Malgré le cessez-le-feu, des organisations dénoncent le rôle des multinationales dans le conflit en Palestine. Un cortège est prévu dimanche après-midi, entraînant d’importantes restrictions de circulation au centre-ville.
Une manifestation autorisée se tiendra dès 14 heures, entre la Poste du Mont-Blanc et la Place des Nations. L’événement s’inscrit dans le cadre des négociations de l’ONU sur un futur traité visant à responsabiliser les entreprises transnationales en matière de droits humains. La circulation sera fortement perturbée dans plusieurs quartiers du centre-ville, de 14h à 17h.
Circulation bloquée et transports publics impactés
Selon un communiqué de la Police cantonale, plusieurs axes seront interdits ou difficilement accessibles durant le cortège. Les rues concernées incluent notamment:
Rue du Mont-Blanc
Rue de Berne
Rue des Pâquis
Quai Wilson
Avenue de France
Ainsi que divers carrefours et artères secondaires.
Les Transports publics genevois (TPG) annoncent également des suppressions de lignes et des modifications de trajets pendant la manifestation. Les forces de l’ordre appellent à la prudence et demandent à la population de se conformer aux consignes des agents mobilisés sur le terrain.
Un message politique international
Cette mobilisation intervient à la veille de négociations onusiennes, prévues du 20 au 24 octobre, sur un traité international encadrant les pratiques des multinationales. Pour les organisateurs, l’heure n’est pas au relâchement malgré l’annonce d’un cessez-le-feu dans le conflit israélo-palestinien.
« Il est aujourd’hui plus crucial que jamais d’exiger la justice pour les victimes et d’identifier les co-responsables de ces crimes », écrivent-ils dans un communiqué. Parmi les sociétés pointées du doigt: Chevron, BP, Google, Microsoft, HP, Amazon et Glencore, accusées d’avoir contribué au maintien de l’occupation en Palestine.
La manifestation verra la participation de Francesca Albanese, rapporteuse spéciale de l’ONU sur les Territoires palestiniens occupés, ainsi que de Rima Hassan, avocate, militante et élue au Parlement européen. Des représentants du mouvement BDS, de La Via Campesina et des parlementaires de plusieurs pays (Afrique du Sud, France, Belgique, Colombie) sont également annoncés.
Les revendications portent notamment sur l’arrêt de toute collaboration avec les entreprises dites complices, la fin des accords de libre-échange avec Israël ou encore l’instauration de sanctions légales et d’un traité contraignant contre l’impunité des firmes multinationales.
A Genève, l'Association des Amis du Bioparc a remis la pétition "Sauvez le bioparc maintenant" munie de 22'684 signatures au Conseil d'Etat et au Grand Conseil. Lancée en juillet, elle demande à maintenir le projet initial du nouveau Bioparc sur le site de Belle-Idée à Thônex.
L'association a aussi sollicité un rendez avec le nouveau conseiller d'Etat Nicolas Walder chargé du Département du territoire, pour "discuter du projet au plus vite", indique-t-elle dans un communiqué lundi. Elle avait décidé de mettre le projet sur pause jusqu'au départ de son prédécesseur Antonio Hodgers.
Le Bioparc avait reçu en juin un courrier concernant une demande préalable d'autorisation de construire. Le canton estimait que le nouveau projet sur le site de Belle-Idée était hors cadre et ostentatoire.
Selon l'association, les signatures obtenues montrent que le Bioparc, de par son accueil des animaux en situation de détresse et ses prestations aux visiteurs, répond à un besoin "largement exprimé". Elle insiste sur la nécessité de réaliser le projet "maintenant" et espère trouver avec le canton "des solutions mutuellement profitables".
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Une activiste afro-brésilienne contre les violences policières, Ana Paula Gomes de Oliveira, est lauréate cette année du Prix Martin Ennals à Genève. Elle recevra sa récompense le 26 novembre, a affirmé lundi la Fondation qui pilote ce Nobel des droits humains.
Mme de Oliveira a cofondé le collectif "Les Mères Manguinhos" après le meurtre de son fils de 19 ans dans une favela, abattu dans le dos par un policier militaire alors qu'il rentrait de chez sa petite amie. Elle "a tant donné, après avoir tant perdu", affirme le président du jury Hans Thoolen.
Et d'ajouter que "la violence raciste qui sévit dans les rues du Brésil mérite toute l'attention du gouvernement fédéral et de la communauté internationale". L'approche de la police contre les narco-trafiquants, qui fait souvent des dizaines de tués, provoque régulièrement la réprobation de l'ONU.
Outre Mme de Oliveira, une étudiante ougandaise qui lutte contre la corruption a été finaliste du prix cette année. Tout comme une militante tunisienne des droits humains toujours détenue arbitrairement.
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A Pregny-Chambésy (GE), le Domaine de Penthes se transforme en un "monde enchanté". Pour la 3e édition des Féeries de Penthes, il propose un parcours immersif afin de plonger dans le monde des fées, des ateliers créatifs pour enfants ainsi que plusieurs stands artisanaux, de vendredi à dimanche prochain.
Au programme, des animations artistiques, un marché artisanal dans une vingtaine de petits chalets et des rencontres avec des "personnages fantastiques", pour apporter "lumières et magie" au mois de novembre, indique la commune dans un communiqué. Des séances de contes sont aussi prévues pour les enfants et Moz Drums, une troupe de percussions, parcourra le domaine en compagnie de la fée de Penthes, ses lutins et Merlin l'Enchanteur.
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Le canton et la Ville de Genève lancent la 3e édition de la campagne "Violences sexistes et sexuelles: finissons-en!". Plusieurs évènements sont prévus dès jeudi et jusqu'au 30 novembre. Ils mettent l'accent sur la responsabilité collective.
"Aujourd'hui encore, en Suisse comme ailleurs, le sexisme tue", ont rappelé le canton et la Ville de Genève dans un communiqué. Ateliers d'auto-défense, création d'un fanzine ou encore diffusion de podcasts sont au programme de cette campagne qui s'inscrit dans le cadre de la Journée internationale pour l'élimination des violences sexistes et sexuelles du 25 novembre.
La table ronde "Soumission chimique et violences sexuelles: enjeux et décryptage" lancera le coup d'envoi jeudi au Groove. Un évènement qui marquera aussi le lancement du projet de Team Car professionnelle de l'association We can dance it "pour une fête plus inclusive, plus sûre et plus solidaire".
"Tous concernés"
L'enquête Iceberg, publiée cette année par le Bureau de promotion de l'égalité et de prévention des violences, a permis de mesurer "la part invisible" des violences. Au cours de leur vie, 36% des femmes et 44% des personnes LGBT ont été confrontées à une violence sexiste, sexuelle ou LGBTIQ+phobe sur leur lieu de travail. A la suite de quoi une femme sur dix a déjà quitté son emploi à Genève.
"Que l'on en soit victime, témoin ou même auteur, les violences sexistes et sexuelles nous concernent toutes et tous", a indiqué Nathalie Fontanet, magistrate de tutelle du bureau, citée dans le communiqué. Et le maire de la Ville de Genève Alfonso Gomez de souligner: "dans ce cadre, les hommes ont un rôle actif à jouer".
Une cérémonie organisée par l'association Soroptimist clôturera la campagne le 30 novembre aux Bains des Pâquis. Une mise à l'eau de lanterne y est prévue en hommage aux victimes de féminicides en Suisse.
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Pour la ministre genevoise de l'économie Delphine Bachmann, la position nuancée de son parti, le Centre, sur les accords bilatéraux Suisse-UE est "une erreur stratégique". Elle plaide pour un soutien en faveur de ces accords "nécessaires pour Genève, deuxième canton exportateur".
"La prise de position 'oui, mais' ne représente pas la majorité de l’opinion du parti, et on a besoin d’avoir un message fort pour gagner", déclare Delphine Bachmann dans un entretien publié samedi dans le Temps. Si le Centre soutient ces accords sur le fond, il demande des améliorations ciblées de politique intérieure en matière d'immigration et de contrôle démocratique.
Le président du parti Philipp Matthias Bregy avait déclaré dans les médias que cet accord ne l'emballait pas, mais qu'il était essentiel de maintenir des relations avec l'UE qui reposent sur des règles claires. Des nuances qui ne plaisent pas à Delphine Bachmann. "Avoir un discours hésitant ne nous aidera pas à faire campagne", a-t-elle souligné.
La conseillère d'Etat estime que les cantons ont aussi leur mot à dire. "En particulier un canton comme Genève dont la prospérité s’est construite sur la relation avec ses partenaires extérieurs", souligne-t-elle. Et de rappeler que "Genève a besoin de main-d’½uvre", en insistant sur la croissance qui fait la prospérité et la réussite de la Suisse.
La cheffe du Département de l'économie, de l'emploi et de l'énergie (DEE) estime que son parti devrait se positionner rapidement par le biais d'une assemblée des délégués, comme l'ont déjà fait d'autres partis, à l'instar du PLR. "L’économie a besoin de réponses maintenant. On doit lui envoyer un message fort et rassurant: en Suisse, le cadre est stable et va le rester", insiste Mme Bachmann.
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