La nouvelle exposition de l'Université de Genève met le plancton en lumière. Les milliards de micro-organismes qui le forment sont essentiels aux écosystèmes aquatiques et à notre survie. Un monde invisible à l'oeil nu à découvrir à partir de vendredi et jusqu'au 27 octobre.
L'exposition "Microscopia: le plancton du Léman à l'océan", proposée par le Département des sciences de la Terre, montrera la diversité du plancton à travers des observations au microscope et à la loupe binoculaire. Des animations, comme la visite d'un laboratoire de microscopie électronique, seront aussi proposées.
Aujourd'hui menacé, le plancton constitue la majeure partie des êtres vivants dans l'eau, puisqu'il y a plus de dix milliards d'organismes planctoniques dans chaque libre d'eau. Ils servent de base à la chaîne alimentaire marine et contribuent à la production d'oxygène par la photosynthèse. Ils permettent aux scientifiques d'améliorer leur compréhension de la Terre et de ses climats.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Dans les coulisses du Cirque du Soleil à Genève Photo: Mathew Tsang
Le Cirque du Soleil fait escale à Genève avec son spectacle Kurios - Cabinet des Curiosités. Rencontre avec deux artistes et une costumière qui nous dévoilent les coulisses de ce show exceptionnel.
C’est le retour du Cirque du Soleil sur la Plaine de Plainpalais à Genève.
Le spectacle Kurios - Cabinet des Curiosités, est à découvrir jusqu’au 29 juin. Le Cirque du Soleil est une vraie institution, originaire du Québec, ses numéros sont surtout axés sur des acrobaties, des moments de poésie, d'art et d'humour.
Au total 50 artistes se partagent la scène parmi eux Mathieu Hubener, il est acrobate et joue le rôle de Monsieur Microcosmos dans le show Acronet. Dans ce numéro, les artistes rebondissent sur un filet géant.
Les explications de Mathieu Hubener:
Mathieu Hubener
Acrobate et Monsieur Microcosmos dans le show Acronet
Mathieu HubenerAcrobate et Monsieur Microcosmos dans le show Acronet
Mathieu HubenerAcrobate et Monsieur Microcosmos dans le show Acronet
Les acrobates réalisent de véritables performances, ils peuvent en effet sauter jusqu’à 14 mètres de haut. En plus d’être des artistes, ce sont des athlètes de haut-niveau:
Mathieu Hubener
Acrobate et Monsieur Microcosmos dans le show Acronet
Mathieu HubenerAcrobate et Monsieur Microcosmos dans le show Acronet
Mathieu HubenerAcrobate et Monsieur Microcosmos dans le show Acronet
Autre numéro phare de ce spectacle, celui d’Anne Weissbecker, qui fait du vélo aérien.
Un numéro très technique qu’elle réalise depuis 2014.
Anne Weissbecker
Acrobate qui fait du vélo aérien
Anne WeissbeckerAcrobate qui fait du vélo aérien
Anne WeissbeckerAcrobate qui fait du vélo aérien
Les artistes doivent faire attention à leur corps car ils travaillent à un rythme soutenu. Cinq jours par semaine, avec deux voire trois représentations dans la même journée le week-end. Anne Weissbecker:
Anne Weissbecker
Acrobate qui fait du vélo aérien
Anne WeissbeckerAcrobate qui fait du vélo aérien
Anne WeissbeckerAcrobate qui fait du vélo aérien
En plus de ses artistes indispensables, le spectacle Kurios ne serait rien sans ses décors et ses costumes. Il y en a entre 8 et 9 000 pièces, des chaussures, des chapeaux et des habits. Quatre personnes travaillent sur ces costumes avec chacune une spécialisation. Une sacrée organisation que nous décrit Gaya Mugnai, costumière:
Des exoplanètes dans le regard d'artistes s'exposent Quai Wilson. Photo: Radio Lac
Une trentaine de panneaux sont à découvrir sur le quai Wilson à Genève. Des artistes ont été invités à donner leur interprétation des exoplanètes.
Quand des artistes donnent leur interprétation d’exoplanètes.
Voici l’objet d’une grande exposition qui se tient en ce moment sur le Quai Wilson.
Elle est à voir jusqu’au 2 juin, à l’occasion des 30 ans de la découverte de la première exoplanète par Michel Mayor et Didier Queloz, deux chercheurs au Département d’astronomie de l’Université de Genève.
Au total, une trentaine de découvertes sont croquées par des artistes car il est quasiment impossible de prendre en photo de vraies exoplanètes. L’objectif de cette exposition est donc de susciter l'intérêt du public.
David Ehrenreich, professeur à l’UNIGE au département d’astronomie:
David Ehrenreich,
Professeur à l’UNIGE au département d’astronomie
David Ehrenreich,Professeur à l’UNIGE au département d’astronomie
David Ehrenreich,Professeur à l’UNIGE au département d’astronomie
Des artistes ont donné leur interprétation de ces exoplanètes à l’aide de détails scientifiques. Car dans la réalité, il n’y a pas ou peu de vraies photos d’exoplanètes:
David Ehrenreich
Professeur à l’UNIGE au département d’astronomie
David EhrenreichProfesseur à l’UNIGE au département d’astronomie
David EhrenreichProfesseur à l’UNIGE au département d’astronomie
A quoi ressemble ces interprétations? Un exemple avec David Ehrenreich:
David Ehrenreich
Professeur à l’UNIGE au département d’astronomie
David EhrenreichProfesseur à l’UNIGE au département d’astronomie
David EhrenreichProfesseur à l’UNIGE au département d’astronomie
Pour en savoir plus, retrouvez la ballade en intégralité sur le Quai Wilson avec David Ehrenreich:
David Ehrenreich
Professeur à l’UNIGE au département d’astronomie
David EhrenreichProfesseur à l’UNIGE au département d’astronomie
David EhrenreichProfesseur à l’UNIGE au département d’astronomie
Le Festival Rire Genève promet une soirée exceptionnelle le 10 mai, avec un duo d'humoristes dont les parcours ont été façonnés par leurs expériences de vie uniques. Julie Conti et Jérémy Crausaz, deux figures de la scène humoristique romande, partagent un point commun: l'humour comme vecteur de leurs histoires personnelles. Ils étaient mes invités.
"Mon spectacle est une sorte de débriefing de ma vie", confie Julie Conti. Elle raconte sans filtre ses expériences de femme, de mère, et de professionnelle dans un monde souvent jugé trop sérieux. L'humour, pour elle, devient un exutoire, un moyen d'explorer les aspects les plus quotidiens et personnels de son existence. "Ce n'est pas seulement de l'humour pour faire rire, c’est de l'humour pour se reconnaître", ajoute-t-elle. Ses sketchs résonnent avec des sujets universels: la parentalité, la vie de couple, mais aussi des tranches de vie parfois inattendues qui trouvent un écho dans les salles de théâtre.
De son côté, Jérémy Crausaz, humoriste fribourgeois, a choisi de puiser dans ses propres incertitudes et ses doutes personnels. Dans son spectacle, il aborde sans détour ses failles, ses relations familiales et ses réflexions sur la masculinité. "Ce n’est pas que de l’autodérision, c’est une manière de montrer que l’on peut tous se retrouver dans nos imperfections", confie Jérémy, qui réussit à parler de sujets sensibles tout en faisant rire. Il est convaincu que l’humour permet d’amener des réflexions sur des questions profondes tout en restant léger et accessible.
La France n'est pas loin
Leur style, bien que personnel, n'échappe pas à un contexte plus large, celui de l'humour francophone, où les comparaisons entre la Suisse et la France occupent une place centrale. Le duo partage une expérience commune de Paris, une ville qui représente souvent un Graal pour les humoristes romands. "Les Français ont plus de plateaux et d’opportunités pour se tester. Pour nous, à Genève, c’est un vrai défi de trouver des salles qui nous laissent assez de liberté pour expérimenter", explique Julie Conti. Jérémy, quant à lui, rappelle l’importance de l’écriture et de la préparation pour réussir à percer dans un milieu aussi concurrentiel. "Les Suisses doivent peaufiner leurs textes avant de se produire. Paris offre plus de scènes, mais la compétition est aussi plus féroce", ajoute-t-il.
Le lien avec le public: un levier puissant
Un autre aspect majeur de leurs performances réside dans leur capacité à interagir avec le public. En Suisse romande, l'humour peut souvent se tourner vers les différences régionales, mais Julie et Jérémy réussissent à créer une forme d'unité à travers leurs spectacles. "Ce qui est beau dans l’humour, c’est que, malgré nos différences culturelles, tout le monde peut se retrouver sur les mêmes blagues", souligne Jérémy Crausaz. Julie abonde dans ce sens: "L’humour, c’est ce qui permet aux gens de se voir les uns les autres dans leurs failles, et c’est ce qui crée le lien."
Le vol de blagues
Le vol de blagues est un phénomène auquel tous les humoristes sont confrontés, mais que peu osent évoquer publiquement. Si certains humoristes choisissent de garder le silence, d’autres, comme Jérémy Crausaz, confient avoir vu des blagues identiques apparaître sur scène, parfois à leur insu. "C'est un peu bizarre, surtout quand tu reconnais une de tes blagues à la télévision après l’avoir partagée dans une salle", admet-il. Cependant, plutôt que de se laisser abattre, il préfère voir cela comme une forme de reconnaissance indirecte. "Au final, cela montre que ce que tu fais résonne et inspire les autres", ajoute Julie Conti, soulignant que malgré les frustrations, les humoristes choisissent souvent de se concentrer sur leur propre créativité pour rester pertinents.
Écorché Talrich. Exposition Anatomie, Musée d'histoire des sciences Genève. Photo: Philippe Wagneur / Muséum Genève
Le Musée d'histoire des sciences de Genève accueille pendant un an l'exposition "anatomie". Avec des moulages en plâtre, des jeux ou des dessins, petits et grands sont invités à explorer les secrets de nos corps.
Découvrir le corps humain en profondeur, voici le thème de l’exposition qui porte bien son nom: “anatomie”.
Elle se tient en ce moment au Musée d'histoire des sciences de Genève. A travers des moulages en plâtre, des puzzles ou des livres, c'est l'occasion d’explorer nos organes ou nos os de manière ludique. Car le corps humain a toujours fasciné avec une question: comment ça marche?
Laurence-Isaline Stahl, la co-commissaire de l’exposition "anatomie":
Cinzia Cattaneo dans "La journée finit bien" sur Radio Lac
Jeudi 20 mars au Théâtre Les Salons de Genève, Cinzia Cattaneo monte sur scène "Avec des gens". Un titre évocateur pour ce seul en scène d'une humoriste qui a su transformer son anxiété sociale en force comique. « Le stand-up, c’est toujours mieux avec les gens. C’est un art qui dépend tellement des réactions du public. Et puis, je parle aussi de comment j’ai réussi à lutter contre mon stress dans mes interactions sociales. » Elle était mon invitée, à retrouver en version longue.
Récompensée par le Prix SSA Nouveau Talent Humour, Cinzia Cattaneo s’inscrit dans cette nouvelle vague d’humoristes qui osent mêler le rire aux sujets plus profonds. « Au début, je faisais des sketchs très légers. Puis, je me suis rendu compte que le stand-up pouvait toucher les gens encore plus quand on parle de choses intimes. »
Son spectacle ne se limite pas à son vécu personnel. Il crée un véritable écho auprès du public : « Ce qui m’a le plus touchée, c’est quand deux jeunes femmes de 20 ans m’ont dit que ça leur faisait du bien, qu’elles se reconnaissaient et qu’elles se sentaient moins seules. »
Un équilibre subtil entre légèreté et profondeur
Si parler de soi permet de toucher les autres, l’humour reste l’objectif premier. Cinzia veille à garder une balance entre introspection et rires. « Il faut savoir jongler entre légèreté et profondeur. Mon passage sensible dure cinq à huit minutes, pas plus. Je ne veux pas faire un one-woman-show thérapeutique, ça reste un spectacle d’humour avant tout! »
Sur scène, elle alterne donc entre des thèmes intimes et des sujets plus légers: les brunchs, les soirées arrosées, les gynécologues et leur don pour le small talk, ou encore son expérience dans un atelier de thé ne manquerons pas de faire mouche!
Une genevoise qui s'exporte à Paris
Cinzia Cattaneo fait partie de cette nouvelle génération d’humoristes suisses qui s’exportent. Partagée entre Genève et Paris, elle constate une différence dans l’univers du stand-up : « À Genève, on est une petite famille. À Paris, c’est plus compétitif. Là-bas, tu dois tout le temps montrer le meilleur de toi-même. »
Grâce à "Avec des gens", elle prouve que le stand-up suisse a de beaux jours devant lui. « Il y a encore des gens qui ne savent pas trop ce que c’est, mais ça se développe. Genève commence vraiment à s’ouvrir au stand-up. »