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Dossier Manotel : Les aveux de Serge Dal Busco

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Le conseiller d'Etat genevois PDC Serge Dal Busco admet avoir reçu un don de Manotel pour sa campagne, mais il affirme qu'il n'y a pas touché (archives). (©KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

Pris dans la tourmente de l'affaire Maudet, le conseiller d'Etat genevois Serge Dal Busco admet avoir reçu 10'000 francs de la part du groupe Manotel pour sa campagne à l'exécutif en 2018. Le PDC affirme n'avoir pas touché à cette somme qu'il a ensuite remboursée.

Il sera entendu par le Ministère public le 27 septembre comme personne appelée à donner des renseignements dans le cadre de ce volet Manotel lié à l'affaire Maudet. Réagissant à des révélations d'un journaliste indépendant et de la RTS, le conseiller d'Etat précise mardi soir dans un commentaire écrit: "Je n’ai reçu aucun autre montant extérieur durant la campagne".

"Compte tenu des diverses rumeurs et fuites récentes, je confirme avoir reçu un montant de 10'000 francs de la part de Manotel entre les deux tours de la campagne 2018. Je n’ai pas touché à cette somme, et j’ai décidé spontanément de la restituer dans son intégralité à mi-septembre 2018", relève M.Dal Busco. Dimanche, il avait précisé que sa campagne avait été financée par ses propres deniers.

A ce stade, il ne fait pas d'autre commentaire. "Je me rendrai en toute sérénité à la convocation du Ministère public", a-t-il ajouté. L'affaire Maudet a éclaté il y a une année avec la mise en prévention du conseiller d'Etat PLR pour acceptation d'un avantage en lien avec son voyage à Abu Dhabi en 2015.

Selon les investigations du Ministère public genevois, dont l'enquête est toujours en cours, le groupe hôtelier Manotel a viré à deux associations de soutien à Pierre Maudet un total de 105'000 francs. Le groupe a aussi financé à hauteur de 20'000 francs une soirée d'anniversaire pour l'élu PLR. Ces éléments sont susceptibles de constituer l'acceptation d'un avantage.

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Suisse

Plus de 100'000 signatures récoltées contre les feux d'artifice

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Si l'initiative était acceptée, seuls les événements suprarégionaux pourraient recevoir des autorisations exceptionnelles pour tirer des feux d'artifice (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

L'initiative populaire visant à limiter les feux d'artifice considérés comme bruyants a été signée par plus de 100'000 personnes. Il y a donc de bonnes chances pour que le texte aboutisse.

Le comité d'initiative a annoncé vendredi sur son site internet avoir reçu 101'615 signatures, parmi lesquelles 83'360 ont été authentifiées. Pour qu'une initiative soit soumise aux urnes en Suisse, 100'000 paraphes valables sont nécessaires.

La collecte se poursuit activement, assure à Keystone-ATS Corinne Meister, membre du comité. Il y a en effet toujours des gens qui signent deux fois. Le comité veut déposer son initiative à Berne à la fin octobre. Le délai de la fin de la récolte des signatures, qui avait débuté en mai de l'an dernier, est fixé au 3 novembre.

Le texte de l'initiative prévoit que les particuliers ne puissent plus tirer de feux d'artifice bruyants (cet adjectif restant à définir plus précisément) le 1er août et le jour de l'an. Cela afin de protéger l'homme et l'animal de nuisances sonores excessives.

Les feux d'artifice bruyants ne seraient plus autorisés que lors d'événements suprarégionaux. Le comité d'initiative indique être soutenu par des organisations de protection de l'environnement et des animaux, parmi lesquelles la Protection suisse des animaux (PSA), l'association Wildtierschutz Schweiz (Protection des animaux sauvages en Suisse), la fondation pour l'animal dans le droit (Tier im Recht), la Société Cynologique Suisse, Pro Natura, Greenpeace Suisse et la Ligue contre le bruit.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Les murs reconstitués de Burhan Doğançay exposés au MAH de Genève

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Cette oeuvre intitulée "Make Love, not War" (1975) est exposée au MAH de Genève dans le cadre de l'exposition "Les Murs de Buhran Doğançay". (© Succession de Buhran Doğançay Musée d'art et d'histoire de Genève)

Le Musée d'art et d'histoire (MAH) de Genève présente 55 dessins de la série "Walls of Israel" réalisée par l'artiste turco-américain Burhan Doğançay. Ces oeuvres, à mi-chemin entre la peinture, le dessin et le collage, sont exposées pour la première fois en Suisse.

"Burhan Doğançay (1929-2013) a eu un choc esthétique en observant le pan d'un mur en 1963 à Manhattan", explique Bénédicte de Donker, commissaire de l'exposition "Les Murs de Burhan Doğançay". L'artiste a vu dans ce mur la révélation d'une peinture abstraite. Depuis, il a reconstitué des murs dans son atelier new-yorkais en utilisant des photos, des affiches, des esquisses ou même des morceaux de murs.

Les oeuvres ont été données en 2018 au MAH par Angela Doğançay, la veuve de l'artiste. Elle a choisi Genève, où elle a vécu deux ans, pour son aspect international. Son mari voulait que certaines oeuvres soient conservées dans un endroit où elles seraient préservées, en dehors des circuits commerciaux, a-t-elle expliqué.

mahmah.ch

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Une soirée pour mieux connaitre les requins et les raies

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Raies Mobula ©Christopher Leon

Pour protéger notre planète, il faut protéger les requins et les raies.

C’est en substance le message que veut faire passer la fondation “Save our seas”, basée à Genève. 

L'organisation est spécialisée dans la préservation de ces espèces et de leur environnement, elle soutient de nombreux projets scientifiques ou d’éducation dans le monde. A l’occasion de son vingtième anniversaire, elle a organisé deux évènements gratuits. Le premier remonte à cet été 2023, avec une exposition photos sur la rotonde du Mont-Blanc, de Thomas Peschak qui travaille pour le National Geographic.

Le deuxième a lieu ce samedi 23 septembre. Il s'agit d'une soirée gratuite et ouverte à tous, au Théâtre du Léman. Au programme, des échanges avec des experts et la diffusion de films, dont "Older than trees" de la réalisatrice oscarisée Pippa Ehrlich. Un événement placé sous le signe de l’optimisme.

Aurélie Grospiron, en charge de la communication pour la Fondation “Save our seas” espère que cette soirée va donner des idées aux jeunes:  

Aurélie GrospironEn charge de la communication pour la Fondation “Save our seas”

Principale menaces pour les requins: la surpêche mais aussi le réchauffement climatique. Ils sont pourtant vitaux pour la bonne santé de notre planète:

Aurélie GrospironEn charge de la communication pour la Fondation “Save our seas”

L'événement est gratuit, il faut juste s’inscrire en amont.

Les informations complémentaires ici.

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Economie

BNS: Antoine Martin nommé au directoire

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BNS: Antoine Martin nouveau membre du directoire. (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Le Conseil fédéral a nommé vendredi Antoine Martin à la direction générale de la Banque nationale suisse (BNS), sur proposition du Conseil de banque de la BNS, afin de remplacer Andréa Maechler.

Originaire de Froideville (VD), Antoine Martin, 54 ans, travaille actuellement à la Federal Reserve Bank de New York. Il connaît les tenants et les aboutissants des activités d'une banque centrale et bénéficie de connaissances approfondies de la politique monétaire.

Andréa Maechler a quitté ses fonctions le 30 juin 2023 pour reprendre le poste de directrice générale adjointe de la Banque des règlements internationaux (BRI) à Bâle en septembre 2023.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Suisse

Vers un durcissement des obligations durables des entreprises

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Les grandes entreprises suisses doivent régulièrement informer sur la durabilité de leurs activités, une obligation qui découle de l'initiative populaire "pour des multinationales responsables" (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Les entreprises suisses qui comptent plus de 250 employés devraient être tenues de rendre un rapport sur leur gestion durable. Le seuil est actuellement fixé à 500 employés. Le Conseil fédéral veut harmoniser le droit suisse aux règles internationales.

Le gouvernement a fixé vendredi les grandes lignes d'un projet de révision. Les grandes entreprises ont aujourd'hui l'obligation d'informer sur les risques engendrés par leurs activités en matière environnementale, sociale, de personnel, de respect des droits de l'homme et de lutte contre la corruption.

Ce devoir de diligence est inscrit dans la loi entrée en vigueur en 2022 après le rejet de l'initiative populaire "pour des multinationales responsables". Mais depuis, le droit européen en matière de gestion durable des entreprises a évolué. Une nouvelle directive européenne est entrée en vigueur au début de cette année.

La Suisse veut donc adapter la législation aux nouvelles règles européennes.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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