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Demain, des robots feront nos prises de sang

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Le monde de demain : c’est un robot qui fera nos prises de sang...

Benoît RouchaleauLe monde de demain

On a tous connu ces petits désagréments de la prise de sang un peu fastidieuse et un peu douloureuse lorsque l’infirmière ou l’infirmier peine à trouver la veine du 1er coup...

La technologie pourrait simplifier les choses grâce à un robot capable d'effectuer des prises de sang avec une très grande précision. Robot que l’on doit à des chercheurs américains. Ils ont conçu une machine guidée par ultrasons, ce qui lui permet de trouver plus facilement la veine, la percer avec une aiguille et de prélever la quantité de sang nécessaire.

Le robot dispose également d’une centrifugeuse qui peut séparer les différents constituants du sang pour analyse.

Premiers essais concluants 

Oui clairement, le robot a eu un taux de réussite global de 87% pour les 31 participants dont le sang a été prélevé". Et pour les 25 personnes dont les veines étaient faciles d'accès, le taux est monté à 97%.

A titre de comparaison, les professionnels de santé ont un taux de réussite moyen de 73% chez les patients sans veines visibles et 60% pour les personnes sans veines palpables.

Donc gain en efficacité. Gain de temps aussi et par conséquence gain sur les coûts également  parce que cette difficulté à accéder aux veines a même été évaluée financièrement : elle coûterait, chaque année, "4 milliards de dollars par an aux Etats-Unis" à cause du gaspillage de matériel et de la perte de temps pour le personnel...

Pour l’heure, le robot piqueur n’en est qu’au stade de prototype, il est limité aux prélèvements de sang à partir des veines périphériques de l'avant-bras, mais les chercheurs imaginent déjà qu’il pourrait aussi servir pour mettre en place un cathéter veineux périphérique ou pour une dialyse.

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International

Une frappe russe a "endommagé" un barrage dans l'est de l'Ukraine

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En 2023, une attaque avait gravement endommagé le barrage de Kakhovka, dans la région de Kherson, inondant des dizaines de villages (archives). (© KEYSTONE/AP)

Une frappe russe a "endommagé" un barrage sur un réservoir de l'est de l'Ukraine. Les dégâts provoquent une importante montée du niveau des eaux sur une rivière, créant "une menace" d'inondations pour des localités voisines, a affirmé lundi le gouverneur local.

"Les Russes ont endommagé le barrage du réservoir de Kourakhové", a déclaré Vadym Filachkine sur Telegram. "Cette attaque menace potentiellement les habitants des localités situées sur la rivière Vovtcha dans les régions de Donetsk et de Dnipropetrovsk", a-t-il ajouté.

Le niveau des eaux de cette rivière près du village de Velyka Novossilka "est monté de 1,2 mètre" mais "aucune inondation n'a été signalée jusqu'à présent", a affirmé le gouverneur. Ce réservoir est situé près de la ville de Kourakhové, à proximité immédiate du front, dans un secteur où les troupes russes se sont rapprochées en venant de l'est ces dernières semaines.

Attaque sur un autre barrage en 2023

En juin 2023, un énorme barrage datant de l'époque soviétique situé dans la région de Kherson (sud), a été partiellement détruit, entraînant le déversement de milliards de litres d'eau en aval et l'inondation de dizaines de villages sur les rives du fleuve Dniepr.

Kiev a accusé la Russie, dont les troupes contrôlaient le barrage à l'époque, de l'avoir fait sauter pour contrecarrer une contre-offensive ukrainienne en préparation. Moscou a de son côté accusé l'Ukraine.

Des dizaines de personnes ont été tuées dans les inondations qui ont suivi la rupture de ce barrage, qui a également causé d'importants dégâts environnementaux dans le sud de l'Ukraine.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Genève

Des plaques minéralogiques fabriquées à la prison de La Brenaz (GE)

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La prison genevoise de la Brenaz offre désormais aux détenus un atelier où l'on fabrique des plaques d'immatriculation pour les véhicules (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Un nouvel atelier permettant à des détenus de travailler afin de faciliter leur réinsertion à l'issue de leur peine a été ouvert au sein de l'établissement pénitentiaire de La Brenaz, à Puplinge (GE). On y fabrique des plaques d'immatriculation pour l'office cantonal des véhicules.

L'atelier offre six places de travail, indiquent lundi le Département des institutions et du numérique et le Département de la santé et des mobilités. Il est capable de produire plus de 60'000 plaques d'immatriculation par année. Il s'ajoute aux autres ateliers qui existent dans la prison.

Cette nouvelle activité contribue à désenclaver le milieu de la détention en créant des ponts avec la cité à travers des sujets porteurs de sens et utiles autant à la collectivité qu'aux personnes détenues, relève, dans le communiqué, Claude Bettex, le directeur général de l'office cantonal de la détention.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

La Suisse soutient trois centrales à gaz à l'étranger

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Les centrales à gaz émettent moins de CO2 que les centrales au charbon ou au pétrole, mais elles rejettent aussi des quantités considérables de ce gaz à effet de serre. (Photo d'archives) (© KEYSTONE/DPA/NICOLAS ARMER)

L'Assurance suisse contre les risques à l'exportation assure désormais trois centrales à gaz à l'étranger. Il s'agit de deux projets au Vietnam et un au Turkménistan, a indiqué le Seco à Keystone-ATS, confirmant une information des journaux alémaniques de Tamedia.

La somme assurée pour les trois centrales à gaz s'élève au total à 520 millions de francs, peut-on lire lundi dans les journaux de Tamedia. Ensemble, les trois centrales à gaz devraient émettre environ huit millions de tonnes de CO2: 5 millions de tonnes pour celle au Turkménistan et 3 millions pour les deux au Vietnam. Cela correspond à environ 20% des émissions de gaz à effet de serre de la Suisse.

Or Berne a promis, dans le cadre de la conférence de Glasgow sur le climat fin 2021, de ne plus favoriser les entreprises qui réalisent des projets de pétrole, de charbon ou de gaz à l'étranger.

Pesée des intérêts

Interrogé à ce sujet, le Secrétariat d'Etat à l'économie (Seco) écrit que la Suisse s'efforce de mettre en ½uvre la Déclaration de Glasgow également dans le domaine d'action de l'Assurance suisse contre les risques à l'exportation (Serv). Il peut toutefois y avoir des conflits d'objectifs dans certains cas, qui nécessitent une pesée minutieuse. Ce qui est certain, c'est que la Serv n'assurera plus de projets basés sur le charbon, le pétrole ou la tourbe.

Le Seco souligne en outre que les centrales à gaz restent importantes pour une production d'énergie plus respectueuse du climat et pour le progrès économique dans les pays en développement et émergents. Cela est en particulier le cas si la centrale au gaz permet de renoncer à des centrales fonctionnant au charbon ou au pétrole et contribue ainsi à réduire nettement les émissions de CO2 dans un pays.

Le Seco rappelle les deux objectifs légaux principaux de la Serv: créer et maintenir des emplois en Suisse et promouvoir les exportations des entreprises suisses.

Selon les informations de Tamedia, les entreprises Calik Enerji Swiss AG à Lucerne et General Electric Global Parts & Products dans le canton d'Argovie profiteraient de ces projets.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Coûts de la santé: objectif d'économies de 300 millions par année

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La table ronde sur les coûts de la santé, à l'initiative de la ministre Elisabeth Baume-Schneider, veut des économies de 300 millions de francs par an dès 2026. (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Dès 2026, il faudra économiser 300 millions de francs par an. C'est l'objectif "réaliste" fixé par les acteurs de la santé à l'issue d'une table ronde menée lundi par la conseillère fédérale Elisabeth Baume-Schneider.

Initiée par la ministre de l'intérieur Elisabeth Baume-Schneider, la rencontre pour maîtriser les coûts de la santé a réuni des représentantes et représentants des cantons, des médecins (FMH), des hôpitaux (H+), des caisses-maladie (santésuisse et curafutura), de l'industrie pharmaceutique (scienceindustries), des organisations de patients, du monde académique ainsi que le surveillant des prix.

Les différents acteurs se sont entendus sur l'objectif de réaliser des économies annuelles d'environ 300 millions de francs dès 2026, annonce un communiqué du Département fédéral de l'intérieur. Un montant qui équivaut à 1% des primes d'assurance-maladie. Un groupe d'experts, dans lequel tous les participants à la table ronde sont représentés, élaborera des mesures concrètes.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Le bitcoin à plus de 82'000 dollars

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Les cryptomonnaies continuent de s'envoler après la victoire à l'élection présidentielle américaine de Donald Trump qui veut déréglementer le secteur. (archive) (© KEYSTONE/EPA/SASCHA STEINBACH)

Le bitcoin continue lundi d'évoluer au-dessus des 80'000 dollars, palier franchi dimanche, toujours porté par la victoire de Donald Trump aux Etats-Unis, tandis que l'euro est plombé par la crise gouvernementale en Allemagne.

Vers 10H50 GMT (11H50 HEC), le bitcoin grimpait de 7,41% à 82'204,19 dollars, après avoir atteint un prix record lundi de 82'387,53 dollars.

Les cryptomonnaies continuent de s'envoler avec la victoire à l'élection présidentielle américaine de Donald Trump, qui promet de déréglementer ce secteur, à contre-courant de l'approche plus restrictive privilégiée par l'actuel président Joe Biden.

Le républicain a juré de remplacer Gary Gensler, le patron de la SEC, l'un des gendarmes des marchés financiers américains, haï du secteur, pour qui il "empêchait toute sortie de nouveaux produits liés aux cryptomonnaies sans justification", relève Stéphane Ifrah, analyste chez Coinhouse.

La SEC a pourtant autorisé cette année aux Etats-Unis des ETF bitcoin puis éther, produits financiers adossés au cours de ces deux cryptomonnaies.

Affecté par les difficultés politiques rencontrées par l'Allemagne, l'euro perdait de son côté 0,17% face à la livre vers 10H50 GMT lundi, à 82,81 pence pour un euro, peu après s'être effondré à un plus bas depuis avril 2022, à 82,79 pence.

La monnaie unique européenne s'enfonçait de 0,40% face à un billet vert particulièrement en forme, à 1,0675 dollar pour un euro, à des niveaux inexplorés depuis juin dernier.

La pression monte en Allemagne pour l'organisation rapide d'élections législatives anticipées, depuis l'explosion, à cause de désaccords sur l'économie, de la coalition gouvernementale formée initialement des sociaux-démocrates du chancelier Olaf Scholz, des écologistes et des libéraux.

M. Scholz s'est dit prêt dimanche, sous conditions, à se soumettre dès cette année au vote de confiance des députés, qu'il devrait perdre, n'ayant plus de majorité suffisante au Parlement. Dans la foulée, le Bundestag devrait être dissous sous 21 jours et de nouvelles élections convoquées dans un délai de 60 jours.

"Les troubles politiques en Allemagne" plombent la devise européenne, car les difficultés des gouvernements dans le pays, ainsi qu'en France, empêchent l'Union européenne d'adopter une direction claire, soutenue par des meneurs forts, estime Neil Wilson, analyste chez Finalto.

Cette situation est d'autant plus critique que l'Europe est exposée aux actions de Donald Trump, "tant sur le plan économique" - un éventuel renforcement des droits de douane - "que sur celui de la défense nationale", remarque Kathleen Brooks, analyste de XTB.

"Si Trump abandonne l'Ukraine, la crainte est que cela encourage la Russie à menacer la sécurité nationale de l'Europe", "un risque existentiel qui pèse sur l'euro", avertit-elle.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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