A Genève, le Centre interprofessionnel de simulation célèbre ses 10 ans. Il permet aux étudiants et aux professionnels de santé de parfaire leur formation.
Ce centre de formation regroupe 4 institutions: la Haute école de santé de Genève, la faculté de médecine, les HUG et l’IMAD. Il permet aux étudiants et professionnels de santé de se plonger dans des scénarios reproduisant la réalité des soins grâce à un éventail d'outils et de techniques, notamment des mannequins pilotés à distance.
L’enjeu est double avec ce Centre : améliorer la qualité et la sécurité des soins pour les patients et la pédagogie et également la communication et la collaboration entre les professions, explique Patricia Picchiottino, co-directrice du Centre interprofessionnel de simulation.
Patricia Picchiottino
Co-directrice du Centre interprofessionnel de simulation
Patricia PicchiottinoCo-directrice du Centre interprofessionnel de simulation
Patricia PicchiottinoCo-directrice du Centre interprofessionnel de simulation
Les mannequins sont pilotés à distance par les formateurs pendant les simulations. Certains sont reliés à un micro permettant de les doter de la parole. Lit d'hôpital, appareils médicaux, tout est donc fait pour permettre l’immersion. Le Centre fait aussi appel à des patients simulés, qui suivant les situations, vont être maquillés.
Reportage
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Le CiS permet d'immerger les gens dans un environnement de soins, que ce soit à l'hôpital, au domicile du patient, et même en milieu pénitentiaire, tout peut être simulé. Urgence respiratoire, AVC, mais aussi annonce de mauvaises nouvelles: les simulations sont nombreuses.
En dix ans 6'000 étudiants ont été formés dans ce Centre.
Initialement prévue pour décembre 2028, la mise en service de la future patinoire du Trèfle-Blanc à Lancy (GE) est envisagée pour la saison 2030. Ces quinze mois de retard ne sont pas exceptionnels pour un projet de construction de cette envergure, assure le canton.
Ce décalage par rapport au calendrier prévu a été révélé vendredi par 20 minutes et Léman Bleu. Le Département de la cohésion sociale (DCS), dont dépendent les sports, précise que des ajustements sont souvent nécessaires à l'issue des études préliminaires.
Un crédit de 138 millions de francs est prévu pour la réalisation de l'infrastructure. Un projet de loi d'investissement sera déposé en automne 2025 devant le Grand Conseil. Cette patinoire porte le nom du Nid des Aigles, en écho au club de hockey du Genève-Servette qui deviendra maître des lieux et dont l'aigle est le symbole.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Le Groupe Mutuel et l'Hôpital de La Tour à Meyrin (GE) ont trouvé un accord tarifaire (KEYSTONE/Martial Trezzini)
Le Groupe Mutuel et l'Hôpital de La Tour à Meyrin (GE) ont trouvé un accord tarifaire. Les hospitalisations des assurés bénéficiant d'une couverture complémentaire en privé et en semi-privé sont à nouveau prises en charge depuis le 1er octobre dans cette clinique privée.
L'information révélée vendredi par le Temps a été confirmée par l'Hôpital de la Tour. Le Groupe Mutuel avait dénoncé la convention qui le liait à l'établissement suite à un différend sur la facturation des prestations hôtelières et cliniques. Les assurés en privé et en demi-privé n'étaient plus remboursés pour les soins dans cet établissement depuis le 1er mai.
Les négociations ont finalement abouti à un accord qui permet aux quelque 1200 patients genevois concernés et assurés en complémentaires auprès du Groupe Mutuel de bénéficier à nouveau des prestations médicales de l’Hôpital de La Tour. L'accord signé porte sur les trois prochaines années.
Dans la foulée de la discorde entre le Groupe Mutuel et l'Hôpital de la Tour, Helsana avait aussi claqué la porte de la clinique privée. L'assureur zurichois contestait les tarifs pratiqués par l'Hôpital de la Tour qui seraient, selon lui, parmi les plus élevés de Suisse. Selon le Temps, les négociations sont en cours. L'Hôpital de la Tour ne communique pas sur ce dossier.
Ils s'appellent Eve et Wall-E et pèsent 700 kilos chacun. Ces deux robots à chenilles de l'entreprise française "Shark Robotics" équipent désormais les sapeurs-pompiers professionnels genevois qui pourront les engager lors d'interventions jugées périlleuses.
Les deux nouveaux engins télécommandés ne sont pas là pour remplacer les hommes. On les considère comme de nouveaux collègues, explique vendredi, devant les médias, le capitaine Nicolas Millot, porte-parole du Service d'incendie et de secours (SIS) de Genève. Dans les faits, "ils apportent une sécurité supplémentaire".
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Deux robots viennent désormais en renfort des pompiers genevois
ReportageDeux robots viennent désormais en renfort des pompiers genevois
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Les robots, munis de capteurs et de caméras, seront par exemple mis à contribution quand un incendie se déclare dans un parking souterrain. Pour ce type de feu, on se retrouve rapidement à devoir entrer "dans un four à pizza", note le capitaine Millot. Le char miniature, avec sa lance à eau, peut ouvrir la marche et sonder l'environnement hostile.
De nouveaux dangers
Le robot pourra aussi servir à extraire des véhicules d'un parking ravagé par le feu. Aujourd'hui, avec les véhicules électriques, il est nécessaire de prendre ce type de précaution. Les batteries en lithium sont en effet un casse-tête pour les pompiers. Elles peuvent rebrûler des heures après avoir été éteintes.
Eve et Wall-E prouveront également leur utilité lorsque le SIS sera appelé pour des fuites de produits chimiques ou des incendies d'entrepôts, quand les risques d'éboulement sont grands. Ces robots sont en plus capables de transporter une personne sur une civière et du matériel, de circuler parmi les gravats et de monter et descendre des marches.
Un tel engin, fabriqué par l'entreprise française "Shark Robotics", coûte environ 400'000 francs. Un mécène voulant garder l'anonymat a permis au SIS de financer cet achat, précise le capitaine Millot. A terme, 20 pompiers seront formés au maniement d'Eve et de Wall-E. "Ils se dirigent comme une voiture télécommandée", déclare l'un d'eux.
Utilisé pour sauver Notre-Dame
Un robot similaire a été utilisé par les pompiers de Paris lors de l'incendie de la cathédrale Notre-Dame, en 2019. On peut le voir en action dans le film de Jean-Jacques Annaud "Notre-Dame brûle". Malgré ses dimensions relativement modestes, il a été baptisé "Colossus", probablement pour rendre hommage à sa robustesse.
Klara Pósfay Barbe nommée directrice médicale des HUG
La professeure Klara Pósfay Barbe a été nommée directrice médicale des Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) lors d’une séance extraordinaire du Conseil d’administration de l'institution. Elle succède à Arnaud Perrier qui prend sa retraite à la fin de l’année.
"Cette nomination marque un tournant historique, puisque la professeure Pósfay Barbe devient la première femme médecin à prendre la tête de la direction médicale d’un hôpital universitaire en Suisse", indiquent vendredi les HUG dans un communiqué. Elle entrera en fonction au 1er janvier 2025.
La directrice médicale incarne l'autorité médicale et a pour mission de garantir la qualité et la sécurité des prestations médicales offertes par les HUG. Elle est responsable, en particulier, de la recherche clinique et de la formation post-graduée. Elle approuve les pratiques médicales et thérapeutiques des services et unités médicales.
Klara Pósfay Barbe, 56 ans, est professeure ordinaire à la Faculté de médecine de Genève, directrice médicale adjointe des HUG depuis 2020, médecin-cheffe du Service de pédiatrie générale et jusqu’en 2023, responsable des maladies infectieuses pédiatriques au Département de la femme, de l’enfant et de l’adolescent. Ses sujets de recherche principaux s’intéressent aux patients immunodéprimés, en particulier les enfants transplantés.
Le conseiller fédéral Ignazio Cassis veut revenir de sa présidence de réunions du Conseil de sécurité de l'ONU à New York avec des garanties que l'organe reste engagé sur la science. La Suisse dévoilera une déclaration présidentielle.
"J'espère que nous reviendrons de New York avec le sentiment du devoir accompli", a affirmé vendredi à Meyrin (GE) le chef du Département fédéral des affaires étrangères (DFAE). "Nous devons voir les dynamiques mondiales au travers de la science", a-t-il insisté au sommet de l'Anticipateur de Genève sur la science et la diplomatie (GESDA).
Le 21 octobre, M. Cassis présidera une discussion au Conseil de sécurité sur les effets de la science et des technologies sur la paix et la sécurité. Selon lui, la communauté internationale doit anticiper "les nouvelles sortes de conflits que nous voulons éviter" et établir des "règles" et des "limites". Et d'ajouter que le Conseil doit "rester engagé".
Le GESDA a officiellement lancé vendredi le "portail d'anticipation", sa seconde grande initiative.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats