La Suisse a connu de loin son mois de septembre le plus chaud depuis le début des mesures en 1864, selon MétéoSuisse. Des records ont été battus localement, la limite du zéro degré a atteint des sommets et les vendanges ont débuté trois semaines plus tôt.
Le mois a atteint une moyenne nationale de 14,2 °C, soit 3,8 °C de plus que la norme de la période 1991-2020, a indiqué vendredi l’Office fédéral de météorologie et de climatologie (MétéoSuisse) sur son blog. Le précédent record mesuré en septembre était de 13,3 °C et remontait à 1961.
Cette moyenne très clémente est due à une période durablement chaude et ensoleillée au début du mois, précise MétéoSuisse. En Suisse, le mois de septembre s'est réchauffé de 1,4 °C entre la période préindustrielle (1871-1900) et actuellement (1994-2023).
Localement, les valeurs ont dépassé d'environ 2 °C les précédents records, notamment à Lucerne, à Château d'Oex (VD) et au Jungfraujoch.
Mois "tropical" à Genève
L'isotherme du zéro degré a également pris l'ascenseur, à 5253 mètres. Cette valeur, atteinte dans la nuit du 3 au 4 septembre, est la deuxième valeur la plus élevée jamais mesurée. Le record de 5298 mètres n'est pas vieux, puisqu'il date du 21 août 2023. Cette mesure quotidienne est effectuée depuis 1954 à l'aide de ballons-sondes envoyés depuis Payerne.
Des températures jamais ressenties ont été mesurées en altitude. Le Weissfluhjoch (2691 m) a connu un nouveau record pour un mois de septembre avec 20,5 °C, une valeur mesurée le 6 septembre, soit 2,4 °C de plus que l’ancien record de 18,1 °C remontant à 1975
Autre indicateur particulièrement révélateur, le nombre de jours tropicaux. Genève par exemple en a mesuré pas moins de six en septembre, avec une température maximale journalière de 30 °C ou plus. Il faut remonter à 1906 pour avoir un même nombre de jours tropicaux dans cette ville.
Cette chaleur a influencé la date des vendanges, selon les mesures effectuées dans 11 stations. En moyenne, ces récoltes ont eu lieu trois semaines plus tôt que la moyenne de la période trentenaire 1991-2020, ce qui est comparable à l'année dernière.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Joh Witt
14 décembre 2020 à 11 h 46 min
Ok donc on dit aux gens,soyez sérieux, respecter les distances, faites pas les c... et on ne fermera pas les restaus, boite et club de nuit.
Faute de ce nom respect de quelques uns dont la vie est si triste, qu'ils ont, je cite "BESOINS DE SORTIR"... Grâce à eux et leur infantilisme, beaucoup vont perdre leurs emplois et revenus à cause des GENS incapables de respecter des règles simples.
Et à la fin c'est qui qui paient ? C'est l'état qui va payer à la place de tout ces c... qui ont fait qu'on a dû fermer ... non mais il est hors de question que mes impôts soient là pour compenser la perte de ces établissements à cause d'autres gens , c'est a eux de payer, pas à moi !
C'est le monde à l'envers !!!