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Dieudonné convoqué par le Ministère Public genevois

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L'humoriste Dieudonné s'est rendu mardi à la convocation du Ministère public genevois, en compagnie de son avocat Pascal Junod. La justice a ouvert une procédure à son encontre après le dépôt de plaintes pour propos négationnistes. (©KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Il ne s’était pas présenté en janvier mais cette fois l'humoriste français Dieudonné a répondu présent à la convocation du Ministère public genevois mardi après-midi. La justice a ouvert une procédure à son encontre après le dépôt de plaintes pour propos négationnistes.

La Coordination intercommunautaire contre l'antisémitisme et la diffamation (CICAD) a porté plainte en juillet pour discrimination raciale et injure en lien avec les propos que le polémiste français a tenus l'an dernier à Genève et à Nyon (VD), dans son spectacle "En Vérité". L'association estime qu'il a nié l'existence des chambres à gaz et qu'il l'a injuriée publiquement.

Mardi, à son arrivée au Ministère public, Dieudonné a déclaré être "content" d'être entendu par la justice de Genève. "Cela s'inscrit dans la continuité de l'affaire Pascal Bernheim. J'avais porté plainte à l'époque et ça avait été classé en opportunité. Je sais qu'il y a ici un espace de liberté d'expression qui est supérieur à la France", a-t-il expliqué en shorts, baskets et chaussettes jaunes.

En 2009, le Procureur général avait classé la plainte déposée par l'humoriste contre le producteur de la RSR qui l'avait traité de "nègre" dans une émission de la RTS de 2008. Considérant que cette décision fait jurisprudence, Dieudonné s'est dit "confiant" quant à la suite de la nouvelle procédure: "Je ne vois pas comment cette affaire pourrait ne pas être classée en opportunité."

Les parties avaient rendez-vous à 15h30 avec le premier procureur qui instruit l'affaire. Elles sont ressorties du Ministère public peu avant 17h00.

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Economie

Les caisses de pension accusent des rendements négatifs en avril

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Les caisses de pension dont les avoirs sont déposés chez UBS accusent des rendements négatifs en avril. (archive) (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Les caisses de pension dont les avoirs sont déposés auprès d'UBS ont enregistré le mois dernier une performance moyenne de -0,95% après déduction des frais, selon l'étude mensuel du numéro un bancaire suisse publiée lundi.

Depuis le début de l'année, le rendement est de 3,06% et le rendement annualisé depuis la publication du baromètre en 2006 est de 3,08%, selon l'étude de la banque aux trois clés se basant sur quelque 100 caisses de pensions.

Le mois dernier, l'écart de performance de tous les instituts de prévoyance était de 1,76 point de pourcentage. Le meilleur résultat (-0,20%) a été obtenu par une caisse de pension de taille moyenne totalisant une fortune sous gestion comprise entre 300 millions et un milliard de francs. Le plus mauvais résultat (-1,96%) a été réalisé par une petite caisse de pension avec une fortune sous gestion de moins de 300 millions.

L'écart de performance le plus petit (1,51 point de pourcentage) a été enregistré parmi les grandes caisses de pension, avec un total d'actifs sous gestion de plus d'un milliard.

Au cours du mois d'avril, toutes les classes d'actifs ont connu une performance mitigée. Mesurées en francs, les actions suisses (-2,52%) ont accusé la plus forte baisse, suivies par les actions mondiales (-1,26%). Les obligations cotées s'inscrivait également en négatif, à -0,24% pour celles en francs et à -0,59% pour celles en devises étrangères.

Dans leur analyse, les experts d'UBS observent que "le deuxième trimestre a commencé de manière instable pour les investisseurs. Non seulement les incertitudes géopolitiques ont fait leur réapparition, mais aussi les craintes que les taux d'intérêt américains puissent rester élevés plus longtemps."

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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International

Emirates annonce un bénéfice annuel record

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Emirates a réalisé une performance record sur l'exercice 2023-2024. (archive). (© KEYSTONE/AP/Jon Gambrell)

Le groupe Emirates, basé à Dubaï et propriétaire de la compagnie aérienne la plus importante du Moyen-Orient, a annoncé lundi un bénéfice annuel net record de 5,1 milliards de dollars (4,6 milliards de francs), en hausse de 71% par rapport à l'année précédente.

Le fleuron de l'émirat du Golfe a "placé la barre très haut en réalisant une nouvelle performance record" sur l'exercice 2023-2024 clos fin mars, s'est félicité son PDG, Cheikh Ahmed ben Saeed Al Maktoum, dans un communiqué, en soulignant "la forte demande de transport aérien et de services liés aux voyages dans le monde".

Le groupe avait déjà dégagé un profit record l'année dernière, de 3 milliards de dollars, après deux années de fortes pertes dues à l'épidémie de Covid-19.

Cette situation financière "nous place aujourd'hui dans une position solide (...). Elle nous permet d'investir pour offrir des produits et des services encore meilleurs et une plus grande valeur ajoutée", a ajouté son patron.

Le groupe a réalisé des investissements de 2,4 milliards de dollars en 2023-2024 dans "de nouveaux avions, installations, équipements, entreprises et technologies de pointe pour soutenir ses plans de croissance", selon le communiqué.

A elle seule, la compagnie Emirates a engrangé un bénéfice 4,7 milliards de dollars de profits, en hausse de 63% sur un an. Le groupe détient également Dnata, une entreprise de services à l'aéroport de Dubaï, l'un des plus fréquentés au monde.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Genève

Occupation d'UniMail: Le ton se durcit entre les étudiants pro-palestiniens et le rectorat

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Des étudiants et militants pro-palestiniens occupent toujours le hall principale du bâtiment d'Uni-Mail de l'Université de Genève (UNIGE) (KEYSTONE/Martial Trezzini)

A UniMail, l’occupation se poursuit: une centaine d’étudiants pro-palestiniens ont passé la nuit de dimanche à lundi dans le bâtiment, malgré l’ultimatum de la rectrice qui leur a demandé de quitter les lieux dès dimanche soir, 20h.

Un nouveau bras de fer après des tensions qui se sont intensifiées tout au long du weekend. Malgré la rencontre samedi entre la rectrice et une délégation d’étudiants, les discussions sous l’égide du comité scientifique de l’UNIGE ont continué de patiner sur certaines revendications du collectif pro-palestiniens, qui jugent les engagements du rectorat insuffisants.

Autres points de crispation : le maintien de l’occupation nocturne qualifiée d’illicite par les instances de l’Université et le retrait plusieurs fois demandé de la banderole polémique «From the river to the sea», dénoncé par certains comme un appel à la destruction totale de l’Etat hébreu.

Signes de tensions aussi qui sont allées crescendo, le rectorat a d’abord limité l’accès d’UniMail aux seuls membres de la communauté universitaire après les altercations de ces derniers jours, avant de sommer les étudiants de quitter les lieux. L’ultimatum n’a pas refroidi les occupants qui ont décidé de poursuivre la mobilisation, bientôt rejoints par plusieurs dizaines de manifestants venus témoigner leur solidarité sur le parvis de l’Université.

La discussion s’est toutefois prolongée par mails interposés : la Coordination étudiants Palestine propose une nouvelle rencontre avec la rectrice ce lundi matin à 9h pour des négociations plus concrètes au sujet de la banderole et de l’occupation de nuit. Ils appellent aussi à un grand rassemblement citoyen ce soir à 17h devant UniMail. 

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International

Sanofi annonce la construction d'une usine supplémentaire en France

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Sanofi a pour ambition de devenir un champion mondial de l'immunologie. (archive) (© KEYSTONE/AP/THIBAULT CAMUS)

Le groupe pharmaceutique français Sanofi a annoncé lundi un investissement de plus d'un milliard d'euros (environ autant en francs) dans la production de médicaments en France, avec la construction d'une nouvelle usine sur son site de Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne).

"A Vitry-sur-Seine, Sanofi investira un milliard d'euros pour construire une nouvelle usine qui permettra de doubler la capacité de production d'anticorps monoclonaux sur le site", indique le groupe dans un communiqué publié le jour du 7e sommet Choose France, où plusieurs autres laboratoires, étrangers, annoncent un total de plus d'un milliard d'euros de nouveaux investissements en France.

Les anticorps monoclonaux sont utilisés dans le traitement des cancers, les maladies auto-immunes et les maladies infectieuses.

Le groupe indique que "plusieurs biomédicaments en développement parmi les 12 blockbusters potentiels de Sanofi en cours d'étude clinique pourraient être ainsi être produits à Vitry".

Le laboratoire a pour ambition de devenir un champion mondial de l'immunologie en visant des maladies comme l'asthme, la sclérose en plaques, le diabète de type 1 ou encore la bronchite chronique.

Grâce à cet investissement, Sanofi anticipe la création de 350 emplois directs à Vitry-sur-Seine, là même où 288 suppressions sont envisagées dans la recherche et le développement dédiée à l'oncologie, un secteur où les succès sont jugés insuffisants par la direction du groupe.

Deux autres sites vont bénéficier, dans une moindre mesure, de ce nouvel investissement de 1,1 milliard d'euros, "historique" pour la France selon Sanofi, et qui "court jusqu'à horizon 2030", a indiqué à l'AFP la présidente de Sanofi France, Audrey Derveloy.

Sur le site du Trait (Normandie), Sanofi va investir 100 millions d'euros "pour soutenir le lancement de futurs médicaments biologiques et vaccins, ainsi que le fort développement de Dupixent", son médicament vedette indiqué dans plusieurs maladies inflammatoires, ajoute le groupe. "Cet investissement correspond à 150 emplois directs", selon Sanofi.

Enfin, à Lyon Gerland, 10 millions d'euros sont prévus pour y produire l'anticorps monoclonal Tzield, approuvé depuis 2022 aux Etats-Unis pour retarder l'apparition d'un diabète de type 1.

Sanofi attend une hausse graduelle des ventes de ce biomédicament (produit à partir de substances biologiques) dont il a fait l'acquisition en 2023 en rachetant la biotech américaine Provention Bio. La substance active, pour l'heure produite aux Etats-Unis, va être ainsi rapatriée en France.

Cette série d'investissements s'ajoute aux 2,5 milliards d'euros déjà engagés par Sanofi depuis la pandémie de Covid-2019 pour financer notamment la construction à Neuville-sur-Saône, près de Lyon, d'une usine évolutive capable d'ici l'an prochain de produire plusieurs vaccins simultanément, et celle de "la plus grande unité de production d'Europe de vaccins contre la grippe" à Val-de-Reuil (Eure).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

Des milliers de personnes évacuées en raison des feux de forêt

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Le Canada a déjà dû faire face à d'impressionnants incendies l'été dernier (archives). (© KEYSTONE/AP The Canadian Press/DARRYL DYCK)

Des milliers de personnes ont dû être évacuées dans l'Ouest canadien, où des centaines de feux de forêt font rage dimanche. La saison des incendies qui a débuté en avance s'annonce difficile, selon les autorités fédérales.

"Les feux sont vraiment tout autour de nous, de l'ouest au nord-est", déplore avec effroi auprès de l'AFP le maire de Fort Nelson, Rob Fraser, implorant la centaine d'habitants restés sur place à quitter cette ville du nord-est de la Colombie-Britannique.

Face à ce brasier hors de contrôle, près de 3500 personnes ont dû être déplacées 400 km plus au sud vendredi soir. Après avoir presque doublé en superficie dans la journée de dimanche, l'incendie qui s'étend désormais sur plus de 4000 hectares pourrait bien toucher les habitations dès lundi matin, estime le service d'incendies de la province (BCWS).

"Les prochaines 48 heures seront éprouvantes en raison des vents d'ouest prévus et des combustibles extrêmement secs et volatils dans la région", a déclaré Ben Boghean du BCWS, ajoutant que les 70 pompiers intervenant sur ce feu pourraient également être en danger. Selon l'expert, les "multiples années de sécheresse" qui ont touché la région et "le peu de neige reçu cet hiver" sont la raison derrière cette avancée incontrôlée.

"Températures supérieures à la normale"

Dans la province voisine de l'Alberta, 44 incendies font rage, dont un en particulier situé à une quinzaine de kilomètres de Fort McMurray, obligeant les habitants à se préparer à une éventuelle évacuation.

Cette ville du nord-ouest de la province, située en pleine forêt boréale et connue pour l'exploitation de ses sables bitumineux, avait déjà été ravagée en mai 2016, forçant les 90'000 habitants à quitter précipitamment la région.

Cet incendie reste la plus grosse catastrophe de l'histoire du Canada avec plus de 2500 bâtiments détruits et un coût de près de 10 milliards de dollars canadiens. D'autres ordres d'évacuations ont également été émis ce week-end pour des petites agglomérations en Alberta et au Manitoba tandis que les vents violents ont poussé la fumée à travers l'ouest du pays, faisant suffoquer plusieurs grandes villes. La qualité de l'air y pose ainsi des risques "très élevés", selon le gouvernement fédéral.

Lors d'une mise à jour diffusée mercredi, Ottawa prévoyait que des "températures supérieures à la normale" dans les prochains mois, cumulées à des "conditions de sécheresse", allaient "exacerber le risque et l'intensité des feux de forêt". En 2023, le Canada a connu la pire saison des feux de son histoire. Les incendies, qui ont touché le pays d'est en ouest, ont brûlé plus de 15 millions d'hectares, ont coûté la vie à huit pompiers et poussé les autorités à évacuer 230'000 personnes.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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