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Coupe du Monde: Espagne - Angleterre une finale qui promet

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Ancienne spécialiste du 400 m, Salma Paralluelo a marqué tant contre les Pays-Bas comme face à la Suède des buts qui ont ouvert la voie à la finale pour la sélection espagnole (AP Photo/Andrew Cornaga)

La finale de la Coupe du Monde féminine sera la revanche de la rencontre des quarts de finale de l'Euro qui a vu les Anglaises eliminer les Espagnoles l'été dernier.

L'Espagne et l'Angleterre s'affronteront dimanche dès 12h00 à Sydney en finale de la Coupe du monde dames. Les deux équipes n'ont encore jamais gagné la compétition majeure du football féminin.

Lors de l'Euro'22 remporté à domicile par les Anglaises, celles-ci avaient éliminé les Espagnoles (2-1 après prolongations) en quart de finale au bout d'un match serré. Georgia Stanway avait délivré les Lionnes en signant le but décisif à la 96e. L'Espagne avait pris l'avantage par Esther Gonzalez (54e), Ella Toone égalisant à la 84e, sur une réussite entachée d'une faute évidente que la VAR a omis de signaler.

Pour arriver en finale du Mondial cet été, l'Espagne a d'abord battu le Costa Rica 3-0 et la Zambie 5-0, avant de chuter lourdement contre le Japon (0-4). La Roja a ainsi pris la deuxième place du groupe C. En huitièmes de finale, elle a surclassé la Suisse (5-1) avant de s'imposer contre les Pays-Bas (2-1 après prolongations) et la Suède (2-1).

 

Le parcours de la sélection espagnole a suscité une certaine euphorie chez Teresa Abelleira, de dos au deuxième plan, et ses coéquipières (© Keystone/AP Photo/Alessandra Tarantino)

 

Pour sa part, l'Angleterre a remporté ses trois rencontres du groupe D, d'abord péniblement contre Haïti (1-0) et le Danemark (1-0), puis largement contre la Chine (6-1). Dans la phase à élimination directe, les protégées de Sarina Wiegman ont écarté - difficilement - le Nigeria (0-0 après prolongations, 4-2 tirs aux buts), puis la Colombie (2-1) et l'Australie (3-1).

Le parcours de l'Espagne peut surprendre après les troubles internes survenus l'automne dernier quand une quinzaine de joueuses ont réclamé la tête du sélectionneur Jorge Vilda. Celui-ci, avec l'appui de sa Fédération, a tenu bon et remodelé l'équipe, avec un succès certain.

Salma Paralluelo : la révélation

Alors que la star Alexia Putellas, de retour de blessure, évolue assez loin de son meilleur niveau, d'autres joueuses se sont révélées en Océanie. A commencer par la jeune et rapide Salma Paralluelo (19 ans), qui incarne l'émergence de la Roja sur la scène internationale.

Néerlandaises et Suédoises peuvent en témoigner. L'ancienne spécialiste du 400 mètres a marqué lors des prolongations la réussite décisive face aux Oranges en quart de finale (2-1 après prolongations), puis à une dizaine de minutes de la fin lors de la demi-finale face aux Scandinaves (2-1). A chaque fois, la joueuse du FC Barcelone a démarré la rencontre comme remplaçante. Ce rôle colle aux qualités de vitesse et de percussion de cette ancienne championne d'athlétisme, capable de faire exploser les verrous défensifs les plus hermétiques.

 

Pas de finale pour les Suédoises de Peter Gerhardsson, ci-dessus au bleu et jaune, terrassées par les buts de Salma Paralluelo et d'Olga Carmona (© Keystone/AP Photo/Andrew Cornaga).

 

Son palmarès comporte déjà une Ligue des champions remportée avec le Barça, ainsi que le Mondial 2022 des moins de 20 ans... avec un doublé en finale. La défense anglaise est prévenue.

Anglaises favorites

Avec ses joueuses d'expérience Lucy Bronze et sa capitaine Millie Bright, l'Angleterre qui a remporté l'Euro'22 chez elle l'année dernière s'appuiera sur son vécu. "On sait comment gagner les finales, l'Espagne ne sait pas", a lancé Lucy Bronze, titrée à domicile à Wembley l'année dernière.

"Gagner l'Euro nous a donné beaucoup de confiance. Cette année, nous avons perdu des joueuses importantes (Beth Mead, Leah Williamson..., NdlR), mais cela nous a rassemblé encore plus", a poursuivi l'ancienne Lyonnaise, qui a cumulé expérience et trophées à l'OL.

Contre l'Australie en demi-finale, les joueuses de Sarina Wiegman ont montré tout leur calme et leur vécu des grandes compétitions. Surtout au moment de l'égalisation de la star Sam Kerr d'une frappe sublime de vingt-quatre mètres, qui a réveillé les septante-cinq mille fans "Aussie" de l'Australia Stadium. En un quart d'heure, Lauren Hemp et Alessia Russo ont éteint le stade et anéanti tout espoir des "Matildas".

 

Finalistes de la Coupe du Monde pour la première fois, les Anglaises sont néanmoins plus expérimentées que leurs adversaires espagnoles (© Keystone/AP Photo/Rick Rycroft).

 

Comme face à la Colombie en quart de finale, portée par un public bruyant et qui a rempli les stades, les Anglaises ont su maîtriser leurs émotions et être efficaces quand il le fallait, malgré l'ouverture du score des "Cafeteras". L'équipe aux trois Lions s'est également appuyée sur l'expérience de la capitaine des Lionnes Millie Bright (29 ans), notamment pour faire face aux blessures et à l'évolution permanente de l'effectif pendant le tournoi.

"À chaque match, nous avons prouvé quelque chose de différent dans notre façon de jouer, ce dont nous sommes capables. Nous sommes capables de nous adapter à ce que les équipes nous proposent", a expliqué l'arrière centrale de Chelsea.

Lauren James de retour

En plus de l'expérience de ses cadres, Sarina Wiegman pourra donc aussi s'appuyer sur la jeunesse et le duo inattendu entre Alessia Russo et Lauren Hemp, buteuses en demi-finale contre l'Australie. Elles ont fait oublier la meneuse de jeu de Chelsea Lauren James, suspendue pour un mauvais geste contre le Nigeria en huitièmes de finale. La pépite anglaise sera de retour de suspension pour la finale.

 

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Culture

Plus de 15'000 visiteurs à la Nuit des musées de Lausanne et Pully

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L'espace d'exposition "La Muette" à Pully, consacré à Ramuz, était l'une des trois nouvelles institutions à participer à la Nuit des musées (archives). (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

La 22e édition de la Nuit des musées de Lausanne et Pully (Ndm) a connu un grand succès, rassemblant samedi quelque 15'400 visiteurs sur le thème "un musée, des museaux". De 14h00 à 2h00, les noctambules ont suivi la piste des 26 institutions partenaires qui ont totalisé 52'000 visites.

Ateliers de bricolage, visites guidées, expériences uniques: il y en a eu pour tous les goûts et pour tous les âges. Avec pas moins de 153 animations originales au programme, les 26 musées partenaires ont fait preuve de créativité pour accueillir un public nombreux venu de toute la région, se réjouissent les organisateurs dimanche dans un communiqué.

Ayant rejoint la manifestation en 2023, les trois nouveaux "museaux", à savoir Naturéum, EPFL Pavilions et La Muette – espaces littéraires, ont connu un succès notable pour leur première participation à la Ndm. Installée au coeur de l’ancien centre de tri postal de la Rasude, l’after des musées a attiré près de 1400 noctambules pour la traditionnelle "silent party".

Intitulée "Un musée, des museaux", la thématique 2023 a fait la part belle aux compagnons à crocs et à griffes. L’Espace des inventions a reçu le titre d’institution muséale la plus bestiale de l’année.

La prochaine édition de la Nuit des musées aura lieu le 21 septembre 2024.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Environnement

Séisme de magnitude 3,1 près de Porrentruy JU

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Près de Porrentruy JU, un séisme de magnitude d'environ 3,1 s'est produit dimanche matin. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Un séisme de magnitude de 3,1 sur l'échelle de Richter s'est produit dimanche matin près de Porrentruy JU. Ce tremblement de terre a vraisemblablement été ressenti de manière assez forte à proximité de l'épicentre, selon le Service sismologique suisse (SED) de l'EPFZ.

La secousse s'est produite à 7h07 à 14 kilomètres au sud-ouest de Porrentruy, indique le SED dans une annonce automatique. En règle générale, on ne s’attend pas à des dégâts pour un tremblement de terre de cette magnitude.

Le Service sismologique suisse enregistre entre 1000 et 1500 séismes chaque année. La population n'en ressent que 10 à 20. Ces tremblements de terre présentent en général des magnitudes de 2,5 ou plus.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Abus sexuels: l'évêque de Bâle reconnaît des erreurs

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L'évêque de Bâle Felix Gmür admet avoir accordé au début de son mandat épiscopal plus d'importance à l'exécution juridiquement correcte des cas d'abus sexuels (archives). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Le président de la Conférence des évêques suisses (CES), Felix Gmür, reconnaît des erreurs dans l'enquête sur les abus sexuels au sein de l'Eglise catholique. "Les personnes concernées n'ont pas été assez prises en considération. J'en suis vraiment désolé".

"La perspective des victimes n'a pas été suffisamment prise en compte", ajoute l'évêque de Bâle dans un entretien diffusé dimanche par la NZZ am Sonntag. Il admet avoir accordé au début de son mandat épiscopal plus d'importance à l'exécution juridiquement correcte des cas d'abus. "J'ai changé de perspective avec le temps", assure-t-il.

Mgr Gmür dit être favorable à un accompagnement externe de l'enquête de l'Eglise sur les cas d'abus sexuels, comme l'a demandé la Conférence centrale catholique romaine de Suisse. L'évêque de Coire Joseph Bonnemain, chargé d'une enquête sur des dissimulations de cas d'abus sexuels au sein de l'Eglise, "a dit qu'il serait heureux de recevoir un tel soutien. Et je trouve cela aussi super".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

La directrice de H+ caresse l'idée d'une caisse maladie unique

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Pour Anne-Geneviève Bütikofer, "la pression de la souffrance est tellement grande qu'une révolution semble inéluctable" dans l'assurance maladie (archives). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

La directrice de l'association faîtière des hôpitaux H+, Anne-Geneviève Bütikofer, ouvre la porte à une caisse maladie unique. "La pression de la souffrance est tellement grande qu'une révolution semble inéluctable", lâche-t-elle.

Une caisse maladie unique n'est peut-être pas la bonne solution, "mais elle vaut la peine d'être envisagée", déclare Mme Bütikofer dans un entretien diffusé dimanche par le SonntagsBlick. "Si 2,5 millions de personnes changent de caisse chaque année, avec des coûts de 800 à 1000 francs par changement, nous avons déjà trouvé notre potentiel d'économies de plusieurs milliards. Les réflexions autour de la caisse unique sont donc légitimes".

Malgré les coûts élevés de la santé pour la population,"nous demandons une augmentation de 5% de tous les tarifs" hospitaliers, indique la responsable. "Le renchérissement doit enfin être pris en compte".

Financement des soins

Mais, selon elle, ces hausses ne devraient pas se répercuter sur les primes de l'assurance maladie. "Je pose la question de savoir si, dans le système, nous finançons les bonnes choses avec les bonnes sources de financement".

La discussion menée jusqu'à présent sur la maîtrise des coûts dans le secteur de la santé n'est "qu'un emplâtre sur une jambe de bois", poursuit Mme Bütikofer. Elle appelle à parler du financement des soins de santé.

"Aujourd'hui, toutes les prestations hospitalières sont financées par l'assurance maladie obligatoire", ajoute-t-elle, soulignant qu'il n'y a ainsi pas de sources de rémunération supplémentaires pour les nouvelles dépenses.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Coronavirus

Un nouveau variant du Covid peut déclencher une vague d'infections

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Le nouveau variant du coronavirus s'appelle BA.2.86 (archives). (© KEYSTONE/EPA NATIONAL INSTITUTES OF HEALTH/NIAID- RML/NATIONAL INST)

BA.2.86, le nouveau variant du coronavirus, a le potentiel de déclencher une vague d'infections, alerte un infectiologue de l'hôpital de Winterthour. "Depuis la mi-août, nous avons à nouveau quatre à six patients hospitalisés de manière constante à cause du Covid-19".

Il s'agit en général de personnes âgées souffrant de comorbidités telles que des troubles du rythme cardiaque ou une insuffisance cardiaque, déclare dans la NZZ am Sonntag Urs Karrer, chef du service d'infectiologie de l'hôpital de Winterthour (ZH). Les décès dus à une infection par le SARS-CoV-2 sont cependant devenus rares, ajoute celui qui était vice-président de la task force Covid-19 de la Confédération.

Le nouveau variant ne se propage pas particulièrement vite jusqu'à présent et les données actuelles n'indiquent pas qu'elle provoque des évolutions graves, note l'expert. Il recommande aux personnes à risque et aux personnes souffrant d'un Covid long de se faire vacciner pour prévenir tout risque.

"Je ne m'attends pas à ce que plus de 75% de la population soit infectée en peu de temps, comme cela a été le cas durant l'hiver 2022", indique le docteur Karrer. "Mais je pense que le Covid-19 a toujours le potentiel de provoquer une vague sérieuse, où 20 à 30% de la population pourrait être infectée", poursuit-il, soulignant qu'elle pourrait commencer "dès novembre ou décembre".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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