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Genève

De plus en plus d'accidents impliquant des deux-roues électriques

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Le chef de la police routière genevoise Patrick Pulh pose à côté de la trottinette capable d'atteindre une vitesse de pointe de 132 km/h. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Sur les routes genevoises, les accidents impliquant des vélos ou des trottinettes électriques ont vu leur nombre fortement augmenter en 2021. La popularité de ces moyens de transport explique cette hausse, tout comme l'imprudence et l'inattention dont les utilisateurs de ces engins font parfois preuve.

Sur les 51 accidents à trottinettes électriques qui ont été recensés l'an dernier, 40 relevaient de la responsabilité du conducteur du deux-roues, a indiqué mercredi devant les médias le major Patrick Pulh, chef de la police routière genevoise.

Patrick PuhlChef de la police routière genevoise

En ce qui concerne les vélos électriques, le constat est un peu différent. La responsabilité du conducteur est moins souvent engagée. Ainsi, sur les 143 accidents impliquant une bicyclette à assistance, la moitié a été causée par le cycliste.

Pour prévenir les accidents d'utilisateurs de mobilité douce, la police genevoise a multiplié les contrôles l'année dernière, notamment sur la voie verte, et compte poursuivre ses efforts cette année.

Dans un autre registre, 2021 aura été une année "noire" avec quatorze mortels de la circulation, dont sept rien qu'entre septembre et novembre. Les motocyclistes ont payé le plus lourd tribut. Cinq d'entre eux ont perdu la vie après une embardée.

La grande majorité des accidents est provoquée par le comportement du chauffeur, a souligné M. Pulh.

Patrick PuhlChef de la police routière genevoise

En 2021, 90 millions de véhicules ont été contrôlés par la police routière à l'aide de ses 42 radars fixes ou mobiles. Un peu plus d'un demi-million d'infractions ont été constatées, ce qui représente une augmentation de 46% par rapport à 2020.

Avec ATS Keystone

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L'ex-conseiller d'Etat genevois PDC Philippe Joye s'est éteint

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Philippe Joye avait été élu au Conseil d'Etat genevois en 1993 sous la baniière PDC (archives). (© KEYSTONE/PATRICK AVIOLAT)

L'ex-conseiller d'Etat genevois PDC Philippe Joye est décédé mardi à l'âge de 82 ans, a annoncé sa famille. Affecté par la maladie depuis plusieurs années, cet architecte avait siégé au gouvernement pendant une législature entre 1993 et 1997, dirigeant le Département des travaux publics.

La carrière politique de Philippe Joye a débuté en 1985 sur les bancs du Grand Conseil. Le démocrate-chrétien y siège à nouveau de 1988 à 1993, avant d'être élu au Conseil d'Etat. Quatre ans plus tard, rattrapé par des affaires privées, il doit finalement renoncer à briguer un second mandat.

En 2013, Philippe Joye, délaissé par son parti, passe dans les rangs du MCG et est élu au Grand Conseil. Atteint dans sa santé, il n'y siège qu'une année. En avril 2015, il obtient encore un fauteuil au Conseil municipal de Vernier, mais y renonce finalement.

"C'était un visionnaire remarquable, mais aussi un bâtisseur qui a mené à bien de nombreux projets", a déclaré le président du MCG François Baertschi, confirmant l'information à Keystone-ATS. "Il a notamment réussi à construire très rapidement l'autoroute d'évitement de Plan-les-Ouates qui allège le trafic au centre-ville", a-t-il rappelé.

"Philippe Joye avait des compétences politiques et techniques de haut niveau", souligne-t-il. Il n'a pas toujours été prophète en son pays: son grand projet, la traversée de la rade, a été refusé en votation populaire en 1996.

"C'était un homme plein de gentillesse et d'ouverture aux autres. Il avait aussi un brin de fantaisie, possédant une collection de cravates à l'effigie de Babar, ce qui lui avait valu son sobriquet", se remémore M. Baertschi.

Philippe Joye avait connu un épisode tragique dans son enfance. Au moment de sa naissance dans un hôpital fribourgeois, son frère jumeau avait été échangé avec un autre bébé. Ce n'est que six ans plus tard que la méprise avait été découverte et que les enfants avaient réintégré non sans déchirement leur famille de sang.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le quatrième procès d'Erwin Sperisen aura lieu en septembre

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(KEYSTONE/Peter Klaunzer)
Le quatrième procès d'Erwin Sperisen aura lieu entre le 2 et le 13 septembre prochains à Genève. L'ex-chef de la police nationale du Guatemala sera jugé par la Chambre pénale d'appel et de révision.

L'information révélée par Léman Bleu a été confirmée jeudi à Keystone-ATS par le pouvoir judiciaire genevois. Erwin Sperisen est accusé par le Ministère public d'avoir participé, au Guatemala, à l'élimination physique de sept détenus, en 2006, lors de la reprise en main par les forces de sécurité guatémaltèques d'un pénitencier qui était tombé sous la coupe de prisonniers influents.

A l'issue des deux premiers procès, il avait été reconnu coupable d'assassinats et avait écopé de la prison à vie. A son troisième passage devant les tribunaux genevois, seule la complicité d'assassinat avait été retenue contre lui. Il avait été condamné à quinze ans de peine privative de liberté.

Erwin Sperisen a passé plus de onze ans en prison. Il a été libéré en octobre dernier. Le Tribunal fédéral avait annulé sa condamnation, à la suite d'une décision rendue par la Cour européenne des droits de l'homme, en juin 2023. Les juges de Strasbourg estimaient qu'il n’avait pas bénéficié d’une justice totalement impartiale.

A noter qu'une demande de récusation de la juge en charge de ce quatrième procès doit encore être tranchée par le Tribunal fédéral. Les avocats d'Erwin Sperisen dénoncent une trop grande proximité entre cette magistrate et le premier procureur qui porte l'accusation.

Double national suisse et guatémaltèque, Erwin Sperisen avait été arrêté en 2012 à Genève, où il s'était réfugié avec sa famille en 2007. Il clame son innocence et dénonce l'acharnement de la justice genevoise.

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La Fête des Vendanges de Russin a trouvé son nouveau président

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40'000 personnes étaient venues à Russin pour la 60e édition. (KEYSTONE/Martial Trezzini)

La Fête des Vendanges de Russin va continuer à vivre ! Laissé vacant après le départ de son ancien président au terme de la 60e édition, le poste sera finalement repourvu par Ricardo Marques, un jeune du village. Le comité a été élu mercredi soir par l'Assemblée générale.

Ricardo Marques était l'invité de Béatrice Rul dans "6 minutes avec" ce jeudi à 7h30 sur Radio Lac.

En 2023, le jubilé des 60 ans avait attiré plus de 40'000 personnes dans les rues russinoises. Une édition qui était la dernière de Christian Tièche, désormais ex-président du comité d'organisation, parti après 10 ans de bons et loyaux services.

La Fete des Vendanges 2024 est prévue du 14 au 15 septembre prochain à Russin.

Lire aussi: Encore un succès pour la fête des vendanges de Russin, et maintenant?

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Le Centre interprofessionnel de simulation souffle ses dix bougies

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A Genève,  le Centre interprofessionnel de simulation célèbre ses 10 ans. Il permet aux étudiants et aux professionnels de santé de parfaire leur formation. 

Ce centre de formation regroupe 4 institutions: la Haute école de santé de Genève, la faculté de médecine, les HUG et l’IMAD. Il permet aux étudiants et professionnels de santé de se plonger dans des scénarios reproduisant la réalité des soins grâce à un éventail d'outils et de techniques, notamment des mannequins pilotés à distance.

L’enjeu est double avec ce Centre : améliorer la qualité et la sécurité des soins pour les patients et la pédagogie et également la communication et la collaboration entre les professions, explique Patricia Picchiottino, co-directrice du Centre interprofessionnel de simulation.

Patricia PicchiottinoCo-directrice du Centre interprofessionnel de simulation

Les mannequins sont pilotés à distance par les formateurs pendant les simulations. Certains sont reliés à un micro permettant de les doter de la parole. Lit d'hôpital, appareils médicaux, tout est donc fait pour permettre l’immersion. Le Centre fait aussi appel à des patients simulés, qui suivant les situations, vont être maquillés.

Reportage

Le CiS permet d'immerger les gens dans un environnement de soins, que ce soit à l'hôpital, au domicile du patient, et même en milieu pénitentiaire, tout peut être simulé. Urgence respiratoire, AVC, mais aussi annonce de mauvaises nouvelles: les simulations sont nombreuses.

En dix ans 6'000 étudiants ont été formés dans ce Centre.

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Le PS veut affecter les excédents aux comptes à des préfinancements

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A Genève, le PS dépose un projet de loi pour qu'une partie des excédents aux comptes de l'Etat soit affectée au financement de futurs projets (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

A Genève, le PS demande qu'une partie des excédents aux comptes de l'Etat, désormais récurrents, soit affectée au financement de futurs gros projets. Il dépose un projet de loi proposant ce mécanisme financier qui existe notamment dans le canton de Vaud.

"Les comptes affichent à nouveau des excédents exceptionnels. Depuis trois ans, les recettes fiscales sont largement sous-évaluées, ce qui influence la construction du budget au sein du Conseil d'Etat puis du Grand Conseil. Le débat budgétaire est faussé", a relevé mercredi devant les médias le président du PS et député Thomas Wenger.

Le résultat final des comptes devant se monter à zéro, l'exécutif a décidé d'attribuer le dernier excédent record de 1,4 milliard de francs à l'amortissement de la recapitalisation de la Caisse de pensions de l'Etat de Genève (CPEG). Il aurait aussi pu l'affecter au remboursement de la dette ou à la réserve conjoncturelle, comme le prévoit la loi sur la gestion administrative et financière de l'Etat (LGAF).

Anticiper les charges

Le projet de loi du PS propose une troisième possibilité: utiliser une partie de l'excédent pour préfinancer de futures dépenses en lien avec les transitions écologique, démographique et numérique. "Ce n'est pas le bon moment de baisser les impôts comme le veut la droite, mais d'anticiper les charges futures découlant de ces défis. Gouverner, c'est prévoir", a déclaré la députée Caroline Marti.

Rénovation énergétique des bâtiments, vieillissement de la population, augmentation du nombre d'élèves, modernisation informatique à l'Etat mais aussi hausse des subsides d'assurance maladie font partie des exemples cités par le PS. Pour la députée, la formulation large de la modification de la LGAF permet d'englober certains types de dépenses.

"Réserves anticycliques"

Si la thésaurisation n'est pas possible selon les normes comptables, le préfinancement existe dans d'autres cantons, notamment dans celui de Vaud. Caroline Marti rappelle que ce mécanisme avait été envisagé par le Conseil d'Etat genevois dans le cadre des débats sur la recapitalisation de la CPEG et qu'il s'inscrit dans la logique des "réserves anticycliques" prévues par la constitution.

Le PS estime que son projet de loi devra encore être affiné en commission, notamment concernant l'utilisation du fonds de préfinancement par le gouvernement avec l'accord du Grand Conseil. Il espère le faire passer avec le soutien des Verts, du Centre, du MCG et du mouvement Libertés et justice sociale.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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