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Engagement de l'armée soumis au Parlement - Coûts encore inconnus

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KEYSTONE/Ti-Press/Alessandro Crinari

Les coûts de la mobilisation de l'armée dans le cadre du Covid-19 sont encore impossibles à chiffrer. Ils devraient être couverts par le budget ordinaire du DDPS. Le Parlement aura son mot à dire. Le Conseil fédéral lui a transmis son message.

Depuis le 6 mars, l’armée a été appelée en renfort. Comme cette mobilisation porte sur plus de 2000 militaires et dure plus de trois semaines, l'Assemblée fédérale doit donner son feu vert. Le Conseil fédéral avait demandé à pouvoir disposer d'au maximum 8000 hommes. Au final 5000 ont été mobilisés et certaines troupes ont déjà été retirées, a indiqué mercredi la conseillère fédérale Viola Amherd devant la presse.

L'équivalent d'un cours de répétition

Compte tenu de la situation particulière liée au Covid-19, le Conseil fédéral a adapté mercredi les dispositions concernant l'armée. Il a décidé de considérer l'engagement en service d'appui comme un cours de répétition ordinaire.

Dans le cas où un militaire effectue davantage de jours de service que lors d'un cours de répétition ordinaire, il se voit imputer au maximum la durée d'un second cours de répétition.

Le Conseil fédéral a également décidé que la part du salaire ou du revenu d’indépendant qui n’est pas compensée par l’allocation pour perte de gain devait être prise en charge par la Confédération. "La différence doit être garantie à 100%", a assuré la cheffe du Département fédéral de la défense, de la protection de la population et des sports (DDPS).

Cette réglementation porte sur les jours de service qui excèdent la durée du service d’instruction prévu pour l’année en cours. Elle s’applique rétroactivement au 6 mars 2020. Cette mesure entraînera des dépenses supplémentaires théoriques de 20 millions de francs. Mais les coûts seront inférieurs, car les estimations se basent sur un effectif de 8000 mobilisés.

Or au début avril, environ 2400 militaires fournissaient des prestations dans le domaine des soins de base au profit des hôpitaux civils. Les moyens financiers nécessaires pourront être couverts par le budget actuel du DDPS.

Coûts encore ouverts

Les coûts supplémentaires engendrés par la mobilisation restent encore flous. A l’heure actuelle, il est impossible de chiffrer les coûts totaux, car ils dépendent de l’ampleur du service d’appui, soit du nombre de militaires devant être mobilisés et de la durée de leur engagement.

La situation semble se détendre, a reconnu la ministre de la défense. "Mais nul ne sait ce que l'avenir nous réserve", a-t-elle ajouté. L'appui de l'armée pour lutter contre le Covid-19 est prévu jusqu'au 30 juin.

Les surcoûts générés principalement par les jours de service supplémentaires devraient en principe être compensés dans le cadre du budget ordinaire du DDPS. En cas de dépassement, le département demandera un crédit supplémentaire.

Missions sur demande

Les missions de l’armée consistent notamment à appuyer les structures hospitalières civiles dans le domaine des soins, des transports et de la logistique. Les troupes soutiennent aussi la pharmacie de l’armée dans le domaine de l’acquisition de matériel médical et épaulent le laboratoire de Spiez afin d’augmenter ses capacités en ce qui concerne les tests.

L'armée apporte également son soutien à la sécurité. La Police militaire ainsi que d'autres formations renforcent les effectifs douaniers pour la surveillance des secteurs frontaliers. En outre, les militaires ont pris en charge la protection d’ambassades. Tous les engagements de l’armée sont effectués à la demande des cantons ou des autorités fédérales.

L'armée n'a pas échappé au coronavirus. Ainsi, le nombre de cas testés positifs au Covid-19 représente environ 1% de l’ensemble des militaires présents dans les écoles de recrues en cours et au sein des troupes en service d’appui.

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International

Haïti: 18 pays se sont engagés à déployer des forces anti-gangs

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La nouvelle force internationale a pour but d'aider la police haïtienne à restaurer l'ordre et la sécurité (archives). (© KEYSTONE/AP/ODELYN JOSEPH)

Dix-huit pays se sont dit prêts à déployer des forces de sécurité à Haïti, a indiqué vendredi le secrétaire général de l'Organisation des Etats américains (OEA). Cette nouvelle opération anti-gang doit remplacer la mission multinationale actuelle de l'ONU.

"Dix-huit pays se sont engagés à fournir des forces de sécurité. Le point-clé est qu'ils travaillent tous ensemble, selon les mêmes régulations. C'est pourquoi le processus de constitution de cette nouvelle force est si long", a expliqué lors d'un échange avec la presse Albert Ramdin.

La force de sécurité sera constituée de 5500 soldats, a-t-il ajouté, conformément à la feuille de route élaborée sous la direction des États-Unis. Le chef de l'OEA s'est rendu cette semaine à Haïti, où la situation est "grave".

Déploiement par étapes

Les bandes criminelles commettent meurtres, viols, pillages et enlèvements, dans un contexte d'instabilité politique chronique dans ce pays des Caraïbes, le plus pauvre des Amériques.

Haïti n'a pas organisé d'élections en neuf ans et est actuellement dirigé par des autorités de transition, qui ont récemment annoncé l'organisation d'élections législatives et présidentielle à l'été 2026.

"Nous ne pouvions pas nous déplacer partout, mais le seul fait que j'ai pu me rendre à Port-au-Prince montre que le gouvernement est toujours en place et aux commandes", a précisé Albert Ramdin.

Le déploiement se fera par étapes. Un millier d'agents de sécurité devraient partir en janvier "si tout va bien", a-t-il ajouté. Et la moitié des effectifs seront déployés d'ici au 1er avril 2026, date à laquelle "le bureau des Nations unies sera créé".

Des pays africains seront particulièrement investis, aux côtés du Sri Lanka et du Bangladesh. Certains pays d'Amérique latine ont également fait part de leur volonté de contribuer.

Le Kenya a déployé lundi une centaine de policiers supplémentaires à Haïti dans le cadre de la mission internationale contre les gangs, dont les résultats restent très mitigés.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Sport

Sion reçoit GC, choc au sommet à Thoune

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Ilyas Chouaref et Sion reçoivent GC samedi (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Un seul club romand jouera samedi lors de la 17e journée de Super League. Sion, 5e du classement avec 24 points, reçoit GC à 18h.

Les hommes de Didier Tholot sont invaincus depuis quatre matches. Après trois nuls consécutifs, les Sédunois ont dominé YB 2-0 le week-end dernier. Les Sauterelles ne font pas franchement peur du haut de leur 11e place avec 14 points.

Les Zurichois couchent sur deux revers 1-0 et ont passablement de peine à marquer puisqu'avec leurs 19 buts, ils possèdent la pire attaque de Super League.

Samedi sera le théâtre du choc entre l'étonnant leader Thoune et son dauphin St-Gall. Après deux revers, les Bernois ont étalé Lucerne 4-1. Les Brodeurs n'ont eux réussi qu'un point lors des deux dernières parties. Si Thoune venait à l'emporter, les Bernois repousseraient les Saint-Gallois à neuf points.

Le derby zurichois entre le FCZ et Winterthour est assez inégal sur le papier avec un FCZ qui reste sur dix points sur ses quatre derniers matches et Winterthour solide lanterne rouge avec ses 9 points.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Ukraine: l'envoyé spécial américain sera ce week-end à Berlin

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L'envoyé spécial américain Steve Witkoff doit venir à Berlin pour discuter avec les dirigeants européens et Volodymyr Zelensky (archives). (© KEYSTONE/AP/Terry Renna)

L'envoyé spécial américain Steve Witkoff rencontrera ce week-end le président ukrainien Volodymyr Zelensky et des dirigeants européens à Berlin, a fait savoir un responsable de la Maison-Blanche vendredi. Les Européens réclament des garanties de sécurité pour Kiev.

Le chancelier allemand Friedrich Merz doit recevoir le président ukrainien ainsi que plusieurs dirigeants européens, ceux de l'Union européenne et de l'OTAN, sur fond d'un intense ballet diplomatique visant à mettre fin à la guerre entre l'Ukraine et la Russie, alors que les Etats-Unis accentuent leur pression sur Kiev pour parvenir à un accord.

Les Européens et Ukrainiens ont demandé aux Américains des "garanties de sécurité" avant toute négociation territoriale dans l'est de l'Ukraine occupée par les Russes, a déclaré la présidence française vendredi.

Les discussions se sont accélérées avec le plan présenté par l'administration américaine il y a près de trois semaines pour résoudre la guerre déclenchée par l'invasion russe à grande échelle de février 2022, qui reprenait des exigences majeures de Moscou.

Concessions territoriales

Alors que Kiev a remis une version amendée de ce texte comprenant des contre-propositions, le président ukrainien a confirmé jeudi que les États-Unis souhaitaient conclure un accord "le plus tôt" possible. "Il s'agit avant tout de [savoir] quelles concessions territoriales l'Ukraine est prête à faire", a déclaré M. Merz jeudi à Berlin.

Selon Volodymyr Zelensky, les deux questions essentielles restant à négocier sont le contrôle de la région orientale de Donetsk, où se déroule l'essentiel des combats, et le statut de la centrale nucléaire de Zaporijjia, occupée par Moscou dans le sud de l'Ukraine.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Les hostilités entre la Thaïlande et le Cambodge continuent

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Les combats entre la Thaïlande et le Cambodge ont fait au moins 20 morts en sept jours. (© KEYSTONE/EPA/RUNGROJ YONGRIT)

La Thaïlande a annoncé samedi la poursuite de ses opérations militaires contre le Cambodge, en dépit des assurances du président américain Donald Trump, affirmant que les deux voisins avaient accepté un cessez-le-feu. Les affrontements ont fait 20 morts au moins.

"La Thaïlande continuera à mener des actions militaires jusqu'à ce que nous estimions que notre territoire et notre peuple ne sont plus menacés", a déclaré le premier ministre Anutin Charnvirakul sur le réseau social Facebook. "Nos actions de ce matin en ont déjà dit long", a-t-il ajouté.

Les autorités militaires thaïlandaises ont confirmé des "ripostes" sur des cibles cambodgiennes à 05h50 (23h50 vendredi en Suisse). De son côté, le ministère cambodgien de la défense a affirmé sur le réseau social X que "les forces armées thaïlandaises avaient utilisé deux avions de combat F-16 pour larguer sept bombes" sur plusieurs cibles.

Après un premier épisode de violences en juillet, des affrontements frontaliers cette semaine entre les deux pays membres de l'ASEAN (association des Nations d'Asie du Sud-Est) ont fait au moins 20 morts et forcé des centaines de milliers de personnes à fuir de part et d'autre.

Appels de Trump

L'annonce de la poursuite des hostilités intervient quelques heures après que Donald Trump a assuré que Bangkok et Phnom Penh, qui se disputent des morceaux de territoire depuis des décennies, avaient accepté de faire taire les armes.

"J'ai eu une excellente conversation [téléphonique, ndlr] ce matin avec le premier ministre de Thaïlande, Anutin Charnvirakul, et le premier ministre du Cambodge, Hun Manet, au sujet de la très regrettable résurgence de leur guerre qui dure depuis longtemps. Ils ont accepté de cesser tout tir dès ce soir et de revenir à l'accord de paix initial conclu avec moi et avec eux, avec l'aide du grand premier ministre de Malaisie, Anwar Ibrahim", a écrit vendredi soir le président américain sur son réseau social Truth Social.

"Les deux pays sont prêts pour la paix et la poursuite des échanges commerciaux avec les Etats-Unis d'Amérique", a ajouté M. Trump.

Plus tôt, le premier ministre thaïlandais avait affirmé, après son entretien téléphonique avec M. Trump, qu'il fallait "annoncer au monde entier que le Cambodge va respecter le cessez-le-feu".

"Moyens pacifiques"

"C'est celui qui a violé l'accord qui doit régler la situation et non celui qui l'a subi", avait ajouté M. Anutin, qui a dissous vendredi le Parlement thaïlandais, ouvrant la voie à des élections au début 2026.

"Le Cambodge a toujours adhéré à des moyens pacifiques pour résoudre les différends", a déclaré pour sa part samedi son homologue cambodgien Hun Manet dans un message publié sur Facebook.

Il a ajouté qu'il avait suggéré aux Etats-Unis et à la Malaisie d'utiliser leur capacité de renseignement "pour vérifier quelle partie a ouvert le feu en premier" le 7 décembre.

En juillet, un premier épisode de violences avait fait 43 morts en cinq jours et poussé quelque 300'000 personnes à évacuer, avant un cessez-le-feu sous l'égide des Etats-Unis, de la Chine et de la Malaisie, qui exerce la présidence tournante de l'ASEAN.

La Thaïlande et le Cambodge se disputent la souveraineté de bouts de territoires, où se dressent des temples du royaume khmer, le long de leur frontière tracée au début du XXe siècle durant la période coloniale française.

Ils avaient cosigné le 26 octobre un accord de cessez-le-feu, sous l'égide de Donald Trump. Mais Bangkok l'a suspendu quelques semaines plus tard après l'explosion d'une mine terrestre ayant blessé plusieurs de ses soldats.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Affaire Esptein: de nouvelles images de Trump et Clinton publiées

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Donald Trump apparaît sur de nouvelles images du dossier Epstein. (© KEYSTONE/AP)

Des élus démocrates au congrès américain ont rendu publiques vendredi de nouvelles photographies émanant des légataires du criminel sexuel Jeffrey Epstein. Elles incluent notamment des images du président américain Donald Trump et de l'ex-chef d'Etat Bill Clinton.

L'ex-prince britannique Andrew, déchu de ses titres royaux face à la désapprobation croissante de l'opinion publique britannique concernant ses liens avec Jeffrey Epstein, apparaît aussi parmi ces clichés.

Larry Summers, ministre des finances sous Bill Clinton, Steve Bannon, l'un des grands idéologues du mouvement trumpiste MAGA, ou encore l'acteur réalisateur américain Woody Allen y figurent également. De même que Bill Gates, le cofondateur de Microsoft, et Richard Branson, fondateur du groupe Virgin.

L'existence de liens entre ces personnes et le financier, retrouvé mort en 2019 dans sa cellule, d'un suicide selon les autorités, avant son procès pour crimes sexuels, était déjà connue. Et aucune des photographies publiées vendredi ne semble dépeindre de comportement délictueux.

"Préservatifs Trump"

"Ces images troublantes soulèvent encore plus de questions sur Epstein et ses relations avec certains des hommes les plus puissants au monde", ont toutefois relevé les élus démocrates de la commission de surveillance à la chambre des représentants, à l'origine de leur publication.

Leurs homologues républicains les ont a contrario accusés d'avoir "soigneusement choisi" les photographies "pour créer un faux récit sur le président Trump". Parmi ces images, on trouve des images de jouets sexuels et de "préservatifs Trump" avec un emballage comportant un portrait dessiné de Donald Trump au-dessus de la mention "Je suis ENOOOORME".

Trois photographies parmi les 19 publiées vendredi montrent aussi l'actuel président américain, dont une où il est entouré de six femmes portant ce qui semble être une couronne de fleurs hawaïenne. Le visage de ces femmes a été occulté.

L'ancien président Bill Clinton apparaît aux côtés de Jeffrey Epstein et sa complice Ghislaine Maxwell, qui purge actuellement une peine de vingt ans de prison pour exploitation sexuelle.

La mort de Jeffrey Epstein a alimenté d'innombrables théories du complot, selon lesquelles, il aurait été assassiné pour étouffer un scandale éclaboussant des personnalités de premier plan.

Après avoir promis durant sa campagne présidentielle victorieuse de 2024 des révélations fracassantes, Donald Trump exhorte ses partisans depuis plusieurs mois à tourner la page, en qualifiant l'affaire de "canular" monté en épingle par l'opposition démocrate.

Après s'y être longtemps opposé, il a dû se résoudre en novembre à promulguer une loi qui contraint son gouvernement à rendre public l'ensemble des documents dans l'affaire Epstein. Le ministère de la justice a jusqu'au 19 décembre pour ce faire.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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