C'est un quartier genevois en mutation. La petite dizaine de maisons qui constituaient les Allières sont en pleine destruction, pour laisser leurs places à des immeubles et une centaine de logements. Dimanche, les vents forts ont soufflé les barrières qui encerclent le site et plusieurs habitant en ont profité pour le visiter une dernière fois.
Avant les travaux, un chemin pittoresque permettait d'aller à pied depuis le quartier de Grange-Canal jusqu'à l'école primaire des Allières. Celui-ci a été obstrué par des barrières pour le besoin de travaux, que la pluie et le vent ont fait tombé dimanche. Ce qui a permis à plusieurs habitants de se rapprocher des travaux et d'entrer dans les habitations encore debout.
Sur la petite dizaine de maisons que comptait le secteur avant les travaux, plusieurs ont déjà été détruites. C'est le cas de la Maison du Jeu de l’arc, qui a été défendue - sans succès - par plusieurs associations, notamment "Sauvegarde Genève" et "SOS Patrimoine contre l’enlaidissement de Genève". Le secteur des Allières, qui jouxte les Eaux-Vives, est au centre d’un Plan localisé de quartier (PLQ): en tout cent logements sont prévus dans un série d’immeubles. Précisions que l'on est ici à quelque pas de la future gare des Eaux-vives, qui doit ouvrir ses portes le 15 décembre avec le lancement du Léman Express.
Exploration urbaine
C'est une forme d’urbex, à laquelle se sont prêtés les personnes présentes ce dimanche. Contraction "d’exploration urbaine", l'urbex est une activité à la mode qui consiste à redécouvrir d’anciens bâtiments ou des surfaces laissées à l’abandon. Sur les quatre maisons encore en bon état, nous en avons visité deux, puisque les deux autres avaient déjà été entamées par la pelleteuse. La première, une grande maison occupée par plusieurs familles, abritait cinq petits appartements, de deux à quatre pièces. Une habitation qui ressemblait un peu à la maison de la famille Adams, avec une petite tourelle sur le toit. Depuis cette petite tourelle, la vue était imprenables sur tout le quartier, entre l’école primaire des Allières et la synagogue juive libérale de Beit GIL.
La seconde était une maison basse, sur deux étages. Sur un mur, était inscrit « bienvenu à la collocation », ce qui laisse imaginer qu’ici, des générations d’étudiants se sont succédées. Dans cette maison, nous avons découvert une dizaine de chambres, un joli jardin, le tout entouré par de nombreux arbres.
Plongeon dans la vie des gens
Cette visite a permis une véritable immersion dans le quotidien des habitants qui vivaient là. "Merci si belle maison ! Pour les génération que tu as hébergées, pour le chant des oiseaux, pour le bruit des écureuils qui souriaient sur les branches, pour les regards des renards du jardin". C’est ce type de messages qui ont été écrits sur les murs des bâtisses, dont les fenêtres ont été enlevées pour éviter les tentative d'éventuels squateurs.
Arbres centenaires abattus
Il y encore quelque semaines, le quartier des Allières était un véritable îlot de verdure. En tout, une vingtaine d’arbres - pour certains centenaires - doivent être coupés pour les travaux, la plupart le sont déjà. Et c’est justement pour cela qu’un moratoire avait été lancé par l’Association « Sauvegarde Genève ». Il y a deux mois, son président Jean Hertzschuch estimait sur notre antenne que cet abattage était "inacceptable". Pour lui, ces arbres étaient d'une valeur "inestimable". De son coté le Conseiller d'Etat Antonio Hodgers, affirmait alors "comprendre la tristesse" mais rappelait que sa volonté était de "construire la Ville en Ville".
Médecins Sans Frontières (MSF) relance ses activités sauvetage en Méditerranée avec l'Oyvon, près d'un an après la fin de son précédent bateau. L'ONG avait mis un terme à ses secours en mer en raison des politiques restrictives établies par l'Italie.
L'Oyvon était auparavant utilisé comme navire ambulance en Norvège, a précisé mercredi MSF à Genève. "Nous sommes revenus pour accomplir notre devoir de sauvetage", explique un responsable de l'organisation.
Plusieurs ONG dénoncent l'attitude des autorités italiennes, notamment un décret qui demande aux bateaux de débarquer les migrants dans un port éloigné. MSF avait été sanctionné par 160 jours de détention imposée de son précédent navire et avait dû rester en mer pendant des mois supplémentaires en cumulant les distances additionnelles provoquées par celui-ci.
Législations restrictives
L'ONG a décidé de déployer un bateau "plus petit et plus rapide" face aux législations restrictives. Un médecin et une infirmière pourront prendre en charge les personnes qui sont en danger.
L'organisation souhaite aussi à nouveau documenter les interceptions violentes en mer par les autorités libyennes et d'autres acteurs auxquelles sont confrontés des migrants. De même que leur retour forcé en Libye, "reconnu comme une violation" du droit international, ajoute-t-elle.
Le nombre d'attaques contre les embarcations de migrants et les navires de sauvetage a augmenté ces derniers mois. SOS Méditerranée a alerté à plusieurs reprises sur cette situation et lancé récemment une mission d'observation aérienne.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Archive, Les fonctionnaires de l'etat de Geneve manifestaient dans les rues de la ville, lors de la greve de la fonction publique a l'appel du Cartel intersyndical, le mardi 14 novembre 2023 a Geneve (KEYSTONE/Salvatore Di Nolfi)
A Genève, environ 2500 fonctionnaires ont défilé mardi après-midi dans les rues contre "les mesures d'austérités" prévues dans le projet de budget 2026. A l'appel du Cartel intersyndical du personnel de l'Etat et du secteur subventionné, les manifestants ont défilé jusqu'au Palladium, lieu de l'Assemblée du personnel.
Après des piquets de grève dans les lieux de travail mardi après-midi, les premiers manifestants se sont rassemblés à la Place des Chaumettes devant l'hôpital. Le personnel exige le maintien des annuités pour les quatre prochaines années et une indexation des salaires à 2,5% pour 2026. Il demande aussi des postes supplémentaires pour garantir la qualité du service public et le retrait du plan d'économies annoncé.
"Nous en avons assez d'être une variable d'ajustement", a scandé Geneviève Preti, présidente du Cartel intersyndical du personnel de l'Etat, en ouvrant les prises de parole. "Expliquez-le à vos collègues, cette baisse d'impôts a été construite par des politiques et des choix successifs, ce n'est pas une fatalité", a-t-elle continué.
Plusieurs domaines touchés
Les représentants des syndicats se sont ensuite enchaînés, reprochant des coupes budgétaires qui nuiraient aux conditions d'études des étudiants des Hautes écoles notamment, à la santé, mais aussi aux élèves des cycles d'orientation. Mardi après-midi, le Département de l'instruction publique a compté environ 1600 personnes grévistes, "sans savoir si elles ont fait la grève sur l'entier de l'après-midi ou non", comme indiqué à Keystone-ATS.
Les manifestants sont ensuite partis vers 16h30 en se dirigeant vers la Place de Neuve. "Fonctionnaires en colère, on ne va pas se laisser faire", "On corrige les copies, corrigez votre budget", pouvait-on lire sur certaines pancartes.
Les participants sont ensuite montés en direction de la vieille ville, beaucoup en poussant leurs vélos, accompagnés de quelques enfants. Ils étaient 2500, selon la police et le Cartel intersyndical du personnel de l'Etat.
"On veut du blé pour la santé, du fric pour le service public", a scandé la foule, avant de huer et siffler devant l'Hôtel de Ville. Elle a ensuite continué son chemin dans la nuit vers les rues basses, direction le Palladium. L'assemblée y a décidé de ne pas reconduire la grève mercredi, a indiqué Balmain Badel, secrétaire du Cartel intersyndical. Mais elle a voté une nouvelle demi-journée de grève le 11 décembre, dès 13h00.
Le projet de budget déposé par le Conseil d'Etat prévoit à ce stade un déficit de 409 millions pour 2026. Mais selon de nouvelles estimations, celui-ci pourrait atteindre 637 millions, voire même 740 millions. Les annuités seraient notamment menacées jusqu'en 2029, pour économiser environ 60 millions de francs. Un millier de personnes avait déjà manifesté pour ces raisons fin octobre.
La Ville de Genève organise jeudi 20 novembre une conférence gratuite avec l'alpiniste Sophie Lavaud et le skieur freerider valaisan Jérémie Heitz. Ces deux passionnés de montagne s'exprimeront sur le sens de l’engagement, de la performance, de la gestion du risque et de l’échec, ainsi que sur leur lien à la nature.
Animée par le journaliste Pierre Pillet, cette rencontre offrira un regard croisé sur les parcours de ces deux figures emblématiques de l'aventure contemporaine, indique la Ville de Genève. La conférence intitulée "Au sommet de l'engagement" aura lieu à 19h45 à l'Uptown Geneva". Elle est gratuite, mais l'inscription est obligatoire.
La Suisse-Franco-Canadienne Sophie Lavaud, 57 ans, a atteint le sommet du Nanga Parbat en juin 2023, son quatorzième 8000 mètres. Venue à l'alpinisme sur le tard, celle qui est surnommée Lady 8000 porte un regard lucide sur la place des femmes en montagne et sur les enjeux liés à l'alpinisme à l'ère du changement climatique.
Jérémie Heitz, 36 ans, est un skieur freerider professionnel qui vient des Marécottes (VS). C'est un spécialiste des descentes en pentes raides. Ses documentaires "La Liste" et "La Liste: Everything or Nothing", qui le suivent dans des descentes vertigineuses ont marqué une génération de skieurs.
https://au-sommet-de-lengagement.eventwise.ch/
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
A Genève, la 3e Semaine du climat se concentrera sur les conséquences de la crise climatique sur la santé et la qualité de vie. La Ville de Genève organise une cinquantaine d'évènements gratuits, du 24 novembre au 7 décembre, pour "inviter la population à se mobiliser".
La Semaine du climat vise à informer sur les causes et les conséquences de la crise climatique, "en privilégiant un angle pédagogique et en fournissant des outils concrets pour passer à l'action", a précisé le maire de la Ville de Genève Alfonso Gomez dans un communiqué mardi. En soulignant qu'il est aussi important pour une société durable de favoriser la cohésion sociale et d'offrir des pistes pour faire face aux défis.
La crise climatique impacte la santé physique, par les maladies liées aux canicules ou à la qualité de l'air. Mais elle touche aussi la santé mentale et le "bien-être collectif", notamment par la dégradation des infrastructures ou encore la propagation d'espèces nuisibles, a indiqué la Ville de Genève.
Chambre climatique
Au programme, figure notamment une conférence de Jean-Pierre Goux, professeur en mathématiques et auteur de "Siècle bleu" et "Révolution bleue", qui discutera d'une "nouvelle voie" pour dépasser les crises actuelles. Corentin de Chatelperron, ingénieur et navigateur français, viendra aussi parler d'alimentation low-tech et d'un projet de biosphère urbaine.
Pour se rendre physiquement compte de la réalité d'un quotidien à 50°C, il sera possible d'entrer dans une "chambre climatique" sur la Plaine de Plainpalais du 28 au 30 novembre pour y effectuer des activités sous une telle chaleur. Nommée "Climate Sense", cette expérience immersive est conçue par Christian Clot, chercheur et directeur du Human Adaptation Institute, qui donnera aussi une conférence sur les capacités d'adaptation de l'humain au changement.
Des ateliers participatifs organisés en collaboration avec la Haute Ecole de Santé sont prévus, ainsi que des "repair-cafés" pour réparer des appareils ménagers ou des ateliers pour apprendre la fermentation. Le projet (re)connecting.earth, regroupant artistes, chercheurs, élèves et population, sera aussi conduit par art-werk pour mener collectivement une réflexion sur les ressources naturelles.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Un obus datant de la Première Guerre mondiale a été découvert mardi matin sous l'eau par des ouvriers près de la passerelle qui mène aux Bains des Pâquis, à Genève. L'engin, qui était inerte, a été évacué par l'unité de la police spécialisée dans la neutralisation, l'enlèvement et la destruction des explosifs (NEDEX).
L'information révélée par la Tribune de Genève a été confirmée par Henny Martinoni, porte-parole de la police genevoise. La découverte a été faite par ouvriers plongeurs qui travaillaient sur l'entretien des digues. Ils ont d'abord cru à une simple bonbonne, avant de se rendre compte qu'il s'agissait d'un obus.
Les ouvriers ont alors immédiatement alerté la police. Les Bains des Pâquis ont été évacués par précaution entre 11h45 et 12h30, le temps pour le NEDEX de procéder à la levée de doute.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats