Du 15 au 27 mai, les berges du Rhône genevois seront inaccessibles. La raison? Une opération de gestion des sédiments au barrage de Verbois, orchestrée notamment par les SIG. Elle vise à protéger Genève des crues, tout en ménageant l’environnement. Pour aller plus loin, Gilles Garazi, directeur de la transition énergétique aux SIG a répondu à mes questions.
C’est une opération spectaculaire qui se déroule tous les trois à quatre ans. Les Services industriels de Genève (SIG), en partenariat avec la Compagnie Nationale du Rhône (CNR) et la Société des Forces Motrices de Chancy-Pougny (SFMCP), abaissent le niveau du Rhône au barrage de Verbois. Objectif: permettre l’évacuation d’environ 1,5 million de mètres cubes de sédiments, soit l’équivalent de 600 piscines olympiques.
« Ces sédiments s’accumulent naturellement en amont du barrage, ce qui, en cas de crue, pourrait provoquer des inondations dans des quartiers comme la Jonction ou Plainpalais », explique Gilles Garazi, directeur de la transition énergétique aux SIG. « Cette opération n’a aucun intérêt économique pour nous, elle est exclusivement menée pour garantir la sécurité. »
Une manœuvre aux impacts contrôlés
Concrètement, l’abaissement se fait par ouverture progressive des vannes. Le Rhône retrouve alors temporairement son lit originel, emportant avec lui les sédiments en direction de la France, jusqu’à la Méditerranée. « Autrefois, on procédait par des "vidanges" brutales qui relâchaient un véritable torrent de boue. Aujourd’hui, on limite volontairement le taux de matière en suspension à 5 grammes par litre, soit l’équivalent d’une cuillère à café, pour protéger la biodiversité », souligne Gilles Garazi.
Le processus mobilise plus de 400 personnes sur tout le tronçon transfrontalier. Poissons et castors sont suivis de près, des pêches de sauvetage sont organisées, et certains animaux sont même surveillés par drone. Une coordination étroite a été mise en place avec les associations environnementales et de pêche, jusqu’à celles dédiées… aux castors.
Sécurité renforcée pour les humains aussi
Sur les rives genevoises, la prudence est de mise. La baignade, la pêche, la navigation et même la promenade sont interdites dans le lit du Rhône et dans l’Arve en aval du pont de Saint-Georges, et ce jusqu’au 6 juin au plus tard.
« Il y a chaque année des morceaux de berge qui s’effondrent. Le courant est extrêmement fort, et la présence de branches ou d’obstacles rend la baignade très dangereuse. On ne plaisante pas avec ces interdictions », rappelle le directeur de la transition énergétique des SIG.
Ceux qui auraient envisagé une descente en bouée ou une sortie en kayak à la Jonction sont donc priés de patienter. « Nous ne sommes pas en plein été, mais avec le retour du beau temps, mieux vaut se tourner vers la plage des Eaux-Vives ou les piscines. »
Après 2026
Cette opération s’inscrit dans un protocole qui court jusqu’en 2026. Des ajustements sont envisagés pour la suite, mais la nécessité de maintenir ces actions ne fait aucun doute. « On aimerait pouvoir s’en passer, mais sans cela, la ville de Genève serait à la merci d’une crue violente. »
Les sédiments évacués rejoignent progressivement la mer, en passant par les barrages français de Génissiat à Sault-Brénaz. En parallèle, les SIG assurent que l’énergie fournie aux Genevois reste 100% renouvelable, même lorsque la production locale est interrompue.
Le Centre Genève lance Xavier Magnin pour l'élection complémentaire au Conseil d'Etat, qui aura lieu en septembre prochain. Le parti veut faire alliance avec les Vert'libéraux pour cette élection ainsi que pour les fédérales de 2027 et les cantonales de 2028.
Xavier Magnin, 56 ans, ex-conseiller administratif de Plan-les-Ouates et ex-député, a été désigné lundi soir à l'unanimité et 5 abstentions par l'assemblée des délégués, a indiqué Vincent Gillet, secrétaire général du parti. Les délégués ont opté pour une alliance au centre-droit avec les Vert'libéraux. Ces derniers se réunissent mercredi soir pour soumettre cette stratégie à leur base.
"Xavier Magnin est un homme de terrain, son bilan en tant que conseiller administratif de Plan-les-Ouates est largement reconnu. Il a démontré durant des années sa capacité à mener à bien des projets concrets dans l’une des communes les plus dynamiques du canton. Il s’est toujours engagé pour le bien commun avec conviction mais sans dogmatisme", peut-on lire dans le communiqué diffusé par Le Centre dans la nuit de lundi à mardi.
Xavier Magnin a déjà été candidat au Conseil d'Etat en 2023. Arrivé à la dixième place, il avait renoncé au deuxième tour.
Candidatures multiples
A droite, le PLR, qui compte déjà deux conseillères d'Etat a décidé de ne pas présenter de candidat. Le parti appelle à soutenir une candidature unique pour concrétiser le programme de législature de l'Alliance genevoise. Composée du PLR, de l'UDC, du Centre et du MCG, cette alliance avait permis à la droite de gagner la majorité au gouvernement en 2023.
A une semaine du dépôt des listes, cette Alliance genevoise n'est pourtant plus une option. L'UDC et le MCG ont chacun annoncé une candidature. L'UDC Genève lance son président, le député Lionel Dugerdil. De son côté, le MCG a annoncé la candidature de Maikl Gerzner, un novice en politique. A noter que le PLR décidera après le dépôt des listes quel candidat il soutiendra.
Siège à défendre
A gauche, un seul candidat est pour l'instant en lice. Il s'agit du conseiller national Vert Nicolas Walder. Les Vert.e.s sont déterminés à défendre le siège laissé vacant suite à la démission d'Antonio Hodgers. Le PS, qui se réunit mercredi, devrait faire bloc derrière la candidature de Nicolas Walder. La gauche de la gauche doit encore se déterminer.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Le Haut-Commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR) va supprimer environ 3500 postes en raison des coupes financières, liées notamment aux décisions américaines. A ceux-ci s'ajoutent des centaines de contrats temporaires, a affirmé lundi l'agence onusienne à Genève.
Le chiffre est conforme à celui que les représentants syndicaux du HCR avaient articulé il y a quelques semaines. Au total, près de la moitié des postes de hauts responsables au siège de Genève et dans le monde seront biffés.
Certains bureaux sont réduits ou fermés. L'agence onusienne estime à environ 30% la diminution des coûts de personnel. "Nous concentrerons nos efforts sur des activités qui ont l'impact le plus grand pour les réfugiés", dit le Haut commissaire Filippo Grandi.
La Genève internationale est largement affectée par les coupes de plusieurs donateurs, surtout les Etats-Unis. L'Organisation internationale pour les migrations (OIM) a annoncé jusqu'à 7000 suppressions de postes. Et l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a diminué par deux le nombre de ses départements.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
A Genève, quatre cours d'eau ont été brièvement colorés en vert fluo dimanche. Cette opération "coup de poing" organisée par la Fédération des sociétés de pêche genevoises (FSPG) visait à alerter la population contre les pollutions qui souillent encore régulièrement les rivières.
Un colorant inoffensif et biodégradable a été déversé dans la Drize, l'Aire, la Seymaz et le Nant d'Avril, a indiqué lundi Maxime Prevedello, secrétaire de la FSPG. Cette action vise à rappeler que chaque grille de route ou bouche d'égout peut devenir une source de pollution, indique la FSPG.
Plusieurs pollutions ont été constatées au printemps, notamment dans l'Aire au début avril et dans la Seymaz à deux reprises en mai. Des dénonciations pénales ont été effectuées, "mais les réponses apportées sont insuffisantes face aux pollueurs", soulignent les pêcheurs. La FSPG appelle les autorités à communiquer massivement sur le sujet.
Elle demande aussi la mise en place de sondes de mesure pour détecter automatiquement les pollutions des cours d'eau. "Quand on pollue l'eau, on tue l'avenir", a souligné M.Prevedello en ajoutant que "l'inaction tue aussi"
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Confignon (GE) devra se prononcer sur le Plan localisé du quartier (PLQ) des Cherpines. Le collectif d’associations citoyennes qui avait lancé un référendum contre le préavis favorable du Conseil municipal sur le PLQ a déposé lundi 700 signatures alors que 341 suffisent.
Les signatures ont été récoltées en deux semaines, a indiqué Bertrand Jacot des Combes, membre de ce collectif. Le PLQ des Cherpines présente encore trop de lacunes et d’inconnues, selon le collectif qui rassemble notamment les associations Cherpines Autrement et Sauvegarde Genève avec le soutien des partis PLR - les Libéraux-Radicaux de Confignon et Demain Confignon.
Le Conseil municipal avait donné son accord au projet en avril dernier à une courte majorité en y associant quinze conditions. Or ces conditions ne sont malheureusement nullement contraignantes pour l’Etat, selon les référendaires. Beaucoup trop d’interrogations subsistent encore concernant le financement, la densité, l’environnement et la mobilité.
Deuxième plus grand aménagement urbain derrière celui du PAV (Praille Acacias Vernet), le projet des Cherpines comprend la construction d'environ 2700 logements sur une surface de 58 hectares à cheval sur les communes de Plan-les-Ouates et Confignon. Cette dernière commune, qui fait l'objet du référendum, devrait accueillir 2400 logements, soit environ 6000 habitants, alors qu'elle en compte 4500 actuellement.
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Dès samedi 21 juin, 26 installations seront à disposition de la population en Ville de Genève pour lutter contre les îlots de chaleur. Des brumisateurs géants, des micro-oasis et des zones ombragées permettront au public de profiter d'un peu de fraîcheur.
"Testés l'été dernier, les brumisateurs géants reviennent en force", indique la Ville de Genève, qui en a rajouté cinq au vu de leur succès. Les nouveaux emplacements se trouvent au Parc Hentsch, à Saint-Gervais, au Parc Baud-Bovy, à l'entrée de la plage des Eaux-Vives et sur le quai du Rhône. Au total douze brumisateurs géants seront déployés.
Les micro-oasis, soit des espaces de verdure avec des assises pour se reposer et se rafraîchir, seront installés à proximité de place de jeux et de pataugeoires. Au total, six installations sont prévues, dont trois dans le quartier des Pâquis, particulièrement minérales et exposées à la chaleur.
Mis en place durant l'été dernier, les ombrages sous forme de grandes toiles permettent d'éviter le soleil direct et la formation d'îlots de chaleur. Huit structures seront installées dans la ville, dont une à la Plaine de Plainplais.
Ces initiatives s'inscrivent dans le cadre de la Stratégie climat de la Ville de Genève. Elles permettent de faire baisser la température ressentie et encouragent les habitants à continuer à fréquenter les espaces publics dans un cadre accueillant.
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