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Genève

La Fondetec suspend provisoirement le représentant du MCG

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Les représentants d'Ensemble à gauche entourent Esteban Munoz, le membre qui s'est dit agressé.

Dans l’affaire de l’altercation entre un membre du MCG et un membre d’Ensemble à gauche à la Fondetec, la présidente du Conseil municipal de la Ville de Genève n’a pas eu besoin de prendre des mesures provisionnelles. C’est le Conseil de fondation de la Fondetec qui a, de son propre chef, suspendu le MCG Thomas Zogg. Il ne pourra pas siéger au prochain Conseil.

«C’est une première étape» a commenté la cheffe de groupe d’Ensemble à gauche Brigitte Studer, tout en ajoutant que cette décision n’a rien à faire avec la révocation du membre qui est dans les mains du seul Conseil municipal. Il se décidera après que le bureau du Conseil ait investigué sur l’affaire.

La formation d'Ensemble à gauche réitère d'ailleurs sa demande au MCG de retirer rapidement leur représentant actuel au Conseil de fondation et de le remplacer. Elle rappelle que la Fondetec assure un travail important par rapport à l'emploi qu'il s'agit de soutenir.

Pour rappel, lors d'un Conseil de fondation de la Fondetec, le représentant d'Ensemble à gauche, Esteban Munoz a affirmé s'être fait roué de coups par Thomas Zogg. Une version contestée par ce dernier qui estime avoir lui-même été agressé. Suite à ces faits, deux plaintes pénales ont été déposées par les protagonistes.

Réaction du MCG

De son côté, le Mouvement citoyens genevois, à travers la voix de son président François Baertschi, dénonce le manque de professionnalisme de la présidente de la Fondetec, Mme Thombellen. Elle aurait envoyé "un courrier incompréhensible" à Thomas Zogg, dans lequel sa suspension n'est pas clairement indiquée. Le représentant du MCG aurait appris par la presse qu'il avait été suspendu du Conseil de la Fondetec. Le président du MCG, François Baertschi.

François BaertschiPrésident du Mouvement citoyens genevois

De manière plus générale, le parti dénonce une dérive de "certains groupuscules de la gauche genevoise".

 

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Genève

200 étudiants manifestent contre la censure de l'agenda controversé

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200 étudiants étaient réunis devant Uni Mail, jeudi, pour dénoncer la censure et les menaces de dissolution de la CUAE.

Nouvel épisode dans le bras de fer entre le rectorat et les étudiants de l’université de Genève.

Ils étaient près de 200 étudiants rassemblés jeudi après-midi sur le parvis d’UniMail pour dénoncer la censure de l’agenda controversé de la CUAE et les menaces de dissolution du syndicat étudiant.

Un agenda que la Conférence Universitaire des Associations d’Etudiants a finalement arrêté de distribuer, suite aux injonctions de l’Université.

Les étudiants disent maintenant attendre de pouvoir rencontrer le rectorat. Mais ils ne comptent pas en rester là.

Elisabetta MarchesiniSecrétaire permanente de la CUAE

 

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Genève

La Ville de Genève teste des corridors noirs pour chauves-souris

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La Ville de Genève va tester des corridors avec un éclairage public restreint afin de favoriser la biodiversité (image d'illustration). (© KEYSTONE/MAGALI GIRARDIN)

La Ville de Genève va tester des corridors noirs essentiels pour le déplacement des chauves-souris en zone urbaine. L'éclairage public de parc des Cropettes, du pont des Acacias et de la petite rade sera adapté afin de lutter contre la pollution lumineuse.

Ces tests sont prévus en 2025 sur une durée d'environ quatre mois, indique jeudi le Conseil administratif dans un communiqué. Ils permettront de vérifier les mesures les plus adéquates à prendre en faveur de la biodiversité et d’établir le degré d’acceptabilité de la population vis-à-vis de la diminution de la lumière.

La Ville de Genève a révisé en 2021 son plan lumière. Lors de ces travaux, des zones de conflit entre l'éclairage public et les chiroptères ont été identifiées. Une carte a ensuite été établie afin de cibler les endroits où il était nécessaire de rétablir les corridors noirs, essentiels pour les déplacements de la faune.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Nouveau centre culturel à Vernier (GE): ouverture prévue en 2026

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Le futur "Concorde espace culture" comprendra quatre corps de bâtiments distincts. (© HRS Real Estate SA)

La cérémonie de la pose de la première pierre du nouveau centre culturel à Vernier (GE) "Concorde espace culture" a eu lieu jeudi en présence des autorités cantonales et communales. Ce lieu dédié à la promotion des arts sous toutes leurs formes devrait ouvrir ses portes en septembre 2026.

La construction de ce nouveau bâtiment, qui se situe au carrefour des avenues de Châtelaine et de l'Ain, est devisée à 130 millions de francs, indique jeudi l'entreprise HRS, en charge des travaux. Le chantier préparatoire a débuté en mai dernier.

Le centre comprendra des studios de danse et de musique, des ateliers d'arts visuels, une salle de spectacle pouvant accueillir entre 200 et 1000 personnes, des logements pour artistes et étudiants ainsi qu'un hôtel et des espaces de restauration. La bibliothèque municipale sera aussi intégrée dans ce complexe.

Porté par la Fondation pour le développement des arts et de la culture (FODAC), ce centre accueillera aussi les apprentis du CFC danse de toute la Suisse. La FODAC est soutenue par Vernier, l'Association des communes genevoise (ACG), des privés et le canton. Vernier a notamment engagé un cautionnement de 67 millions de francs pour ce projet.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Gian Reto Agramunt, conseiller administratif chargé de la culture, en Ville de Vernier, était invité de Béatrice Rul, à 7h30.

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Culture

Reproduction d'un tricycle d'Hiroshima au Musée de la Croix-Rouge

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La famille de Shinichi Tetsutani s'est déplacée pour voir la reproduction du tricycle d'Hiroshima désormais exposée à Genève. (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

La reproduction en bronze d'un tricycle retrouvé à Hiroshima le 6 août 1945 après l'explosion atomique trône désormais au Musée international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge à Genève. La Campagne pour l'abolition de l'arme nucléaire (ICAN) la lui a offerte.

L'objet n'est pas entouré de protection, laissant la possibilité aux curieux d'avoir une expérience tactile. "C'était voulu", a affirmé à la presse le directeur du musée, Pascal Hufschmid.

Positionné dans le hall d'entrée, le tricycle sera l'une des premières composantes de la nouvelle exposition permanente, attendue dans quatre ans. Il rappelle que derrière chaque conflit, "ce sont des histoires d'individus, de familles, de personnes", insiste le directeur.

Le tricycle avait été récupéré près d'un enfant de trois ans, Shinichi Tetsutani. Blessé et brûlé, celui-ci était décédé quelques heures plus tard. Désormais, la famille de Shinichi parle à la nouvelle génération chez elle et plus largement au Japon de l'importance de cohabiter en paix.

Et le tricycle en est un symbole qui doit être partagé avec les populations du monde entier. "C'est un objet commun. Il peut être trouvé dans chaque famille", affirme Hitomi Hasebe, représentante des Tetsutani, dont cinq membres sur trois générations étaient jeudi à Genève. Un frère de Shinichi, trop âgé, a dû rester au Japon.

Plusieurs autres objets

L'objet, exposé dans la ville japonaise, avait été numérisé en 2021 au Japon. La reproduction par les artistes Akira Fujimoto et Cannon Hersey a ensuite été relayée à ICAN en 2022 à Genève. L'organisation l'a offerte jeudi au Musée et à la Ville de Genève. "La Croix-Rouge a été l'une des premières organisations internationales à se rendre à Hiroshima après le bombardement atomique", fait remarquer sa directrice exécutive Melissa Parke.

Pour les artistes, il faut garantir que les souffrances d'Hiroshima ne soient pas oubliées. Pour le jour où aucun rescapé de l'explosion atomique ne sera plus présent, insiste Cannon Hersey, dont le grand-père avait été l'un des premiers à révéler au monde les effets d'Hiroshima.

Il y a un mois, l'artiste était avec ses trois enfants dans la ville japonaise. Et avec la famille de son collègue Akiro Fujimoto. "Nos grands-pères se faisaient la guerre et nos enfants jouent ensemble", glisse-t-il. Selon lui, la relation américano-japonaise peut inspirer le Proche-Orient ou encore la Russie et l'Ukraine vers la paix.

"C'est pour le futur que nous travaillons", dit-il. Une trentaine d'autres objets d'Hiroshima ont été numérisés et seront reproduits pour être montrés dans toutes les régions du monde.

Pour la Ville de Genève, ce don constitue aussi un instrument pour un message plus politique. Cette oeuvre "nous rappelle que nous devons travailler sans relâche" pour l'abolition de l'arme nucléaire, estime le conseiller administratif Sami Kanaan.

Initiative lancée par ICAN

La Suisse n'a toujours pas rejoint le Traité d'interdiction de l'armée nucléaire, entré en vigueur en 2021, malgré une motion approuvée au Parlement fédéral. Prix Nobel de la paix, ICAN a lancé en juillet une initiative populaire face à cette situation.

L'attaque sur Hiroshima avait fait près de 150'000 victimes. Les rescapés, les Hibakusha, subissent toujours les effets de cette explosion.

"Nous espérons que l'oeuvre inspirera la Suisse et le Japon" pour qu'ils s'associent au traité, "alors que la menace d'un nouveau recours à l'arme nucléaire n'a jamais été aussi élevée", a dit Mme Parke. Près de la moitié des Etats ont ratifié cet accord, l'ont signé ou ont dit vouloir le rejoindre.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Introduction du salaire minimum à Genève: les femmes sont gagnantes, les jeunes perdants

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Accepté en votation à Genève en septembre 2020, le salaire minimum a été introduit en novembre de la même année (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

A Genève, un rapport sur l'introduction du salaire minimum dans le canton fin 2020 montre que cette mesure a été positive pour les femmes. En revanche, les principaux perdants sont les jeunes hommes de 18 à 25 ans sans diplôme.

L'étude a été réalisée à la demande du canton par une équipe de la Haute école de gestion (HEG SO Genève) et de l'Université de Genève. Elle a notamment permis de confirmer que le salaire minimum n'avait globalement pas eu d'impact sur le taux de chômage dans le canton.

Le document montre toutefois que les 18/25 ans et les jeunes sans formation sont les principaux perdants de la mesure, alors que les femmes ont, elles, plus facilement retrouvé un emploi. Depuis la mise en place du salaire minimum, les chances de retrouver un emploi pour les femmes ont augmenté de 6,5% par rapport à celles des hommes.

Delphine BachmannCheffe du Département de l'économie et de l'emploi

En écho, les milieux patronaux concèdent quelques difficultés pour certaines entreprises à donner une chance aux jeunes demandeurs d'emploi avec l'introduction de ce salaire minimum.

Pierre-Alain L'HôtePrésident de l'Union des associations patronales genevoises

Deux autres rapports

Le canton et les partenaires sociaux attendent désormais les deux derniers rapports sur le salaire minimum. L'un va traiter des effets sur l'emploi alors que l'autre, qui sera scruté de près, se penchera sur le niveau salaires. Il permettra de voir s'ils ont été tirés vers le haut ou vers le bas. Ces deux derniers volets devraient être présentés d'ici fin 2025.

A Genève, le salaire minium s'élève en 2024 à 24,32 francs de l'heure, soit 4215 francs par mois pour 40 heures hebdomadaires. En 2024, il passera à 24,48 francs de l'heure.

Avec ATS.

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