C'est un indéniable manque à gagner dans le monde du zéro déchet. Pendant que certains achètent du vrac, que d'autres fabriquent leur lessive et dentifrice ou réfléchissent à leur surconsommation, les éleveurs de moutons genevois sont bien embêtés: personne ne veut de leur laine.
Enfin personne, ou presque. Olivia Bovet, elle, s'y intéresse de près. Avec la laine de ses moutons, elle fabrique de nombreuses petites figurines, selon une technique que l'on appelle le feutrage. Le feutre, c'est cette matière fabriquée en laine lavée, cardée (démêlée), et que l'on forme à nouveau par pression et ébouillantage.
Pendant notre visite à Palexpo à l'occasion de Swiss Expo, nous avons vu certes mille vaches, mais une des rencontres qui nous a marqué, c'est Olivia Bovet. Basée à Genève, cette Suissesse possède 10 moutons et plusieurs chèvres. Elle n'est pas éleveuse professionnelle, mais c'est pour elle une passion et un plaisir. Durant toute ses années de propriétaire de menu bétail, elle s'est vite posée la question suivante: Que faire avec la laine des moutons que nous tondons?
En Suisse, la laine est parfois utilisée comme isolant dans le bâtiment. C'est d'ailleurs considéré comme une bonne solution, car elle consomme peu d'énergie grise, est locale et biodégradable, et elle absorbe les formaldéhydes, permettant ainsi d'assainir l'atmosphère. A Genève, cette laine n'est pas souvent valorisée, et les éleveurs doivent payer pour que celle-ci soit récupérée. En conséquence, elle est souvent jetée ou brûlée. Olivia agit donc à son niveau et propose avec le Syndicat du menu bétail de Genève, lors de manifestations agricoles ou en ateliers, cette activité de feutrage.
Olivia Bovet
Éleveuse de moutons
Olivia BovetÉleveuse de moutons
Olivia BovetÉleveuse de moutons
Une fabrication de A à Z, ne contenant qu'un seul matériau (la laine) et un seul outil (l'aiguille à feutrer), cette technique permet avec un peu de patience de fabriquer des petits animaux ou personnages, selon les envies de chacun. Nous avons suivi l'atelier pendant Swiss Expo, pour fabriquer un petit mouton de laine feutrée. En voici les différentes étapes:
D'abord, on rassemble de la laine lavée et cardée au préalable par Olivia en un boudin. Il faut ensuite piquer dans ce boudin avec une aiguille à feutrer qui a pour particularité d'être pleine de petits harpons qui emmêle la laine à l'intérieur. On peut adapter la forme de la laine en piquant plus par endroits. Il faut un certain temps et pas mal de patience pour arriver au résultat escompté.
Pour notre mouton, il faudra aussi former des pattes, une tête et des oreilles. Plus les pièces sont petites, plus il faut faire attention à ses doigts!
Pour assembler l'animal, il suffit de piquer les différents éléments ensemble. Pas besoin de fil ou de colle, les morceau de laine feutrée s'accrochent entre eux et tiennent très bien.
Une méthode très simple et ludique, pour les enfants comme les adultes. Certains, il parait, l'utilise même comme un défouloir!
Les valeurs humanitaires seront à l'honneur à Genève du 7 au 10 mai à l'occasion de la Journée mondiale de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (JMCR). Spectacles et visites guidées figurent au programme de ces quatre journées.
Le 8 mai est le jour anniversaire de la naissance du fondateur du Mouvement de la Croix-Rouge, le Genevois Henry Dunant. L'occasion, pour le comité de la JMCR, de mettre en avant les valeurs humanitaires ainsi que l'engagement de plus de 16 millions de volontaires dans le monde. Au vu des enjeux qui pèsent sur la Genève internationale, cette édition se veut aussi signe d'espoir.
Du mercredi au samedi, le parc des Bastions abritera un "village" où les différents acteurs du mouvement présenteront leurs activités sur des stands d'information. Contes, exercices de simulation cardiaque, jeu de piste ou encore démonstrations avec des chiens de sauvetage figurent parmi les animations qui seront proposées.
Sphère miroir
Le jeudi, le Musée international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (MICR) organisera, dans ses murs, des ateliers et une visite de l'exposition temporaire. Le samedi, des visites guidées au centre-ville feront le tour des lieux où le plus grand mouvement humanitaire au monde a vu le jour et où le droit humanitaire international s'est développé.
Côté artistique, le parc des Bastions accueillera un spectacle de danse sur le thème de l'universalité, une pièce de théâtre de Serge Bimpage sur la vie d'Henry Dunant, incarné par Vincent Aubert, et un concert de la Fanfare du Loup. Et une sphère miroir de dix mètres de diamètre, créée par François Abélanet et reflétant les principes fondamentaux du mouvement, y sera installée.
Tous les événements sont gratuits, sauf ceux au MICR, et certains d'entre eux nécessitent une inscription préalable. A noter encore que le drapeau du mouvement flottera sur de nombreux édifices, que le Jet d'eau sera illuminé de rouge et que les statues des pères fondateurs du premier comité de la Croix-Rouge seront drapées pour la JMCR.
www.croix-rouge-ge.ch/nos-evenements
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Carac est le nom qui a été donné au nouveau festival culturel de l'Université de Genève (UNIGE). La manifestation se déroule jusqu'au 25 mai. A l'initiative des associations et troupes universitaires, elle propose des dizaines d'événements dans divers lieux.
Carac Festival s'adresse tant à la communauté universitaire qu'au grand public, indique l'UNIGE dans un communiqué. La grande majorité des événements programmés est gratuite et ouverte à tous. Le public aura le choix entre du théâtre, de la danse, des concerts, du cinéma, des ateliers d'arts manuels, des jeux et une exposition.
Le choeur des musiques actuelles donnera une représentation au Temple de la Madeleine. Le choeur de gospel, lui, réchauffera les âmes au Temple de Plainpalais, qui abritera aussi une soirée cabaret. Le choeur de l'Université, pour sa part, aura les honneurs de la scène du Victoria Hall.
L'UNIGE compte près de 150 associations étudiantes actives dans de nombreux domaines. Ces structures ont pour but premier de favoriser l'échange et l'émulation au sein de l'institution.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Un spectaculaire accident de la circulation s'est produit ce vendredi au centre-ville de Genève. Trois voitures sont impliquées.
Un accident de la circulation ce vendredi matin au centre-ville de Genève.
Trois véhicules sont en cause, les faits se sont produits avant 6 heures au niveau du croisement de l’avenue Pictet de Rochemont et la rue des Eaux-Vives.
Une voiture qui arrivait depuis le pont du Mont-Blanc a percuté un autre véhicule qui arrivait de la route de Chêne ainsi qu’une autre voiture qui suivait. Le premier véhicule a fini sur le toit. La conductrice de la voiture percutée a été emmenée à l’hôpital mais son pronostic vital n’est pas engagé tout comme le conducteur de la voiture qui arrivait du pont du Mont-Blanc. La troisième personne n’a pas été blessée. Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes de cette impressionnante collision.
La circulation a été fortement perturbée dans le secteur une bonne partie de la matinée. La déviation a été levée.
Lancée début avril, la saison des Samedis du vélo de Pro Vélo Genève se poursuit jusqu'en septembre. L'association de défense des intérêts des cyclistes propose des balades culturelles guidées à vélo ainsi que des cours de conduite et de mécanique.
Chaque premier samedi du mois, des "vélotours" d'une durée de trois heures sont organisés sur différents thèmes, comme le féminisme genevois, les caryatides ou encore les liens entre Genève et l'Italie. Deux balades encadrées en groupe visent à profiter de la nature et à découvrir le réseau cyclable. Sauf indication contraire, ces activités sont accessibles aux cyclistes occasionnels.
Pro Vélo Genève propose aussi des cours de conduite pour adultes, des niveaux débutant à avancé, et sur vélo à assistance électrique. Quant aux cours de mécanique, dont un spécial "crevaison", ils permettent d'acquérir les rudiments pour entretenir sa monture. L'inscription est obligatoire pour toutes ces activités, le nombre de places étant limité.
www.samedisduvelo.ch
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Les lits de mariage étaient réalisés dans le sud de la Chine. Celui de la Fondation Baur date de la fin du 19e siècle. Photo : Fondation Baur, Musée des Arts d’Extrême-Orient.
C’est les vacances et vous cherchez des activités à faire à Genève? L’exposition Femmes Chinoises se tient en ce moment à la Fondation Baur au Musée des Arts d’Extrême-Orient. Elle permet de découvrir de nouvelles facettes de la culture du grand pays d’Asie à travers les femmes.
Des thèmes comme la femme chinoise vue par les Occidentaux au 19e siècle, la coutume des pieds bandés, les divinités féminines dans le panthéon chinois sont abordés dans les quatre salles de l’exposition.
Des mariages teintés de rouge
Le mariage est l’élément central de l’exposition. Selon la co-commissaire de l’exposition, Helen Loveday, la pièce maîtresse est le lit de mariage qui trône au milieu de la deuxième salle. « Ce sont de véritables meubles décorés, sculptés et ornés que la famille du mari louait pendant une certaine période d’une à deux semaines avant la cérémonie. Le lit était installé dans la maison du mari pour que la famille et les amis puissent amener des cadeaux et les déposer à l’intérieur du meuble. Il servait de lit nuptial la nuit du mariage. » Madame Loveday a imaginé cette exposition il y un peu plus d’un an afin de mettre en valeur le lit qui est exposé pour la première fois au musée.
Helen Loveday
Co-commissaire de l'exposition Femmes Chinoises
Helen LovedayCo-commissaire de l'exposition Femmes Chinoises
Helen LovedayCo-commissaire de l'exposition Femmes Chinoises
Autour du lit, plusieurs symboles du bonheur associés au mariage sont présentés comme de la vaisselle et des peintures. Dans la pièce, une couleur revient plus que les autres : le rouge. « La couleur rouge est la couleur du bonheur en Chine. C’est la couleur par excellence du mariage. Tout ce qui a trait au mariage, le meuble lui-même, le lit ou les habits vont être de cette couleur », souligne Helen Loveday.
Une variété d’objets
Les objets présentés dans les salles sont variés. Il y a des figurines en céramique, des peintures d’artistes chinoises, des vêtements en soie et plus. La co-commissaire de l’exposition, Helen Loveday explique qu’il a été difficile de faire des choix, puisque c’est un sujet immense. « Nous avons privilégié quelques objets que nous avions déjà dans notre collection. Nous avons aussi amené d’autres pièces qui viennent en prêt d’institutions muséales à Genève et du Musée Rietberg à Zurich. »
Les thématiques abordées dans l'exposition sont nombreuses affirme Helen Loveday. « Nous avons voulu montrer quelques facettes de la vie des femmes en Chine traditionnelle. L'exposition commence avec une présentation par des figurines en céramique de la femme traditionnelle de l’époque Tang. Il y a une pièce où on montre les parures, les habits, les ornements que les femmes portaient dans leurs cheveux. Nous abordons aussi la question des pieds bandés en Chine. La dernière pièce est divisée en deux parties. Elle commence avec quelques représentations de divinités féminines dans le panthéon chinois. Nous terminons avec une présentation de peintures réalisées par des femmes artistes chinoises. »
Helen Loveday
Co-commissaire de l'exposition Femmes Chinoises
Helen LovedayCo-commissaire de l'exposition Femmes Chinoises
Helen LovedayCo-commissaire de l'exposition Femmes Chinoises
Colorée et remplie d’histoire, l’exposition Femmes Chinoises est à voir jusqu’au 20 juillet au Musée des Arts d’Extrême-Orient. Par la suite le musée sera fermé pendant un an pour des rénovations.