Le nouveau plan de mobilité des Hôpitaux universitaires de Genève fait grincer des dents certains soignants. Ils voient leur place de parc supprimée en raison des nouvelles règles de stationnement. Les HUG disent analyser la situation au cas par cas.
Certains soignants sont mécontents du nouveau plan de mobilité des hôpitaux genevois. Pour conserver une place de parking, priorité est donnée à celles et ceux qui habitent à plus de 30 minutes à pied ET qui ont un trajet en transports publics de plus de 60 minutes, porte à porte. Sinon le bail sera résilié au 1er octobre. Pour les soignants qui habitent dans des endroits mal desservis par les TPG, la mesure revient à favoriser ceux qui habitent plus loin, en France ou dans le canton de Vaud. Faux! répond Mouna Asal, responsable mobilité et accessibilité aux Hôpitaux universitaires de Genève.
Les HUG rappellent qu’ils font face à des difficultés de stationnement récurrentes. La situation est particulièrement critique autour des hôpitaux de Cluse Roseraie, Trois-Chêne et Joli-Mont.
Horaires du soir
Pour les horaires du soir, soit ceux qui débutent après 20 h 30, il faut habiter à plus de 30 minutes à pied et avoir un trajet en transports publics de plus de 45 minutes. Mais ces employés restent prioritaires.
Règles appliquées avec souplesse
Aux Trois-Chênes par exemple, l’arrêt du Léman express est relié par le bus 31. Mais il faut marcher un peu et les HUG disent faire preuve de souplesse.
Le règlement s’applique à toute nouvelle demande. Ceux qui disposent d’un bail ancien sont contactés. Le détail avec Mouna Asal.
Subvention et covoiturage
Le plan de mobilité permet d’accorder une subvention annuelle de 200 à 350 francs par an pour l’abonnement TPG. Une aide au financement pour les vélos électriques est aussi prévue. Quant au covoiturage, certains l’ont choisi avec succès.
Les personnes à mobilité réduite sont prioritaires que leur incapacité est permanente ou temporaire. Les HUG disent éplucher les dossiers au cas par cas.