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Genève

Conseil d'Etat: les quatre de gauche appellent à "voter compact"

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A Genève, les quatre candidats au Conseil d’Etat de gauche ont présenté ce vendredi leurs propositions devant la presse. Les deux socialistes que sont le sortant Thierry Apothéloz et la nouvelle venue Carole-Anne Kast et les deux verts, Antonio Hodgers et Fabienne Fischer ont insisté sur la nécessité d’avoir un gouvernement à majorité de gauche, surtout avec un parlement qui a pris un virage à droite.

Ils ont regretté le score de la droite populiste, MCG et UDC, qui choisissent - c'est le cas pour le MCG - des «boucs émissaires» en rejetant les frontaliers. Le contraire d’une Genève «ouverte, solidaire et multiculturelle».

Les représentants verts et socialistes estiment que les inégalités se creusent à Genève et que les baissent d’impôts préconisées par l’Alliance de droite ne feront que les augmenter. Genève compte 86'000 millionnaires, 27 milliardaires mais 27'000 personnes touchent des prestations sociales et 140'000 touchent des subsides pour leur assurance maladie, selon eux.

Ils ont rappelé que la droite, le PLR notamment, n’a pas voté les postes demandés par le DIP ni ceux réclamés par les HUG, contrairement à ce qu’affirment leurs représentants. L’UDC et le MCG ont quant à eux refusé le crédit pour le Léman express.

Antonio Hodgers estime que depuis deux ans, la majorité de gauche au gouvernement a apporté "un renouveau" et qu’elle a permis de sortir de la crise institutionnelle provoquée par l’affaire Maudet.

Fabienne Fischer a, quant à elle, souligné qu'un exécutif cantonal tire sa légitimité du peuple en Suisse. Cette double légitimité populaire, pour le parlement et pour le gouvernement, justifie que les quatre de gauche soient élus, malgré la majorité de droite au Grand Conseil. "Le gouvernement de gauche et le parlement de droite cohabitent déjà depuis deux ans", a-t-elle rappelé.

Carole-Anne Kast a raillé une Alliance de droite «de fortune» qui ne fera que «renforcer les inégalités». La seule mesure proposée est une défiscalisation qui va favoriser davantage les personnes aisées que la classe moyenne.

Arbres, salaire et logement des aînés

Chaque candidat a ensuite présenté deux de leurs priorités pour la prochaine législation. Pour Antonio Hodgers ce sont les arbres.

Antonio Hodgers Conseiller d'Etat candidat chargé du territoire

Fabienne Fischer entend défendre le salaire minimum genevois face aux attaques de Berne.

Fabienne FischerConseillère d'Etat chargée de l'économie et de l'emploi

Pour Carole-Anne Kast, il faut construire des logements bon marché pour les aînés.

Carole-Anne KastCandidate au Conseil d'Etat

 

 

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Genève

Un ramen au sésame remporte le Chef Festival

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Le ramen du Yukiguni qui a remporté le Chef Festival. Crédit photo: Gema Meana

Le Chef Festival a dévoilé le nom du restaurant qui propose le meilleur ramen de Genève. Comme l’année passée, c’est le même établissement qui a remporté les deux prix, celui du public et du chef.

Il a remporté les deux prix du Chef Festival: le restaurant Yukiguni à Genève!

Son ramen au sésame noir et miso a été plébiscité par le public et le chef Mitsuru Tsukada du Sachi au mandarin oriental de Genève.

Le restaurant a fêté ses 10 ans cette année. C’est le chef de d'origine japonaise, Yuhei Miura, qui crée les recettes. 

Une belle reconnaissance pour Vincent Rivest, le gérant de l’établissement depuis 4 ans: 

Les retours du chef  Mitsuru Tsukada les ont particulièrement touchés:

Quelle était la recette du ramen gagnant? Vincent Rivest:

Qu'est-ce que le miso, l’une des pièces maîtresses du plat?:

Ce concours a permis de faire découvrir ce plat traditionnel japonais à de nouveau clients, Vincent Rivest:

Pour rappel, huit restaurants ont participé au concours sur trois semaines. Presque 4 000 ramens ont été vendus.

Ils ont dû proposer une recette inédite uniquement pour le festival au prix de 26 francs.

 

 

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Genève

Les dernières heures d'occupation d'UniMail se dessinent

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Les étudiants propalestiniens qui occupent UniMail depuis près d'une semaine s'attendent à être évacués. Ici un rassemblement de soutien devant l'entrée principale lundi. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

A Genève, l'occupation nocturne d'UniMail par des étudiants propalestiniens vit ses dernières heures. Lundi, le rectorat de l'Université de Genève (UNIGE) a indiqué avoir déposé une plainte pénale pour violation de domicile, prélude à une évacuation.

Dans un courrier adressé à la communauté universitaire, la rectrice de l'UNIGE Audrey Leuba espère que la force ne sera pas nécessaire pour déloger les occupants. La coordination étudiante pour la Palestine est invitée à respecter l'ultimatum qui lui a été fixé et à libérer les locaux dans le calme. UniMail ferme à 22h00.

L'UNIGE comprend "le soutien et la solidarité que le collectif manifeste envers les victimes du conflit de Gaza". Le rectorat précise toutefois que ce mouvement "doit respecter les règles de sécurité" et les limites légales. Le rectorat a considéré depuis le début l'occupation nocturne d'UniMail comme illicite.

Rencontre de la dernière chance

Lundi, Audrey Leuba a discuté avec une délégation de la coordination étudiante pour la Palestine. L'échange n'a pas permis d'accorder les points de vue. Une étudiante ayant participé à la rencontre a déclaré que la rectrice leur avait annoncé qu'une évacuation des lieux serait ordonnée dans la soirée.

En fin de journée, un rassemblement a débuté sur le parvis d'UniMail, organisé par la coordination étudiante pour la Palestine. Entre 300 et 400 personnes ont répondu à l'appel. Des slogans ont été entonnés, dont l'un demandant la démission de Mme Leuba, car la rectrice refuserait dorénavant tout dialogue.

Les étudiants propalestiniens demandent notamment que l'UNIGE prenne position pour un cessez-le-feu immédiat à Gaza et qu'elle mette fin à ses collaborations avec les universités et les instituts de recherche israéliens. Ils veulent aussi que l'institution mette en place une politique proactive d'accueil des étudiants palestiniens.

Accès filtrés

Après une série d'incidents mineurs et pour éviter tout dérapage grave, l'UNIGE a décidé depuis samedi soir de limiter l'accès au bâtiment UniMail aux seuls membres de la communauté universitaire. Des agents de sécurité filtrent maintenant les entrées. La nuit dernière, environ 80 personnes se trouvaient encore à UniMail.

Le rectorat de l'UNIGE avait formulé deux exigences à l'égard des étudiants. Il demandait que cesse l'occupation des locaux en dehors des heures d'ouverture d'UniMail. Il réclamait aussi qu'une banderole proclamant, en anglais, que la Palestine devait être libérée "du Jourdain à la mer" ("from the river to the sea"), soit enlevée. Une expression associée par certains à la destruction de l'Etat d'Israël.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Le dialogue reprend entre la rectrice et les étudiants pro-palestiniens

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Des étudiants et militants pro-palestiniens occupent toujours le hall principal du bâtiment d'Uni-Mail de l'Université de Genève (KEYSTONE/Martial Trezzini)

Au 7ème jour d'occupation d'UniMail, la rectrice Audrey Leuba a proposé une réunion avec la Coordination étudiants Palestine ce lundi midi.

Une séance de discussion qui fait suite à la proposition des étudiants de rencontrer la rectrice. "On a décidé d'y aller pour continuer à porter nos revendications et exiger qu'elle rouvre les bâtiments universitaires à tour le monde", explique le comité estudiantin. Le collectif s’était dit prêt à négocier au sujet de l’occupation nocturne du bâtiment et de la banderole polémique “From the river to the sea”.

La restriction d'accès d'UniMail à la seule communauté universitaire devrait aussi être à l'ordre du jour. Après un week-end de tensions, des agents de sécurité contrôlaient ce lundi matin l'identité des personnes a l'entrée du bâtiment.

Les étudiants ont également appelé à un grand rassemblement citoyen à 17h sur le parvis d’UniMail. La rectrice a également été invitée à y participer.

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Environnement

Meyrin a ouvert sa légumerie

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Des carottes bio - KEYSTONE - CHRISTOF SCHUERPF

Une légumerie a vu le jour à Meyrin. Il s’agit d’un lieu où sont préparés des légumes bio et de la région. 

Des plats préparés avec des légumes bio et locaux.

C’est la mission principale de la légumerie qui a ouvert ses portes le 15 avril dernier à Meyrin. Située dans la ferme des Vergers, c’est là que sont lavés, découpés et emballés les légumes qui sont ensuite vendus aux restaurants scolaires et aux crèches de la commune. 

Reportage:

 

Le laboratoire de la légumerie. Crédit photo: François_de_Limoges

La phase-test se poursuit donc, l’objectif pour Marie Ortega est de trouver les bons ajustements en vue de la rentrée de septembre.

Cette légumerie est le résultat d’une collaboration entre la ville de Meyrin, propriétaire de la Ferme de la Planche, la coopérative de la Ferme des Vergers, exploitante des lieux et Eldora, prestataire externe qui fournit les restaurants collectifs.

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Genève

Occupation d'UniMail: Le ton se durcit entre les étudiants pro-palestiniens et le rectorat

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Des étudiants et militants pro-palestiniens occupent toujours le hall principale du bâtiment d'Uni-Mail de l'Université de Genève (UNIGE) (KEYSTONE/Martial Trezzini)

A UniMail, l’occupation se poursuit: une centaine d’étudiants pro-palestiniens ont passé la nuit de dimanche à lundi dans le bâtiment, malgré l’ultimatum de la rectrice qui leur a demandé de quitter les lieux dès dimanche soir, 20h.

Un nouveau bras de fer après des tensions qui se sont intensifiées tout au long du weekend. Malgré la rencontre samedi entre la rectrice et une délégation d’étudiants, les discussions sous l’égide du comité scientifique de l’UNIGE ont continué de patiner sur certaines revendications du collectif pro-palestiniens, qui jugent les engagements du rectorat insuffisants.

Autres points de crispation : le maintien de l’occupation nocturne qualifiée d’illicite par les instances de l’Université et le retrait plusieurs fois demandé de la banderole polémique «From the river to the sea», dénoncé par certains comme un appel à la destruction totale de l’Etat hébreu.

Signes de tensions aussi qui sont allées crescendo, le rectorat a d’abord limité l’accès d’UniMail aux seuls membres de la communauté universitaire après les altercations de ces derniers jours, avant de sommer les étudiants de quitter les lieux. L’ultimatum n’a pas refroidi les occupants qui ont décidé de poursuivre la mobilisation, bientôt rejoints par plusieurs dizaines de manifestants venus témoigner leur solidarité sur le parvis de l’Université.

La discussion s’est toutefois prolongée par mails interposés : la Coordination étudiants Palestine propose une nouvelle rencontre avec la rectrice ce lundi matin à 9h pour des négociations plus concrètes au sujet de la banderole et de l’occupation de nuit. Ils appellent aussi à un grand rassemblement citoyen ce soir à 17h devant UniMail. 

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