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Actualité

Festi'neuch signe une édition record avec 54'000 spectateurs

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Les festivaliers ont bénéficié d'une météo plus que clémente durant les quatre jours du festival. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La 21e édition de Festi'neuch a connu une fréquentation record pour son grand retour après deux ans de pandémie. Pas moins de 54'000 personnes ont fait le déplacement sur les rives de Neuchâtel entre jeudi et dimanche.

Le festival avait réuni 50'000 spectateurs en 2019, dernière édition en date, les deux suivantes ayant dû être annulées en raison du Covid-19. Cette année, le public a manifesté son besoin de retrouver les sensations des concerts, soulignent les organisateurs dimanche dans un communiqué.

Et pour preuve, trois soirées étaient déjà complètes avant l'ouverture des portes. Les quelque billets encore disponibles au guichet jeudi sont partis avant le concert du chanteur français Julien Doré.

Seule date en Suisse de Clara Luciani

Il a ouvert avec Véronique Sanson le festival jeudi. Clara Luciani, double lauréate des dernières Victoires de la musique, a joué vendredi à Festi'neuch pour sa seule date en Suisse cet été.

Samedi, le festival a notamment accueilli Justice, un duo de la scène électro ainsi que les Français de L'Impératrice et de Jazzy Bazz. Dimanche, les festivaliers ont encore pu assister aux concerts de Grand Corps Malade et de Gaël Faye.

Côté sécurité, aucun incident majeur n'a été signalé. Rendez-vous est déjà pris pour l'année prochaine: la 22e édition se déroulera du 15 au 18 juin 2023.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Suisse

Les sociétés suisses prévoient une évolution modérée de l'inflation

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Les entreprises suisses s'attendent à une évolution modérée des prix à la consommation dans les douze prochains mois. (archive) (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Les entreprises suisses interrogées par le KOF voient leurs craintes inflationnistes s'atténuer. Elles s'attendent à une évolution modérée des prix à la consommation dans les douze prochains mois.

L'inflation devrait atteindre une moyenne de 1,6% cette année, selon les entreprises interrogées par l'Institut de recherches conjoncturelles (KOF) de l'Ecole polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ), qui publie les résultats lundi.

En janvier, les attentes pour cet horizon temporel étaient repassées pour la première fois sous la barre des 2%, à 1,9%, alors qu'en avril 2023, les prévisions d'inflation pour les douze prochains mois se montaient à 2,6%.

En considérant un horizon élargi dans cinq ans, les entreprises s'attendent à une valeur moyenne de 1,9%, soit à nouveau sous la barre des 2%.

En ce qui concerne les prix de ventes des entreprises, la hausse des tarifs qui s'était manifestée au début de l'année s'est à nouveau estompée, relève le KOF.

Quant aux rémunérations, les entreprises s'attendent à une augmentation des salaires moyens bruts qu'elles versent de 1,6% ces douze prochains mois. Les attentes salariales sont plus basses qu'en janvier (1, 8%) et se situent en moyenne au même niveau que les attentes des entreprises en matière d'inflation.

Impulsion de la consommation privée

De manière globale, les affaires ont été un peu meilleures en avril pour l'économie privée suisse, selon le sondage du KOF. La situation s'est améliorée dans l'industrie manufacturière, pour les services financiers et d'assurances ainsi que dans le commerce de détail, alors qu'elle s'est légèrement détériorée dans le secteur de la construction.

"Dans le commerce de détail, il s'agit de la troisième légère hausse consécutive de l'indicateur de la marche des affaires. Les entreprises du secteur des services aux entreprises signalent également une amélioration progressive", indique le KOF.

Cette amélioration, qui touche également les biens de consommation, fait que la consommation privée pourrait donner des impulsions à la conjoncture suisse, selon l'enquête.

En revanche, les affaires se sont détériorées dans les secteurs liés à la construction et au bâtiment ainsi que, plus, nettement dans le commerce de gros et l'hôtellerie-restauration, la situation dans ce dernier secteur demeurant "globalement bonne", souligne l'institut.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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International

Les Tchadiens votent pour élire leur président, un duel inédit

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Des partisans du premier ministre tchadien Succès Masra devant une affiche de leur candidat (archives). (© KEYSTONE/EPA/JEROME FAVRE)

Les Tchadiens ont commencé à voter lundi pour mettre fin à trois ans de pouvoir militaire. Cette présidentielle se résume à un duel inédit entre le chef de la junte, Mahamat Idriss Déby Itno, et son Premier ministre Succès Masra, ancien opposant rallié à son régime.

Mais, au diapason d'une opposition violemment réprimée et écartée de la course, qui appelle à boycotter un scrutin "joué d'avance" pour perpétuer une "dynastie Déby" de trois décennies, des ONG mettent en doute la crédibilité de l'élection.

Au début de la campagne, tous les observateurs prédisaient une victoire massive du général Déby, président de transition, après qu'il eut fait écarter tous ses rivaux les plus dangereux.

Mais l'économiste Masra, accusé par ses anciens alliés de l'opposition d'être un "traître" rallié au système Déby et vrai-faux candidat pour "donner un vernis démocratique" au scrutin, est apparu en fin de campagne comme un possible trouble-fête. Capable au moins de pousser le général à un second tour, en drainant des foules imposantes à ses meetings.

Les deux hommes, âgés de 40 ans, se sont dits chacun convaincu d'être élu au premier tour. Huit autres candidats ne peuvent espérer que des miettes, car peu connus ou réputés peu hostiles au pouvoir.

Président tué au front

Le 20 avril 2021, après avoir régné 30 ans d'une main de fer sur le Tchad, le maréchal Idriss Déby Itno était tué au front par une des innombrables rébellions qui sévissent depuis l'indépendance de la France en 1960. Quinze de ses fidèles généraux proclamaient son fils Mahamat président d'une transition de 18 mois.

Il était aussitôt adoubé par une communauté internationale - France et Union africaine en tête - prompte à condamner et sanctionner les militaires putschistes ailleurs en Afrique, au motif principal que le Tchad est réputé être le pilier régional de la guerre contre les djihadistes au Sahel.

Mais 18 mois plus tard, la junte prolongeait la transition de deux ans et les militaires tuaient par balles plus de 300 jeunes selon les ONG, une cinquantaine selon le pouvoir, qui manifestaient contre cette extension. Plus d'un millier étaient déportés dans un bagne en plein milieu du désert, et des dizaines exécutés ou torturés, selon les ONG.

Les principaux cadres de l'opposition étaient traqués et certains - dont M. Masra - ont fui en exil.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp

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Genève

Produits du terroir et bio au menu du nouveau restaurant du Jardin botanique

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“L’Amarante” est le nouveau restaurant du Jardin botanique de Genève, crédit photo: Emilien Itim

Le nouveau restaurant du Jardin botanique ouvre ses portes ce lundi au public. Le concept est basé sur des produits locaux et un objectif zéro déchet.

Boire un café ou profiter d’un dîner dans le cadre apaisant du Jardin botanique.

C’est de nouveau possible avec l'ouverture ce lundi de “l’Amarante”, le nouveau restaurant des Conservatoire et Jardin botaniques de Genève. A sa tête deux jeunes romans, Jérôme Bergaud et Aurélien Guala. Ils ont remporté l’appel d'offres lancé par la ville de Genève grâce à leur projet porté sur une alimentation durable et locale, ils privilégient les circuits courts et ont un objectif zéro déchet.  

Aurélien Guala, l’un des repreneurs et responsable de la cuisine:

Ce cuisinier a un lien fort avec le lieu. Lors de ces différentes études, il a eu d’ailleurs des cours au Jardin Botanique:

Les nouveaux restaurateurs proposeront des plats, il y aura aussi une partie snacking avec des glaces artisanales.

Aurélien Guala nous présente un plat que l’on pourra déguster cette semaine: 

Être entouré de plante va donner des idées à Aurélien Guala, mais pas question de venir se servir dans ce garde-manger naturel:

“L’Amarante” comporte deux terrasses avec 150 couverts et une quarantaine supplémentaire à l’intérieur. 

Le restaurant est ouvert tous les jours, du lundi au dimanche, pendant les horaires du jardin

Et une dizaine de personnes sont engagées pour le moment.

 

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Suisse

Victorinox planche sur un couteau de poche sans lame

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En Grande-Bretagne et dans certains pays asiatiques, seules les personnes qui en ont besoin pour leur travail ou pour des activités dans la nature peuvent encore avoir un couteau sur elles. Dans les villes, le port de couteaux de poche est fortement limité. (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Le producteur de l'emblématique couteau de poche suisse Victorinox planche sur un modèle sans lame. Cette évolution est dictée par la multiplication des interdictions de cet objet dans le monde.

"Dans certains marchés, la lame est associée à une image d'arme", relève lundi dans une interview publiée dans le Blick Carl Elsener, le directeur de l'entreprise basée à Ibach (SZ). La société possède aussi un site de fabrication à Delémont.

Ainsi en Grande-Bretagne et dans certains pays asiatiques, seules les personnes qui en ont besoin pour leur travail ou pour des activités dans la nature peuvent encore porter un couteau sur elles. Dans les villes, le port de couteaux de poche est fortement limité. Carl Elsener imagine un outil multifonctionnel que les cyclistes, par exemple, pourraient utiliser.

Ce n'est pas la première fois que l'entreprise est confrontée au fait que la lame du couteau de poche soit considérée comme une arme potentielle. Après les attentats du 11 septembre 2001 aux États-Unis, le chiffre d'affaires des couteaux de poche a chuté de plus de 30% du jour au lendemain, a rappelé le patron de Victorinox. "Le 11 septembre nous a douloureusement montré que nous ne devions pas dépendre d'un seul secteur d'activité", a-t-il relevé.

Hausse des prix

L'entreprise exporte 80% des couteaux de poche, des couteaux de cuisine, des couteaux professionnels et des montres fabriqués en Suisse. Le reste est vendu dans le pays. Pour compenser la force du franc, l'entreprise devra à l'avenir continuer à automatiser et à rationaliser, souligne son patron.

Victorinox a augmenté les prix de ses couteaux de poche de 9%, précise encore M. Elsener. La concurrence plus faible par rapport à son autre pilier, les couteaux professionnels, a permis cette augmentation des prix. Les couteaux professionnels du fabricant suisse sont 25% plus chers que ceux des autres producteurs. Dans ce domaine, l'entreprise doit faire face à la concurrence de fabricants allemands ou américains, a-t-il ajouté.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Le Starliner de Boeing va décoller avec ses premiers astronautes

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Le Starliner de Boeing doit décoller lundi soir de Cap Canaveral, en Floride. (archive) (© KEYSTONE/AP/Terry Renna)

Après des années de déboires et de reports, le vaisseau Starliner de Boeing doit pour la première fois décoller lundi avec des astronautes à bord, direction la Station spatiale internationale.

Boeing joue gros sur cette ultime mission test, qui doit lui permettre de démontrer que son vaisseau est sûr avant de commencer les missions régulières vers la Station spatiale (ISS), avec déjà quatre ans de retard sur SpaceX.

Les astronautes américains Butch Wilmore et Suni Williams doivent décoller lundi à 22H34 de Cap Canaveral en Floride (mardi 02H34 GMT) à bord de la capsule Starliner, qui sera propulsée en orbite par une fusée Atlas V du groupe ULA.

La météo s'annonce très favorable.

Ces vétérans de l'espace, tous deux venus de l'US Navy, se sont chacun déjà rendus deux fois dans l'ISS, à bord d'une navette spatiale puis d'un vaisseau russe Soyouz.

Mais cette fois, "tout est nouveau, tout est unique, le vaisseau lui-même, la façon dont il vole", a souligné Butch Wilmore. "Je ne crois pas qu'aucun de nous ait jamais osé rêver être associé au premier vol d'un tout nouveau vaisseau", s'est-il réjoui.

Pour la Nasa, qui a commandé ce véhicule il y a dix ans, l'enjeu aussi est grand: avoir un deuxième véhicule en plus de celui de SpaceX pour transporter les astronautes américains "est très important", a souligné Dana Weigel, chargée du programme de l'ISS.

Cette capacité permettra de pouvoir mieux répondre à "différents scénarios" d'urgence, par exemple en cas de problème sur l'un des vaisseaux, a-t-elle expliqué.

Pilotage manuel

Une fois dans l'espace, les astronautes piloteront temporairement le vaisseau manuellement, afin de valider le fonctionnement de ce mode.

Starliner doit ensuite s'amarrer à l'ISS mercredi vers 05H00 GMT et y rester un peu plus d'une semaine. De nouveaux tests seront réalisés, puis les deux astronautes repartiront avec lui vers la Terre.

La réussite de cette mission viendrait clore sur une bonne note le programme de développement du vaisseau, une saga marquée par les mauvaises surprises.

En 2019, lors d'un premier test sans équipage, la capsule n'avait pas pu être placée sur la bonne trajectoire et était revenue sans atteindre l'ISS.

Puis en 2021, alors que la fusée se trouvait sur le pas de tir pour retenter le vol, un problème de valves bloquées sur la capsule avait encore entraîné un report.

Le vaisseau vide avait finalement réussi à atteindre l'ISS en mai 2022.

Désormais, le premier vol avec équipage doit permettre de certifier la capsule, pour qu'elle commence ensuite son rôle de "taxi" vers l'ISS.

Boeing avait espéré pouvoir réaliser ce premier vol habité dès 2022, mais des problèmes découverts tardivement, notamment sur les parachutes freinant la capsule lors de son retour dans l'atmosphère terrestre, avaient de nouveau engendré des retards.

"Il y a eu un certain nombre de choses qui ont été des surprises, que nous avons dû surmonter", a déclaré lors d'une conférence de presse Mark Nappi, responsable chez Boeing. Mais "cela a rendu nos équipes très fortes, et fières de la façon dont elles ont vaincu chaque problème".

"Il est assez classique que le développement d'un véhicule spatial pour humains prenne dix ans", a-t-il ajouté.

"Embarrassant"

Les astronautes, tout comme Boeing et la Nasa, s'attendent à ce que de nouveaux imprévus ponctuent cette mission, qui a pour but de déceler s'il reste un grain de sable.

"Dans l'histoire des vols spatiaux américains, ce sera seulement la sixième fois que des astronautes de la Nasa voleront dans un nouveau vaisseau", a souligné Jim Free, administrateur associé à la Nasa.

La capsule Dragon de SpaceX avait déjà rejoint cette liste en 2020, dans le sillage des programmes Mercury, Gemini, Apollo et des navettes spatiales.

Une fois Starliner opérationnel, la Nasa souhaite alterner entre les vols de SpaceX et Boeing pour acheminer ses astronautes jusqu'à l'ISS.

En 2014, l'agence spatiale avait passé un contrat de 4,2 milliards avec Boeing et de 2,6 milliards avec SpaceX pour le développement de ces vaisseaux.

"Tout le monde pensait que Boeing allait y arriver en premier", a rappelé à l'AFP Erik Seedhouse, professeur associé à l'université d'aéronautique Embry-Riddle. "Que SpaceX réussisse bien avant Starliner était très embarrassant pour Boeing."

Alors que l'ISS doit être mise à la retraite en 2030, Starliner comme Dragon pourraient ensuite servir à acheminer des humains vers de futures stations spatiales privées, que plusieurs entreprises prévoient déjà de construire.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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