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Economie

Tram Lausanne-Renens: les travaux démarrent

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Une fête publique est prévue samedi à Renens pour marquer le début des travaux du tram. (© KEYSTONE/CHRISTIAN BRUN)

C'est parti pour les travaux du tram Lausanne - Renens. Longtemps bloqué devant les tribunaux, le chantier est officiellement lancé cette semaine pour une durée de cinq ans.

"Je peux enfin prononcer ces mots: les travaux du tram démarrent", s’est réjouie mardi devant la presse Nuria Gorrite. A Renens, sur le site du futur garage atelier du tram, la conseillère d'Etat vaudoise a rappelé qu'il avait fallu neuf ans de procédures et la signature de plusieurs accords, notamment pour préserver la forêt du Flon, avant de lancer le chantier.

Place désormais au tram, qui fera son retour dans l'agglomération lausannoise, d'où il avait été chassé "par l’automobile triomphante" dans les années 1960, a poursuivi Nuria Gorrite. La cheffe du Département des infrastructures a fait l'éloge de cet "atout majeur" pour répondre au fort développement démographique et économique de l'Ouest lausannois, mais aussi pour réduire la pollution.

Le premier tronçon reliera Lausanne-Flon et la gare de Renens, en traversant également les communes de Prilly et Crissier. D'une distance de 4,5 km, il est découpé en 10 stations.

Jusqu'à 18 millions de passagers

Le tram offrira "une desserte fine" de ce territoire, ce que ne permet pas le train ou le métro m1. Il doit aussi remédier au problème des lignes de bus saturées, a relevé Samuel Barbou, le directeur du projet pour les Transports publics de la région lausannoise (tl).

Doté d'une plus grande capacité - 300 places par rame, soit trois fois plus qu'un bus standard -, le tram est aussi "un gage de meilleure régularité" au niveau des horaires, sachant qu'il n'aura pas à subir les aléas du trafic, a poursuivi le responsable.

Au début de son exploitation, en 2026 si tout se passe bien, le tram Lausanne - Renens transportera 13 millions de passagers par année. Un chiffre qui pourrait grimper à 18 millions vers 2030, lorsque la ligne sera prolongée jusqu'à Villars-Sainte-Croix.

Le dossier d'approbation pour ce deuxième tronçon, long de 3,1 km et doté de 6 stations, vient justement d'être achevé. "Il va partir cette semaine à Berne à l'Office fédéral des transports", a indiqué Nuria Gorrite, précisant que la mise à l'enquête publique était prévue dès cet automne.

Chantier à un demi-milliard

Après plusieurs travaux préparatoires, le chantier va entrer dans le vif du sujet ces prochains mois avec notamment les déviations des réseaux souterrains. Parmi les futurs ouvrages emblématiques, la construction du viaduc de Malley est prévue pour 2023.

Les équipements (rails, lignes aériennes, etc) seront posés entre 2023 et 2025, tandis que les stations seront finalisées en 2026. Avant cela, le nom de l'entreprise qui fournira le tram sera connu début 2022 au plus tard.

Estimés à un demi-milliard de francs, les travaux sont financés par la Confédération, le canton de Vaud et les communes concernées.

Nuisances à prévoir

Le chantier qui s'annonce ne se fera pas sans nuisance, ni difficulté. "Nous sommes conscients que l'on va suer. Cela va être compliqué, mais nous resterons concentrés sur l'image du futur tram", a relevé Florence Germond, la municipale lausannoise en charge de la mobilité.

Elle a rappelé que la capitale vaudoise n'en était pas à son premier gros chantier en matière de mobilité. La gare de Lausanne vient notamment d'entamer sa métamorphose, tandis que d'autres projets se profilent avec le développement du m2 et la construction du futur m3.

Fête publique

Pour fêter le début du chantier du tram, diverses animations sont prévues samedi pour le public à Renens et Lausanne, mais aussi le long de la future ligne avec des parades musicales.

L'aspect culturel sera également présent durant toute la durée du chantier. Une commission a été constituée pour établir un programme d'interventions artistiques, destinées à donner une autre image des travaux.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Pictet: départ de l'associé senior Renaud de Planta

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Le banquier genevois, qui fêtera ses 60 ans cette année, a rejoint Pictet en 1998 comme associé et en est devenu associé senior en 2019 (archives). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Le groupe bancaire Pictet a annoncé mardi le départ de Renaud de Planta du collège des associés au 30 juin 2024 après 26 ans de services en tant qu'associé et cinq comme associé senior.

Le banquier genevois, qui fêtera ses 60 ans cette année, a rejoint Pictet en 1998 comme associé et en est devenu associé senior en 2019, rapporte un communiqué qui souligne le travail de M. de Planta dans le développement de la gestion d'actifs de la banque.

Il poursuivra ses activités en intégrant l'organe de contrôle du Groupe et le conseil d'administration de Banque Pictet & Cie SA le 1er janvier 2025 sous réserve de l'approbation des autorités réglementaires. Cette annonce intervient suite à sa récente nomination au Conseil de banque de la Banque nationale suisse (BNS), précise la publication.

Marc Pictet lui succèdera en tant qu'associé senior le 1er juillet 2024. Au sein du groupe depuis 2001 et nommé associé en 2011, il codirige notamment Pictet Wealth Management, l'unité de gestion de fortune du groupe.

Avec bientôt 219 ans d'histoire, Pictet est actuellement dirigé par huit associés, à la fois propriétaires et gérants, et compte plus de 5300 collaborateurs dans 30 bureaux à travers le monde.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Les loyers ont bondi de 30% en Suisse en près de 20 ans

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Parallèlement à la hausse des prix du logement, les salaires nominaux n'ont toutefois augmenté que de 24% entre 2000 et 2021, alors que le coût de la vie a progressé de 8% sur la même période (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Les prix du logement ont bondi en Suisse en un peu plus de vingt ans. Selon une étude du cabinet de conseils Cifi, ils se sont envolés entre 2000 et 2021 de 94% pour les appartements en propriété (PPE), de 80% pour les maisons individuelles et de 30% pour les loyers.

Réalisée par CIFI et l'Université de Berne sur mandat de l'Office fédéral du logement (OFL) et des planificateurs cantonaux de l'espace métropolitain de Zurich, soit les cantons d'Argovie, de Lucerne, de Saint-Gall, de Schaffhouse, de Schwytz, de Thurgovie, de Zoug et de Zurich, l'étude dévoilée mardi a évalué pas moins de 600'000 transactions immobilières et plus d'un million de loyers. Des chercheurs de l'Institut de technologie du Massachussetts (MIT) ont également participé à l'analyse.

Parallèlement à la hausse des prix du logement, les salaires nominaux n'ont toutefois augmenté que de 24% entre 2000 et 2021, selon l'étude. Le coût de la vie a pour sa part progressé de 8% sur la même période. Les auteurs mettent aussi en exergue de fortes disparités selon les lieux, le prix moyen d'une propriété dans une commune parmi les 20% des communes les plus chères étant supérieur de 70% à celui affiché dans 20% des communes les moins chères.

Selon l'étude, la cherté du logement reflète des revenus élevés, ces derniers entraînant une demande accrue de surface habitable. En Suisse, la surface habitable moyenne par personne est ainsi passée de 44 mètres carrés (m2) en 2000, à 46 m2 en 2020.

Imposition et revenus comme facteurs des hausses

Dans les communes où le revenu par habitant est important, les coûts pour se loger sont eux aussi systématiquement élevés. Ils le sont aussi dans les communes où la proportion d'actifs dans la classe de salaire la plus haute (revenu annuel supérieur à 75'000 francs) est plus importante que dans celles dans lesquelles elle est faible.

Les différences de niveau d'imposition se reflètent également dans les coûts du logement, la demande en la matière étant plus forte dans une commune où les impôts sont bas. Cet effet est encore renforcé par la progressivité de la fiscalité, d'une part parce que les habitants de communes où cette dernière est faible sont disposés à payer davantage pour se loger, avec pour corollaire une poussée vers le haut des prix. D'autre part, les communes où la fiscalité est faible comptent aussi une part plus élevée de personnes disposant de bons revenus, ce qui fait encore augmenter les coûts du logement.

Outre la prospérité, la démographie ne reste pas non plus sans effet sur le coût du logement. Ce dernier augmente ainsi lorsque la population croît plus vite que l'offre. Cette dynamique explique à elle seule 50% de la variance des coûts du logement en Suisse entre 1982 et 2013. L'immigration contribue aussi à faire grimper les prix des immeubles d'habitation et des PPE.

Le vieillissement de la population suisse influence aussi les coûts du logement. Les ménages âgés et les personnes qui ont récemment vécu le décès d'un proche estiment plus fréquemment occuper un logement trop grand pour leurs besoins. Ces personnes n'ont pas pour autant d'intention significativement plus marquée de déménager que d'autres. Lié à une consommation de surface habitable par habitant plus élevée, le vieillissement pourrait être une source de hausse des coûts du logement, mais les résultats des études à ce sujet manquent de clarté, selon l'analyse de Cifi.

Côté offre, la baisse des taux d'intérêt entraîne une baisse des loyers et une hausse des prix. Le niveau des taux d'intérêt joue un rôle important dans le choix des ménages suisses d'acquérir ou de louer leur logement. Les données recueillies dans le cadre de l'étude ne permettent pas de corroborer la thèse laquelle "des taux d'intérêt bas et le manque de possibilités de placements entraînent des coûts de logement excessifs".

Selon les auteurs, il convient plutôt de distinguer les coûts récurrents, à savoir le loyer ou les charges d'un propriétaire, des prix de l'immobilier. Des taux d'intérêt bas provoquent une hausse du prix des objets en propriété, mais font baisser les loyers et les charges récurrentes d'un propriétaire.

D'autres facteurs, tels que la disponibilité de terrains à bâtir, le taux de propriétaires ou encore la distance à un centre urbain influencent également les prix du logement. Selon l'étude, la demande accrue dans les villes et les agglomérations urbaines, la croissance démographique, l'augmentation des revenus, la raréfaction de l'offre et des constructions plus chères et de meilleure qualité influencent l'évolution des prix des logements en propriété à 66% et celle des loyers à 71%.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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MSC reprend la moitié des parts de l'italien Italo

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Le groupe maritime genevois MSC reprend la moitié des parts de la principale compagnie ferroviaire privée à grande vitesse Italo (archives). (© KEYSTONE/AP/GREGORIO BORGIA)

Le groupe maritime genevois MSC reprend la moitié des parts de la principale compagnie ferroviaire privée à grande vitesse Italo. Un contrat contraignant a été conclu entre MSC et Global Infrastructure Partners, l'actuel actionnaire principal, ont annoncé lundi les deux sociétés.

Fondée en 2012, l'entreprise italienne exploite 51 trains et transporte environ 20 millions de clients par an. Italo est l'une des plus grandes compagnies ferroviaires en mains privées en Europe. Les autorités compétentes doivent encore donner le feu vert à cette transaction.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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La BNS a vendu massivement des devises au deuxième trimestre

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L'institut d'émission a inauguré sa politique de vente de devises mi-2022 pour contrer l'inflation. (Archives) (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

La Banque nationale suisse (BNS) a continué de se délester de devises au deuxième trimestre, accélérant même le rythme par rapport aux partiels précédents.

Entre avril et juin, elle a ainsi vendu pour 40,3 milliards de francs de devises, selon ses statistiques périodiques publiées vendredi.

La BNS avait cédé pour 32,2 milliards de devises entre janvier et mars et pour 27,3 milliards entre octobre et décembre 2022.

L'institut d'émission avait inauguré sa politique de vente mi-2022. Auparavant, elle achetait en effet massivement des devises dans l'optique de brider l'appréciation du franc.

Le garant de la stabilité des prix tend depuis mi-2022 à céder ses devises étrangères de manière à renforcer le franc et contrer ainsi les pressions inflationnistes importées, après avoir pendant des années cherché à limiter l'appréciation de la monnaie nationale pour ne pas handicaper les exportations. La BNS avait acheté pour 21,1 milliards de devises en 2021 et même pour 110 milliards en 2020.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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UBS: bénéfice de deux milliards pour Credit Suisse au 1er semestre

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Credit Suisse,rachetée par UBS, a enregistré un bénéfice grâce à l'annulation des emprunts AT1 par la Finma. (Archives) (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Credit Suisse, désormais intégrée au sein d'UBS, a dégagé sur les six premiers mois de l'année un bénéfice net attribuable aux actionnaires de 2,21 milliards de francs, grâce à un effet unique.

La performance doit toutefois beaucoup à l'amortissement intégral en mars des obligations AT1 par l'Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers (Finma), qui a généré à lui seul un gain de 14,11 milliards de francs, indique le fleuron bancaire helvétique déchu dans un communiqué vendredi.

Ce bénéfice extraordinaire a toutefois été rogné par l'inscription d'un écart d'acquisition de 2,35 milliards, la constitution de provisions pour litige à hauteur de 1,48 milliard, des ajustements de valorisations pour 2,20 milliards ou encore une dépréciation de 1,84 milliard sur des logiciels développés à l'interne.

L'établissement souligne que sa comptabilité étant tenue en francs suisses, des variations existent avec ses résultats publiés par son nouveau propriétaire, qui tient la sienne en dollars.

Le rapport rappelle en outre qu'UBS a constitué une division de défaisance, comprenant une part non négligeable des activités de Credit Suisse dans la banque d'affaires ainsi que dans la gestion de fortune et d'actifs.

Les actifs pondérés au risque de l'unité de défaisance étaient estimés au 30 juin à environ 55 milliards de dollars, dont 3 milliards en provenance d'UBS, qui doivent être réduits de moitié à l'horizon 2026.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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