La journée du mercredi 12 octobre pourrait bien être une journée galère. La grève des TPG s'annonce suivie avec une course sur quatre assurée. Les syndicats SEV et Transfair réclament une indexation totale de leur salaire de 1,2%, dès septembre, et une prime de 500 francs net.
N'est-ce pas beaucoup demander alors que les TPG sont dans les chiffres rouges?
"Le statut du personnel des TPG prévoit la pleine indexation des renchérissement du salaires, nous ne faisons qu'appliquer le statut. +1,2%, c'est notre revendication" a expliqué, sur Radio Lac, Olivier Hählen, responsable région Ouest du syndicat Transfair.
Denis Berdoz, le directeur général des TPG, avait expliqué, sur Radio Lac que l'évolution des salaires, aux TPG, était supérieure d'un peu plus d'1% à l'évolution des prix genevois:
"Il y a eu des indexations négatives, c'est vrai. Les TPG ne sont pas là pour faire des bénéfices, mais rendre un service public. Nous sommes là pour appliquer le statut. Avec cette indexation négative, la direction essaie de revenir sur nos statuts".
Deux syndicats ne soutiennent pas cette grève:
"Ces deux associations ne représentent que 10% du personnel syndiqué alors que nous représentons 85% des personnes syndiquées. On a sondé, on a consulté nos membres et à une forte majorité, ils se sont prononcés pour cette grève".
Olivier Hählen, le responsable région Ouest du syndicat Transfair était invité de Béatrice Rul, à 7h35, dans Radio Lac Matin.
Le Centre sportif de Varembé, en Ville de Genève, étoffe son offre. Deux nouveaux terrains de basket 3x3 et un nouveau terrain de beach-volley ont été inaugurés mercredi. Des disciplines en plein essor et dont la demande à Genève est croissante.
Marie Barbey-Chappuis
Conseillère administrative en charge des Sports
Marie Barbey-ChappuisConseillère administrative en charge des Sports
Marie Barbey-ChappuisConseillère administrative en charge des Sports
Le terrain de beach-volley en fond et le terrain de basket 3x3 (KEYSTONE/Martial Trezzini)
La zone d'athlétisme du Centre sportif de Varembé a également été modernisée. De plus, le site dispose dorénavant d'un fitness urbain tout neuf, qui permet de s'échauffer et de travailler son agilité, son équilibre et le renforcement musculaire.
Ce projet s'inscrit dans le programme de modernisation et de rénovation des installations sportives de la Ville de Genève. Il s'agit de répondre aux besoins croissants de population, a expliqué la conseillère administrative Marie Barbey-Chappuis, en charge du département de la sécurité et des sports. En 2021, une motion est déposée au Conseil municipal de la Ville de Genève qui soulignait la nécessité de cette rénovation. Illustration avec l'une des élues à l'origine du texte Livia Zbinden, actuelle présidente du Conseil municipal.
Livia Zbinden
Présidente du Conseil municipal de la Ville de Genève
Livia ZbindenPrésidente du Conseil municipal de la Ville de Genève
Livia ZbindenPrésidente du Conseil municipal de la Ville de Genève
Une rénovation qui ne s'est pas faite sans difficultés ou surprises.
Marie-Paul David
Architecte au service du Patrimoine bâti
Marie-Paul DavidArchitecte au service du Patrimoine bâti
Marie-Paul DavidArchitecte au service du Patrimoine bâti
Le Centre sportif de Varembé dispose également de trois terrains de football, d'un club de tennis de table et d'une piscine. Depuis sa mise en service en 1987, le stade de Varembé n'avait jamais bénéficié d'une rénovation. Un centre sportif qui joue le rôle de cohésion sociale que doit avoir un lieu comme celui-ci.
Marie Barbey-Chappuis
Conseillère administrative en charge des Sports
Marie Barbey-ChappuisConseillère administrative en charge des Sports
Marie Barbey-ChappuisConseillère administrative en charge des Sports
Les policiers municipaux genevois et les agents de la Police internationale remportent une victoire d'étape en vue d'une reconnaissance comme policiers à part entière. La justice fédérale annule le refus d'entrée en matière du Secrétariat d'Etat à la formation.
Dans deux arrêts publiés mardi, le Tribunal administratif fédéral admet les recours du Syndicat des polices municipales genevoises et de l'Union des fonctionnaires de la police genevoise. Les deux organisations s'étaient adressées en vain auprès du Secrétariat d'Etat à la formation, à la recherche et à l'innovation (SEFRI) afin de permettre à leurs membres d'obtenir un certificat fédéral de policier.
Concrètement, les recourants demandaient que les agents des polices municipales (APM) et les agents de sécurité publique (ASP) de la Police internationale puissent prétendre à ce titre, le cas échéant par le biais d'une passerelle.
Ils soulignaient qu'au-delà de leurs tâches spécifiques leurs membres exerçaient aussi de nombreuses prérogatives réservées à la police. En outre, la pénurie de policiers conduisait à ce que les APM et les ASP effectuent régulièrement des missions avec ceux-ci.
"Sans pertinence"
Le Tribunal administratif fédéral relève dans ses considérants que la décision d'irrecevabilité du SEFRI "repose sur un argumentaire dénué de toute pertinence". Le secrétariat d'Etat s'est mépris sur la nature des demandes des deux syndicats et a confondu plusieurs catégories d'agents.
Le dossier étant insuffisamment mûr pour qu'une décision en réforme puisse être rendue par le Tribunal administratif fédéral, celui-ci le renvoie au SEFRI. Le secrétariat d'Etat est invité à procéder aux clarifications nécessaires avant de se prononcer sur sa propre compétence. (arrêts B-1340 et B-2051/2022 du 29 août 2024)
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Un collectif d'association demande une zone d'exclusion du deal autour des écoles des Pâquis
Un collectif d'association demande une zone d'exclusion du deal autour des écoles des Pâquis.
Les habitants des Pâquis sont de nouveau mobilisés contre le trafic de drogues autour des écoles du quartier. Un collectif, qui regroupe une dizaine d'associations, demande à l'Etat de mettre les moyens pour exclure les dealers du périmètre et permettre aux enfants de jouer en toute sécurité.
Marie Fleury-Wullschleger
Présidente de l'association des parents d'élèves des Pâquis
Marie Fleury-WullschlegerPrésidente de l'association des parents d'élèves des Pâquis
Marie Fleury-WullschlegerPrésidente de l'association des parents d'élèves des Pâquis
Une rencontre entre les représentants du collectif et les responsables de la police est agendée la semaine prochaine. L'occasion de réclamer à nouveau plus de présence policière en journée.
Marie Fleury-Wullschleger
Présidente de l'association des parents d'élèves des Pâquis
Marie Fleury-WullschlegerPrésidente de l'association des parents d'élèves des Pâquis
Marie Fleury-WullschlegerPrésidente de l'association des parents d'élèves des Pâquis
Cette météo fraiche n'est pas exceptionnelle. KEYSTONE-ALESSANDRO DELLA VALLE
L’automne est arrivé en avance cette année. Depuis ce week-end, le thermomètre a dégringolé. Et un front froid arrive mercredi après-midi.
Il fait plutôt frais pour un mois de septembre.
La dernière journée estivale remonte à samedi dernier et on ne sait pas quand est prévue la prochaine.
Un front froid arrive mercredi après-midi. Il va apporter avec lui de l’humidité et des températures fraîches.
Le point sur la situation avec Christophe Mertz, prévisionniste à MétéoNews:
Christophe Mertz
Prévisionniste à MétéoNews
Christophe MertzPrévisionniste à MétéoNews
Christophe MertzPrévisionniste à MétéoNews
Une situation inhabituelle qui contraste avec le mois de septembre 2023 où il avait fait relativement chaud. Pour autant cet épisode n’est pas exceptionnel:
Christophe Mertz
Prévisionniste à MétéoNews
Christophe MertzPrévisionniste à MétéoNews
Christophe MertzPrévisionniste à MétéoNews
On annonce même de la neige en montagne dès 1500 mètres. Christophe Mertz:
Christophe Mertz
Prévisionniste à MétéoNews
Christophe MertzPrévisionniste à MétéoNews
Christophe MertzPrévisionniste à MétéoNews
Mais cette météo ne laisse en rien présager l’hiver qui nous attend:
Comme moi, vous avez déjà coupé le son d’une série télévisée pour refaire les dialogues avec des amis? Ce jeu d’enfant devient un art à part entière dans un « doublage improvisé », qui se tiendra jeudi à la Salle Centrale de la Madeleine. La maitresse de cérémonie Nina Cachelin était mon invitée.
Pour la membre de la compagnie Alliance Créative « C’est parti de gens qui aiment bien redoubler les films et les séries. On a travaillé ensemble pour pouvoir redoubler des extraits en improvisant ça devant du public. » Le concept est simple mais audacieux : couper le son d’un extrait de film ou de série et improviser les dialogues en direct, devant un public qui découvre les scènes en même temps que les artistes sur scène.
L’événement promet des moments de pure hilarité et de surprise, tant pour les artistes que pour le public. « Une personne choisit les extraits en avance, et les autres les découvrent devant le public le soir même, » précise Nina Cachelin. « C’est assez marrant à regarder et à faire aussi. » La spontanéité et l’inventivité sont les maîtres mots de cette soirée où chaque scène est unique et chaque réplique inattendue. « Quand on joue ensemble depuis longtemps, c’est plus facile de savoir aussi ce qui va aller déclencher l’amusement chez les autres, » confie Nina. Une alchimie qui se ressentira sans doute sur scène et qui fera de cette soirée un moment mémorable.
Un art qui a de plus en plus d'adeptes
Bien que l’improvisation soit par nature libre et spontanée, des contraintes peuvent parfois pimenter le jeu. « On teste aussi de mettre un peu des contraintes, par exemple un long extrait qui se joue entre deux protagonistes, mais il y a quatre personnes qui doublent et du coup ils le font en relais, » raconte Nina Cachelin. Ces défis supplémentaires ajoutent une couche de complexité et de créativité, rendant chaque performance encore plus impressionnante.
Si l’improvisation reste un domaine relativement marginal en Suisse, elle attire de plus en plus d’adeptes. « Il n’y a pas vraiment d’école en Suisse d’improvisation, donc c’est plus par les chemins de traverses, » explique Nina. Pourtant, certaines compagnies professionnelles, comme Alliance Créative, permettent à des artistes de vivre de leur passion. « C’est super parce que ça aide pour tout, c’est clair que l’impro ça aide dans la vie en général. »