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Droit de vote à 16 ans: échanges entre étudiants et députés

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©RADIOLAC/MIGUELHERNANDEZ

Démarche originale à Genève autour de la question du droit de vote à 16 ans. 300 élèves du Secondaire II se sont confrontés à des députés du Grand Conseil. À l'issu des échanges, un vote fictif a été organisé: le droit de vote a été accepté à 52,87% des voix par les élèves.

Rencontre inédite à Genève. 300 élèves genevois issus du Secondaire II ont été consultés hier soir par la commission des droits politiques et du règlement du Grand Conseil. Réunis à la Comédie de Genève, ils ont échangé autour de la question du droit de vote à 16 ans. Au programme: un débat entre élèves puis un jeu de question-réponse avec les députés. Pour Zoé, élève au Collège Sismondi et favorable au droit de vote à 16 ans, les jeunes veulent davantage s'impliquer en politique.

ZoéElève au Collège Sismondi

De son côté Sophie, également élève à Sismondi est contre le droit de vote à 16 ans. Elle estime ne pas avoir le temps de correctement s'informer sur les objets de votations.

SophieElève au Collège Sismondi

À Genève, un projet de loi constitutionnelle a été déposé en avril 2019 au Grand Conseil. Ce dossier est actuellement en travail au sein de la commission des droits politiques.

Première réussie

Jean-Marc Guinchard ne cachait pas son sourire hier soir à la fin des débats. Il était très satisfait de la manière dont les débats se sont déroulés. Le député PDC et membre de la commission des droits politiques du Grand Conseil a été agréablement surpris par les arguments des étudiants.

Jean-Marc GuinchardDéputé PDC et membre de la commission des droits politiques du Grand Conseil

 

Vote fictif

À l'issue des échanges, un vote fictif a été organisé. Supervisé par la Chancellerie d'Etat, un bulletin de vote spécial a été imprimé pour l'occasion. Une fois dans l'urne, ce sont les étudiants qui se sont occupés du dépouillement. Résultat: le droit de vote a été accepté à 52,87% des voix par les élèves. Un score serré qui ne surprend pas Jean-Marc Guinchard.

Jean-Marc GuinchardDéputé PDC et membre de la commission des droits politiques du Grand Conseil

À noter qu'en Suisse seul Glaris a adopté le droit de vote à 16 ans. La mesure a été refusée au Jura et à Neuchâtel. Des projets sont en discussion dans plusieurs cantons, dont Vaud, le Valais, Berne et Zurich.

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Suisse

Piétonne grièvement blessée à Moudon, voiture en fuite

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La police vaudoise cherche la personne qui a pris la fuite après avoir percuté une piétonne à Moudon (photo d'illustration). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Une piétonne a été grièvement blessée jeudi matin vers 05h45 sur la route de Berne à Moudon, à proximité du hameau de Bressonnaz. Elle a été percutée par une voiture qui a pris la fuite.

La victime, une femme de 65 ans habitant dans le canton de Fribourg, a été héliportée au CHUV dans un état grave, indique jeudi la police vaudoise. Celle-ci lance un appel à témoins, notamment pour retrouver la personne qui conduisait la voiture au moment de l'accident.

Le Ministère public a ouvert une instruction pénale et confié les investigations aux spécialistes des unités de circulation de la gendarmerie vaudoise.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

L'ex-conseiller d'Etat genevois PDC Philippe Joye s'est éteint

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Philippe Joye avait été élu au Conseil d'Etat genevois en 1993 sous la baniière PDC (archives). (© KEYSTONE/PATRICK AVIOLAT)

L'ex-conseiller d'Etat genevois PDC Philippe Joye est décédé mardi à l'âge de 82 ans, a annoncé sa famille. Affecté par la maladie depuis plusieurs années, cet architecte avait siégé au gouvernement pendant une législature entre 1993 et 1997, dirigeant le Département des travaux publics.

La carrière politique de Philippe Joye a débuté en 1985 sur les bancs du Grand Conseil. Le démocrate-chrétien y siège à nouveau de 1988 à 1993, avant d'être élu au Conseil d'Etat. Quatre ans plus tard, rattrapé par des affaires privées, il doit finalement renoncer à briguer un second mandat.

En 2013, Philippe Joye, délaissé par son parti, passe dans les rangs du MCG et est élu au Grand Conseil. Atteint dans sa santé, il n'y siège qu'une année. En avril 2015, il obtient encore un fauteuil au Conseil municipal de Vernier, mais y renonce finalement.

"C'était un visionnaire remarquable, mais aussi un bâtisseur qui a mené à bien de nombreux projets", a déclaré le président du MCG François Baertschi, confirmant l'information à Keystone-ATS. "Il a notamment réussi à construire très rapidement l'autoroute d'évitement de Plan-les-Ouates qui allège le trafic au centre-ville", a-t-il rappelé.

"Philippe Joye avait des compétences politiques et techniques de haut niveau", souligne-t-il. Il n'a pas toujours été prophète en son pays: son grand projet, la traversée de la rade, a été refusé en votation populaire en 1996.

"C'était un homme plein de gentillesse et d'ouverture aux autres. Il avait aussi un brin de fantaisie, possédant une collection de cravates à l'effigie de Babar, ce qui lui avait valu son sobriquet", se remémore M. Baertschi.

Philippe Joye avait connu un épisode tragique dans son enfance. Au moment de sa naissance dans un hôpital fribourgeois, son frère jumeau avait été échangé avec un autre bébé. Ce n'est que six ans plus tard que la méprise avait été découverte et que les enfants avaient réintégré non sans déchirement leur famille de sang.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Actualité

Au cœur de la Riviera Vaudoise : la naissance d’un nouveau magazine

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La Riviera Vaudoise s'enrichit d'un nouveau joyau médiatique avec la création de La Riviera Mag. Ce magazine promet de devenir la référence incontournable pour tout ce qui concerne les informations de la région. Découvrez ici tout ce que vous devez savoir sur ce nouveau magazine.

Au cœur du nouveau magazine de la Riviera vaudoise se trouve un engagement profond envers l'actualité locale. Grâce à une équipe de journalistes passionnés et à l'affût des événements locaux, le magazine offre une couverture exhaustive des sujets qui façonnent la vie de la communauté.

Des nouvelles politiques aux événements culturels en passant par les développements économiques, chaque aspect de la vie locale trouve sa place dans les pages de ce magazine dynamique.

Des entrevues exclusives avec les personnalités régionales

L'un des points forts de La Riviera Mag réside incontestablement dans ses entrevues exclusives avec les personnalités régionales. Les lecteurs ont l'opportunité de découvrir des profils variés, des entrepreneurs visionnaires aux artistes talentueux, des responsables politiques engagés aux figures communautaires influentes.

Grâce à des entretiens approfondis et bien menés, La Riviera Mag offre un aperçu unique des motivations, des défis et des réussites de ces personnalités, qui permettront ainsi aux lecteurs de mieux comprendre les dynamiques et les enjeux locaux.

Ces entrevues captivantes ne se contentent pas d'informer ; elles inspirent également et encouragent l'engagement civique en mettant en lumière les individus qui font la différence dans la communauté.

Un partenaire pour les commerces locaux

En tant que plateforme médiatique, La Riviera Mag se positionne comme un partenaire indispensable pour les commerces locaux. En effet, le magazine reconnaît le rôle vital que jouent les entreprises locales dans la vitalité économique et sociale de la région.

À travers ses pages, La Riviera Mag offre une plateforme unique pour promouvoir les produits, les services et les initiatives des commerces locaux. Que ce soit une boutique artisanale, un restaurant familial ou une startup innovante, chaque entreprise a l'opportunité de se faire connaître auprès d'un public engagé et local.

En outre, La Riviera Mag va au-delà de la simple visibilité en offrant des solutions publicitaires adaptées aux besoins spécifiques des entreprises locales. Des espaces publicitaires traditionnels aux partenariats de contenu, le magazine propose une gamme de possibilités pour aider les commerces locaux à atteindre leurs objectifs marketing tout en renforçant leur présence dans la communauté.

Une invitation à découvrir la Riviera autrement

En résumé, La Riviera Mag est bien plus qu'un simple magazine : c'est une invitation à découvrir la Riviera Vaudoise sous un nouvel angle. En mettant en lumière tout ce que cette région a à offrir, tant sur le plan culturel, économique que social, le magazine aspire à devenir un compagnon indispensable pour tous ceux qui sont fiers d'appeler la Riviera Vaudoise leur chez-soi.

Des concours excitants et des promotions locales

En plus de son contenu éditorial richeLa Riviera Mag propose une expérience interactive à travers la présentation des concours excitants et des promotions alléchantes des commerces locaux. Que ce soit pour gagner des prix exclusifs ou découvrir les meilleures offres dans la région, le magazine invite ses lecteurs à s'impliquer activement dans la vie locale tout en bénéficiant d'avantages uniques.

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International

Royaume-Uni: Thames Water voit sa crise de financement s'aggraver

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Les rejets d'eaux usées dans les cours d'eau britanniques ont encore fortement augmenté l'an dernier, ce qui est dénoncé par les organisations de défense de l'environnement. (archive) (© KEYSTONE/EPA/NEIL HALL)

Le plus grand distributeur d'eau du Royaume-Uni Thames Water a annoncé jeudi ne pas avoir reçu un investissement de 500 millions de livres sterling (environ 571 millions de francs) sur lequel il comptait, ce qui aggrave la crise financière du groupe criblé de dettes.

Thames Water explique dans un communiqué qu'en juillet, "ses actionnaires avaient accepté de lui fournir 750 millions de livres de nouveaux capitaux (...), dont la première tranche de 500 millions de livres était anticipée d'ici le 31 mars".

"Ce financement était sujet à la satisfaction de certaines conditions, y compris la préparation d'un plan" de redressement comprenant des "objectifs d'amélioration du service aux consommateurs, de la protection de l'environnement", entre autres, détaille le communiqué.

Mais les demandes formulées par le régulateur sectoriel Ofwat sur le plan d'activité du groupe le rendent "non investissable", selon Thames Water.

"Les conditions décidées en juillet n'ont pas été satisfaites et les 500 premiers millions de livres anticipés ne seront pas apportés par les actionnaires au 31 mars", poursuit le groupe.

Thames Water se dit en discussions avec l'Ofwat et rappelle entretemps disposer de liquidités de 2,4 milliards de livres de liquidités et facilités de casse.

La situation précaire du groupe de gestion des eaux de la région de Londres et la démission de sa patronne Sarah Bentley en juin, remplacée par Chris Weston en décembre, avaient inquiété jusqu'à Downing Street, alimentant les spéculations sur la nécessité d'un plan de sauvetage public.

Chris Weston, cité dans le communiqué, a voulu rassurer les usagers jeudi sur le fait que "tout continue comme d'habitude" pour les clients.

La plus grande compagnie d'eau du Royaume-Uni, qui sert 15 millions de clients à Londres et dans la vallée de la Tamise, accuse une dette de près de 15 milliards de livres (environ 17,5 milliards d'euros).

Thames Water a publié en décembre un bénéfice net en recul de 57% pour son premier semestre décalé achevé fin septembre.

Le secteur est sous le feu des critiques depuis plusieurs années pour le déversement de quantités importantes d'eaux usées dans les cours d'eau et en mer, en raison notamment d'un manque d'investissements dans le réseau d'égouts qui date de l'époque victorienne (fin du XIXe siècle).

Les rejets d'eaux usées dans les cours d'eau britanniques ont encore fortement augmenté l'an dernier, suscitant une nouvelle vague de critiques des défenseurs de l'environnement.

Le secteur s'est engagé en octobre à investir 96 milliards de livres (près de 110 milliards de francs) d'ici 2030 pour moderniser les infrastructures, au prix d'une augmentation des factures d'eau pour les ménages.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Politique

Protection des mineurs: Vaud met 80 mios de francs supplémentaires

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Manon Schick, directrice générale de l'enfance et de la jeunesse, et le conseiller d'Etat Vassilis Venizelos ont annoncé jeudi les nouvelles mesures vaudoises pour la protection des mineurs. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le canton de Vaud renforce sa politique de protection des mineurs. Il va débloquer 80 millions de francs supplémentaires sur quatre ans qui permettront notamment d'augmenter les effectifs éducatifs (+140 postes) et les places en accueil de jour (+100).

Parmi les autres mesures dévoilées jeudi, le Conseil d'Etat a annoncé la mise en place d'une plateforme centralisée pour gérer les demandes de placement. Des augmentations de salaire ont aussi été décidées pour le personnel éducatif.

Le nombre de situations suivies par la Direction générale de la jeunesse (DGEJ) a fortement augmenté ces dernières années pour atteindre 8000 cas l'an dernier. A cela s'ajoutent une complexification des cas et une pénurie de personnel. Cette nouvelle enveloppe de 80 millions vise à répondre à ces défis et à "assurer durablement la qualité de la prise en charge sur l'ensemble du territoire", indique l'Etat de Vaud.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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