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Genève vote un moratoire sur la 5G

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Les députés genevois demandent, eux aussi, un moratoire sur la mise en place de la 5G sur le territoire du canton. Ils veulent que l'Organisation mondiale de la santé pilote des études indépendantes afin de connaître la nocivité de la technologie sur (©KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Un jour après leurs homologues vaudois, les députés genevois demandent un moratoire sur la mise en place de la 5G sur le territoire du canton. La motion adoptée mercredi demande d'attendre les résultats d'études scientifiques indépendantes.

"On nous dit que la fréquence est quasiment la même que pour la 4G. Mais la 5G sera utilisée pour connecter des objets entre eux. L'environnement sera de plus en plus chargé en ondes magnétiques, et personne ne sait si leur accumulation est nocive pour la santé", a dénoncé le PDC Bertrand Buchs, premier signataire de la motion. Les députés veulent aussi connaître l'effet de la 5G sur la faune.

Débattue en urgence, la motion est motivée par le principe de précaution. "Il faut la voter sur le siège pour donner un signal clair", a plaidé la Verte Katia Leonelli. Mais pour le magistrat Vert Antonio Hodgers, en charge du Département du territoire, il est prématuré de voter une restriction préventive: "Un renvoi en commission permettrait une approche plus scientifique."

Adoptée par 58 oui, contre 28 non (PLR) et une abstention, la motion invite le Conseil d'Etat à demander à l'Organisation mondiale de la santé de piloter des études scientifiques indépendantes. Contrairement à leurs homologues vaudois, les députés genevois ne se contenteront pas des conclusions du rapport de l'Office fédéral de l'environnement sur cette nouvelle technologie.

source ATS

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Sport

Mityukov: "Je me suis tout de suite remotivé" après les JO

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Le médaillé olympique Roman Mityukov ne se met aucune pression avant les Mondiaux en petit bassin (© KEYSTONE/PATRICK B. KRAEMER)

Roman Mityukov a savouré comme il se devait le bronze olympique conquis le 1er août à Paris sur 200 m dos.

Mais "je me suis tout de suite remotivé", lâche-t-il dans un entretien téléphonique accordé à Keystone-ATS quelques jours avant les Mondiaux en petit bassin de Budapest (10-15 décembre).

Quatre mois plus tard, son Bachelor de droit en poche, le Genevois de 24 ans ne réalise toujours pas la portée de son exploit. "Je ne me rends toujours pas compte que je suis un médaillé olympique. C'est trop bizarre. Je pensais depuis un an qu'une médaille était possible, je m'y attendais d'une certaine façon", glisse-t-il.

"Et une fois que je l'ai obtenue, j'ai senti que la vie continuait. Et je me suis donc tout de suite remotivé", poursuit le double médaillé mondial du 200 m dos (bronze en 2023, argent en 2024), qui n'en espérait pas tant: "J'appréhendais d'avoir l'impression que ma carrière serait terminée avec un podium olympique."

S'il n'a pas eu de problème à retrouver toute sa motivation, Roman Mityukov n'en a pas moins éprouvé le besoin de couper. "J'attendais cette pause depuis Fukuoka" où il avait conquis le bronze mondial en juillet 2023. "J'en avais besoin, physiquement et mentalement. Et j'ai largement profité de ce break", glisse-t-il malicieusement.

Après quasiment deux mois sans nage, le Genevois a repris le chemin de l'entraînement à la fin septembre, en même temps qu'il a retrouvé les bancs de l'université notamment pour préparer son mémoire. "Ce n'est pas mon genre de savourer longtemps. J'avais besoin de me fixer de nouveaux objectifs", explique-t-il.

6-7 kilos en plus

La natation ne lui a-t-elle pas manqué pendant cette pause? "Ca m'a manqué au bout d'un mois", concède-t-il. "Je me suis aussi rendu compte que je perdais des jours d'entraînement par rapport à mes rivaux. Mais ce break était nécessaire pour ne pas péter un câble trop vite", assure-t-il.

"Le nouveau cycle olympique dure quatre ans" contre trois pour le précédent, report de douze mois des JO de Tokyo oblige. Pas question donc de brûler les étapes. "J'ai repris l'entraînement de manière progressive. En faisant au début pas mal de sports collectifs pour leur côté ludique, et pour ne pas faire que nager", précise-t-il.

"C'était très dur dans l'eau au début, comme à chaque reprise d'ailleurs. Je me sentais lourd", à juste titre puisqu'il avoue avoir pris 6-7 kilos dans la foulée des Jeux de Paris. "C'était compliqué, car les sensations sont primordiales dans l'eau. Mais j'ai très rapidement perdu ces kilos en trop", souligne-t-il.

"Là, je m'entraîne normalement, et je me sens vraiment bien depuis un mois", se réjouit Roman Mityukov, qui s'est certainement rassuré lors de son retour aux affaires à l'occasion des championnats de Suisse en petit bassin mi-novembre. Il a notamment réalisé 1'52''53 sur 200 dos, pas si loin que cela de son record de Suisse (1'51''46).

S'il est rassuré sur son état de forme, le Genevois ne se voile pas la face avant les Mondiaux de Budapest. D'une part il n'est pas un habitué des courses en bassin de 25 mètres, et d'autre part "je ne suis pas à 100% de mes moyens. Mais cela reste des Mondiaux. C'est une opportunité de nager vite en petit bain", souligne-t-il.

"Je ne me mets aucune pression avant ces Mondiaux", enchaîne Roman Mityukov, qui s'alignera sur 100 m dos, 200 m dos, 100 m libre et 4x100 m 4 nages à Budapest. Avec pour ambition première de se hisser en finale dans les courses de dos, et pourquoi pas de signer l'exploit avec le relais 4 nages.

Une année à fond avant LA 2028

Ces joutes hongroises ne sont cependant rien de plus qu'une première étape sur la longue route menant aux JO de Los Angeles 2028, la suivante étant programmée l'été prochain avec les Mondiaux en grand bassin de Singapour. D'ici 2028, il continuera d'enchaîner les kilomètres mais sans négliger ses études.

"Mes études m'offrent une stabilité pour le futur, mais aussi pour le présent. J'ai besoin de cet équilibre même si c'est parfois compliqué, comme en ce moment avec mon mémoire à rendre le 10 janvier. Et je n'ai pas le choix si je veux devenir avocat", se marre Roman Mityukov, qui prévoit de terminer son Master en 2027.

Il aura alors un an pour préparer à fond les Jeux de 2028, où il visera un nouveau podium. D'ici là, il peut poursuivre sereinement sa progression, finalement loin des projecteurs. Sa médaille olympique n'a ainsi pas changé grand-chose pour lui, même si "on me regarde d'un autre oeil dans la rue", souligne-t-il.

"J'ai un peu plus de demandes des médias, mais je n'ai pas senti une grande différence. Tant mieux, car je peux continuer ma vie tranquille", lâche le Genevois, qui regrette en revanche que son exploit parisien n'ait pas attiré les sponsors. "La natation reste un sport peu médiatique", où une médaille a aussi ses revers.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Jour de vote au Ghana pour une présidentielle qui s'annonce serrée

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Les partisans du candidat à la présidence et vice-président Mahamudu Bawumia lors d'un dernier rassemblement du Nouveau parti patriotique (NPP), à Accra, au Ghana, à la veille de l'élection présidentielle (archives). (© KEYSTONE/AP/Misper Apawu)

Le vice-président et ancien banquier central Mahamudu Bawumia ou l'ex-président issu de l'opposition John Mahama? Le Ghana vote samedi pour une présidentielle, doublée de législatives, qui s'annonce très serrée.

La situation économique du pays a été au coeur des débats de la campagne, le Ghana, premier producteur d'or d'Afrique, sortant lentement d'une crise ayant nécessité un prêt de trois milliards de dollars du Fonds monétaire international (FMI).

Les électeurs doivent désigner un successeur au président Nana Akufo-Addo, qui se retire après les deux mandats autorisés par la loi, ainsi que le nouveau parlement.

Les bureaux de vote ouvriront à 07H00 (08H00 en Suisse) et fermeront à 17H00, avec des résultats attendus d'ici mardi pour la présidentielle.

Dans ce pays considéré comme un modèle de stabilité dans une région secouée par de récents coups d'Etats, les deux principaux partis, le Nouveau parti patriotique (NPP) et le Congrès national démocratique (NDC), ont alterné au pouvoir de manière presque égale depuis 1992.

Briser la limite de 2 mandats

Avec son slogan de campagne "Break the 8" ("Briser le 8", en référence à la limite de deux mandats de quatre ans du président sortant), le candidat du NPP Mahamudu Bawumia espère offrir à son parti un troisième mandat au pouvoir, ce qui serait sans précédent.

"Je sais ce que je veux faire dès le premier jour de ma présidence. Donnez-moi la chance de transformer cette nation", a déclaré M. Bawumia à des milliers de partisans lors d'un dernier meeting de campagne à Accra cette semaine.

Cet ancien vice-gouverneur de la Banque centrale a tenté de se distancier des critiques concernant la gestion de l'économie par Nana Akufo-Addo, même s'il était le chef de son équipe de gestion économique.

Économiste formé au Royaume-Uni, il souligne la nécessité de redresser l'économie et de poursuivre les projets du gouvernement en matière de numérisation, d'éducation gratuite et de programmes de santé.

"Très serré"

Ces derniers mois, l'inflation est passée de 54% à environ 23%, et d'autre indicateurs économiques se sont stabilisés. Mais de nombreux Ghanéens restent préoccupés par le coût de la vie et le chômage.

Les inquiétudes concernant l'économie pourraient faire pencher la balance en faveur de l'opposition et de John Mahama, déjà président de 2012 à 2017 et candidat pour la troisième fois à la présidentielle.

Le candidat du NDC affirme qu'il va "réinitialiser" le Ghana et introduire une "économie de 24 heures", en prolongeant les heures d'ouverture des industries pour créer des emplois et augmenter la production.

Certains analystes estiment qu'il pourrait tirer avantage du désarroi des électeurs face aux résultats économiques du NPP, mais l'ancien président est également critiqué par ceux qui se souviennent des coupures d'électricité massives pendant son mandat.

Les deux principaux candidats sont originaires du nord du Ghana, traditionnellement bastion du NDC mais aujourd'hui plus fragmenté, ce qui en fait une région clé du vote.

"La campagne a été très intense pour les deux partis", et "les élections de cette année sont très serrées", souligne Tutu Boahen, un conseiller ghanéen en communication politique.

Outre le coût de la vie, les dommages économiques et écologiques causés par l'exploitation illégale de l'or sont également devenus un enjeu électoral majeur. Le gouvernement du président sortant avait promis d'éradiquer ce problème, mais il s'est accru avec la hausse des prix de l'or.

Le Ghana reste par ailleurs, tout comme ses voisins frontaliers, le Bénin, le Togo et la Côte d'Ivoire, confronté à des risques croissants de débordements violents dus aux conflits jihadistes au nord du pays, au Burkina Faso et au Niger.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Sport

Odermatt remet son Globe du super-G en jeu

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Marco Odermatt et ses rivaux en découdront en super-G samedi à Beaver Creek (© KEYSTONE/AP/Robert F. Bukaty)

Beaver Creek sera le théâtre dès 18h30 du premier super-G de l'hiver. Vainqueur des deux derniers petits Globes de la discipline, Marco Odermatt sera comme toujours ou presque l'homme à battre.

Le Nidwaldien est qui plus est à l'aise dans la station du Colorado où il reste sur quatre podiums d'affilée en super-G: deux victoires, en 2019 et en 2021, et deux 2es places en 2021 et en 2022. C'est d'ailleurs là qu'il avait fêté son premier succès en super-G à ce niveau, il y a tout juste cinq ans.

Ses compatriotes feront par ailleurs partie de ses principaux rivaux: la Suisse reste ainsi sur un triplé en super-G en finale à Saalbach, où Odermatt n'avait pourtant fini que 5e. C'est Stefan Rogentin qui avait triomphé, devant Loïc Meillard et le prometteur Arnaud Boisset. Le Français Cyprien Sarrazin et l'Autrichien Vincent Kriechmayr seront également à suivre de près.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Sport

Sion accueille YB avec le top 6 dans le viseur

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Le Didier Tholot (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

La Super League vit ce week-end sa 17e journée, l'avant-dernière avant la pause hivernale. Sion accueille notamment Young Boys samedi dès 18h à Tourbillon.

Cette rencontre pourrait s'avérer déjà cruciale dans la lutte pour le top 6: les deux équipes affichent en effet 20 unités à leur compteur soit 4 de moins que le 6e du classement, Lausanne. Une défaite pourrait donc coûter cher à Sion (8e du classement) comme à YB (9e).

Les Valaisans, qui restent sur une victoire importante à Winterthour, gardent un excellent souvenir de leur dernier duel avec les Bernois en championnat: ils étaient allés s'imposer 2-1 au Wankdorf, le 21 juillet lors de la 1re journée. Mais YB affiche un visage plus conquérant qu'en début de saison et reste d'ailleurs sur cinq matches sans défaite en championnat (3 victoires, 2 nuls)

Le deuxième match programmé samedi à 18h mettra aux prises Grasshopper et Yverdon. La lanterne rouge zurichoise accuse 5 longueurs de retard sur le club du Nord vaudois, 10e du classement. Mais le choc du jour est programmé à 20h30: Lucerne, 5e mais à 3 points seulement du leader Bâle, reçoit le 2e Lugano qui affiche pour sa part 1 unité de moins que les Rhénans au compteur.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Le président sud-coréen Yoon s'excuse mais ne démissionne pas

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Dans une allocution télévisée samedi, le président sud-coréen a annoncé confier à son parti le soin de décider de son mandat. (© KEYSTONE/AP/Lee Jin-man)

Le président sud-coréen Yoon Suk Yeol a présenté samedi ses "excuses sincères" pour avoir imposé la loi martiale mais n'a pas démissionné, à quelques heures d'un vote du Parlement sur sa destitution.

Dans un bref message télévisé, M. Yoon a annoncé qu'il confiera à son parti le soin de prendre "des mesures visant à stabiliser la situation politique, y compris concernant mon mandat". Il a également promis qu'il ne décrétera pas une deuxième fois la loi martiale.

La démission du président sud-coréen Yoon Suk Yeol "est inévitable", a affirmé samedi le chef de sa formation, le Parti du pouvoir au peuple (PPP), Han Dong-hoon.

"L'exercice normal des fonctions du président est impossible dans ces circonstances, et une démission anticipée du président est inévitable", a déclaré M. Han aux journalistes, peu après l'adresse de M. Yoon à la nation dans lequel il a dit laisser à son parti le soin de décider de son sort.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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