Pourquoi Thomas VDB a-t-il vexé, sans le vouloir, Nicola Sirkis, le chanteur d’Indochine? A quel moment a-t-il dû interpréter une boule de coton sur scène? Ou pourquoi une sortie en tyrolienne a-t-elle failli tourner au drame? Ces anecdotes croustillantes sont à découvrir dans "Fiascorama", le nouveau livre de l’artiste français.
Thomas VDB présente ses plus belles foirades.
Voilà sans doute la meilleure manière de résumer le dernier livre de l'humoriste français, de son vrai nom: Thomas Vanderberghe.
"Fiascorama" est le deuxième ouvrage de Thomas VDB dans lequel il confesse les fiascos de sa vie professionnelle et privée. Des moments de poisse qui nous font rire car précisons-le, ils ne sont jamais graves. Car oui, on rit, on rit beaucoup même en lisant ces lignes. On pourrait croire que l’auteur nous dévoile en avant première son prochain stand-up, mais ce n’était pas son intention de départ. Thomas VDB:
"L'idée ne m'était pas venue, mais ça m'est tellement suggéré ces derniers temps que je me dis, peut-être que mon prochain spectacle est écrit. Il y a plein de trucs qui pourraient être des anecdotes et qui pourraient se transformer en sketch, certainement."
Thomas VDB se définit lui-même comme un “patapouf de gentillesse”. Il n’a donc plus le choix, maintenant qu’il l’a écrit, il devra être extrêmement sympathique avec les gens qu’il croisera:
"Toute ma vie on m'a dit « Ah t'es sympa, on sent qu'on peut venir te parler ». Et donc je suis là « Ok bon, ça fait quand même beaucoup de conversations à avoir avec tout le monde ». On m'appelle pour des plans. « Tu veux bien venir animer une soirée samedi soir ? Il n'y a pas de thunes, mais par contre il y aura du pâté et du vin, tu peux venir ». Et donc je suis là « Bon d'accord ».
Tellement gentil qu’à un moment de sa vie, Thomas VDB s’est retrouvé avec de parfaits inconnus dans son salon:
"Un jour je prête mes clés et je reviens chez moi, je vois un gars que je ne connaissais pas qui dort dans mon salon (...) il me dit « non mais je pensais que tu rentrais demain, mais en fait Clarisse elle m'a filé les clés ». Voilà donc je me suis retrouvé à boire un café un matin dans mon salon avec un mec que je ne connaissais pas."
Entre deux anecdotes, l’humoriste s’adresse parfois directement au lecteur “bravo, vous avez fait l’effort d’aller jusqu’à la page 149”. A t-il peur que les gens lâchent le bouquin?
"J'aime bien l'idée de m'adresser au lecteur en disant, on est à la moitié du livre, allez, on continue, on ne lâche pas l'affaire. Mais bon, je leur dis, vous avez le droit de sauter des pages."
Thomas VDB est un touche-à-tout. D’abord journaliste musical, il est passé par la scène, le spectacle de rue, le cinéma ou encore la radio. Des expériences qui n’ont pas toujours été aussi parfaites qu’il l’aurait souhaité et dont il parle avec honnêteté et toujours beaucoup d'humour.
Ces fiascos peuvent s’expliquer par son TDAH. Sa compagne l’encourage à passer un test qui validera son Trouble du Déficit de l'Attention avec ou sans Hyperactivité. Un trouble qui a sans doute fait beaucoup pour son succès populaire:
"J'ai vu un spécialiste et le mec me dit que ça se soigne mais que ça va très bien avec mon métier et c'est vrai. Parce que ce côté où je change de sujet, j'ai une phrase qui s'arrête au milieu, ça fait partie de moi."
"Fiascorama" est publié aux éditions Buchet-Chastel.
Le livre se termine sur une dernière boulette, l’ultime chapitre qui n’est pas conservé dans la version finale, il s'agit de sa première rencontre avec Thomas Dutronc.
Pour en savoir plus, retrouvez l’interview de Thomas VDB en intégralité ci-dessous: