Le mardi 22 octobre est la journée mondiale de l'énergie. L'occasion de se pencher sur ce qu'on utilise tous les jours et dont on ne pourrait plus se passer: l'électricité.
Avant de lire cet article, prenez deux minutes pour regarder autour de vous ce qui fonctionne grâce à l'électricité. Imaginez maintenant que cette dernière disparaisse pendant une semaine.
Nos frigos, nos congélateurs, nos moyens de communication, notre système bancaire, nos feux de signalisation, les trains, les trams, Radio Lac…tout serait impacté et nous ne serions pas loin de l’anarchie. Alors rassurez-vous, cela ne devrait pas arriver mais cela montre à quel point l'acheminement du courant est précieux et est une tâche que l'on pourrait considérée, en extrapolant, comme vitale.
A Genève, ce sont les Services industriels de Genève (SIG) qui sont en charge de la distribution du courant. En 2018, 30% de l’électricité est produite à Genève, selon les chiffres du canton. Environ 60% proviennent de Suisse et la dizaine restant vient de l’Union européenne mais à Genève, qu’importe sa provenance, cette électricité est 100% renouvelable.
Dans le détail de la production genevoise, 80% sont assurés par l’énergie hydroélectrique des barrages, dont plus de la moitié par le seul barrage de Verbois. Alors comment fonctionne le réseau pour que l'électricité arrive jusqu'à une habitation. Tout est une question de tension et différents postes installés dans Genève.
Maurice Seydoux
Responsable de domaine aux SIG
Maurice SeydouxResponsable de domaine aux SIG
Maurice SeydouxResponsable de domaine aux SIG
Le barrage de Verbois sur le Rhône avec en deuxième plan l'usine d'incinération des Cheneviers, photographiés en avril 2019 (KEYSTONE/Gaetan Bally)
D’un point de vue chiffre, la haute tension se situe entre 36'000 et 150'000 volts, la moyenne tension entre 1'000 et 36'000 volts (la tension sur une ligne CFF est d'environ 15'000 volts) alors que la basse tension est inférieur à 1'000 volts.
Bonjour Genève
Le parcours de l'électricité
Bonjour GenèveLe parcours de l'électricité
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La consommation en baisse à Genève
Au rayon des plutôt bonnes nouvelles, il faut noter qu’en 2018, la consommation électrique des ménages privés a atteint son taux le plus bas depuis 35 ans, selon les statistiques cantonales. De son côté, la consommation d'électricité du réseau genevois est au niveau le plus bas depuis 2005. Ce qui représente une consommation électrique du réseau genevois en baisse de 6% depuis 2010, année record.
En 2018, le réseau genevois a consommé 2'821'900 mégawatt heure, soit 24 fois moins que la ville de Los Angeles par exemple.
"L'électricité ne se stocke pas"
La séquence tirée des Visiteurs dans laquelle le personnage interprété par Christian éteint et allume la lumière en disant "Jour, nuit+ est connue et reconnue, mais comment cela marque.
Est-ce qu’à chaque fois, l’électricité vient de Verbois , ou alors est-elle stockée au pied de l’immeuble de la rue des Bains ou dans une sorte de batterie située dans le quartier ? Et bien ni l'un ni l'autre car il y a un élément auquel il faut penser: l'électricité ne se stocke pas.
Maurice Seydoux
Responsable de domaine aux SIG
Maurice SeydouxResponsable de domaine aux SIG
Maurice SeydouxResponsable de domaine aux SIG
A l’inverse d’une matière liquide ou solide qu’on économise en ne l’utilisant pas, l’électricité n’attend pas, elle est perdue si elle n'est pas utilisée.
En prenant l’exemple d’un panneau solaire ou d’une éolienne, si l’énergie produite n’est pas utilisée ou transmise de suite, elle disparaît à jamais! Cela force donc les SIG à avoir un réseau solide puisque long de 5000 kilomètres, ils doivent pouvoir parer à toute éventualité.
Maurice Seydoux
Responsable de domaine aux SIG
Maurice SeydouxResponsable de domaine aux SIG
Maurice SeydouxResponsable de domaine aux SIG
Puis quand vous pensez qu’en 2 heures une batterie de natel se remplit sur un courant basse tension, imaginez la taille de la batterie qu’il faudrait pour stocker les 856'251 MwH produits chaque année dans le canton de Genève...
Bonjour Genève
L'électricité ne se stocke pas
Bonjour GenèveL'électricité ne se stocke pas
Bonjour GenèveL'électricité ne se stocke pas
Le futur de l'électricité
A priori, l’électricité devrait rester un déplacement de particules chargées à l’intérieur d’un conducteur, c’est le cas depuis toujours et difficile d’imaginer une évolution. Ce qui peut changer c’est la production d’énergie. La manière de créer de l’électricité.
Pour rappel à Genève, 100% de l’énergie distribuée par les SIG est renouvelable. Aux 85% de l'électricité genevoise d'origine hydroélectrique, il faut ajouter 8% d’énergie produite par la combustion des déchets aux Cheneviers, la part de solaire n’est donc pas énorme dans la production genevoise.
Mais cela va fortement évoluer puisqu'une centrale solaire 5000 mètres carrés est en cours d’installation sur le toit du stade de la Praille, une plus petit centrale a vu le jour au Petit-Lancy en 2018. D’ici 2020, l’Etat de Genève a d’ailleurs décidé de tripler la surface de panneaux photovoltaïques pour atteindre 30000 mètres carrés, plus de 4 terrains de foot. Pour l'énergie renouvelable et genevoise, l'avenir semble donc radieux.
Lancée début avril, la saison des Samedis du vélo de Pro Vélo Genève se poursuit jusqu'en septembre. L'association de défense des intérêts des cyclistes propose des balades culturelles guidées à vélo ainsi que des cours de conduite et de mécanique.
Chaque premier samedi du mois, des "vélotours" d'une durée de trois heures sont organisés sur différents thèmes, comme le féminisme genevois, les caryatides ou encore les liens entre Genève et l'Italie. Deux balades encadrées en groupe visent à profiter de la nature et à découvrir le réseau cyclable. Sauf indication contraire, ces activités sont accessibles aux cyclistes occasionnels.
Pro Vélo Genève propose aussi des cours de conduite pour adultes, des niveaux débutant à avancé, et sur vélo à assistance électrique. Quant aux cours de mécanique, dont un spécial "crevaison", ils permettent d'acquérir les rudiments pour entretenir sa monture. L'inscription est obligatoire pour toutes ces activités, le nombre de places étant limité.
www.samedisduvelo.ch
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Les lits de mariage étaient réalisés dans le sud de la Chine. Celui de la Fondation Baur date de la fin du 19e siècle. Photo : Fondation Baur, Musée des Arts d’Extrême-Orient.
C’est les vacances et vous cherchez des activités à faire à Genève? L’exposition Femmes Chinoises se tient en ce moment à la Fondation Baur au Musée des Arts d’Extrême-Orient. Elle permet de découvrir de nouvelles facettes de la culture du grand pays d’Asie à travers les femmes.
Des thèmes comme la femme chinoise vue par les Occidentaux au 19e siècle, la coutume des pieds bandés, les divinités féminines dans le panthéon chinois sont abordés dans les quatre salles de l’exposition.
Des mariages teintés de rouge
Le mariage est l’élément central de l’exposition. Selon la co-commissaire de l’exposition, Helen Loveday, la pièce maîtresse est le lit de mariage qui trône au milieu de la deuxième salle. « Ce sont de véritables meubles décorés, sculptés et ornés que la famille du mari louait pendant une certaine période d’une à deux semaines avant la cérémonie. Le lit était installé dans la maison du mari pour que la famille et les amis puissent amener des cadeaux et les déposer à l’intérieur du meuble. Il servait de lit nuptial la nuit du mariage. » Madame Loveday a imaginé cette exposition il y un peu plus d’un an afin de mettre en valeur le lit qui est exposé pour la première fois au musée.
Helen Loveday
Co-commissaire de l'exposition Femmes Chinoises
Helen LovedayCo-commissaire de l'exposition Femmes Chinoises
Helen LovedayCo-commissaire de l'exposition Femmes Chinoises
Autour du lit, plusieurs symboles du bonheur associés au mariage sont présentés comme de la vaisselle et des peintures. Dans la pièce, une couleur revient plus que les autres : le rouge. « La couleur rouge est la couleur du bonheur en Chine. C’est la couleur par excellence du mariage. Tout ce qui a trait au mariage, le meuble lui-même, le lit ou les habits vont être de cette couleur », souligne Helen Loveday.
Une variété d’objets
Les objets présentés dans les salles sont variés. Il y a des figurines en céramique, des peintures d’artistes chinoises, des vêtements en soie et plus. La co-commissaire de l’exposition, Helen Loveday explique qu’il a été difficile de faire des choix, puisque c’est un sujet immense. « Nous avons privilégié quelques objets que nous avions déjà dans notre collection. Nous avons aussi amené d’autres pièces qui viennent en prêt d’institutions muséales à Genève et du Musée Rietberg à Zurich. »
Les thématiques abordées dans l'exposition sont nombreuses affirme Helen Loveday. « Nous avons voulu montrer quelques facettes de la vie des femmes en Chine traditionnelle. L'exposition commence avec une présentation par des figurines en céramique de la femme traditionnelle de l’époque Tang. Il y a une pièce où on montre les parures, les habits, les ornements que les femmes portaient dans leurs cheveux. Nous abordons aussi la question des pieds bandés en Chine. La dernière pièce est divisée en deux parties. Elle commence avec quelques représentations de divinités féminines dans le panthéon chinois. Nous terminons avec une présentation de peintures réalisées par des femmes artistes chinoises. »
Helen Loveday
Co-commissaire de l'exposition Femmes Chinoises
Helen LovedayCo-commissaire de l'exposition Femmes Chinoises
Helen LovedayCo-commissaire de l'exposition Femmes Chinoises
Colorée et remplie d’histoire, l’exposition Femmes Chinoises est à voir jusqu’au 20 juillet au Musée des Arts d’Extrême-Orient. Par la suite le musée sera fermé pendant un an pour des rénovations.
Un nouveau recours est déposé contre le second tour de l'élection du Conseil administratif de Vernier (GE). Le mouvement Libertés et justice sociale (LJS) et son candidat malheureux Djawed Sangdel ainsi que deux autres électeurs demandent l'annulation du scrutin du 13 avril.
Le recours a été déposé devant la Chambre constitutionnelle de la Cour de justice pour violation des droits politiques, a annoncé mardi LJS. Selon le mouvement, la publication, par les médias, d'informations fausses mettant en cause sa probité et celle ses candidats à quelques jours de ce second tour a porté atteinte à la libre formation de l'opinion des électeurs.
Après l'élection du Conseil municipal du 23 mars, qui a permis à LJS de remporter six sièges, la justice a été saisie en raison d'anomalies statistiques. Evoquant des "trafics de voix" et des "dénonciations pénales", des articles ont fait un parallèle avec une ancienne affaire qui ne concerne pas le mouvement, selon LJS. Le 14 avril, la Chancellerie a démenti avoir fait une dénonciation pénale.
Candidat discrédité
Pour LJS, la diffusion de ces informations 48 heures avant le vote, sans possibilité d'y répondre ou de les rectifier, a "gravement discrédité" Djawed Sandgel. "Il est le seul candidat à avoir perdu plus de 400 voix entre le premier et le second tour", relève le mouvement, tout en précisant que de nombreux votes ont été enregistrés après la publication des articles.
Alors que le Conseil d'Etat n'a pas encore validé l'élection du délibératif, la justice a déjà été saisie concernant celle de l'exécutif. Vaincu au second tour, le MCG Thierry Cerutti avait immédiatement annoncé qu'une dénonciation pénale sera faite. Selon lui, les trois sortants ont fait campagne en utilisant des deniers publics.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Le spécialiste de la cybersécurité Wisekey a vu son chiffre d'affaires fortement reculer en 2024 et a à nouveau inscrit une perte nette élevée. Grâce à une augmentation de capital de sa filiale Sealsq, l'entreprise genevoise dispose cependant de liquidités élevées.
Le chiffre d'affaires a baissé à 11,9 millions de dollars sur un an contre 30,9 millions en 2023, selon le communiqué diffusé dans la nuit de jeudi à vendredi. La perte nette s'est aggravée à 31,9 millions, contre 15,4 millions à fin 2023.
Selon l'entreprise basée à Genève, 2024 a été une année de transition durant laquelle les clients de semi-conducteurs ont réduit leurs stocks en raison du passage à une nouvelle génération technologique. Simultanément, le groupe a investi environ 7 millions de dollars dans de nouveaux projets et technologies.
Fin 2024, Wisekey disposait de 90,6 millions de dollars de liquidités, principalement en raison de l'augmentation de capital réalisée l'an dernier par sa filiale Sealsq, cotée au Nasdaq.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
La beauté sera le thème de la 10e édition du festival "Il est une foi", qui aura lieu du 30 avril au 4 mai aux Cinémas du Grütli, à Genève, et au cinéma Bio, à Carouge. Vingt films, dix débats et un spectacle figurent au programme.
La programmation déclinera les différentes expressions de la beauté: l'amour avec "The Long Day Closes", de Terence Davies, ou encore "Bal", de Semih Kaplanoglu, la nature avec notamment "La belle verte", de Coline Serreau, l'art avec "Biruma no tategoto", de Kon Ichikawa. Il sera aussi question de beauté intérieure avec "A Hidden Life", de Terrence Malick, et de quête spirituelle, avec "Yeelen", de Souleymane Cissé.
Dix projections seront accompagnées par un débat. Réalisateur de "Nostalgie de la lumière", Patricio Guzman échangera avec le théologien François Euve, tandis que l'écrivaine Jacqueline Kelen s'exprimera sur la laideur transfigurée en lien avec "Elephant Man", de David Lynch, et que Monseigneur Charles Morerod discutera de la beauté de l'innocence autour du film "Lazzaro Felice", d'Alice Rohrwacher.
Un spectacle multimédia au Conservatoire de musique viendra clore le festival organisé par l'Eglise catholique romaine de Genève. Le Duo Gazzana, composé de Natascia Gazzana, au violon, et sa soeur Raffaella, au piano, rendra hommage au réalisateur Andreï Tarkovski, qui assurera la direction artistique de l'événement. Celui-ci sera ponctué de lectures d'écrits du cinéaste russe par l'acteur Samuel Labarthe.
Le festival sera précédé d'une conférence inaugurale, le 28 avril, dans la salle des fêtes du Sacré-Coeur. Intitulée "Beauté vitale. Un si grand désir de consolation", elle réunira l'anthropologue et sociologue David Le Breton et l'historienne, essayiste et scénariste Audrey Fella. La conférence et le spectacle sont gratuits, sur inscription.
www.ilestunefoi.ch
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats