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Feu vert pour freiner le nombre de civilistes

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KEYSTONE/Christian Beutler

Le service civil sera moins attrayant, surtout pour les militaires qui optent finalement pour ses rangs. Le National a éliminé jeudi la dernière divergence sur cette réforme destinée à répondre à la baisse des effectifs de l'armée. Le peuple aura le dernier mot.

Par 104 voix contre 86, le Conseil national s'est rallié au Conseil des Etats sur le délai d'attente pour les militaires qui se tournent vers le service civil. Ceux-ci devront attendre douze mois avant de pouvoir quitter l'armée.

Cette mesure évitera que certains ne choisissent le service civil de manière impulsive. L'armée aura suffisamment de temps pour mener des entretiens personnels. L'expérience a montré que dans un tiers des cas, les mesures de dialogues ont permis de convaincre les personnes de rester, a souligné Jean-Luc Addor (UDC/VS) au nom de la commission.

Chicanerie inutile

Pour la gauche, soutenue par les Vert'libéraux, ce délai est une chicanerie inutile. Il n'est pas nécessaire d'attendre un an pour déterminer s'il s'agit d'un choix de confort ou d'un problème de conscience. Le doute que cette révision jette sur le conflit de conscience "est une insulte pour tous ceux qui choisissent cette voix", a plaidé en vain Fabien Fivaz (Verts/NE).

La pandémie du coronavirus a montré que le service civil permet de servir son pays autrement et ne sert pas à se défiler, a défendu Pierre-Alain Fridez (PS/JU). Durant la crise, quelque 4000 civilistes étaient en train d'accomplir une affectation ordinaire dans les domaines de la santé, du service social ou de l'instruction publique et 400 autres ont été appelés en renfort.

Le service civil n'est pas une structure de première intervention, a toutefois rappelé le conseiller fédéral Guy Parmelin. Il intervient en complément de la protection civile et de l'armée. La révision vise avant tout à diminuer considérablement les départs de militaires instruits vers le service civil. Le délai ne s'applique pas aux personnes qui ne sont pas encore incorporées dans l'armée ni en cas de service actif ou de service d'appui.

Le délai d'attente constituait le dernier point en suspens. Au final, les deux Chambres ont accepté sept des huit mesures prévues par le Conseil fédéral pour durcir les conditions d'admission au service civil. Elles ont refusé d'interdire les affectations à l'étranger.

Référendum en vue

Le peuple aura le dernier mot. L'Association pour le service civil CIVIVA, le Groupement pour une Suisse sans armée et les Verts vont lancer le référendum, soutenus par le PS.

Avec la réforme, outre le délai d'attente de douze mois, les civilistes devront accomplir au moins 150 jours de service. Même les sous-officiers et les officiers admis au service civil devront accomplir une fois et demie le nombre de jours de service militaire. Les médecins ne pourront plus faire de service civil à des postes de médecins.

Les admissions ne seront plus possibles pour les militaires ayant accompli tous leurs jours de service d’instruction (à moins d’être convoqués à un service actif ou à un service d’appui). L'idée est d'empêcher certains de se soustraire au tir obligatoire en passant au service civil.

Période restreinte

Le projet prévoit également l’obligation de terminer la première période de service avant la fin de l’année suivant l’admission. Les civilistes seront ensuite tenus de faire une période de service par année, rythme équivalent à celui des militaires.

Enfin, les recrues souhaitant passer au service civil devront avoir terminé leur affectation longue de 180 jours au plus tard durant l'année qui suit leur demande et plus dans les trois ans.

1 commentaire

1 commentaire

  1. Ben

    4 juin 2020 à 13 h 07 min

    Si l’armée ouvrait une peu son esprit lors du recrutement, notamment en rejetant pas systématiquement certains jeunes hommes et femmes, ell aurait moins de soucis d’effectifs.

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VIDEO - Un équipage pas comme les autres au Bol d'Or ce week-end

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L'association Healing Joy participe au Bol d'Or ce samedi 10 juin. Image Healing Joy

Sortir de la case "malade" pour se sentir "vivante", tel est le noble objectif de l'association Healing Joy. Sa fondatrice Delphine Lubomirski-Eggly en explique les bienfaits au micro de Benjamin Smadja et Elsa Duperray.

"Lorsque l'on souffre d'une maladie sévère, on a tendance à s'enfermer ou à se laisser enfermer dans un statut de souffrant, et l'on oublie parfois la partie vivante de soi-même, explique Delphine Lubomirski-Eggly. Le but de Healing Joy est d'aider à se soigner aussi grâce à des moments de joie, en dehors des soins, en dehors du cadre hospitalier, et de réapprendre à vivre aussi."

 

De l'art et du sport

Chant, sport, atelier de couture, théâtre, équithérapie, danse, nutrition.. c'est toute une palette de moments de joie et de bien-être que propose Healing Joy, soutenue tout autant par ses membres que par une vingtaine de médecins convaincus et engagés auprès de l'équipe. "Des médecins nous suivent depuis le début et suggèrent à leurs patients de venir nous voir, c'est un complément essentiel pour la tête et entendre parler d'autres choses que de la maladie !" s'enthousiasme Delphine Lubomirski-Eggly.

L'idée lui est venue alors qu'elle-même luttait contre un cancer des poumons, lors d'un cours de chant. "Tout tournait autour de mon cancer, j'avais donc envie de vivre autre chose, et de faire vivre d'autres moments à ma famille. Et aujourd'hui, je peux compter sur une équipe formidable et engagée!"

Preuve que la vie peut continuer, deux patientes participent ce week-end au Bol d'Or Mirabaud, sur le bateau du "Professeur Noble, un cardiolologue formidable qui nous accompagne depuis le début."

Pour plus de renseignements, rendez-vous sur le site Healing Joy

 

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Suisse

Le conseiller fédéral Alain Berset veut se représenter

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Alain Berset veut se représenter au Conseil fédéral en décembre prochain (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Alain Berset veut se représenter en décembre au Conseil fédéral. C'est ce qu'il a confirmé jeudi à la radio alémanique SRF. Le Fribourgeois siège au gouvernement depuis décembre 2011.

"Il y a encore tellement à faire", a déclaré l'actuel Président de la Confédération. "J'ai encore de gros dossiers sur la table et je veux les mener à terme", a-t-il ajouté. En décembre dernier, le conseiller fédéral avait déjà indiqué après son élection à la présidence qu'il n'avait pas l'intention de démissionner fin 2023.

Il venait pourtant d'essuyer un score médiocre. Et sa popularité a quelque peu baissé après l'affaire des indiscrétions du Département fédéral de l'Intérieur à l'éditeur Ringier sur des décisions du Conseil fédéral durant la crise du coronavirus.

Le cas est remonté jusqu'au Conseil fédéral devant lequel le ministre en charge de la santé a répété n'être pas au courant. Mais le soupçon d'une présumée collusion avec les médias a lourdement pesé.

Alain Berset a aussi fait les gros titres pour des affaires d'ordre privé, soit son vol en avion en 2022 interrompu par des chasseurs français et une ancienne liaison sentimentale. Plusieurs médias avaient alors émis l'hypothèse d'un départ à la fin de l'actuelle législature et de son année présidentielle.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Attaque d'Annecy: "aucun mobile terroriste apparent" (procureur)

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CREDIT: KEYSTONE/EPA/JEAN-CHRISTOPHE BOTT

"Aucun mobile terroriste apparent" n'a pour l'instant été retenu dans l'enquête sur l'attaque qui a fait six blessés, dont quatre enfants en bas âge, jeudi à Annecy, a déclaré la procureure d'Annecy Line Bonnet-Mathis lors d'une conférence de presse.

"En l'état il n'y a pas d'éléments qui pourraient nous laisser entendre qu'il y a une motivation terroriste", a indiqué la magistrate, précisant que l'enquête était ouverte pour tentative d'assassinats. Au moment de l'attaque, l'agresseur aurait dit "au nom de Jésus Christ", selon une vidéo consultée par l'AFP.

Un jeune Britannique et un jeune Néerlandais font partie des quatre enfants en bas âge qui ont été blessés, a-t-on appris de source proche du dossier et auprès de la procureure d'Annecy.

Le plus jeune des enfants blessés a 22 mois et le plus âgé 3 ans. Deux d'entre eux ont leur pronostic vital engagé, selon la source proche du dossier.

Un des enfants a été transporté aux Hôpitaux universitaires de Genève (HUG), a indiqué le centre hospitalier à Keystone-ATS, confirmant une information du Temps. Il n'y aura pas d'autre hospitalisation, ont ajouté les HUG, sans faire d'autre commentaire.

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Genève

Dépistage gratuit du diabète à la Jonction

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Dès ce jeudi et jusqu'à samedi vous pouvez venir vous faire tester sans rendez-vous rue du Vélodrome à la Jonction, entre 9h30 et 19h.

La campagne de dépistage, organisée par diabète genève, a lieu sur trois jours. Objectif: prévenir le diabète. Nous nous sommes rendus sur place.

Reportage

Avant l’apparition du diabète, les personnes sont au stade pré-diabètique, durant 5 à 10 ans. Il est donc possible de prévenir ou de retarder l’apparition du diabète de type 2 et d’améliorer sa qualité de vie par des mesures simples comme la pratique d’une activité physique régulière et l’adoption d’une alimentation saine et équilibrée.

Intérêt du dépistage 

Depuis 2016, diabètegenève a testé 10’403 personnes. Plus de 3 sur 4 des personnes testées diabétiques ou pré-diabétiques ignoraient leur état. Dépisté tôt, le diabète de type 2 peut être
traité, voire même amélioré. Pris en charge à temps, l’état du pré-diabète est réversible.

Les précisions de Lauren Bouvier, Secrétaire Générale de diabète genève.

Lauren Bouvier Secrétaire Générale de diabète genève

Il est conseillé de se faire dépister chaque année dès 35 ans.

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Genève

Les pianos égarés sont de retour à Genève

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Asseyez-vous et jouez, ils sont tout à vous. 20 pianos sont installés dans plusieurs communes du Canton depuis ce jeudi matin à l'occasion du Festival des Pianos égarés.

Si en traversant la route ou en sortant du tram, vous semblez entendre quelques notes de pianos, vous ne rêvez pas. Face au jet d'eau, sous un arbre à l'ombre du soleil au Parc des Bastions, ou entre l'arrêt de deux trams sur la place Bel-Air: des pianos oranges sont venus prendre place ici et là dans plusieurs communes Genevoises. Le Festival des pianos égarés est de retour pour quinze jours, jusqu'au 25 juin.

Le reportage de Léna Ailloud

L'idée avait été lancée lors des 20 ans de la Fête de la Musique. Les passants, amateurs ou professionnels, simple curieux ou experts des claviers peuvent se les approprier. Jean-Daniel Conus, l'un des organisateurs du festival se souvient d'une anecdote, la première fois qu'il installait un piano sur la place Bel-Air.

Jean-Daniel Conusl'un des organisateurs du festival des Pianos égarés

Au-delà des petits concerts improvisés, le festival propose des concerts gratuits, en plein air, avec un piano à queue itinérant. Le lieu de rendez-vous est donné aux intéressés, qui sont ensuite amenés dans un endroit gardé secret jusqu'au dernier moment. Tout le programme est à retrouver ici.

 

 

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