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Décès de l'avocate et figure féministe Gisèle Halimi

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AP Photo/Laurent Rebours

L'avocate et ancienne députée Gisèle Halimi, est décédée mardi, au lendemain de son 93e anniversaire, a annoncé sa famille. Elle avait consacré sa vie à la cause des femmes et au droit à l'avortement.

"Elle s'est éteinte dans la sérénité, à Paris", a déclaré à l'AFP l'un de ses trois fils, Emmanuel Faux, estimant que sa mère avait eu "une belle vie". "Sa famille est autour d'elle", a ajouté M. Faux. "Elle a lutté pour arriver à ses 93 ans".

Issue d'une famille modeste, Gisèle Halimi est née le 27 juillet 1927 à La Goulette en Tunisie. Avocate engagée, elle se fait notamment connaître lors du procès emblématique de Bobigny, en 1972, où elle défend une mineure jugée pour avoir avorté suite à un viol.

Dépénalisation de l'avortement

Elle obtient la relaxe de la jeune femme et parvient à mobiliser l'opinion, ouvrant la voie à la dépénalisation de l'avortement, début 1975, avec la loi Veil.

Fondatrice en 1971 avec Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir de l'association pour le droit à l'avortement "Choisir la cause des femmes", elle est la même année l'une des signataires du célèbre manifeste des 343 femmes disant publiquement avoir avorté.

Élue députée de l'Isère (apparentée PS) en 1981, elle poursuit son combat à l'Assemblée, cette fois-ci pour le remboursement de l'interruption volontaire de grossesse (IVG), finalement voté en 1982. Avant de prendre ses distances avec le Parti socialiste après son élection à l'Assemblée.

En 1998, elle fait partie de l'équipe qui crée Attac (Association pour la taxation des transactions financières et pour l'action citoyenne).

Carrière d'écrivain

Parallèlement à sa carrière d'avocate, elle a mené une carrière d'écrivain. Parmi sa quinzaine de titres, figurent "Djamila Boupacha" (1962), du nom d'une militante emblématique du FLN, et une oeuvre plus intimiste comme "Fritna", sur sa peu aimante mère (1999), "pratiquante juive totalement ignorante".

Mère de trois garçons, dont Serge Halimi, directeur de la rédaction du Monde diplomatique, elle a confié qu'elle aurait aimé avoir une fille pour "mettre à l'épreuve" son engagement féministe. "J'aurais voulu savoir si, en l'élevant, j'allais me conformer exactement à ce que j'avais revendiqué, à la fois pour moi et pour toutes les femmes", a-t-elle dit au Monde en 2011.

Dans une longue interview accordée au journal Le Monde en septembre 2019, la nonagénaire s'étonnait encore que "les injustices faites aux femmes ne suscitent pas une révolte générale".

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Suisse

Pas de millionnaire au tirage du Swiss Loto

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Le Swiss Loto est un jeu de loterie classique proposé en Suisse depuis 1970. (© Keystone/SALVATORE DI NOLFI)

Personne n'a trouvé la combinaison gagnante du Swiss Loto mercredi soir. Pour empocher le gros lot, il fallait cocher les numéros 3, 19, 26, 28, 32 et 42. Le numéro chance était le 2, le rePLAY le 6 et le Joker le 078305.

Lors du prochain tirage samedi, 23,8 millions de francs seront en jeu, indique la Loterie Romande.

https://jeux.loro.ch/games/swissloto/

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Un chauffard à plus de 300 km/h sur l'autoroute près de Rubigen

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Le chauffard a dû rendre son permis de conduire sur-le-champ et devra répondre de ses actes devant la justice (image d'illustration). (© KEYSTONE/EPA/JULIAN STRATENSCHULTE)

La police bernoise a retrouvé, à l'aide d'enregistrements vidéo, un chauffard qui avait sévi dans les cantons de Berne et du Valais. L'homme de 26 ans aurait notamment roulé à 300 km/h sur l'A6 près de Rubigen (BE). Il a été arrêté et placé en garde à vue.

L'individu devra répondre de ses actes devant la justice, ont indiqué mercredi le ministère public régional et la police cantonale bernoise.

La police avait reçu des informations concernant notamment des voitures inutilement bruyantes à Münsingen (BE). Dans le cadre de l'enquête, elle est tombée en septembre 2022 sur les médias sociaux sur deux vidéos montrant une voiture roulant manifestement trop vite dans le tunnel de l'Allmend, près de Thoune, et sur la route du col de la Furka en Valais.

Des calculs ont révélé une vitesse de conduite de 119 et 145 km/h, alors que la vitesse autorisée sur ces tronçons était de 80 km/h. Des investigations plus poussées ont finalement permis de retrouver la trace de l'homme, qui a été arrêté en décembre 2022.

Sur un téléphone portable, la police a trouvé une troisième vidéo montrant la même voiture sur l'A6 à Rubigen, à une vitesse de 300 km/h. Sur ce tronçon, la vitesse maximale est de 120 km/h. Le chauffard a dû rendre son permis de conduire sur-le-champ.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Neuf jeunes talents de la chanson à Caux avec Francis Cabrel

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Francis Cabrel vient régulièrement en Suisse, comme au Paleo 2022 (archives). (© Keystone/MARTIAL TREZZINI)

Un ancien Palace Belle Epoque sur les hauts de Montreux, neuf jeunes talents de la chanson francophone, Francis Cabrel pour les parrainer, Aliose pour les coacher, c'est le concept des Premières émergences musicales Montreux-Riviera.

Elles se tiennent cette semaine à Caux et se concluront par un concert samedi avec Francis Cabrel comme maître de cérémonie. Le chanteur français s'est produit mardi soir et devait encore se produire mercredi soir au Caux-Palace, des événements complets.

Les neuf talents sélectionnés, retenus parmi une centaine de candidats, viennent des cantons de Vaud, du Valais et de Berne, de France et de Belgique. Ils ont une semaine pour écrire, composer et monter un spectacle.

Cela fait trente ans que Francis Cabrel est engagé auprès des jeunes artistes avec son association "Voix du Sud" et les Rencontres d'Astaffort, une petite commune qui se situe à une dizaine de kilomètres au sud d'Agen entre Bordeaux et Toulouse.

"Au départ, c'était comme un voeu pieux", a dit Francis Cabrel sur les ondes de la RTS mercredi : il voulait se faire rencontrer des jeunes artistes. "Et à force d'avoir réfléchi, monté une structure, engagé deux-trois personnes autour de ce projet, cela fait 30 ans que cette idée vit, qu'elle s'émancipe et qu'elle prend de l'épaisseur".

Amour de la chanson et de la langue française

Quand Pierre Smets, administrateur de la Fondation de la Saison culturelle de Montreux, s'est rendu à Astaffort s'imprégner de l'idée, Francis Cabrel a tout de suite été d'accord pour parrainer ces Premières émergences musicales.

La principale raison de son engagement auprès de la relève est son amour de la chanson et de la langue française. "Une bonne chanson, cela fait rêver, voyager tout en restant immobile", a-t-il relevé. "C'est un format formidable, qui a changé ma vie. Et si je peux changer la vie des autres, c'est avec plaisir".

Francis Cabrel ne donne des conseils que si on le lui demande, d'une part en raison de l'écart générationnel entre lui et la relève, mais aussi parce qu'il s'est formé seul "comme un loup solitaire", en écoutant les chansons à la radio, en lisant de la poésie.

"Je ne sais pas si aujourd'hui, on peut demander à des jeunes de 25 ans de lire de la poésie? ", s'interroge-t-il.

Francis Cabrel, qui vient régulièrement se produire en Suisse comme au Paléo en 2022, écrit des ballades et des chansons sentimentales. Ses ventes de disques sont estimées à plus de 25 millions d'exemplaires à travers le monde. Comme beaucoup de chanteurs de sa génération - il a 70 ans cette année -, c'est en écoutant Bob Dylan adolescent, qu'il a eu le déclic.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Neuf rues de la Ville de Genève renommées d'après des femmes

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L'ancienne résistante et déportée française Noëlla Rouget, décédée en 2020 à l'âge de 100 ans, donnera son nom à la portion de la rue Jean-Senebier devant le Monument aux morts (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Neuf rues et places de la Ville de Genève vont être renommées d'après des femmes qui ont marqué l'histoire locale. La portion de la rue Jean-Senebier devant le monument aux morts deviendra la place Noëlla-Rouget, d'après la résistante d'origine française décédée en 2020, à 100 ans.

Le Conseil d'Etat a suivi les recommandations de la commission cantonale de nomenclature pour valider les propositions faites par la Ville de Genève, a-t-il annoncé mercredi à l'issue de sa séance hebdomadaire. Il se dit particulièrement attentif à ce que ces changements soient acceptés et exclut désormais les rues pour lesquelles les habitants ont manifesté des oppositions.

La Ville de Genève avait déposé un dossier comportant 16 changements de dénominations, a-t-elle rappelé mercredi. Le gouvernement en a refusé sept, dont celui de rebaptiser la place des Alpes au nom de l'écrivaine et prostituée Grisélidis Réal (1929-2005). Une nouvelle proposition sera faite prochainement la concernant, a fait savoir le département municipal des finances, de l'environnement et du logement.

Cent plaques de rues

Parmi les rues renommées figure la rue de Beaulieu qui devient le chemin Rosette-Wolczak (1928-1943) d'après cette adolescente juive réfugiée à Genève, puis refoulée et morte à Auschwitz. La place Charles-Sturm, où se trouve le Pavillon de la danse, prend le nom de la danseuse Beatriz Consuelo (1932-2013), tandis que le parc dit Harry-Marc s'appellera parc du 14-Juin, date de l'inscription du principe d'égalité dans la Constitution en 1981.

Deux premières volées de dénominations féminines ont eu lieu en 2020 et en 2022, a rappelé le Conseil d'Etat. Ces modifications s'inscrivent dans la continuité du projet "100 Elles*" lancé en 2019 et qui vise à apposer cent plaques de rues portant des noms de femmes marquantes.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Genève deviendra une ville refuge pour écrivains et artistes

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La Ville de Genève va adhérer au Réseau international des villes refuges ICORN. Elle accueillera ainsi un écrivain persécuté dans son pays à la Maison Rousseau et littérature (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

La Ville de Genève va adhérer au Réseau international des villes refuges ICORN. Elle rejoindra ainsi la septantaine de villes dans le monde qui s'engagent à offrir un refuge aux écrivains et artistes persécutés dans leur pays.

En tant que membre de l'International Cities of Refuge Network (ICORN), la Ville de Genève accueillera et logera un écrivain menacé à la Maison Rousseau et littérature (MRL) de 2024 à 2026, a-t-elle annoncé mercredi. Cette résidence temporaire de deux ans doit lui permettre de poursuivre son travail en sécurité.

L'objectif est que l'écrivain participe aussi aux activités de la MRL et échange avec la scène littéraire locale et nationale. Le choix de la personne sera fait au premier semestre 2024, a précisé Yannick Richter, porte-parole du Conseil administratif.

Parmi les villes membres de l'ICORN figurent Amsterdam, Barcelone, Berlin, Copehague, Detroit, Helsinki, Paris et Mexico. En Suisse, la Ville de Berne participe à ce réseau depuis 2019.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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