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Genève: quatre scénarios pour la réforme des retraites des fonctionnaires

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Le Conseil d'Etat genevois a utilisé un tableau à double entrée, reproduit ici par son président Antonio Hodgers, pour dégager les scénarios possibles après l'adoption de deux projets de loi concurrents sur la réforme de la caisse de prévoyance de l' (©KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Une semaine après le vote de deux projets de loi incompatibles sur la réforme de la Caisse de prévoyance de l'Etat de Genève (CPEG), le gouvernement a exposé les quatre scénarios possibles. Le but est de sortir de cette impasse légale.

Le Conseil d'Etat veut d'une part éviter la mise en oeuvre d'un train de mesures qui aboutirait à une importante baisse des rentes et d'autre part assurer les droits politiques, a indiqué la cheffe du département des finances Nathalie Fontanet. Une solution d'assainissement de la CPEG doit absolument être adoptée au 31 mai 2019, faute de quoi des mesures drastiques s'appliqueront.

Pour rappel, le Grand Conseil a voté vendredi dernier deux projets de loi qui visent à recapitaliser la caisse pour atteindre en 2052 le taux de couverture de 80% imposé par la Confédération. Le premier, issu des rangs de la gauche et du MCG, prévoit un système de primauté des prestations et le second, émanant du Conseil d'Etat et soutenu par la droite, passe à la primauté des cotisations.

Les deux projets de loi sont publiés vendredi dans la Feuille d'avis officielle. Cette publication ouvre un délai référendaire de quarante jours. En tenant compte des fêtes de fin d'année, le délai sera clos le 11 février 2019. Quatre scénarios ont été retenus par le Conseil d'Etat. Ils varient en fonction de l'exercice des droits politiques.

Loi postérieure

Le premier table sur l'absence de référendum. Il faut créer "un décalage temporel" pour que l'un ou l'autre des projets passe, a précisé le président du Conseil d'Etat Antonio Hodgers. Dans ce cas, le gouvernement promulgue son projet de loi et dans un délai de six mois revient vers le Grand Conseil avec des observations sur le projet de loi de la gauche et du MCG.

En cas de vote des députés sur ce projet de loi, un nouveau délai référendaire est ouvert. S'il est accepté en votation, il entrerait en vigueur étant donné qu'il est postérieur à l'autre. Toutefois, ce scénario est peu probable, tant les chances qu'un référendum soit lancé par un camp ou l'autre sont fortes. Les décisions seront prises au début janvier par des assemblées.

Question subsidiaire

Le deuxième scénario mise sur un double référendum. Si les deux aboutissent, les lois seront soumises en votations le 19 mai 2019. En cas de double oui, une question subsidiaire pour départager les deux projets serait posée à la population. Ce mécanisme inédit passe toutefois par une modification de la loi sur l'exercice des droits politiques qui devrait être votée en urgence par le Grand Conseil.

Enfin, les deux derniers scénarios envisagent l'aboutissement d'un seul référendum. Si la droite attaque le projet de loi de la gauche et du MCG, le projet de loi du Conseil d'Etat serait entre-temps promulgué. En cas de oui de la population au projet de loi de la gauche et du MCG, le Conseil d'Etat devrait le promulguer dans les plus brefs délai. La loi votée postérieurement l'emporte.

Il en va de même si c'est la gauche qui lance le référendum contre le projet de loi du gouvernement. Il reste ainsi à ce stade beaucoup de "si" et de conditionnel. Le Conseil d'Etat n'exprime aucune préférence pour l'un ou l'autre des scénarios.

Source ATS

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Politique

Vaud s'engage en faveur de la parité dans le sport associatif

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L'Etat de Vaud et le Département de la présidente du gouvernement Christelle Luisier comptent agir activement en faveur de la parité dans le sport associatif (archives). (© Keystone/LAURENT GILLIERON)

L'Etat de Vaud veut agir en faveur de la parité dans le sport associatif sur son territoire. Le Département des institutions, du territoire et du sport (DITS) va proposer une formation gratuite spécifiquement destinée aux femmes. Ce cursus, décliné en quatre modules, a été pensé pour fournir ou compléter les outils à disposition pour rejoindre ou poursuivre leur engagement dans les clubs.

"Les chiffres actuels sont clairs, les femmes sont sous-représentées dans les clubs sportifs et plus précisément au sein de leurs comités. Alors que seules 34% de femmes sont actives dans les comités de clubs sportifs vaudois, on estime à 300 le nombre de présidentes manquantes dans les clubs vaudois pour atteindre la parité", explique jeudi le gouvernement dans un communiqué.

En janvier 2023, la Confédération a inscrit une obligation pour les organisations sportives nationales d'atteindre une proportion d'au moins 40% de femmes dans leurs organes dirigeants. "Bien que cette prescription ne concerne pas les clubs de sport locaux, l'Etat de Vaud souhaite poursuivre l'effort au niveau cantonal en accompagnant les clubs vers une meilleure parité", souligne-t-il.

Dès septembre prochain

Les formations destinées spécifiquement aux femmes auront lieu en septembre prochain, indique le Canton. "Elles ont été pensées pour que les femmes puissent consolider leur légitimité en tant que dirigeante au sein d'un comité et en conduite d'une équipe de bénévoles", ajoute-t-il. Projet-pilote, ce cursus gratuit sera assuré par le Centre d'éducation permanente (CEP) et a pour but de réunir 40 dirigeantes ou futures dirigeantes du sport vaudois.

"Plusieurs études montrent que les femmes arrêtent souvent leur activité sportive dès l'adolescence. Nous souhaitons les encourager à trouver leur place et les soutenir à prendre des responsabilités au sein des structures de sport associatif. Il est nécessaire que les femmes puissent pratiquer le sport de leur choix et se sentir légitimes pour prendre la direction d'un club", affirme Christelle Luisier, présidente du Conseil d'Etat, citée dans le communiqué.

Campagne de sensibilisation

En parallèle, une campagne de sensibilisation est menée dès avril 2024 et vise à inciter les filles et femmes à s'engager au sein des clubs sportifs, tout en sensibilisant tous les membres de clubs sportifs au manque de représentativité des femmes dans leurs structures.

Pour incarner la pratique féminine du sport, trois ambassadrices de choix ont accepté de prêter leurs images et partager leurs expériences en la personne des dirigeantes sportives Leeloo Granger (tir à l’arc), Thaïs Brana (natation) et Sarah Bréchet (football). Enfin, une boîte à outils mise en ligne sera à disposition des organes intéressés à relayer le message de parité.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Légère baisse du nombre de mesures de surveillance

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Les mesures de surveillance des communications sont principalement ordonnées pour élucider des infractions graves (image d'illustration). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Les mesures de surveillance des télécommunications ont reculé de 8% en 2023 par rapport à l'année précédente. Cette évolution est due principalement à la baisse du nombre de recherches par champ d’antennes, soit des communications effectuées par la téléphonie mobile.

Par rapport à 2022, près de 35% de recherches par champ d'antennes en moins ont été ordonnées, indique jeudi le service de Surveillance de la correspondance par poste et télécommunication (SCPT). Une baisse de 12% a aussi eu lieu dans le nombre de surveillances rétroactives (7125 contre 8114).

Une hausse du nombre de surveillances en temps réel a par contre été observée, passant de 1218 à 1244. Les recherches d'urgence ont également légèrement augmenté (1022 contre 912) et les recherches de personnes condamnées sont passées de 9 à 37.

Les mesures de surveillance des communications sont principalement ordonnées pour élucider des infractions graves. Ordonnées par les autorités de poursuite pénale ou le Service de renseignement de la Confédération, elles sont mises en oeuvre par le SCPT.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

Barclays pâtit d'une forte concurrence sur l'immobilier début 2024

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Le bénéfice net part du groupe de Barclays s'est réduit à 1,6 milliard de livres (1,8 milliard de francs), entre recul des revenus et inflation des coûts (archives). (© KEYSTONE/EPA/ANDY RAIN)

La banque britannique Barclays a annoncé jeudi un bénéfice net part du groupe en baisse de 13% au premier trimestre, ses marges pâtissant d'une forte concurrence dans les prêts immobiliers et les dépôts au Royaume-Uni.

Le bénéfice net part du groupe ressort à 1,6 milliard de livres (1,8 milliard de francs), entre recul de ses revenus et inflation des coûts.

Les revenus du groupe sont en baisse de 4%, à 7 milliards de livres, mais la baisse est plus marquée pour sa branche britannique (-7%).

Les dépenses d'exploitation du groupe ont dans le même temps augmenté de 2% à 4,2 milliards de livres, traduisant notamment un nouveau prélèvement de la Banque d'Angleterre sur les entreprises du secteur.

Barclays, qui cherche à réduire ses coûts et avait notamment supprimé 5.000 postes dans le monde l'an dernier, avant d'annoncer en février une nouvelle structure de groupe, reste "concentrée sur la mise en oeuvre" de son plan, a assuré le directeur général C. S. Venkatakrishnan, cité dans le communiqué.

Toujours dans le cadre de sa restructuration, Barclays avait annoncé mercredi l'intention de céder un portefeuille de prêts immobiliers italiens qui "devrait générer une perte avant impôts d'environ 225 millions de livres" sur l'année, avait prévenu la banque.

Le groupe avait aussi annoncé début février le rachat au géant britannique des supermarchés Tesco de ses opérations bancaires de détail pour un versement initial de quelque 600 millions de livres, dans le but de "compléter" son activité au Royaume-Uni.

Barclays avait publié en février un bénéfice annuel 2023 plombé par ses coûts de restructuration, ce qui ne l'avait pas empêchée de faire de généreuses distributions à ses actionnaires.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Environnement

Davantage de colonies d'abeilles - moins d'apiculteurs

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La densité des colonies s'est accrue au cours de la dernière décennie, garantissant une pollinisation efficace des plantes cultivées et sauvages dans la plupart des régions (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Malgré des pertes annuelles considérables, le nombre de colonies d'abeilles détenues en Suisse a légèrement augmenté au cours des dix dernières années. En revanche, le nombre d'apiculteurs diminue.

Alors que le nombre de colonies d'abeilles avait chuté après les années 1990, la décennie écoulée a marqué un tournant, relève une nouvelle publication d'Agroscope publiée jeudi. La Suisse comptait ainsi plus de 183'000 colonies en 2022, contre 165'000 en 2014.

La densité des colonies s'est également accrue au cours de la dernière décennie, garantissant une pollinisation efficace des plantes cultivées et sauvages dans la plupart des régions. En 2022, la densité était de 4,4 colonies par km2, un niveau légèrement au-dessus de l'Union européenne.

En revanche, le nombre d'apiculteurs diminue continuellement en Suisse depuis les années 1940. En 2022, on en comptait encore 16'500 officiellement enregistrés, soit le niveau le plus bas jamais atteint.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

La bière genevoise à la fête ce week-end

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L'Association des Brasseries Indépendantes Genevoises organise sa grande fête annuelle samedi. KEYSTONE - MARTIAL TREZZINI

La bière locale sera mise à l’honneur ce week-end. L'Association des Brasseries Indépendantes Genevoises organise sa grande fête annuelle samedi.

Si vous avez envie d’une petite mousse ce week-end, rendez-vous à la fête annuelle de l’ABIG.  

L'Association des Brasseries Indépendantes Genevoises réunit ses 13 brasseries sur un seul lieu pour une journée festive. L'évènement se passera à la Brasserie Associative de l'Agneau à Trois Pattes au Grand-Saconnex. Pour rappel, pour faire partie de l’association, les brasseurs doivent se retrouver sur des valeurs communes et produire au moins une bière artisanale par an avec du malt genevois produit à Satigny. 

Une étude publiée fin 2023 nous apprenait que la consommation de bière avait baissé en Suisse de 2.5%. 

Qu’en est-il au niveau du canton de Genève?

Bastien Quiquerez, brasseur à la Brasserie Associative de l'Agneau à Trois Pattes:

Il faut dire que les Suisses aiment la bière. Nous sommes champions du monde du nombre de brasseries par million d'habitants (139). Car l’image du produit a aussi évolué ces dernières années:

Enfin, ces brasseries artisanales genevoises se donnent comme mission de faire bien plus que de simples boissons. C’est le cas de la Brasserie Associative de l'Agneau à Trois Pattes. Une seule personne est employée pour le moment. Le projet n’est pas basé uniquement sur le local, ses créateurs mettent en avant également des valeurs de solidarité, de réinsertion et qui privilégie la mobilité douce. Bastien Quiquerez:

La fête annuelle de l'Association des Brasseries Indépendantes Genevoises a lieu donc samedi 27 avril de 14h à 23h. Il y aura 26 bières à découvrir dans une ambiance conviviale avec des concerts et des stands de nourriture autour des produits du terroir. 

Brasserie associative de l'Agneau à Trois Pattes, route de Colovrex 36, au Grand-Saconnex.

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