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Genève

La direction d'Uber a rencontré Fabienne Fischer

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© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI

A Genève, la direction d'Uber a rencontré Fabienne Fischer mercredi. La conseillère d'Etat en charge du Département de l'économie et de l'emploi (DEE) a indiqué qu'elle partage l'intention de permettre "la reprise de l'activité des chauffeurs dans les meilleurs délais."

Selon le communiqué de presse diffusé en soirée par le DEE, les deux parties ont eu "des discussions constructives dans le but de trouver des solutions pour le passé et le futur." Ces discussions se poursuivront ces prochains jours. Et le DEE de préciser qu'aucune des deux parties ne fera d'autre déclaration à ce stade.

Mardi, la magistrate avait reçu une délégation de chauffeurs d'Uber inquiets pour leur avenir. Dans un arrêt, rendu public vendredi, le Tribunal fédéral estime que les chauffeurs d'Uber sont des salariés et non des indépendants, comme le soutenait l'entreprise. Conséquence: Uber ne peut exercer ses activités sur le territoire genevois tant qu'elle ne respecte pas la loi.

Si l'entreprise veut continuer à pouvoir travailler à Genève, elle devra notamment formaliser les contrats de travail de ses chauffeurs, leur verser les salaires dus et les affilier aux assurances sociales. Elle devra respecter le salaire minimum brut en vigueur dans le canton de 23,27 francs de l'heure.

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Genève

Un nouveau restaurant forme les chômeurs à Plan-les-Ouates

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image prétexte

L’inauguration ce jeudi du café-restaurant d’application Le Spark.  Outre les apprentis, l’établissement situé à Plan-Les-Ouates a pour but de former des demandeurs d’emploi souhaitant évoluer dans les métiers de la restauration.

Ils seront encadrés par des professionnels pendant deux mois pour acquérir des compétences et ainsi, à terme, bénéficier d’une reconnaissance d'aptitudes professionnelles dans la restauration par les faîtières. L’objectif est de renforcer l’employabilité et la réinsertion professionnelle. Les précisions de Rodolphe Collet, responsable de la formation continue à la société des Cafetiers, Restaurateurs et Hôteliers de Genève.

La restauration, un secteur qui souffre d’une pénurie de main d'œuvre, rappelle Stéphane Jan,  Responsable des formations à la société des cafetiers.

Le projet est porté par la Fédération des Entreprises Romandes Genève, en collaboration avec le canton, la commune de Plan-les-Ouates et la Caisse interentreprises de prévoyance professionnelle, propriétaire des bâtiments.

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Genève

Le site d'entrainement militaire d'Epeisses s'ouvre au public

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Le centre d'entrainement et d'instruction d'Epeisses à Avully ouvre ses portes au public ce samedi - copyright : CITS

C'est un lieu méconnu, loin des regards, aux confins du canton, qui s'ouvre au public: le centre d'exercices d'Epeisses dévoile son fonctionnement à la population, le temps d'une journée. 

Un an après son inauguration, le site militaire d’Epeisses ouvre ses portes au public ce samedi à Avully. L’occasion de découvrir les coulisses d’un centre d'entraînement unique en Europe.

Le site abrite le centre d'instruction des troupes de sauvetage (CITS 76), qui est le pôle de compétences pour des opérations militaires d'envergure lors de sinistres graves ou de catastrophes. Il regroupe aussi le centre d'instruction feu et protection civile.

Située sur une ancienne gravière entre les villages de Chancy et Avully, la place d'Epeisses se déploie sur 17 hectares. Ses installations modulaires s'adaptent aux exigences des exercices, avec un village constitué de décombres réalistes. Un simulateur pour les grands feux permet aussi différents scénarios de lutte contre les feux urbains et industriels.

Visite guidée avec Benoît Rouchaleau.  

 

 

La journée portes ouvertes a lieu ce samedi de 9H à 17H. L’entrée est gratuite. Une trentaine de démonstrations seront proposées au public. Emmanuelle Lo Verso, responsable de communication de crise:

 

Des navettes spéciales seront également organisées pour acheminer le public jusqu'à la place d'exercice.

 

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Culture

Le Musée Ariana à Genève donne la parole à ses donateurs

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Dans sa nouvelle exposition, le Musée Ariana s'intéresse à ses donateurs et mécènes (photo d'illustration). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

A Genève, la nouvelle exposition du Musée Ariana "Faire don, une affaire de c½ur ou de raison ?" donne la parole à ses mécènes. Dès vendredi et jusqu'au 2 mars 2025, douze propositions mettent en lumière histoires et récits de donations qui représentent la majorité de ses collections.

Au fil des décennies, plus de 1000 donateurs ont façonné les collections du Musée suisse de la céramique et du verre à Genève. Les trois quarts de ses ½uvres sont issus de dons, de legs ou d’aide à l’acquisition.

A commencer par celles du fondateur du musée, Gustave Revilliod (1817-1890), qui lui a légué plus de 4700 oeuvres en céramique, verre et vitrail. Des contemporains de Revilliod – hommes de science, conservateurs de musée, marchands, artistes ou autres - nourriront également ce groupe originel.

Dédié à la céramique dès 1934, le Musée Ariana accueillera progressivement toutes les collections publiques de ce domaine, à l’exception des pièces archéologiques. Il s'enrichira en qualité et quantité grâce au mécénat, aux sociétés d'amis, aux dons de céramistes, d'artistes, aux héritages ou collections.

Nouvelle acquisition

Tous ces dons permettent de raconter, d’exposer et de valoriser les histoires infinies des techniques, des formes, des décors et de leurs usages. Le public peut également se régaler d'anecdotes quant à la vie des objets et de leurs propriétaires.

Le Musée Ariana invite par ailleurs ses visiteurs à participer à l’achat d’une nouvelle oeuvre. L'institution souhaite acquérir une sculpture monumentale du céramiste Torbjørn Kvasbø. Les "mécènes" seront invités à une rencontre avec cet artiste norvégien qui jouit d’une renommée internationale depuis plusieurs décennies.

www.musee-ariana.ch

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

La Banque CIC (Suisse) a enregistré un meilleur bénéfice annuel

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La Banque CIC (Suisse), émanation helvétique de la filiale du groupe français Crédit Mutuel, a vu son bénéfice croître de plus de moitié à 40,7 millions de francs l'an dernier. Elle emploie 450 personnes dans neuf villes, dont Genève. (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

La Banque CIC (Suisse), émanation helvétique de la filiale du groupe français Crédit Mutuel, a vu son bénéfice croître de plus de moitié à 40,7 millions de francs l'an dernier. Elle emploie 450 personnes dans neuf villes du pays.

Le produit d'exploitation s'est rétracté de 2,6% à 185,6 millions, malgré "une hausse notable du résultat brut des opérations d'intérêt" de presque 28% à 149 millions, selon l'établissement bâlois, a annoncé l'établissement bancaire jeudi. Le résultat des opérations de commissions et des prestations de services s'est établi à 43,4 millions (+1,9%).

Les prêts hypothécaires ont crû de 2,5% à 7,3 milliards de francs, tandis que les créances à la clientèle sont en hausse de 0,9% à 2,5 milliards. Les fonds propres totaux ont augmenté de 3,5% à 849 millions et le ratio de fonds propres globaux s'est établi à 14,6%. Le total du bilan a reculé de 2,4% à 12,7 milliards.

La Banque CIC (Suisse) emploie 450 personnes dans neuf villes du pays. En Suisse romande, elle est présente à Genève, Fribourg Lausanne, Neuchâtel et Sion.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Les baux associatifs augmentent le risque de favoritisme

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A Genève, la Cour des comptes a examiné la conformité dans l'attribution des logements de trois immeubles d'une fondation de droit public et gérés par des associations, un héritage des squats des années 1990 (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

A Genève, la Cour des comptes estime que les baux associatifs augmentent le risque de favoritisme dans l'attribution de logements subventionnés. Examinant le cas de trois immeubles d'une fondation de droit public, elle constate un manque de transparence quant à la situation des habitants.

La Cour des comptes a été informée par un citoyen d'un potentiel dysfonctionnement dans le processus d'attribution des logements subventionnés HBM de trois immeubles de la Fondation Camille Martin, a-t-elle indiqué jeudi lors de la publication de son audit de conformité. Deux d'entre eux sont situés à la rue de Montbrillant et le troisième, à la rue de Lausanne.

Dans la continuité des squats des années 1990, ces immeubles sont gérés par des associations, mais aucun bail n'a été signé avec la fondation, faute d'avoir trouvé un accord. Leur contrat est tacite du fait du paiement du loyer. De fait, les habitants des 53 logements ne sont pas des locataires directs de la fondation, mais des sous-locataires des associations.

Contrôles lacunaires

Cette situation nuit au contrôle légal des conditions HBM par l'office cantonal du logement. Jusqu'en octobre 2023, la plupart des sous-locataires n'avaient pas rempli le formulaire ad hoc. Or sept d'entre eux sont en situation de sous-occupation et cinq autres ne sont pas soumis à une surtaxe malgré leurs revenus. Seul l'office peut agir auprès d'eux, la fondation n'ayant aucun pouvoir.

La Cour des comptes constate encore que les associations ne respectent pas le processus d'attribution HBM, car elles n'ont pas accès à la base de données regroupant les demandeurs de logements subventionnés et ne peuvent pas exiger des éléments permettant de déterminer le revenu des candidats. Le risque de cooptation est grand.

Si le Département du territoire, auquel est rattaché l'office du logement, accepte de s'assurer que l'attribution des logements est conforme, il veut laisser les associations décider qui habite dans les immeubles. Invoquant l'héritage des squats, il refuse de mettre fin au bail associatif, comme le recommande la cour, et admet un contrôle imparfait de l'occupation des logements.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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