Rejoignez-nous

Actualité

Covid long: Quatre personnes sur dix ont encore des symptômes après sept mois

Publié

,

le

Photo d'illustration KEYSTONE/dpa/Kay Nietfeld

Tourner définitivement la page du Covid-19 peut dans certains cas s'avérer très long

Selon une étude réalisée par les Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) et l'Université de Genève (UNIGE), publiée mardi, quatre personnes sur dix présentent encore des symptômes plus de sept mois après leur infection.

L'étude a été effectuée auprès de 410 personnes, qui ont été infectées par le virus, mais sans complications graves qui auraient nécessité une hospitalisation. Trente-neuf pourcents de ces personnes qui ont été diagnostiquées positives au Covid-19 ont déclaré des symptômes qui persistent sept à neuf mois après la contamination.

Parmi ces séquelles, la fatigue est la plus fréquente (20,7%), suivie de la perte du goût ou de l'odorat (16,8%), l'essoufflement (11,7%) et enfin les maux de tête (10%). Ces résultats sont comparables aux études internationales du même type qui ont été menées, mais avec un nombre de participants plus restreint. A l'avenir il faudra encore déterminer si ces symptômes proviennent effectivement du Covid-19.

La doctoresse Mayssam Nehmecheffe de clinique au Service de médecine de premier recours des HUG

Devant le Covid long, les hommes et les femmes ne sont pas égaux, semble-t-il. La doctoresse Mayssam Nehme, cheffe de clinique au Service de médecine de premier recours des HUG, constate, dans un communiqué, que les patientes sont plus exposées à la fatigue, aux essoufflements et aux maux de tête.

Elle se veut tout de même rassurante sur ces chiffres.

La doctoresse Mayssam Nehmecheffe de clinique au Service de médecine de premier recours des HUG

 

Même les jeunes

En revanche, l'âge ne joue aucun rôle dans l'apparition d'un Covid long. "Toutes les catégories sont touchées, y compris les personnes jeunes et en bonne santé", souligne Mme Nehme. La prévalence de certains symptômes varie toutefois pour certaines tranches d'âge. Les 40-60 ans ont ainsi davantage de douleurs musculaires.

En outre, les personnes ayant développé plus de symptômes du Covid-19 les jours qui ont suivi l'infection ont davantage tendance à développer des symptômes persistants. "De manière surprenante", les symptômes peuvent également apparaître et disparaître au cours du temps. Ce phénomène reste, pour l'heure, inexpliqué.

La doctoresse Mayssam Nehmecheffe de clinique au Service de médecine de premier recours des HUG

En général, les symptômes persistants du Covid-19 demeurent faibles ou modérés. Ils n'en n'affectent pas moins la qualité de vie. "Les personnes avec un niveau de forme optimale avant leur infection ne le sont clairement plus après", souligne le professeur Idris Guessous, épidémiologiste à la faculté de médecine de l'UNIGE.

Avec ATS Keystone

Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

International

Des jeunes Allemands dans la rue pour le climat

Publié

le

Des dizaines de milliers de jeunes Allemands ont manifesté vendredi en faveur du climat. (© KEYSTONE/dpa/Anna Ross)

Une nouvelle "grève pour le climat", à laquelle était appelés vendredi les jeunes Allemands, a rassemblé quelques dizaines de milliers de manifestants dans le pays, loin des mobilisations records des années passées.

Une responsable du mouvement "Fridays for Future", à l'initiative des manifestations, s'est dite inquiète d'un "retour en arrière" des politiques climatiques.

Selon l'organisation, plus de 75'000 personnes au total ont participé aux rassemblements qui se sont tenus dans plus d'une centaine de villes, dont Berlin, Bonn ou Munich.

L'Allemagne est depuis cinq ans l'une des places fortes du mouvement "Fridays for future" et de ses "grèves pour le climat" qui ont vu descendre dans la rue près d'un million et demi de manifestants au plus fort des mobilisations.

Dans les différents cortèges vendredi, les manifestants ont appelé le gouvernement du chancelier Olaf Scholz à abandonner le pétrole, le charbon et le gaz et à mettre fin aux investissements dans les combustibles fossiles.

"Sauvons notre avenir"

Certains brandissaient des pancartes sur lesquelles on pouvait lire "Sauvons notre avenir" ou "La crise climatique est là".

"Nous assistons à un retour en arrière" en matière de politiques climatiques, s'est inquiétée Carla Reemtsma, porte-parole de "Fridays for Future" Allemagne, à la radio publique bavaroise.

Si la coalition d'Olaf Scholz comprend des ministres écologistes, le parti des Verts allemands est au plus bas dans les sondages et a subi des défaites majeures aux dernières élections régionales et européennes en Allemagne.

Les manifestations de vendredi ont eu lieu quelques jours après le passage de la tempête Boris sur l'Europe centrale, qui a provoqué pluies torrentielles et inondations, faisant 24 morts.

"Il faut faire le lien, ces graves inondations sont tout simplement plus fréquentes en raison du changement climatique", a assuré Sebastian Bock, un manifestant à Berlin,

"Cela peut être un moyen de rendre les gens plus sensibles" aux enjeux des politiques climatiques, selon lui.

Selon les experts, le changement climatique causé par les émissions de gaz à effet de serre d'origine humaine augmente la fréquence et l'intensité des phénomènes météorologiques extrêmes, tels que les pluies torrentielles et les inondations.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Attaque de Rotterdam: le suspect soupçonné de "mobile terroriste"

Publié

le

Dans cette image réalisée à partir d'une vidéo fournie par Media TV, le personnel intervient lors d'une attaque au couteau jeudi soir à Rotterdam aux Pays-Bas. (© KEYSTONE/AP)

Le suspect arrêté après une attaque au couteau qui a fait un mort et un blessé grave jeudi soir à Rotterdam est soupçonné d'avoir eu un "mobile terroriste", a déclaré vendredi le parquet des Pays-Bas.

"Le ministère public soupçonne actuellement l'homme âgé de 22 ans, originaire d'Amersfoort, de meurtre et de tentative de meurtre avec un mobile terroriste", a-t-il indiqué dans un communiqué.

Selon le ministère public, "l'enquête menée jusqu'à présent indique que le suspect pourrait avoir été motivé par des considérations idéologiques. Par exemple, le suspect a crié Allahou Akbar à plusieurs reprises lors de la commission des infractions", détaille le communiqué.

Dans le même temps, le ministère public tient à souligner que l'enquête est toujours en cours "et que d'autres motivations ne sont absolument pas exclues. La suite de l'enquête devra le révéler".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

L'Allemagne candidate à l'organisation de l'Euro féminin 2029

Publié

le

L'Allemagne espère bien pouvoir organiser l'Euro féminin en 2029 (© KEYSTONE/AP/MICHAEL PROBST)

L'Allemagne est candidate à l'organisation de l'Euro 2029 de football féminin. La fédération allemande de football (DFB) l'a annoncé vendredi.

Le président de la DFB, Bernd Neuendorf, a déclaré dans un communiqué que la candidature allemande était le "projet phare" de la fédération, et qu'elle donnera un "coup de pouce supplémentaire" au football féminin en Allemagne.

La DFB est en concurrence avec le Portugal, le Danemark et la Suède. L'UEFA annoncera officiellement le nom du pays hôte en 2025.

La secrétaire générale de la DFB, Heike Ullrich, voit en l'Allemagne un "hôte fiable" avec "une excellente infrastructure de stades et une grande coopération entre les villes hôtes et les contacts locaux".

Récemment, en mai, l'Allemagne a perdu la course à l'organisation du mondial féminin 2027 au profit du Brésil.

L'Allemagne est de loin le pays le plus titré de la compétition créée en 1984, avec huit titres. Les tenantes du titre sont les Anglaises, victorieuses en 2022, à Wembley 2-1, contre...l'Allemagne.

Le pays a été hôte de l'Euro 2024 de football masculin et a déjà organisé l'Euro féminin en 1988, en Allemagne de l'ouest, et en 2001.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Israël frappe la banlieue sud de Beyrouth, un chef du Hezbollah tué

Publié

le

Des personnes regardent le discours du leader du Hezbollah Hassan Nasrallah dans un café de la banlieue sud de Beyrouth. (© KEYSTONE/AP/Hassan Ammar)

Le Liban a annoncé vendredi la mort de huit personnes dans une frappe visant un bastion du Hezbollah dans la banlieue sud de Beyrouth, Israël affirmant avoir tué un important chef du mouvement lors d'une frappe "ciblée".

Une source proche du Hezbollah a affirmé que le chef de la force Al-Radwan, l'unité d'élite du mouvement, Ibrahim Aqil, avait été tué dans ce raid.

Il s'agit de la troisième frappe sur la banlieue sud de Beyrouth, un bastion du Hezbollah, revendiquée ou attribuée à Israël depuis que le mouvement islamiste libanais, soutenu par l'Iran, a ouvert le front du sud du Liban il y a près d'un an, "en soutien" au Hamas palestinien dans sa guerre contre Israël dans la bande de Gaza.

Ibrahim Aqil, alias Tahsin, était recherché par les Etats-Unis pour son rôle dans les attentats contre l'ambassade des Etats-Unis à Beyrouth en avril 1983, qui a tué 63 personnes, et contre les Marines américains en octobre 1983, qui avait tué 241 militaires.

Huit personnes ont été tuées et 59 blessées dans le raid israélien, selon le ministère libanais de la Santé. L'armée israélienne a parlé de "frappe ciblée" sur Beyrouth.

Explosions spectaculaires

Après les spectaculaires explosions, attribuées à Israël, d'appareils de transmission utilisés par des membres du Hezbollah mardi et mercredi, les échanges de tirs se sont intensifiés depuis jeudi entre l'armée israélienne, qui a mené des dizaines de frappes dans le sud du Liban, et le mouvement islamiste.

L'armée a annoncé vendredi qu'environ 140 roquettes avaient été tirées du Liban vers Israël à la mi-journée. Le Hezbollah a revendiqué des tirs de roquettes sur plusieurs sites militaires israéliens, dont une base des renseignements.

Dans le sud du Liban, des habitants de localités frontalières ont décrit des bombardements, la veille au soir, "d'une intensité jamais vue" au cours de l'année écoulée.

Le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, avait assuré jeudi qu'Israël allait recevoir "un terrible châtiment" après les explosions d'appareils de transmission.

Israël n'a pas commenté cette attaque, survenue dans des places fortes du Hezbollah en banlieue sud de Beyrouth, ainsi que dans le sud et l'est du Liban, qui a fait en deux jours 37 morts et 2.931 blessés.

Le Conseil de sécurité de l'ONU doit se réunir en urgence vendredi après cette attaque, qui a encore ravivé les craintes d'un embrasement du Proche-Orient.

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, va retarder son départ prévu aux Etats-Unis en raison de la situation dans le nord du pays, a annoncé un responsable.

Une scène "terrifiante"

Jeudi soir, Israël a multiplié les raids aériens dans le sud du Liban, disant avoir visé notamment des systèmes lance-roquettes du Hezbollah et frappé "environ 100 lanceurs" et d'autres infrastructures "représentant environ 1.000 canons".

Selon l'agence de presse libanaise ANI, l'aviation israélienne a frappé la région au moins 52 fois.

"J'ai compté plus de 50 raids", a témoigné Elie Rmeih, un commerçant de la localité de Marjayoun âgé de 45 ans, dont la maison est située dans une zone exposée.

Il a décrit "une scène terrifiante qui n'avait rien à voir avec ce que nous avons vu" depuis le début des échanges de tirs transfrontaliers entre le Hezbollah et l'armée israélienne en octobre 2023.

"Les bombardements d'hier soir étaient très étranges, par leur densité, les couleurs et la fumée qu'ils dégageaient", se souvient Zeina Harb, enseignante à Zawatar El Sharqiya. Elle raconte la "panique" qui s'est emparée des habitants depuis l'explosion des bipeurs, mais veut encore espérer "que la guerre ne s'étendra pas".

La première vague d'explosions de bipeurs est survenue mardi peu après l'annonce par Israël qu'il étendait ses objectifs de guerre jusqu'au front nord, c'est-à-dire la frontière avec le Liban, pour permettre le retour chez eux de dizaines de milliers d'habitants déplacés par les violences.

Les principaux objectifs affichés jusqu'à présent étaient la destruction du Hamas, au pouvoir à Gaza depuis 2007, et le retour des otages retenus dans le territoire palestinien.

"Vous ne pourrez pas ramener les habitants du nord" chez eux, a rétorqué Hassan Nasrallah. "Le front du Liban avec Israël restera ouvert jusqu'à la fin de l'agression à Gaza", a-t-il affirmé.

"Programmés pour exploser"

Selon un responsable libanais de la sécurité, les appareils de transmission utilisés par des membres du Hezbollah "étaient préprogrammés pour exploser".

Une enquête préliminaire des autorités libanaises montre que les appareils ont été piégés avant d'entrer dans le pays, selon une lettre de la mission libanaise à l'ONU vue jeudi par l'AFP.

Le chef de la diplomatie libanaise, Abdallah Bou Habib, a annoncé le dépôt d'une plainte auprès du Conseil de sécurité suite à "l'agression cyberterroriste israélienne qui constitue un crime de guerre".

Pendant ce temps, les bombardements se poursuivent sur la bande de Gaza assiégée, où deux frappes israéliennes ont fait au moins 14 morts vendredi matin, selon la Défense civile.

L'une d'elles a visé une maison du camp de Nousseirat, dans le centre du territoire, faisant huit morts, tandis que six personnes, dont des enfants, ont été tués dans le bombardement d'un immeuble dans la ville de Gaza (nord), selon cette source.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

La population de saumons sauvages au plus bas en Norvège

Publié

le

Les saumons sauvages sont à la peine en Norvège (photo prétexte). (© KEYSTONE/AP/ERIC RISBERG)

Les autorités norvégiennes ont annoncé vendredi de nouvelles restrictions sur la pêche au saumon sauvage, dont la population est tombée au plus bas ces dernières années, les scientifiques pointant l'aquaculture du doigt.

"Après plusieurs années de déclin du nombre de saumons qui remontent les rivières pour frayer, et vu le nombre de retours, au plus bas cette année, de grands saumons dans certaines parties du pays, nous jugeons nécessaire d'opter pour une stratégie de précaution", a dit la cheffe de la Direction norvégienne pour l'environnement, Ellen Hambro.

"Cela signifie une pêche plus restreinte en début de saison, avec la possibilité d'en autoriser davantage plus tard si le nombre de retours de saumons s'avère suffisant", a-t-elle dit.

Après avoir éclos et passé quelques années en eau douce, le saumon sauvage migre vers la mer, où il passe d'un à trois ans, avant de revenir dans sa rivière. C'est souvent à ce moment-là que les pêcheurs sportifs peuvent s'adonner à leur passion.

Mais le nombre de retours en rivière a nettement reculé ces dernières années, tombant à leur plus bas en 2021 et en 2023.

A tel point que la Direction pour l'environnement a, sans préavis, fermé 33 rivières et toute la côte sud du pays à la pêche au saumon sauvage le 24 juin.

Cages immergées dans les fjords

Le Conseil scientifique pour la gestion du saumon, organisme indépendant mis en place par la Direction pour l'environnement, met en cause l'élevage de saumon dans des cages immergées dans les fjords.

Du fait des hautes concentrations de poisson dans ces installations grillagées, les poux de mer et les maladies y prospèrent et infectent les jeunes saumons sauvages qui passent à proximité.

De plus, quand ils s'évadent, les saumons d'élevage affaiblissent le patrimoine génétique de leurs cousins sauvages en se mêlant à eux.

Le changement climatique est aussi incriminé, notamment à cause de son impact sur la chaîne alimentaire du saumon, des inadéquations entre l'arrivée des jeunes saumons et celle des organismes dont ils se nourrissent ou encore des périodes de sécheresse.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture