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Fonction publique vaudoise: indexation salariale revue à la hausse

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Le Conseil d'Etat vaudois, ici avec sa présidente Christelle Luisier, octroie 182 millions pour l'indexation des salaires et des régimes sociaux (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

L'Etat de Vaud adapte son dispositif pour atténuer le renchérissement auprès des employés de son administration, du CHUV et du parapublic. Un paquet de 182 millions est prévu pour indexer les salaires et les régimes sociaux. Les syndicats ne sont pas convaincus.

Les adaptations liées aux salaires s'élèvent à 104 millions de francs. S'y ajoute une prime unique, intitulée "vie chère", qui sera versée aux employés de l'Etat (jusqu'en classe 10) pour un total de 15 millions.

Le Conseil d'Etat annonce aussi jeudi adapter à la hausse le barème des régimes sociaux (RI, PC familles, rente-pont, bourses) à hauteur de 10 millions. Pour arriver au total de 182 millions, il tient également compte des 53 millions d'augmentations annuelles automatiques (annuités).

Dans son communiqué, le gouvernement dit avoir abordé "la problématique de manière large" en tenant compte des personnes salariées des domaines public et parapublic, mais aussi celles au bénéfice de régimes sociaux. Il indique avoir pris en compte "les mesures envisagées dans les autres cantons ainsi que dans le secteur privé", tout en veillant à "l'acceptabilité politique" de ses mesures auprès du Grand Conseil.

Indexation partielle

L'Etat de Vaud rappelle que c'est l'indice des prix à la consommation (IPC) d'octobre 2022 qui sert de référence, ajoutant que celui-ci a augmenté de 2,2% sur un an. L'indexation prévue par le canton n'est donc que partielle avec une hausse de 1,4% des salaires pour toute la fonction publique et parapublique.

Cela représente un total de 104 millions de francs, soit 33 millions de plus que les 71 millions inscrits au projet de budget 2023. "Pour le parapublic, secteur financé à 70% par l'Etat, ce dernier prendra toutefois entièrement à sa charge cette indexation", précise le communiqué.

Concernant la prime "vie chère", qui sera versée en janvier, le gouvernement indique qu'elle correspond à 0,8% du salaire pour les classes 1 à 10 du personnel de l'Etat. La prime annuelle sera au minimum de 300 francs et de 931 francs au maximum pour un emploi à plein temps. Le montant moyen est de 497 francs.

Indexation "choquante"

Dans un premier temps, le Conseil d'Etat avait annoncé, dans le cadre de son budget 2023, débloquer 71 millions de francs pour l'indexation salariale. Cette somme, jugée trop faible, a suscité la grogne des employés et des syndicats, qui avaient manifesté mardi soir pour réclamer des hausses salariales plus conséquentes.

Les nouvelles annonces de jeudi n'ont pas atténué la colère des syndicats. Interrogé par Keystone-ATS, David Gygax, secrétaire syndical au SSP Vaud, remarque que l'indexation de 1,4% restait "très en dessous" de l'inflation. "Le Conseil d'Etat sous-estime le renchérissement", relève-t-il, expliquant que celui-ci se montait réellement à 3%, et pas à 2,2% selon les calculs du canton.

Le syndicaliste juge "choquante" la différence entre la bonne situation financière du canton et les efforts consentis pour ses employés. Il affirme aussi que Vaud propose l'une des indexations "les plus basses" de Suisse.

Il ajoute qu'une nouvelle manifestation est prévue mardi prochain à Lausanne, entre le bureau de Valérie Dittli (ministre des finances) et celui de Nuria Gorrite (en charge des ressources humaines).

Barèmes sociaux adaptés

Outre la question des salaires du public et parapublic, le Conseil d'Etat a dévoilé jeudi une revalorisation des barèmes des prestations sociales cantonales: revenu d'insertion, prestations complémentaires pour les familles, rente-pont cantonale et bourses d'études.

L'objectif consiste à "soutenir plus largement les ménages aux ressources limitées et particulièrement touchés par l'évolution des prix", indique le gouvernement. Et d'ajouter que ces hausses représenteront une amélioration comprise entre 330 et 850 francs par an et par ménage.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Suisse

Aldi rappelle des mousses au chocolat pour cause de salmonelle

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Aldi a rappelé deux sortes de mousses au chocolat en raison d'une suspicion de salmonelle. (© Aldi)

Le détaillant Aldi a rappelé deux sortes de mousses au chocolat en raison d'une suspicion de salmonelle. Les produits étaient disponibles depuis mercredi dernier dans les rayons de certaines filiales Aldi.

Les produits concernés par ce rappel sont la mousse au chocolat classique avec des dates de péremption du 2 au 6 octobre ainsi que la mousse au chocolat au lait avec des dates de péremption du 2, 5 et 6 octobre, a indiqué Aldi lundi. La vente a déjà été suspendue et les clients se verront rembourser le prix d'achat, même sans présenter un justificatif d'achat.

Avec Keystone-ATS

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Suisse

A 34 ans, ce chef est le cuisinier de l'année 2024 selon Gault&Millau

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Silvio Germann, 34 ans, est chef et copropriétaire du Mammertsberg à Freidorf (TG). (© Gault Millau/PD)

Silvio Germann, du restaurant Mammertsberg à Freidorf (TG), est distingué "cuisinier de l'année 2024" par le Gault&Millau Suisse. L'adresse gastronomique est classée 18 points sur 20.

Silvio Germann, 34 ans, est chef et copropriétaire du Mammertsberg, face à la gare de Freidorf. Le Lucernois a repris les lieux en octobre 2022, avec pour prestigieux partenaire Andreas Caminada. Le restaurant se niche dans une bâtisse centenaire et compte une douzaine de tables.

Six cuisiniers mieux notés

Dans l'édition 2024 du guide, six chefs décrochent 19 points : Tanja Grandits ("Stucki", Bâle), Peter Knogl ("Cheval Blanc", Bâle), Franck Giovannini ("Restaurant de l'Hôtel de ville", Crissier, VD), Andreas Caminada ("Schloss Schauenstein", Fürstenau, GR), Philippe Chevrier ("Domaine de Châteauvieux", Satigny, GE) et Heiko Nieder ("The Dolder Grand", Zurich). Ils ont ainsi défendu leur standing cette année encore.

Pour la première fois, Gault&Millau décerne la distinction du chef "vert" de l'année. Celle-ci récompense Paolo Casanova, de la "Chesa Stüva Colani" à Madulain (GR), pour son engagement à cuisiner de manière durable, à s'approvisionner auprès de producteurs régionaux et pour la qualité de ses plats végétariens.

Nombre record

Le guide rend aussi hommage à la relève: Pascal Steffen ("Roots", Bâle, 18 points), Markus Stöckle ("Rosi" Zurich, 17 points), Ilario Colombo Zefinetti ("Du Théâtre", Monthey (VS), 17 points), Federico Palladino ("Osteria Enoteca Cuntitt", Castel San Pietro (TI), 16 points).

Les découvertes de l'année sont Paul Cabayé & Stéphanie Zosso ("Glacier", Grindelwald (BE), 16 points), Grégory Halgand ("Hôtel de Ville", Ollon (VD), 15 points) ainsi Piero Roncoroni ("Osteria del Centro", Comano TI, 15 points).

Au total, 880 restaurants, 100 hôtels gastronomiques et les 150 meilleurs vignerons de Suisse figurent dans le Gault&Millau 2024, un nombre record. 107 chefs montent en grade, 41 perdent un point.

Avec Keystone-ATS

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Genève

Passerelle piétonne du Mont-Blanc: les alternatives d'actif-trafiC

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L'association actif-trafiC tire à boulets rouges sur le projet de passerelle piétonne prévue par la Ville de Genève en amont du Pont du Mont-Blanc (image d'illustration). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

actif-trafiC critique la passerelle piétonne en amont du pont du Mont-Blanc prévue par la Ville de Genève: "un projet dépassé, inabouti et coûteux", selon l'association. Elle propose des alternatives qui suppriment des voies destinées au transport individuel motorisé.

La Ville de Genève a annoncé il y a un mois avoir déposé une demande de crédit pour réaliser l'ouvrage. Les travaux pour construire cette passerelle métallique sont estimés à 54,6 millions de francs, dont 26,2 millions de francs à la charge de la municipalité.

Mais pour actif-trafiC, l'infrastructure, telle qu'elle est prévue, vise à préserver le statu quo automobile et ses cinq voies pour le trafic motorisé. Or, le trafic au centre-ville doit fortement diminuer, indique lundi l'association dans un communiqué. De plus, le projet de la Ville ne boucle pas complètement le U lacustre cyclable, ajoute-elle.

actif-Trafic a mandaté le Collectif Affluent "pour ébaucher un projet mieux adapté aux enjeux actuels". La solution alternative présentée lundi se décline en trois variantes. La variante minimale supprime une voie pour le transport individuel motorisé en direction de Chantepoulet et permet la création d'une piste cyclable bidirectionnelle côté amont et une piste monodirectionnelle en aval.

La variante intermédiaire supprime une deuxième voie pour le transport individuel motorisé. Elle permet d'ajouter une voie de bus, partagée avec les cycles, en direction des Eaux-Vives. Enfin, la variante optimale maintient une voie pour les voitures dans chaque sens, des sites propres pour les TPG dans chaque sens et des pistes cyclables de chaque côté.

Selon actif-trafiC, la variante minimale est tout à fait réalisable. Elle demande aux autorités municipales d'évaluer son projet et de procéder au moins à une mise à l'essai de cette variante.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Les sénateurs sont favorables à la nouvelle loi sur le CO2

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Signataire de l'Accord de Paris sur le climat, la Suisse doit réduire ses émissions de CO2 de moitié d'ici 2030 par rapport à 1990 (archives). (© KEYSTONE/EPA/IAN LANGSDON)

La Suisse doit avoir une nouvelle politique climatique pour les années 2025 à 2030. Le Conseil des Etats n'a pas fini lundi l'examen de la nouvelle loi sur le CO2, mais il a pour l'instant largement suivi le projet gouvernemental. Aucune nouvelle taxe n'est prévue.

Signataire de l'Accord de Paris, la Suisse doit réduire ses émissions de moitié par rapport à 1990. Il faut une loi claire pour ce faire, des moyens pour financer les instruments, a estimé Damian Müller (PLR/LU) pour la commission.

Le projet s'appuie sur l'actuelle loi sur le CO2 que le Parlement a prolongée jusqu'en 2024. Le gouvernement a prévu un financement de 4,1 milliards pour les cinq ans. Cet argent provient de la taxe sur le CO2 déjà perçue sur les combustibles à 120 francs par tonne de CO2.

Le Conseil fédéral renonce à de nouvelles taxes. Il a appris sa leçon, a souligné le ministre de l'environnement Albert Rösti, faisant référence à l'échec de la précédente version en votation il y a plus de deux ans.

Réduction des émissions en Suisse

Dans son projet, le Conseil fédéral prévoit de réaliser environ deux tiers de la réduction des émissions en Suisse et le tiers restant à l'étranger. De peu, par 22 voix contre 20 et une abstention, Othmar Reichmuth (Centre/SZ) a échoué à fixer à 75% le pourcentage des mesures prises en Suisse. Selon lui, cela aurait servi l'économie suisse, via la promotion d'idées "innovantes" et de nouvelles technologies et méthodes.

Pour sa part, Lisa Mazzone (Vert-e-s/GE) ne voulait pas que la Confédération puisse acquérir des attestations internationales pour atteindre les objectifs. Si la Suisse ne réduit pas assez ses émissions à l'interne d'ici 2030, elle devra le faire plus drastiquement par la suite, selon elle. Seule la gauche a entendu la Genevoise.

En matière de mobilité, concernant les nouvelles voitures de tourisme dès 2030, le gouvernement prévoit que leurs émissions de CO2 ne dépassent pas 45% au maximum de la valeur de base déterminante de 2021. Au grand dam de la gauche et de quelques centristes, la Chambre des cantons a soutenu ce taux, souhaitant une réglementation analogue à celle de l'UE. Les propositions d'abaisser ce pourcentage à 25% et de fixer un objectif de 0% d'émissions dès 2035 ont été balayées.

Les sénateurs ont par ailleurs accepté de reconduire l'obligation de compensation pour les importateurs de carburants, qui expire fin 2024, et de faire passer à 90% la part maximale des émissions de CO2 à compenser. Les importateurs doivent pouvoir répercuter les coûts de compensation sur les consommateurs sous forme de supplément de prix, mais pas plus de cinq centimes par litre d'essence ou de diesel, comme c'est le cas actuellement, a précisé le Conseil des Etats.

Transport aérien

Dans le transport aérien, les carburants renouvelables doivent être utilisés. Un taux de mélange doit être instauré, et des projets-pilotes en la matière encouragés jusqu'en 2029. En outre, les émissions de CO2 doivent figurer sur les billets d'avion, ont tacitement décidé les sénateurs.

Par 23 voix contre 13 et 5 abstentions, la gauche a échoué à introduire une taxe d'incitation sur les vols en avion d'affaires et en jet privé. Ce n'est pas à la société dans son ensemble à payer pour une minorité qui utilise de tels jets, a estimé Mme Mazzone.

Cela ne représente que 1% des émissions de l'aviation, a opposé M. Müller. Cela demanderait un grand effort administratif, a ajouté Albert Rösti. Quelques centristes se sont abstenus lors du vote.

Le Conseil des Etats continuera à examiner la nouvelle loi sur le CO2 jeudi après-midi.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Un débat "interdit" organisé à Morges

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Une vingtaine de jeunes ont participé lundi à un débat "interdit" à Morges. (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Une vingtaine de jeunes se sont réunis lundi après-midi sur le site de formation de Marcelin à Morges (VD), en protestation à l'interdiction des débats dans les écoles du canton. A l'invitation de la Grève du climat Vaud, ils ont organisé un débat à l'extérieur, devant la cafétéria du campus.

"On nous empêche d'avoir accès à une information de qualité et une construction d'esprits critiques", a dénoncé la Grève du climat dans un communiqué. Le mouvement avait invité les sections jeunesses des partis de gauche et quelques collectifs.

Assis par terre, les jeunes ont débattu de thèmes d'actualité. Parmi les personnes présentes figuraient notamment Mathilde Marendaz, députée d'Ensemble à Gauche, et Angela Zimmermann, candidate des jeunes Vert-e-s au Conseil des Etats.

Pour mémoire, le ministre vaudois de l'enseignement, Frédéric Borloz, souhaite que les débats politiques dans les lieux de formation soient interdits au cours des dix semaines précédant une élection. Cette décision a été vivement critiquée à gauche et portée devant la Cour constitutionnelle vaudoise. Celle-ci doit encore se prononcer.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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