Les groupes parlementaires ont commencé mardi à auditionner les candidats à la succession d'Alain Berset. L'UDC, les Vert-e-s, le PLR et le PVL n'ont pas dévoilé lequel des deux socialistes, Beat Jans (BS) ou Jon Pult (GR), l'emportait.
Dans un communiqué publié en soirée, le parti conservateur indique que le groupe va poursuivre ses discussions lors de sa prochaine séance le 12 décembre. Il entend respecter la formule définissant la répartition des sièges au gouvernement, à savoir deux sièges aux trois partis ayant le plus grand nombre d'électeurs et un siège au quatrième.
L'UDC a questionné les deux socialistes sur la souveraineté de la Suisse vis-à-vis de l'UE, l'immigration et la croissance de l'Etat. Pour le reste du Collège, le parti soutient la réélection des conseillers fédéraux sortants.
"L'élection au Conseil fédéral est une affaire compliquée", a déclaré à titre personnel le conseiller national UDC Thomas de Courten (BL) devant les médias au Palais fédéral. "Les deux candidats prêtent le flanc à la critique, c'est connu."
L'UDC va réfléchir, a-t-il ajouté. La course au Conseil fédéral se joue jusqu'au 13 décembre. Le parti ne devrait donner sa recommandation de vote que le jour même de l'élection. Les discussions continueront jusque-là, a poursuivi M. de Courten en allusion à une éventuelle "candidature sauvage".
Deux bons candidats pour les Vert-e-s
Les Vert-e-s ont quant à eux estimé les candidatures des deux socialistes très bonnes. Mais le parti n'a pas donné de piste sur son choix final. "Les auditions se sont très bien passées, les candidats les ont menées avec beaucoup de sérieux", a déclaré devant la presse Léonore Porchet (Vert-e-s/VD).
Interrogée sur leurs différences, la conseillère nationale a répondu que ce sont à la fin des "questions de personnalité". Les deux candidats ont encore une semaine pour arpenter la salle des pas perdus du Parlement.
Pas de nom non plus au PVL et au PLR
Les Vert'libéraux ont également auditionné les deux socialistes et leur ont posé des questions sur la protection du climat et sur les relations avec l'UE. "Nous voulons un Conseil fédéral qui surmonte enfin le blocage des réformes et qui apporte des solutions aux défis de notre époque", a indiqué la présidente du groupe Tiana Moser citée dans un communiqué.
Le PVL décidera ultérieurement des personnes qu'il soutiendra dans le cadre de l'élection au Conseil fédéral, ajoute-t-il.
Même son de cloche du côté du PLR. "Les discussions se poursuivront jusqu'à l'élection. Nous déciderons la veille ou le jour même si nous donnerons une consigne de vote", a déclaré le chef du groupe Damien Cottier (NE) devant les médias.
"La discussion était ouverte, sincère et constructive", a-t-il poursuivi, expliquant que les deux socialistes ont présenté leurs expériences et leurs priorités. Et de confirmer que le PLR élirait un des deux si les autres partis respectent "les règles du jeu" lors de la réélection des deux conseillers fédéraux libéraux-radicaux qui se représentent. "Les trois premiers partis ont droit à deux sièges", a rappelé M. Cottier.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Pascal Dubail
31 mars 2020 à 17 h 01 min
La bonne blague.
Easyjet immobilise ses avions, ça on avait compris. Par contre, si on essaie de demander un remboursement, tiens, plus personne. La seule option que l'on ait est que le droit de changer son vol sans frais, à part l'éventuelle différence de prix bien évidemment. Si le vol coûte moins cher? Tant pis.
Etant parmi les personnes qui avaient réservé un vol pour les vacances de Pâques, j'avais simplement demandé si le vol était maintenu et, le cas échéant, un remboursement plutôt qu'un changement de vol car je ne suis pas en état de planifier les prochaines vacances.
Réponse d'Easyjet: j'attends toujours et ça risque de durer.