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Genève-Servette veut forcer son destin

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Genève-Servette et Bienne s'étaient affrontés aux Vernets le 13 mars et les Seelandais s'étaient imposés 4-1. Qu'en sera-t-il ce samedi ? (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Samedi soir aux Vernets, Genève-Servette et Bienne s'affronteront pour désigner lequel des deux clubs aura droit à sa place dans le top 6 et lequel devra disputer les pré-play-off.

Un suspense intense, comme un avant-goût de play-off. Du résultat de cet affrontement entre Genève et Bienne va très vraisemblablement découler le top 6 du championnat de National League. Sans aller jusqu'à dire que la donne est simple et pour s'épargner des maux de crâne au fil des nombreuses hypothèses, Genève fera partie du top 6 s'il s'impose contre les Seelandais, peu importe la manière.

Pour rappel, les six premiers sont directement qualifiés pour les quarts de finale des play-off, tandis que les clubs 7 à 10 doivent disputer une série en best-of 3 pour définir les deux derniers participants. Le 7e affronte le 10e et le 8e se frotte au 9e.

Garder une dynamique positive

Jeudi soir à Lausanne, les Aigles ont démontré qu'ils étaient dans d'excellentes dispositions après avoir traversé quelques turbulences à l'occasion de leurs six rencontres précédentes. Solides défensivement devant un Gauthier Descloux efficace comme à l'accoutumée, les Grenat ont joué leur partition avec sérieux. Et hormis des pénalités sans conséquence en fin de partie, les joueurs de Pat Emond ont fait preuve d'une grande discipline.

Le coach québécois a su apprécier la performance de ses hommes à sa juste valeur après des semaines chaotiques. "Nous sommes maîtres de notre destin, donc on va en profiter pour faire un gros match samedi, a-t-il lâché en conquérant. Il faut que l'on garde le contrôle et que l'on soit bon dans les trois zones. A l'aube des play-off, on a envie de rentrer dans une dynamique positive."

A la question de savoir s'il valait mieux finalement passer par les pré-play-off pour rester dans le rythme, le pilote du GSHC n'a pas voulu se laisser tenter: "Je préfère que l'on entre en play-off avec une semaine de préparation histoire de soigner certains petits bobos. Et aussi parce que l'objectif du début de saison, c'était une place dans le top 6."

Pas besoin de se motiver

Pour le capitaine des Aigles Arnaud Jacquemet, la partie de samedi aura un vrai goût de play-off: "On a déjà vécu cette situation il y a deux ans lorsque l'on a dû se qualifier lors du dernier match contre Zurich sur notre glace. La différence c'est que la patinoire était pleine, mais la motivation sera la même. A ce moment-là de la saison, pas besoin d'avoir des spectateurs pour se motiver. Il faudra bien entrer dans le match, contrairement à la dernière visite seelandaise où nous étions menés 4-0. C'est l'équipe qui en voudra le plus qui sortira gagnante de ce duel."

Rattrapé par le Covid, Bienne va donc débarquer au bout du Léman avec l'obligation de l'emporter. Les Seelandais n'auront eu que trois jours d'entraînement jeudi, vendredi et samedi. Pas idéal, mais pas désastreux non plus. En revanche, les trois joueurs touchés par le Covid (Rajala, Hügli et Hischier) ne seront pas de la partie. Les deux premiers pourront revenir contre Zoug lundi, alors que le grand frère de Nico ne pourra pas sortir de chez lui avant mercredi prochain, jour de l'acte I des pré-play-off. Dans le "Journal du Jura", le directeur sportif Martin Steinegger ne cherche pas d'excuses ni de la pitié de ses adversaires: "C'est pour connaître des soirées comme celle-là qu'un hockeyeur s'entraîne toute la saison."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Anglo American cible d'une offre de rachat par BHP

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Anglo American a annoncé en début d'année son intention de supprimer des milliers d'emplois dans son activité platine en Afrique du Sud (archives). (© KEYSTONE/EPA/BHP BILLITON)

Le groupe minier britannique Anglo American s'envolait de plus de 12% jeudi en début de séance à Londres. L'entreprise a auparavait fait part d'une proposition de rachat "non sollicitée" de son concurrent australien BHP.

Anglo American était en hausse de 12,83% à 2488 pence jeudi vers 09h15.

La société anglo-australienne BHP, dont le siège est en Australie, affiche une valorisation boursière d'environ 148 milliards de dollars, Celle d'Anglo American, firme établie à Londres, atteint près de 36 milliards de dollars.

L'opération pourrait donc déboucher sur l'une des plus importantes transactions dans ce secteur depuis des années.

"Le conseil d'administration examine actuellement cette proposition avec ses conseillers", a indiqué Anglo American dans un communiqué, ajoutant qu'"il n'y a aucune certitude qu'une offre sera faite, ni quant aux conditions dans lesquelles une telle offre pourrait être faite".

"Dans l'attente d'autres annonces, les actionnaires d'Anglo American ne doivent prendre aucune mesure", selon le géant britannique qui n'a pas communiqué le montant de cette offre "non sollicitée" devant être formulée avant la date limite du 22 mai.

La proposition de BHP impliquerait une cession par Anglo American de ses activités de production de platine et de minerai de fer en Afrique du Sud.

Le géant anglo-australien, l'une des plus grandes entreprises minières au monde, a récemment connu une chute de son bénéfice suite à la baisse des cours mondiaux du nickel et à des compensations versées à la suite d'une catastrophe minière survenue en 2015 au Brésil.

Anglo American a annoncé en début d'année son intention de supprimer des milliers d'emplois dans son activité platine en Afrique du Sud.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Politique

Vaud s'engage en faveur de la parité dans le sport associatif

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L'Etat de Vaud et le Département de la présidente du gouvernement Christelle Luisier comptent agir activement en faveur de la parité dans le sport associatif (archives). (© Keystone/LAURENT GILLIERON)

L'Etat de Vaud veut agir en faveur de la parité dans le sport associatif sur son territoire. Le Département des institutions, du territoire et du sport (DITS) va proposer une formation gratuite spécifiquement destinée aux femmes. Ce cursus, décliné en quatre modules, a été pensé pour fournir ou compléter les outils à disposition pour rejoindre ou poursuivre leur engagement dans les clubs.

"Les chiffres actuels sont clairs, les femmes sont sous-représentées dans les clubs sportifs et plus précisément au sein de leurs comités. Alors que seules 34% de femmes sont actives dans les comités de clubs sportifs vaudois, on estime à 300 le nombre de présidentes manquantes dans les clubs vaudois pour atteindre la parité", explique jeudi le gouvernement dans un communiqué.

En janvier 2023, la Confédération a inscrit une obligation pour les organisations sportives nationales d'atteindre une proportion d'au moins 40% de femmes dans leurs organes dirigeants. "Bien que cette prescription ne concerne pas les clubs de sport locaux, l'Etat de Vaud souhaite poursuivre l'effort au niveau cantonal en accompagnant les clubs vers une meilleure parité", souligne-t-il.

Dès septembre prochain

Les formations destinées spécifiquement aux femmes auront lieu en septembre prochain, indique le Canton. "Elles ont été pensées pour que les femmes puissent consolider leur légitimité en tant que dirigeante au sein d'un comité et en conduite d'une équipe de bénévoles", ajoute-t-il. Projet-pilote, ce cursus gratuit sera assuré par le Centre d'éducation permanente (CEP) et a pour but de réunir 40 dirigeantes ou futures dirigeantes du sport vaudois.

"Plusieurs études montrent que les femmes arrêtent souvent leur activité sportive dès l'adolescence. Nous souhaitons les encourager à trouver leur place et les soutenir à prendre des responsabilités au sein des structures de sport associatif. Il est nécessaire que les femmes puissent pratiquer le sport de leur choix et se sentir légitimes pour prendre la direction d'un club", affirme Christelle Luisier, présidente du Conseil d'Etat, citée dans le communiqué.

Campagne de sensibilisation

En parallèle, une campagne de sensibilisation est menée dès avril 2024 et vise à inciter les filles et femmes à s'engager au sein des clubs sportifs, tout en sensibilisant tous les membres de clubs sportifs au manque de représentativité des femmes dans leurs structures.

Pour incarner la pratique féminine du sport, trois ambassadrices de choix ont accepté de prêter leurs images et partager leurs expériences en la personne des dirigeantes sportives Leeloo Granger (tir à l’arc), Thaïs Brana (natation) et Sarah Bréchet (football). Enfin, une boîte à outils mise en ligne sera à disposition des organes intéressés à relayer le message de parité.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Légère baisse du nombre de mesures de surveillance

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Les mesures de surveillance des communications sont principalement ordonnées pour élucider des infractions graves (image d'illustration). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Les mesures de surveillance des télécommunications ont reculé de 8% en 2023 par rapport à l'année précédente. Cette évolution est due principalement à la baisse du nombre de recherches par champ d’antennes, soit des communications effectuées par la téléphonie mobile.

Par rapport à 2022, près de 35% de recherches par champ d'antennes en moins ont été ordonnées, indique jeudi le service de Surveillance de la correspondance par poste et télécommunication (SCPT). Une baisse de 12% a aussi eu lieu dans le nombre de surveillances rétroactives (7125 contre 8114).

Une hausse du nombre de surveillances en temps réel a par contre été observée, passant de 1218 à 1244. Les recherches d'urgence ont également légèrement augmenté (1022 contre 912) et les recherches de personnes condamnées sont passées de 9 à 37.

Les mesures de surveillance des communications sont principalement ordonnées pour élucider des infractions graves. Ordonnées par les autorités de poursuite pénale ou le Service de renseignement de la Confédération, elles sont mises en oeuvre par le SCPT.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

Barclays pâtit d'une forte concurrence sur l'immobilier début 2024

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Le bénéfice net part du groupe de Barclays s'est réduit à 1,6 milliard de livres (1,8 milliard de francs), entre recul des revenus et inflation des coûts (archives). (© KEYSTONE/EPA/ANDY RAIN)

La banque britannique Barclays a annoncé jeudi un bénéfice net part du groupe en baisse de 13% au premier trimestre, ses marges pâtissant d'une forte concurrence dans les prêts immobiliers et les dépôts au Royaume-Uni.

Le bénéfice net part du groupe ressort à 1,6 milliard de livres (1,8 milliard de francs), entre recul de ses revenus et inflation des coûts.

Les revenus du groupe sont en baisse de 4%, à 7 milliards de livres, mais la baisse est plus marquée pour sa branche britannique (-7%).

Les dépenses d'exploitation du groupe ont dans le même temps augmenté de 2% à 4,2 milliards de livres, traduisant notamment un nouveau prélèvement de la Banque d'Angleterre sur les entreprises du secteur.

Barclays, qui cherche à réduire ses coûts et avait notamment supprimé 5.000 postes dans le monde l'an dernier, avant d'annoncer en février une nouvelle structure de groupe, reste "concentrée sur la mise en oeuvre" de son plan, a assuré le directeur général C. S. Venkatakrishnan, cité dans le communiqué.

Toujours dans le cadre de sa restructuration, Barclays avait annoncé mercredi l'intention de céder un portefeuille de prêts immobiliers italiens qui "devrait générer une perte avant impôts d'environ 225 millions de livres" sur l'année, avait prévenu la banque.

Le groupe avait aussi annoncé début février le rachat au géant britannique des supermarchés Tesco de ses opérations bancaires de détail pour un versement initial de quelque 600 millions de livres, dans le but de "compléter" son activité au Royaume-Uni.

Barclays avait publié en février un bénéfice annuel 2023 plombé par ses coûts de restructuration, ce qui ne l'avait pas empêchée de faire de généreuses distributions à ses actionnaires.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Environnement

Davantage de colonies d'abeilles - moins d'apiculteurs

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La densité des colonies s'est accrue au cours de la dernière décennie, garantissant une pollinisation efficace des plantes cultivées et sauvages dans la plupart des régions (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Malgré des pertes annuelles considérables, le nombre de colonies d'abeilles détenues en Suisse a légèrement augmenté au cours des dix dernières années. En revanche, le nombre d'apiculteurs diminue.

Alors que le nombre de colonies d'abeilles avait chuté après les années 1990, la décennie écoulée a marqué un tournant, relève une nouvelle publication d'Agroscope publiée jeudi. La Suisse comptait ainsi plus de 183'000 colonies en 2022, contre 165'000 en 2014.

La densité des colonies s'est également accrue au cours de la dernière décennie, garantissant une pollinisation efficace des plantes cultivées et sauvages dans la plupart des régions. En 2022, la densité était de 4,4 colonies par km2, un niveau légèrement au-dessus de l'Union européenne.

En revanche, le nombre d'apiculteurs diminue continuellement en Suisse depuis les années 1940. En 2022, on en comptait encore 16'500 officiellement enregistrés, soit le niveau le plus bas jamais atteint.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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