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La Nuit des Musées de retour à Genève après deux ans d'absence

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La nuit des Musées à Genève, qui a dû être annulée deux ans de suite à cause de la pandémie, rencontre un succès populaire grandissant (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Annulée deux ans de suite à cause de la pandémie, la Nuit des Musées fait son retour à Genève le samedi 21 mai. Au total, 25 institutions culturelles et scientifiques ouvriront leurs portes au public .

La Nuit des Musées de retour à Genève après deux ans d'absence. Au total, 25 institutions culturelles et scientifiques ouvriront leurs portes au public le 21 mai prochain. Elle se révèleront sous un angle différent en proposant des activités inédites et des expériences surprenantes. Une 8ème édition placée sous le signe de la transformation. Matylda Levet-Hagmajer, cheffe de projet de la Nuit des Musées à la Ville de Genève.

Matylda Levet-HagmajerCheffe de projet de la Nuit des Musées à la Ville de Genève

Plus de 115 d'activités en lien avec ce thème sont proposées entre 17h00 et minuit dans le cadre de cette manifestation festive. Pour l'occasion, le Musée d'Ethnographie va explorer le corps comme support de transformation. Laurence Berlamont, chargée de communication au Musée d'Ethnographie de Genève.

Laurence Berlamont,Chargée de communication au Musée d'Ethnographie de Genève

Le Musée d'ethnographie de Genève (MEG) présentera notamment une performance réalisée par un collectif de dragqueers alors que son voisin, le Musée d'art moderne et contemporain (Mamco), organise un atelier de démonstration de papier marbré. Le Centre de la photographie prévoit une performance liant photos et jeu vidéo.

Des labos

Pour la première fois, l'Association pour le patrimoine industriel (API) participe à ce rendez-vous nocturne. Le public pourra pénétrer dans ses locaux à la rue du Vuache par une porte dérobée et découvrir d'anciennes machines plus réveillées que jamais. Il sera aussi question de vers à soie à travers cette déambulation.

Le Pôle de recherche en biologie chimique de l'Université de Genève fait aussi partie de l'aventure cette année. Une cinquantaine de chercheurs ouvrent les portes de leurs laboratoires pour expliquer ce qui les anime au quotidien. L'objectif est de changer le regard que le public porte sur les scientifiques. Phaedra Simitsek, chef des opération au pole de de recherche en biologie chimique de l'UNIGE.

Phaedra SimitsekChef des opération au pole de de recherche en biologie chimique de l'UNIGE

Le Musée Ariana dédié à la céramique et au verre propose des ateliers de modelage et de coulage: de quoi transformer la matière. Au Musée d'histoire et des sciences, les lampes de poche se transformeront en pinceaux pour du "light painting".

Lieux insolites

Avant d'attaquer la Nuit des Musées, le public pourra participer à une vaste enquête interactive à travers la ville. Il faudra résoudre une mystérieuse affaire de pouce sectionné retrouvé en pleine rue. Ce "Sherlkock live" permet de découvrir les musées et d'autres lieux insolites de Genève tout en se creusant les méninges.

Six lignes de navettes permettront de relier tous les secteurs de la Nuit des Musées. Créée en 2013, cette manifestation rencontre un succès populaire grandissant. En 2019, 12'100 billets ont été vendus, contre 8700 en 2018. Comme lors des précédentes éditions, le pass qui donne accès aux 25 institutions ainsi qu'aux navettes coûte 10 francs. Il est gratuit jusqu'à 18 ans.

Avec ATS-Keystone

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Genève

Après Genève, le Festival d'Avignon déprogramme "Les Émigrants"

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La Comédie de Genève avait déprogrammé la création de Krystian Lupa à cause de divergences de vue entre le metteur en scène et les équipes du spectacle (image d'illustration). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Le Festival d'Avignon (5-25 juillet) a annoncé mercredi avoir déprogrammé pour raisons "logistiques" la création de Krystian Lupa, "Les Émigrants", emboitant le pas à la Comédie de Genève après des "incidents" et une "réaction violente" du metteur en scène avec ses équipes.

L'institution suisse avait évoqué des "divergences sur la philosophie de travail entre la direction artistique du projet d'un côté et la direction générale et les équipes permanentes et temporaires de l'autre".

Krystian Lupa a reconnu dans le journal Libération lundi "deux incidents" et une "réaction très violente à l'interruption inattendue de la traduction par la traductrice Agnieszka Zgieb - en privé une amie et une collaboratrice de longue date".

"Je tiens à présenter officiellement mes excuses, cette fois-ci auprès de toutes les personnes en présence desquelles cela s'est produit", poursuivait-il dans le quotidien français.

Le Festival d'Avignon déprogramme à son tour sa création, après avoir "dialogué avec les théâtres partenaires de cette production, l'équipe artistique et technique du spectacle et le metteur en scène Krystian Lupa", indiquent les responsables de la manifestation dans un communiqué adressé à l'afp.

Grande figure du théâtre contemporain européen, habitué du Festival d'Avignon, Krystian Lupa est un des précurseurs de l'adaptation romanesque à la scène, utilisant la lenteur du récit pour sonder l'âme humaine.

"Les Émigrants, est coproduite par la Comédie de Genève, le Festival d'Avignon, l'Odéon-Théâtre de l'Europe à Paris, Le Triennale di Milano, Le PCM/Cité du théâtre à Montpellier et le Maillon Théâtre de Strasbourg.

Né en Silésie en 1943, influencé par le peintre, réalisateur et homme de théâtre Tadeusz Kantor et par le cinéaste russe Andreï Tarkovski, Krystian Lupa s'est formé aux arts graphiques à l'Académie des Beaux-Arts de Cracovie.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Genève

Le CICR discute d'une rallonge avec la Suisse et d'autres donateurs

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La présidente du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) Mirjana Spoljaric parle régulièrement au Conseil fédéral de la situation financière de l'organisation tout comme avec d'autres pays. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Le CICR, qui fait face à d'importantes difficultés financières, discute avec la Suisse et les principaux autres donateurs pour obtenir une rallonge. L'attitude suisse à l'égard de l'organisation influence celle d'autres pays, souligne la présidente de l'organisation.

"La discussion est encore en cours", a affirmé mercredi à la presse à Avully (GE) Mirjana Spoljaric, en marge de la présentation d'un drone du Comité international de la Croix-Rouge (CICR). Ces dernières semaines, l'institution a mené un dialogue similaire avec les autres principaux donateurs, les Etats-Unis, l'Allemagne, l'UE et les autorités britanniques.

La Suisse donne un peu plus de 160 millions de francs par an au CICR. En plus, elle lui avait attribué un prêt de 200 millions face aux effets de la pandémie. La question est notamment de savoir si celui-ci doit être remboursé.

L'exemple suisse

Mais le CICR, qui ne saura qu'en fin d'année quelle a été la réponse à son appel, a réduit son budget de 440 millions pour cette année. Comme d'autres, il subit l'inflation et une diminution de la générosité des donateurs avec la pandémie et la guerre en Ukraine. "Ce que nous demandons, ce sont des contributions supplémentaires" et surtout flexibles, a insisté Mme Spoljaric. "La Suisse sait quel est notre manque de financement", dit-elle.

L'organisation souhaite élargir l'assiette des donateurs, "mais cela ne se fait pas du jour au lendemain". "Evidemment, la Suisse est importante pour le CICR" et son soutien significatif incite d'autres pays à aider l'institution, ajoute encore Mme Spoljaric.

L'organisation a annoncé récemment qu'il sera contraint de licencier 1800 collaborateurs, sur plus de 20'000, parmi 3000 suppressions de postes environ. Plusieurs délégations seront fermées. Mais l'organisation doit pouvoir continuer à "oeuvrer dans les territoires de conflits" pour aider les civils, insiste la présidente.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Samedi du partage: 168 tonnes de denrées récoltées à Genève

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Quelque 217 tonnes de marchandises ont été récoltées dans le cadre du Samedi du partage les 2 et 3 juin derniers dans les cantons de Vaud et Genève. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Une vague de générosité a déferlé sur les cantons de Genève et Vaud lors de l’opération Samedi du partage les 2 et 3 juin derniers. Les organisateurs ont collecté 217 tonnes de denrées alimentaires et de produits d'hygiène destinés à soutenir la population dans le besoin, se félicitent-ils mercredi.

L'approvisionnement des banques alimentaires et des associations d'aide alimentaire est devenu un véritable défi face à une conjoncture économique préoccupante, marquée par les répercussions des crises et la flambée des prix. Cependant, grâce à la mobilisation sans faille des participants à l’opération, un souffle de solidarité se fait sentir, écrit le Samedi du partage dans son communiqué.

Le Grand Lausanne, le Chablais vaudois et Yverdon ont vu la collecte de 49 tonnes de provisions. Le canton de Genève a été le théâtre d'une récolte impressionnante de près de 168 tonnes. Ces chiffres témoignent d'une augmentation de 13% pour Vaud et de près de 9% pour Genève par rapport à l'édition de juin 2022, notent les organisateurs. Ils remercient les 1370 bénévoles qui ont donné de leur temps lors de cette action solidaire.

Les denrées collectées seront acheminées dès cette semaine vers les banques alimentaires, où elles seront triées, stockées et redistribuées aux personnes en situation de précarité. La prochaine édition du Samedi du partage est prévue les 24 et 25 novembre 2023.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Le drone innovant qui va changer le déminage, selon le CICR

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Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) veut que les gouvernements reprennent son drone lancé avec de l'intelligence artificielle (IA) pour le déminage dans leurs pays. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Le CICR a dévoilé un drone qui va changer la détection des mines antipersonnel dans le monde, selon l'organisation. Grâce à l'intelligence artificielle (IA), celui-ci pourra analyser jusqu'à 10 hectares par jour, 2000 fois plus que jusqu'à présent.

"C'est une technologie très innovante", a souligné mercredi devant la presse à Avully (GE) le chef de l'unité de la "contamination des armes" au Comité international de la Croix-Rouge (CICR), Erik Tollefsen.

Certes, cet instrument ne permettra pas de nettoyer les territoires des mines antipersonnel ou antivéhicules, mais elle réduira les délais pour identifier ces engins explosifs. Même un chien de déminage mettrait six mois pour rivaliser avec l'efficacité de l'IA.

Moins d'accidents et fausses alertes

Le drone exclura rapidement de très larges zones pas infectées. Là où du métal ou du plastique sera répercuté sur la carte établie par l'IA, les détecteurs traditionnels seront utilisés pour vérifier.

Autres avantages, le taux de fausses alertes dues au matériel actuel et les accidents pour les démineurs seront aussi réduits. De même que le coût et le CO2 dégagé s'il fallait acheminer des milliers de personnes pour faire le même travail. Lancée au début de la pandémie, l'initiative menée en collaboration avec une université japonaise a abouti à un premier test l'année dernière en Jordanie.

Désormais, le CICR veut utiliser ce drone, dont le coût ne dépasse pas quelques milliers de francs, près d'Alep en Syrie. Il faut bien sûr attendre l'accord des autorités. Il faudra parfois également faire comprendre à des groupes armés que ces drones ne sont pas une arme. "Cette négociation sera la partie la plus ardue", admet M. Tollefsen.

Nouvelle politique prévue

Le CICR ne veut pas vendre la technologie, mais inciter les gouvernements, qui prennent en charge l'immense majorité des travaux de déminage, à la reprendre. Seul inconvénient, le drone ne peut être activé dans des territoires difficiles comme les forêts denses.

Selon la présidente du CICR Mirjana Spoljaric, les nouvelles technologies seront importantes dans la nouvelle politique de l'organisation pour les prochaines années. Celle-ci, qui doit être approuvée en novembre par l'Assemblée de l'institution, sera en vigueur dès l'année prochaine.

"Tout ce que nous faisons déjà a une composante liée aux nouvelles technologies", a relevé la présidente. Le CICR recourt déjà à des drones pour optimiser les récoltes dans certains pays ou évaluer des destructions d'infrastructures dans des conflits. Ou encore montrer la répartition de populations dans des camps de réfugiés pour coller au mieux avec l'assistance menée par l'organisation.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Le musée Rath présente des photos qu'on ne partageait pas

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© MAH

Le Musée Rath, à Genève, expose jusqu'au 24 septembre des photographies montrant des couples d'hommes amoureux. Les clichés, pris entre les années 1850 et 1950, proviennent de la collection de 4000 images constituée par les Américains Hugh Nini et Neal Treadwell.

"Loving", qui ouvre ses portes jeudi, montre des photographies sans signature, prises parfois dans un Photomaton. Elles immortalisent des moments qui ne sont pas faits pour être partagés, mais qui témoignent d'une histoire cachée. La collection Nini-Treadwell a déjà fait l'objet d'un livre qui a connu un succès planétaire.

L'exposition au musée Rath montre la première photographie qui a donné l'idée au couple homosexuel texan de se lancer dans la quête d'images d'hommes amoureusement enlacés. Il s'agit d'un cliché qui a été trouvé il y a 23 ans chez un antiquaire de Dallas, datant des années 1920, qui était perdu au milieu d'une pile de photographies.

Depuis cette découverte, Hugh Nini et Neal Treadwell n'ont eu de cesse de fréquenter les brocantes et les marchés aux puces à la recherche d'images "qui leur parlent". Ainsi a été constitué un "patrimoine extraordinaire", selon les mots du directeur du Musée d'art et d'histoire de Genève (MAH), Marc-Olivier Wahler.

Des poses identiques

Tous les âges et toutes les classes sociales figurent sur ces images. On y trouve aussi bien des ouvriers que des hommes d'affaires, des étudiants et des soldats. Les poses prises par les couples sont similaires au fil du temps, ont fait remarquer Hugh Nini et Neal Treadwell devant les médias.

Les collectionneurs américains ne s'intéressent qu'à des photographies d'hommes amoureux. Ils se fient à leur instinct pour déterminer qu'il ne s'agit pas d'une image représentant deux amis. Ils font le tri des clichés en se fiant aux sentiments qu'expriment les regards des modèles.

Selon le MAH, la collection Nini-Treadwell témoigne d'un besoin que la démocratisation de la photographie a permis de satisfaire: celui de consigner une union proscrite entre deux êtres. Plusieurs clichés sélectionnés par le photographe suisse Walter Pfeiffer ont été agrandis et tapissent les murs du musée Rath.

"Loving" a été entièrement produite par le MAH. Présentée en première mondiale à Genève, elle est appelée à voyager, a indiqué Marc-Olivier Wahler.

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