cantons illustrant le mieux ces chiffres sont Fribourg et en particulier Genève, car principalement tournés vers le tertiaire."

En 20 ans, la Suisse a créé de nombreux emploi (+33,3%), en deuxième place derrière le Luxembourg (+45,3%). Le taux de chômage a aussi baissé, favorisé notamment par la venue de travailleurs étrangers en grande partie bien qualifiés.

MH avec Keystone-ATS

Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Genève

[ITW] Des habitants lancent une pétition pour sauver trois immeubles aux Augustins

Publié

le

Archives (KEYSTONE/Salvatore Di Nolfi)

A Genève, des habitants de la place des Augustins se mobilisent pour empêcher la démolition de trois immeubles. Face à un projet immobilier jugé opaque et injuste, ils lancent une pétition et dénoncent une expulsion sans solution de relogement. Cédric*, locataire d’un des immeubles concernés, expose son point du vue.

 

Cédric* fait partie des nombreux résidents à s’opposer à un projet de démolition qui toucherait les numéros 11, 15 et 17 de cette adresse. « On menace de détruire notre immeuble pour en reconstruire un autre, avec des loyers forcément plus élevés », résume-t-il. Une situation qu’il juge injustifiée et déstabilisante, tant pour lui que pour ses voisins.

Selon Cédric, aucune raison structurelle n’a été officiellement avancée pour justifier cette opération. « À ma connaissance, il n’y a pas de problème d’insalubrité ni de défaut majeur dans les installations », poursuit Cédric. Son propre logement a même été rénové avant son emménagement, avec une cuisine et une salle de bain refaites à neuf.

« On ne peut pas déplacer les gens comme des plantes »

L’inquiétude est d’autant plus grande que les locataires ont été informés d’une fin de bail à l’été 2026, sans proposition de relogement équivalente. « On nous dit simplement qu’on devra partir, et qu’il n’y a pas de solution prévue », déplore Cédric. Parmi les habitants figurent des personnes âgées, des familles, des étudiants. « J’ai une voisine de plus de 90 ans qui habite ici depuis des décennies. Je n’ose pas imaginer ce que ce serait pour elle de devoir déménager à cet âge. »

Pour coordonner leur opposition, les habitants ont fondé une association baptisée VPA (Vivre à la place des Augustins), qui porte aujourd’hui leur voix à travers une pétition mise en ligne. Leur revendication est claire: l’annulation pure et simple de la démolition, ou à défaut, un relogement équitable dans le quartier avec des loyers comparables.

Appel au dialogue dans un contexte de crise du logement

Si la démarche des propriétaires semble conforme à la législation, les locataires dénoncent un manque total de concertation. « La légalité ne rend pas une pratique éthique. On a besoin d’humanité, surtout dans une ville où la crise du logement est aiguë », insiste Cédric.

Pour l’heure, aucun dialogue formel n’aurait été engagé entre la régie ou les autorités et les résidents. En lançant cette pétition, les habitants espèrent obtenir un espace de discussion et faire entendre leur opposition publiquement. « Ce n’est que le début de notre mobilisation », conclut Cédric.

* Prénom d’emprunt

Avec IA

Continuer la lecture

Genève

Les TPG dévoilent leur nouvel e-bus

Publié

le

Le nouveau e-bus electrique arrive, lors de la présentation officielle du premier e-bus 100% electrique des TPG, ce jeudi 19 juin 2025 (KEYSTONE/Martial Trezzini)

Les Transports publics genevois ont présenté ce jeudi un nouveau véhicule 100% électrique. Un e-bus nouvelle génération qui entrera en service en décembre sur la ligne 5. 

Un petit nouveau débarque aux TPG.

Il s’agit d'un e-bus nouvelle génération qui est arrivé cette semaine au centre de maintenance du Bachet-de-Pesay. Il sera testé ces prochains jours par les conducteurs.

Ce véhicule est une évolution du bus TOSA qui circule actuellement sur la ligne 23. D’un point de vue technologique, l'énergie de ce e-bus est mieux utilisée et conservée, les recharges sont également plus simples à effectuer.

Ce véhicule dernier cri sera mis en circulation sur la ligne 5 en décembre prochain, il y a aura des stations de recharge au terminus et une intermédiaire, contre une quinzaine de dispositifs sur la ligne 23 du TOSA. 

L’espace pour les usagers, les poussettes et les personnes à mobilité réduite sera également plus grand.

Thierry Wagenknecht, directeur du domaine technique aux TPG:

Thierry WagenknechtDirecteur du domaine technique aux TPG
"C'est l'évolution du bus qui circule déjà sur la ligne 23, le bus TOSA, qu'on a depuis six ans. Il y a aura beaucoup d'améliorations pour les clients, pour le conducteur et des améliorations technologiques. Principalement, une meilleure conservation d'énergie et une meilleure utilisation. Sur la ligne 23, nous avons environ une quinzaine de dispositifs de recharge tout au long de la ligne. Ici, sur la ligne 5, nous avons simplement des stations de recharge Terminus et une seule intermédiaire."

Et concernant cette technologie, qu'a-t-elle de nouveau?

Thierry WagenknechtDirecteur du domaine technique aux TPG
"Vous avez deux grandes catégories de bus électriques, ceux qui se rechargent la nuit au dépôt et ceux qui se rechargent en ligne, comme la technologie Tosa, celle que nous avons sur la ligne 23 et celle de ce nouveau véhicule. En fait, on a amélioré la capacité des batteries pour le recharge tout au long de la ligne et au terminus (...) ça veut dire qu'on va le recharger pendant le temps de terminus, qui est en général de 4 à 5 minutes. Ça nous permet de tenir largement toute la journée."

Le système de recharge est aussi plus simple, Thierry Wagenknecht: 

Thierry WagenknechtDirecteur du domaine technique aux TPG
"Nous avons un dispositif qui est spécifique, qu'on appelle un ETS, c'est un bras qui est sur le toit, qui se lève au moment de l'approche de la station de recharge. Comme il se lève juste avant, en deux secondes il est connecté. Il se connecte dans un rail qui est disposé sur une potence. C'est ainsi que la connexion se fait directement, puis après on recharge pendant 4 à 5 minutes et ça nous permet largement de travailler sur les 70 à 90% de la batterie. C'est un système simple et efficace par rapport au bus électrique qu'il y a sur le marché aujourd'hui."

Faudra t-il faire des travaux?

Thierry WagenknechtDirecteur du domaine technique aux TPG
"Au niveau de l'arrêt, il y aura peu de travaux. On a surtout des travaux pour installer à l'aéroport  et à Thônex-Vallard vers la douane, qui est l'autre terminus de la ligne 5. On installe des sous-stations d'alimentation parce qu'on a une recharge à 700 kilowatts. Donc, c'est une recharge quand même importante qui nécessite un raccordement moyenne tension."

Si l’ensemble de la flotte passe au tout-électrique, n’y a-t-il pas un risque de surconsommation?

Thierry WagenknechtDirecteur du domaine technique aux TPG
"La transformation de l'ensemble de la flotte diesel en véhicule électrique sur Genève représente une augmentation de consommation d'environ 0,9%. Ona des plans, évidemment, en cas de problème de disponibilité électrique et en cas de panne, mais ces plans, on les a depuis très longtemps puisqu'on a essentiellement aussi des tramways, des trolleys bus qui sont aussi directement impactés en cas de problème. Donc le fait d'avoir maintenant des bus électriques n'est pas un problème supplémentaire en soi."

Ce e-bus articulé de 18,75 mètres comprendra toujours 120 places. Le premier de ce type entrera en circulation en décembre prochain sur la ligne 5 (entre “Genève-Aéroport-Terminal” et “Thônex-Vallard”), ce sera la première des six lignes du réseau des TPG appelées à fonctionner entièrement de manière électrique.

Pour rappel, les TPG ont pour objectif de remplacer progressif, d’ici 2030, l’ensemble des véhicules thermiques exploités par les TPG.

Cette transition est rendue possible grâce à une subvention cantonale de 350 millions de francs ainsi qu’un crédit d’investissement de 17 millions destiné à la réalisation des infrastructures de recharge aux arrêts.

Continuer la lecture

Genève

Le Centre fédéral d'asile du Grand-Saconnex a ouvert

Publié

le

Le Centre fédéral d'asile du Grand-Saconnex (GE) a ouvert ses portes lundi. Situé en bout de piste de l'aéroport de Genève, il est critiqué par les associations de défense des migrants (archives). (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Critiqué par les associations de défense des migrants, le Centre fédéral d'asile (CFA) du Grand-Saconnex (GE) a ouvert ses portes lundi. Dans un souci de transparence, le Secrétariat d'Etat aux migrations (SEM) l'a fait visiter mercredi à une poignée de médias.

"Ce CFA s'inscrit dans le cadre de la réforme du système de l'asile acceptée par la population suisse en 2016, y compris à Genève", a rappelé Anne Césard, porte-parole du SEM. Il compte 250 places ordinaires sur les 5000 qui doivent être mises à disposition dans le pays, dont un quart en Suisse romande. "Ces places sont nécessaires", a-t-elle souligné, alors que les arrivées augmentent traditionnellement du printemps à la fin de l'été.

Le nouveau bâtiment, qui a coûté quelque 27 millions de francs à la Confédération, est situé en bout de piste de l'aéroport de Genève, sur une parcelle du canton. Un emplacement qui en fait un centre de renvoi, selon les défenseurs des migrants. "Le terme de centre de renvoi ne reflète pas la réalité. Environ 70% des personnes qui y séjournent sont en attente de la décision du SEM", a expliqué Mme Césard.

Dans ce bâtiment bien isolé du bruit des avions, les requérants, mais aucun mineur non accompagné, vont séjourner 140 jours au maximum en attendant de recevoir l'asile, une admission provisoire ou de voir leur procédure étendue et d'être, dans tous les cas attribués à un canton. A moins d'être déboutés. "L'avantage de ce CFA pour le canton de Genève est qu'il se verra attribuer moins de requérants d'asile", a expliqué la porte-parole.

Scolarisation dans le quartier

Une quarantaine de requérants, pour l'heure que des hommes, est arrivée depuis lundi dans le bâtiment de sept étages. L'encadrement quotidien et la sécurité sont assurés par des prestataires privés. Les dortoirs de six ou dix places se situent dans les trois étages du haut. Le CFA dispose aussi de salles communes: fitness, salle de cours ou encore crèche.

Le premier étage accueille les deux salles de classe de quatorze places chacune, critiquées par les associations. Le canton de Genève avait prévu de scolariser les enfants dans le CFA, mais des places ont été trouvées dans les écoles primaires du quartier. Les familles pourront ainsi choisir entre l'école dans le centre, comme à Vallorbe (VD), Boudry (NE) et Chevrilles (FR) ou à l'extérieur, comme à Zurich.

Les heures de sortie du centre, de 09h00 à 21h00, ont été fixées par la commune du Grand-Saconnex. Isolé, le CFA se situe à vingt minutes en bus de la gare Cornavin et à une quinzaine de minutes à pied d'espaces verts. Des activités sont proposées à l'intérieur pour les adultes et les enfants, comme dans les autres centres.

Continuer la lecture

Genève

L'élection au Conseil municipal de Vernier est annulée

Publié

le

Vernier, ici avec sa mairie, devra revoter pour élire son Conseil municipal (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

L'élection au Conseil municipal de Vernier du 23 mars dernier est annulée. La Chambre constitutionnelle de la Cour de justice de Genève estime que des irrégularités ont faussé le scrutin pour le délibératif de la deuxième ville du canton.

Les deux recours, déposés après la découverte d'anomalies statistiques à l'issue de l'élection, ont été admis par la Chambre constitutionnelle, indique jeudi le pouvoir judiciaire genevois. Une "expertise en écritures" a permis de conclure que neuf personnes ont rempli 278 bulletins.

"Une telle fraude" ne permet pas d'assurer que le résultat du 23 mars reflète "la volonté fidèle et sûre des électrices et des électeurs", poursuit le communiqué.

Interrogé par Keystone-ATS, l'avocat des recourants, Steve Alder, se réjouit que la Chambre constitutionnelle ait reconnu "la gravité de la situation." Il évoque une décision "rassurante" qui montre que l'on "ne badine pas avec la démocratie."

Une nouvelle élection devra ainsi être organisée à Vernier. Celle-ci se déroulera "dans les meilleurs délais, mais au plus tard le 30 novembre 2025", indique la Chancellerie genevoise. Elle ajoute qu'elle travaille à la mise en oeuvre de "mesures complémentaires" pour garantir le bon déroulement du scrutin, mais sans donner davantage de détails.

Parmi les premiers partis à réagir, le PS de Vernier demande à la Chancellerie "de garantir de nouvelles élections exemplaires". Même son de cloche du côté du Centre: "Face aux doutes qui entourent désormais le processus électoral et plus particulièrement le vote par correspondance, nous souhaitons que des mesures soient prises lors de cette future élection", écrit-il dans son communiqué.

Concernant le volet pénal de cette affaire, l'enquête du Ministère public se poursuit. Elle devra notamment déterminer comment la fraude a été organisée et qui en sont les auteurs.

Anomalies

A l'issue des élections de Vernier, La Tribune de Genève avait notamment pointé des curiosités statistiques difficilement explicables. De nombreux bulletins du mouvement Liberté et Justice sociale (LJS), fondé par le conseiller d'Etat Pierre Maudet, avaient été modifiés. Certains candidats avaient été biffés et le nom de deux ou trois candidates, toujours les mêmes, avaient été ajoutés.

Grâce à ces suffrages supplémentaires, trois candidates - une socialiste, une PLR et une MCG - avaient fait un score canon à l'élection du Conseil municipal, dépassant même les magistrats sortants, pourtant beaucoup plus connus.

Interrogées par les médias à l'époque, les trois candidates avaient expliqué leur résultat par une campagne active sur le terrain et par le fait d'avoir bénéficié d'un vote communautaire, une candidate ayant des origines kosovares, une autre des racines camerounaises, et la dernière une ascendance turque.

A noter que deux autres recours avaient aussi déposé à Vernier, mais cette fois contre l'élection du second tour du Conseil administratif. La justice les a toutefois écartés début juin, validant ainsi l'élection de l'exécutif verniolan. Ces recours émanaient de deux candidats battus, Thierry Cerutti (MCG) et Djawed Sangdel (LJS) ainsi que de deux électeurs.

Continuer la lecture

Genève

Genève: un frein à la création d'emploi dans certains secteurs

Publié

le

Dans le secteur des activités de nettoyage, le canton de Genève a enregistré une baisse du nombre d'emploi de 1,4% entre 2020 et 2022, suite à l'introduction du salaire minimum (photo d'illustration). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Le 3e rapport sur les effets de l’introduction du salaire minimum à Genève montre des effets contrastés sur les emplois. Si son arrivée n’a pas entraîné de suppression de postes, il a pu freiner leur création, en particulier dans le secteur du nettoyage.

Le rapport se concentre sur les secteurs à bas salaires, par définition les plus impactés par l’introduction du salaire minimum (environ 11% du total des emplois du canton). Pour rappel, les deux premiers rapports – publiés en 2023 et 2024 – traitaient des conséquences du nouveau mécanisme sur le chômage, a déclaré la cheffe du Département de l’économie et de l’emploi Delphine Bachmann jeudi devant la presse.

Globalement, les résultats indiquent que l’introduction du salaire minimum n’a pas entraîné de diminution importante du nombre d’emplois, mais plutôt des ajustements internes, notamment en matière de temps de travail. Des différences importantes sont toutefois à observer entre les différents secteurs analysés.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Derniers titres

Publicité

L'info en continu

InternationalIl y a 41 minutes

Israël: alertes anti-aériennes dans plusieurs régions

Les sirènes d'alerte aérienne ont retenti tôt vendredi dans plusieurs régions d'Israël à la suite de tirs de missiles iraniens,...

InternationalIl y a 4 heures

Violences contre les enfants "sans précédent" en 2024 (rapport ONU)

De Gaza à la République démocratique du Congo, les violences contre les enfants en zones...

InternationalIl y a 4 heures

Iran-Israël: une "fenêtre existe" pour une "solution diplomatique"

Le ministre des Affaires étrangères britanniques David Lammy a estimé qu'une "fenêtre existe" pour "parvenir...

InternationalIl y a 8 heures

Jannik Sinner éliminé dès le 2e tour à Halle

Tenant du titre à l'ATP 500 de Halle, le no 1 mondial Jannik Sinner a...

SuisseIl y a 9 heures

Personne ne décroche la bonne combinaison à l'Eurodreams

Personne n'a trouvé la combinaison gagnante à l'Eurodreams jeudi soir. Pour gagner une rente mensuelle...

CultureIl y a 12 heures

Des propos déplacés de Depardieu visaient bien une fillette

Une expertise demandée par l'acteur français Gérard Depardieu, versée à une enquête pénale dans laquelle...

SantéIl y a 12 heures

Des listérias découvertes dans une salade Coop

Attention si vous avez acheté le mélange de salades bio Naturaplan en 100 grammes de...

CultureIl y a 12 heures

Trump repousse à nouveau l'échéance pour la vente de TikTok

Donald Trump a annoncé jeudi avoir signé un décret qui repousse de 90 jours la...

InternationalIl y a 12 heures

D'Afrique du Sud au Mozambique: 10 rhinocéros menacés déplacés

Dix rhinocéros noirs ont été déplacés d'Afrique du Sud vers le Mozambique, pour y assurer...

GenèveIl y a 13 heures

[ITW] Des habitants lancent une pétition pour sauver trois immeubles aux Augustins

A Genève, des habitants de la place des Augustins se mobilisent pour empêcher la démolition...