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Genève accepte à plus de 65% des voix le Mariage pour tous

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Les Suisses disent "oui" à 64% au Mariage pour tous. L'acceptation est encore plus marquée à Genève. La communauté LGBTQ+ a célébré cette victoire dans son Stamm de la rue Lissignol avec du champagne. Les référendaires, UDC, en tête sont déçus et estiment que le débat n'a pas eu lieu sur le fond.

Près de deux tiers des Suisses disent "oui" au Mariage pour tous par plus de 64% des voix. Notre pays devient le 30ème à l'accepter. A Genève, l’acceptation est encore plus marquée qu’au niveau suisse, elle dépasse les 65%, avec une participation particulièrement forte, puisque plus de la moitié des citoyens genevois sont allés voter. Une nouvelle accueillie avec le champagne par la communauté LGBTIQ+ qui était réunie dès 11 heures ce dimanche matin au café Le Phare à la rue Lissiniol. Ecoutez la réaction d’Hélène.

Hélène

Même enthousiasme chez Anne, pour qui l'égalité entre couples était essentielle.

Anne

Opposants déçus

Pour Eric Bertinat, Conseiller municipal UDC et membre du Comité d'opposition au Mariage pour tous, il n'y a pas eu débat.

Eric BertinatConseiller municipal UDC Ville de Genève - membre du comité d'opposition au Mariage pour tous

Grâce au mariage pour tous, les couples de même sexe vont pouvoir adopter de manière conjointe, avoir à la nationalité facilitée, et pour les couples de femmes avoir accès à la PMA avec don de sperme.

Partenariat pas satisfaisant

Avec le partenariat enregistré, le coming out était de facto obligatoire. Ce que confirme Eric Amato, membre du comité de Diaologai

Eric AmatoMembre du comité Dialogai

Taux de suicide important

Eric Amato rappelle que le taux de suicides est 5 fois plus important chez les jeunes LGBTIQ+ que chez les hétérosexuels. Cette votation devrait faire changer les choses.

Eric AmatoMembre du comité Dialogai

Pour le militant, la votation fait évoluer les choses indéniablement mais il existe encore de nombreuses familles qui n'acceptent pas  l'homosexualité.

Eric AmatoMembre du comité Dialogai

Autres combats

Il reste encore des combats pour la communauté comme l'explique Eric Amato

Eric AmatoMembre du comité Dialogai

Pour Delphine Klopfenstein, le moment est historique mais tardif!

Delphine KlopfensteinConseillère nationale genevoise pour le parti des Verts

De nombreux couples attendent impatiemment de pouvoir se marier, selon l'association Dialogai. La mise en application de la loi devrait intervenir en janvier 22.

 

 

 

 

 

 

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Suisse Romande

Décès d'un détenu à Lausanne: enquête ouverte

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Un homme détenu à l'Hôtel de police de Lausanne est décédé au CHUV dans la nuit de mardi à mercredi, après avoir passé plus d'un mois aux soins intensifs de l'hôpital. (image d'illustration) (© Keystone/SALVATORE DI NOLFI)

Un homme détenu dans la zone carcérale de l'Hôtel de Police de Lausanne est décédé au CHUV dans la nuit de mardi à mercredi. Il y avait été transféré dans un état grave le 3 novembre. Une instruction pénale a été ouverte pour déterminer les circonstances du décès.

L'homme de 40 ans, de nationalité algérienne et sans domicile connu en Suisse, avait été transféré début novembre au Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV), avec un pronostic vital engagé. Un gardien "aurait remarqué à 12h15 qu'il respirait dans sa cellule de manière anormale", explique le Ministère public mercredi dans un communiqué.

Placé aux soins intensifs depuis lors, son décès a été constaté mardi à 22h25. L'homme était détenu dans la zone carcérale de l'Hôtel de Police depuis la nuit du 18 au 19 octobre dernier, suite à un cambriolage d'un garage à St-Prex (VD).

"Les premiers examens externes réalisés durant le séjour hospitalier du prévenu n’ont révélé aucun signe de violence", précise le Ministère public. L’autopsie du corps du défunt a été ordonnée.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Initiatives pour la gratuité des crèches et du parascolaire valides

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A Genève, le Conseil d'Etat a validé les initiatives constitutionnelles de l'Union populaire pour la gratuité des places de crèches et de la prise en charge par le parascolaire, mais il préconise leur rejet (illustration). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

A Genève, les initiatives constitutionnelles de l'Union populaire (LUP) demandant la gratuité des places de crèches et de la prise en charge par le parascolaire sont valides. Mais le Conseil d'Etat estime que leur mise en oeuvre va peser sur les finances publiques.

Le gouvernement estime que les mesures proposées par ces deux initiatives ne constituent pas une réponse adéquate, a-t-il indiqué mercredi à l'issue de sa séance hebdomadaire. Il invite dès lors le Grand Conseil à les refuser sans leur opposer de contreprojets.

L'initiative "Pour la gratuité des crèches" demande que les places en crèches soient gratuites et que leur nombre réponde aux besoins. Le Conseil d'Etat partage son objectif de renforcer l'accueil préscolaire pour améliorer la conciliation entre vies familiale et professionnelle et favoriser l'égalité des chances.

Alors que plus de 1200 places ont été créées par les communes depuis 2020, le coût de cette initiative pour les collectivités publiques risque toutefois de freiner fortement cette dynamique, estime le Conseil d'Etat. L'exécutif relève aussi que les tarifs des crèches sont avantageux à Genève comparés à ceux d'autres cantons.

Le Conseil d'Etat préconise aussi, pour des raisons de coût, le rejet de l'initiative "Pour la gratuité du parascolaire" qui demande un accueil à la journée continue et gratuit pour tous les élèves de l'école obligatoire. Actuellement, les élèves du primaire bénéficient d'un accueil parascolaire universel et sans condition, à des tarifs liés au revenu des parents, a rappelé l'exécutif.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Arts

"Elles" exposent au Musée Rath les oeuvres des aborigènes

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(KEYSTONE/Martial Trezzini)

Au Musée Rath à Genève, l'exposition "Elles. Artistes aborigènes contemporaines" présente les oeuvres de femmes autochtones reconnues, en collaboration avec la Fondation Opale. A travers leurs peintures colorées, elles rendent hommage à leurs racines et livrent quelques secrets de leurs mythologies, à voir dès jeudi, jusqu'au 19 avril.

Au centre de l'exposition, une immense toile aux motifs symboliques et vibrants a été réalisée par un collectif de femmes aborigènes en Australie. Chacune, assise sur la toile posée au sol, y a peint une histoire liée à leur mythologie, à une dimension parallèle. Car si "pour nous ces peintures sont abstraites, il n'en est rien pour les artistes", glisse Georges Petitjean, curateur de l'exposition, lors de l'inauguration mercredi.

Dans les croyances de ces communautés très diverses, cette dimension parallèle a un nom intraduisible, selon le curateur, qui propose de l'appeler "rêve". Ce monde englobe toute la création de l'univers, y compris les esprits de leurs ancêtres qui leur soufflent des histoires. Chaque artiste est alors responsable de les transmettre, par des poèmes racontés mais aussi par la peinture, qu'elles pratiquent d'ailleurs souvent en chantant, glisse Georges Petitjean.

Lien à la terre

Emily Kam Kngwarray raconte ses histoires dans des tons doux et ronds, exposés au rez-de-chaussée. L'artiste, aussi exposée à la Tate Modern à Londres cette année, a commencé à peindre vers la fin des années 80 au crépuscule de sa vie, comme plusieurs artistes de l'exposition. Elle produira près de 5000 oeuvres avant sa mort en 1996. Cette "coloriste naturelle", selon Georges Petitjean, exprime à travers ses couleurs son lien primordial à la terre.

Ses toiles contrastent avec les couleurs vives, presque fluorescentes, de l'artiste Mirdidingkingathi Juwarnda Sally Gabori, juste à côté. Cette artiste a aussi commencé à peindre tard, vers ses 80 ans, juste après être retournée sur son île natale qu'elle avait dû fuir très jeune. La peintre contemporaine, amatrice de grandes toiles et à la renommée internationale, est décédée en 2015.

Laissant de côté l'acrylique sur toile, l'exposition présente au sous-sol de la peinture sur écorces. Sous forme de tableaux d'abord, qui représentent notamment les sensations de la pluie, en tous cas toujours des "mouvements perpétuels". Au centre se dressent des poteaux funéraires creusés par les termites, sur lesquels des serpents, symboles puissants de création parmi le monde du "rêve", glissent sur des tapis de nénuphars.

Voix politique

"La date de naissance des artistes exposées est souvent inconnue, ce qui souligne le côté politique de leur art et de leur existence", appuie Samuel Gross, deuxième curateur de l'exposition. En Australie, les Aborigènes n'étaient pas considérés comme des citoyens avant 1967, ce qui leur rend encore aujourd'hui très difficile d'obtenir un passeport, selon le curateur.

"L'art leur a donné une voix", ajoute Georges Petitjean. Leurs peintures, comme les peintures collectives, ont même été utilisées pour prouver devant les juges australiens leur lien avec leur terre, étant donné que ces cultures n'avaient pas de trace écrite. La transmission de leurs connaissances passait d'abord par les poèmes oraux, rappelle le curateur.

Les peintures exposées au Musée Rath sont aujourd'hui créées spécialement pour être présentées au grand public, souligne Georges Petitjean. Avant d'ajouter que ces oeuvres ne permettent que d'effleurer la surface du "noyau de leurs connaissances, réservé aux initiés".

Avec Keystone-ATS

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Culture

La cuisine italienne rejoint le patrimoine immatériel de l'Unesco

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La cuisine italienne a été inscrite mercredi au patrimoine culturel immatériel de l'Unesco. (photo symbolique) (© KEYSTONE/FR41490 AP/Larry Crowe)

Pâtes fraîches, sauces savoureuses, huile d'olive artisanale... La cuisine italienne a été inscrite mercredi au patrimoine culturel immatériel de l'Unesco, une première mondiale pour un pays qui devrait encore accroître l'attractivité touristique de la péninsule.

La candidature italienne, soumise en 2023, figurait parmi les 68 dossiers examinés de mardi à jeudi par un comité de l'organisation onusienne réuni à New Delhi, qui a aussi reconnu la fête indienne des lumières, Diwali.

Cette reconnaissance "honore qui nous sommes et notre identité", s'est réjouie la Première ministre Giorgia Meloni, dont le gouvernement d'extrême droite promeut les produits "Made in Italy" dans le cadre de son programme nationaliste.

"Car pour nous, Italiens, la cuisine n'est pas seulement de la nourriture ou un recueil de recettes. C'est bien plus : c'est la culture, la tradition, le travail, la richesse", a-t-elle réagi dans un communiqué.

L'Italie est mondialement célèbre pour sa gastronomie, notamment ses pâtes, ses pizzas et ses glaces, mais aussi pour la grande variété de ses spécialités régionales élaborées à partir d'ingrédients simples et locaux.

La fabrication de la pizza à Naples figure déjà sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l'Unesco, tout comme le café expresso, mais cette inscription a une portée plus large, concernant la cuisine dans son ensemble.

Elle diffère aussi de celle de la France, sa rivale culinaire, qui a obtenu en 2010 la reconnaissance de l'Unesco pour "le repas gastronomique des Français", composé de quatre plats.

Un héritage

Pour Leonora Saltalippi, copropriétaire de la petite trattoria "Da Gildo" dans le pittoresque quartier romain du Trastevere, la cuisine italienne est le fruit d'une transmission de plusieurs siècles.

"C'est un héritage né de la vision des femmes en cuisine", a confié mardi à l'AFP cette restauratrice de 43 ans.

"Elles cuisinent depuis des siècles et ont su trouver, dans les petites choses de la terre et la pauvreté d'antan, une saveur qui prend racine dans l'huile et se retrouve dans tout ce qu'elles touchent", a-t-elle expliqué.

Versant un filet d'huile d'olive sur une assiette de fettuccine aux artichauts, elle fait remarquer que partout en Italie, chaque famille a sa propre recette, "sans aucune trace écrite".

"Ce qui fait toute la différence, c'est le soin et l'amour avec lesquels les choses sont préparées en général, et pas seulement en cuisine", a souligné Tiziana Acanfora, une cliente de 51 ans.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Suisse

Le bitcoin pourrait rebondir en 2026, estime Bitcoin Suisse

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Sur un an, le bitcoin a cédé 8,9% de sa valeur. (archive) (© KEYSTONE/DPA/FERNANDO GUTIERREZ-JUAREZ)

Malgré sa perte de vitesse des derniers mois, le bitcoin pourrait rebondir l'année prochaine et même atteindre les 180'000 à 200'000 dollars, anticipe mercredi la plateforme zougoise de cryptomonnaies Bitcoin Suisse.

La principale cryptomonnaie pourrait démarrer en 2026 dans "un marché haussier intact", ont ajouté les analystes de la firme. Selon ces derniers, le plus haut historique à 126'198 dollars, atteint le 6 octobre, pourrait même être largement franchi.

Le bitcoin a joué au yoyo en 2025, plongeant début avril à 76'273 dollars avant de s'envoler jusqu'à son pic de début octobre. Depuis, la devise électronique n'a cessé de reculer pour se négocier actuellement à 92'326 dollars. Sur un an, elle a cédé 8,9% de sa valeur.

Mais le chemin vers de nouveaux plus hauts risque d'être semé d'embuches, a averti l'analyste en chef de Bitcoin Suisse. Selon Dominic Weibel, le bitcoin va clôturer 2025 sur une performance négative, avant de repartir en 2026. Le bitcoin n'ayant pas franchi à la baisse la barre des 75'000 dollars, le potentiel de progression de cet actif reste intact.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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