C'est avec beaucoup de déception que le canton et la Ville de Genève ont accueilli vendredi l'annonce de l'attribution à Bâle de l'organisation du concours de l'Eurovision en 2025. Les partenaires de la candidature genevoise prennent acte de ce choix et adressent leurs félicitations à Bâle.
"Bien que la décision finale ne soit pas allée dans le sens espéré, Genève a démontré sa capacité à se fédérer en un temps record et proposer une candidature solide pour organiser l’Eurovision", relèvent le canton et la Ville. Les autorités, Palexpo, Genève Tourisme et de nombreux représentants du monde politique et économique étaient derrière cette candidature. La déception est à la hauteur des espoirs genevois.
Christina Kitsos
Maire de Genève
Christina KitsosMaire de Genève
Christina KitsosMaire de Genève
Les autorités genevoises espéraient des retombées économiques directes et indirectes allant jusqu'à 230 millions de francs. Plus d'une centaine de critères étaient évalués pour départager les candidatures. Il n'y a pas eu un argument massue qui a fait basculer le choix vers Bâle, mais plutôt "une série de petites choses", a analysé vendredi devant la presse Thierry Apothéloz, chef du Département de la cohésion sociale. Selon le magistrat, Genève n'avait pas de propositions moins attrayantes que Bâle.
Thierry Apothéloz
Conseiller d'Etat en charge de la culture
Thierry ApothélozConseiller d'Etat en charge de la culture
Thierry ApothélozConseiller d'Etat en charge de la culture
Le conseiller d'Etat relève que l'absence d'un interlocuteur unique à Genève a aussi eu une influence. En effet, la candidature genevoise était portée conjointement par la Ville et le canton. Une collaboration étroite qui a très bien fonctionné, selon les deux collectivités, mais peut-être moins pratique qu'un intervenant unique à Bâle pour le comité de sélection.
La menace d'un référendum
Mais surtout le conseiller d'Etat estime que la menace référendaire brandie par les Jeunes UDC a pesé dans la balance. "Ils ont réussi leur coup", a-t-il relevé, particulièrement amer.
Thierry Apothéloz
Conseiller d'Etat en charge de la culture
Thierry ApothélozConseiller d'Etat en charge de la culture
Thierry ApothélozConseiller d'Etat en charge de la culture
Enfin, le conseiller d'Etat estime que Bâle a mis davantage de moyens financiers pour l'organisation de l'événement que Genève, qui avait prévu de débloquer 30 millions. Avec un pincement au cœur, les autorités genevoises souhaitent plein succès à Bâle et espèrent que la Suisse remporte à nouveau le concours afin que Genève puisse organiser l'Eurovision en 2026.
Occasion ratée donc pour Genève, alors que toutes les étoiles semblaient alignées. Les autorités du bout du lac adressent tout de même leurs félicitations à la ville hôte et réfléchissent à une manière de rebondir et de célébrer quand même l'Eurovision l'an prochain à Genève.
Une altercation a eu lieu samedi après-midi à Bernex (GE) entre des membres des clans de motards rivaux Hells Angels et Bandidos. Les premiers se sont invités à l'inauguration d'un local des seconds. Un homme a été légèrement blessé.
La police a été informée à 15h15 de la venue des Hells Angels de différentes régions de Suisse romande, a indiqué dimanche Alexandre Brahier, porte-parole de la police genevoise, à Keystone-ATS confirmant une information de 20 Minutes. Les détonations entendues à Bernex seraient dues à des pétards, a-t-il précisé.
Au départ des Hells Angels, la police genevoise a demandé l'aide de ses confrères vaudois, qui ont arrêté deux voitures à la sortie de l'autoroute à Morges (VD) et une à Crissier (VD). Par précaution, la police vaudoise a déployé de gros moyens pour procéder à ces interpellations, a précisé son porte-parole, Arnold Poot. Les personnes à bord des trois véhicules ont été fouillées et ont pu repartir.
De son côté, la police genevoise a renforcé sa présence à Bernex, mais aussi à Vernier, où se trouve le local des Hells Angels, afin de prévenir d'éventuelles représailles. Les membres de ces gangs se sont déjà opposés par le passé en Suisse. En mai 2022, une fusillade avait éclaté dans un bar genevois.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Quelque 30'000 Portugais vivent dans le canton de Genève. Pour rendre hommage à cette communauté, la Ville de Carouge accueille une exposition de portraits en noir et blanc du photographe Miguel Valle de Figuereido. A voir jusqu'au 22 décembre à l'esplanade du Centre communal.
Coorganisée avec le consulat du Portugal, en collaboration avec le Théâtre de Carouge qui abrite une partie des images dans son foyer, l'exposition "Visages de la communauté portugaise" vise à célébrer la diversité et la richesse culturelle de ses membres établis en Suisse romande. Elle montre la pluralité des métiers, de l'entrepreneuriat aux soins, en passant par les associations et l'art.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
À seulement 13 ans, Lucas Chiche s'apprête à fouler la scène du prestigieux Théâtre du Léman ce samedi à 19h30. Un concert d'exception pour un jeune prodige genevois qui, malgré son âge, s’est déjà produit sur des scènes de renom telles que le Carnegie Hall à New York ou le Tchaikovsky Hall de Moscou. Avec une maturité impressionnante, Lucas s’impose comme une figure émergente du piano classique, prêt à transmettre toute l’émotion qu’il puise dans les œuvres qu’il interprète. Il était mon invité.
« Un jour, ma maman a acheté un piano, et je jouais des mélodies dessus. Ça a commencé comme ça », raconte Lucas Chiche. Ce qui avait débuté comme un simple loisir s’est rapidement transformé en vocation. À neuf ans, Lucas participe à ses premiers concours et réalise que la musique classique n'est pas qu’un hobby: c’est sa destinée.
Aujourd’hui, ses compositeurs favoris – Beethoven, Rachmaninov et Chopin – nourrissent son répertoire. « Rachmaninov, c’est incroyable, mais ses œuvres sont complexes car il avait des mains gigantesques. Moi, je dois attendre que les miennes grandissent pour jouer certaines pièces », explique-t-il en riant.
Donner des frissons avant tout
Pour ce concert au Théâtre du Léman, Lucas et son professeur, Mladen Čulić, ont minutieusement peaufiné le programme. Après de nombreux ajustements, le public pourra savourer des œuvres de Gluck, Chopin, Schubert et Beethoven. En deuxième partie, il partagera la scène avec son ami David Chen pour une interprétation à quatre mains de la Fantaisie de Schubert. « C’est beaucoup de travail, mais j’ai tellement hâte », confie-t-il, le regard pétillant.
Bien qu’il soit conscient de son talent, Lucas insiste sur l’importance de l’émotion dans ses performances. « Mon but, ce n’est pas de montrer ma technique, mais de transmettre des frissons, de la joie, ou même de la tristesse », explique-t-il. Cette approche sincère et sensible séduit un public toujours plus large, comme en témoignent les commentaires élogieux qu’il reçoit sur les réseaux sociaux. « Les gens viennent exprès pour m’écouter, et je veux leur donner quelque chose en retour », ajoute-t-il.
Un prodige, mais avant tout un ado
Malgré ses succès, Lucas reste un adolescent comme les autres. Il aime jouer au basket, passer du temps avec ses amis et va à l’école. Ses camarades, loin d’être intimidés par ses exploits, le soutiennent avec enthousiasme. « Ils sont très fiers de moi, certains viendront au concert. C’est trop bien d’avoir des amis comme eux », dit-il avec gratitude.
Quand on lui demande ses ambitions, Lucas évoque son rêve de devenir un grand pianiste, collaborant avec des orchestres prestigieux comme l’Orchestre de la Suisse Romande ou l’orchestre du Verbier Festival. Mais pour l’instant, il se concentre sur son évolution et sur les œuvres qu’il pourra interpréter quand ses mains seront plus grandes!
En attendant, Lucas nous invite à découvrir ou redécouvrir la richesse de la musique classique. « C’est incroyable, ça donne des émotions uniques. J’aimerais que les jeunes écoutent plus de Beethoven, de Mozart, ou de Rachmaninov », déclare-t-il.
A Genève, les adeptes du patin à glace vont retrouver la joie de la glisse dans plusieurs patinoires extérieures éphémères. La glace du parc des Bastions a été inaugurée jeudi en fin de journée. Une activité sportive à pratiquer jusqu'au début mars.
La patinoire installée par la Ville de Genève est ouverte du mardi au dimanche, jusqu'au 2 mars. L'accès est gratuit et il est possible de louer des patins sur place (2 francs). La patinoire offre une surface de glace de 419 m2 à côté du Mur des Réformateurs.
Parmi les autres patinoires éphémères du canton, figurent celles du Grand-Saconnex (jusqu'au 2 mars), de Carouge (jusqu'au 2 mars), de Plan-Les-Ouates (jusqu'au 2 mars), de Bernex (jusqu'au 23 février) et de Versoix (jusqu'au 2 mars).
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Les lauréats des bourses de soutien aux médias de la Ville de Genève ont été dévoilés: quatre projets ont été retenus parmi onze pour cette édition 2024, dotée d'un budget de 61'200 francs. Il s'agit de Radio Vostok, Large Network, le Courrier et l'association Reportage.
Les projets sélectionnés doivent notamment contribuer à la vie civique et politique genevoise et être pertinents d'un point de vue pédagogique. En regard des projets reçus et pour assurer la faisabilité de ceux qui ont été retenus, le jury a décidé de n’attribuer cette année que 55'000 francs sur la somme totale, indique vendredi la Ville de Genève dans un communiqué.
Pour cette troisième édition des bourses de soutien aux médias, les projets d’Ateliers radio intergénérationnels de Radio Vostok ont été retenus ainsi que la plateforme d’échange sur l’économie circulaire proposée par Large Network en lien avec son magazine Reloved. Il en va de même pour les événements "Médiation dans un monde en question" du Courrier. Chacun reçoit 15'000 francs.
Les Soirées d’écoute proposées par l’association Reportage, active dans la production de séries journalistiques en podcast, obtient 10'000 francs. Selon le jury, les propositions émanant de plus petits médias, soumis à des contraintes différentes, étaient bien plus étoffées et originales que celles de médias de plus grande envergure.
Sans totalement l’expliquer, le jury ne peut que supposer que la situation actuelle de la branche n’offre pas le cadre adéquat pour les journalistes de grands médias soumis à des pressions financières immédiates pour développer des projets complémentaires de qualité, sortant du lot et encourageant l’innovation. Certains dossiers ont manifestement été davantage élaborés par le service marketing que par les équipes rédactionnelles, déplore le jury.
Il est maintenant attendu que les projets soutenus soient menés à bien et à terme. Une évaluation régulière de l’avancée des différentes initiatives sera effectuée par la Ville.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats