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Vaud lève aussi l'obligation du masque à l'école primaire dès lundi

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La conseillère d'Etat en charge des écoles vaudoises, Cesla Amarelle, a aussi annoncé jeudi le retour des camps scolaires, momentanément suspendus en raison du Covid (archives). (© Keystone/VALENTIN FLAURAUD)

A l'instar d'autres cantons, le masque ne sera plus obligatoire dès lundi prochain dans les écoles primaires vaudoises, a annoncé jeudi la ministre en charge de la formation Cesla Amarelle. Les élèves du secondaire suivront le 19 février si la situation le permet. Les camps scolaires sont à nouveau autorisés dès le 7 février.

Les dernières connaissances concernant la dangerosité du virus Omicron et l'évolution de la situation pandémique permettent "un processus de désescalade par étapes", a déclaré devant la presse la cheffe du Département de la formation, de la jeunesse et de la culture (DFJC). "Nous avons désormais de bonnes raisons d'être plus confiant et optimiste (...) et nous en sommes heureux et soulagés", a-t-elle affirmé.

Dès lundi prochain 31 janvier, le port du masque ne sera plus obligatoire dans les classes de 5 à 8P (primaire) pour les élèves. Pareil dès le 19 février, donc au moment des vacances de neige, pour les élèves de 9 à 11P (secondaire I), si la situation le permet. Cette levée concerne aussi les cours de sport et de chant.

Le reste des gestes barrières est maintenu et les élèves qui souhaiteront continuer à porter le masque seront libres de le faire, a souligné Mme Amarelle. Le masque reste en revanche obligatoire pour les enseignants et tout adulte travaillant ou visitant un établissement scolaire.

Statu quo au secondaire II

S'agissant du secondaire II, soit les gymnases et écoles professionnelles, le statu quo subsiste avec l'obligation de porter le masque, pour les élèves et les enseignants. La conseillère d'Etat a souligné que les cantons espéraient une décision rapide de la Confédération, compétente pour ce niveau scolaire, pour alléger les mesures. Statu quo également dans les hautes écoles.

Autre bonne nouvelle: les camps scolaires, camps de ski ou voyages, seront à nouveau possible dès le 7 février dans l'obligatoire et le postobligatoire. Un autotest, fourni par l'école, devra être effectué avant et après le camp. De début février à fin mars, ce sont près de 550 classes qui sont concernées par ces camps scolaires, a précisé la ministre socialiste.

Les cours de natation sont aussi à nouveau autorisés dès le 7 février. Seuls les spectacles en milieu scolaire sont toujours interdits.

Les tests ciblés sont, eux, maintenus dans l'ensemble des établissements vaudois jusqu'au 28 février, indique encore le DFJC. La poursuite de ces tests sera réévaluée à ce moment-là.

Mesures pédagogiques

Des mesures pédagogiques ont été prises pour diminuer la pression sur les élèves et enseignants, a encore relevé Mme Amarelle. A l'école l'obligatoire, l'échéance du premier semestre, tout comme les évaluations qui devaient être réalisées, ont été repoussées de deux semaines pour les classes primaires et seules les évaluations essentielles et indispensables ont été maintenues au secondaire I.

Les directions mettent également en place des mesures de soutien destinées aux élèves qui présentent un risque de décrochage. Le taux d'absence moyen du corps enseignant est de 3% à 6%, a dit la cheffe du DFJC.

Les médiateurs scolaires et les infirmières scolaires ont, eux, continué à répondre aux nouvelles demandes relatives à des situations d'élèves en grande difficulté psychosociale. Leurs interventions ont doublé depuis 2020 pour des situations relevant de la santé mentale, selon les services de Mme Amarelle.

Au niveau des hautes écoles et de l'enseignement supérieur, les examens se déroulent comme ils avaient été prévus. On note en moyenne 1% d’élèves absents supplémentaires par rapport aux années sans Covid, indique-t-on encore.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne: plus de 17 millions d'aides durant les années Covid

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En 2020, la rue Centrale est devenue piétonne le samedi matin, jour de marché. (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Quatre ans après le début de la crise du Covid, la ville de Lausanne tire un bilan du soutien accordé aux acteurs économiques lausannois. Elle a versé quelque 17 millions de francs d'aides diverses, plus un prêt sans intérêts de 1 million de francs en faveur du Fonds pour l'équipement touristique de la région lausannoise (FERL).

Le dimanche 15 mars 2020, le Conseil fédéral déclarait l'état d'urgence. Face à l'ampleur de la crise engendrée par le coronavirus, la municipalité avait pris une série de mesures, en complémentarité des actions de la Confédération et du canton.

Ces mesures "exceptionnelles" n'étaient pas que des réponses immédiates et urgentes aux problèmes. Elles posaient également "des bases solides pour la relance économique post-crise", souligne lundi le municipal Pierre-Antoine Hildbrand, cité dans un communiqué.

Prestations gratuites

Pour rappel, la ville a accordé une série de gratuités - pour environ 4 millions de francs -, renonçant à facturer certains émoluments notamment pour les terrasses et les marchés. Pour renforcer le commerce de proximité, elle a distribué à ses habitants pour 6,6 millions de bons de réduction d'achat et d'achat direct.

Autres mesures: la rue centrale est devenue piétonne le samedi matin, jour de marché. Le nombre de terrasses est passé de 518 fin 2019 à 631 fin 2023. En tant que propriétaire d'immeubles, Lausanne a renoncé à certains loyers commerciaux et a maintenu son sponsoring aux grandes manifestations, malgré leur annulation. Et les Services industriels ont offert la gratuité du téléréseau à leurs clients hôteliers. Le tout pour un montant de 4,25 millions.

Taxis et hôtels

La ville a également soutenu l'Association intercommunale pour la règlementation des taxis et Taxis Services, la centrale d'appel. Pour aider les indépendants à évaluer leur situation financière, elle a offert, avec des partenaires, des "check-ups" gratuits. Ces initiatives totalisent 3 millions de francs. Enfin, l'hôtellerie a bénéficié d'un prêt sans intérêts d'un million de francs au FERL.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Maurer réaffirme qu'il y a eu "une hystérie autour du Covid"

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L'ancien conseiller fédéral Ueli Maurer se dit surpris du tollé suscité par ses propos tenus deux semaines plus tôt sur le Covid (archives). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Deux semaines après avoir tenu des propos sur le coronavirus ayant suscité une vive réaction, Ueli Maurer assume. "Bien sûr qu'il y a eu une hystérie autour du Covid", réaffirme-t-il dimanche dans la presse.

Cette hystérie était même "d'ampleur mondiale", assure le Zurichois dans Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung. "On a dit que le Covid était mortel, et à partir de cette supposition, on a tendu un filet sanitaire comme on n'en avait jamais vu auparavant, assure-t-il. Quiconque osait poser une question critique était écarté ou traité de 'conspirateur'".

Ueli Maurer avait déjà tenu des propos similaires dans la presse dominicale deux semaines plus tôt, suscitant une vive réaction. "Concernant le Covid, je n'ai que répété ce que j'ai toujours dit, réagit-il. Que cela ait suscité pareil tollé m'a surpris". Les critiques provenaient surtout des médias, selon l'ancien ministre des finances, qui dénonce un "réflexe anti-Maurer".

"Pas un antivax"

L'ancien conseiller fédéral nuance toutefois ses déclarations sur les vaccins anti-Covid qui ont particulièrement choqué. Il avait affirmé que ces vaccins renfermaient "beaucoup d'air chaud". "Bien sûr, on a tout de suite affirmé que j'étais un antivax. Ce qui n'est pas vrai", dit-il.

L'utilité des vaccins n'est pas contestée, mais la Suisse est allée trop loin en disant à tout le monde de se vacciner, assure Ueli Maurer. "Je suis convaincu que, ces prochaines années, nous nous occuperons de façon croissante des dommages causés par le vaccin", ajoute-t-il.

"L'Etat pas responsable de tout"

L'ancien conseiller fédéral revient également sur les crédits Covid dont il était en charge durant la pandémie. Il lui avait été notamment reproché d'avoir laissé tomber les PME. "L'Etat ne peut pas être responsable de tout. Il ne peut pas non plus protéger chacun de la mort", se défend-il.

La responsabilité individuelle a, selon lui, été dissoute comme jamais auparavant, poussant la Confédération à dépenser sans compter. "L'Etat doit protéger, mais il ne peut distribuer que l'argent qu'il prend d'abord aux gens".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le "contact-tracing" n’a eu qu’une efficacité relative

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Le suivi des contacts mis en place pendant la pandémie de coronavirus n'a eu qu'une efficacité relative (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Environ 40% des personnes infectées par le coronavirus ont été identifiées par le biais du suivi des contacts, selon une étude genevoise. Ces résultats suggèrent que le "contact-tracing" à lui seul ne suffit pas à stopper la propagation du coronavirus.

De surcroît, la proportion de personnes infectées identifiées de cette manière a fluctué selon le variant en cause, le type de logement habité, et la richesse du quartier.

En cas d'épidémie, le suivi des contacts doit donc être complété par une multitude d'autres mesures qui tiennent compte des caractéristiques spécifiques de chaque maladie, ont indiqué mercredi l'Université et les Hôpitaux universitaires de Genève (UNIGE/HUG) dans un communiqué.

Pour évaluer l'efficacité du traçage des contacts, une équipe dirigée par Delphine Courvoisier a analysé les données de plus de 140'000 cas de coronavirus et 185'000 contacts recensés dans le canton de Genève entre juin 2020 et mars 2022.

En moyenne, environ 40% des personnes contaminées ont pu être identifiées par" contact-tracing", avec des variations de 25% - au sommet des vagues épidémiques - à 60% pour les périodes les plus calmes.

Facteurs socio-économiques

Mais les facteurs socio-économiques pèsent fortement. Ainsi, plus les bâtiments sont grands et équipés de parties communes (commerces au rez-de-chaussée, par exemple), plus les gens ont tendance à ne pas déclarer leurs contacts.

"Il s’agit probablement d’omissions involontaires: on se croise sans y penser, on ne connaît pas forcément ses voisins, le virus reste en suspension dans l’ascenseur", explique Denis Mongin, statisticien aux HUG, cité dans le communiqué. "D’ailleurs, cet effet disparaît pendant les phases de restriction de rassemblement et de port de masque obligatoire, ce qui nous permet aussi d’évaluer l’efficacité de ces mesures."

En revanche, plus les quartiers sont à statut socio-économique élevé, moins les gens déclarent leurs contacts. "De nombreuses hypothèses ont été évoquées: respect moindre des directives gouvernementales, mais aussi plus grande possibilité de s’auto-isoler en raison de la taille des logements et des professions permettant de télétravailler, sans nécessité de certificat médical", note Delphine Courvoisier.

Une mesure parmi d’autres

Le Covid-19 est une maladie très contagieuse, transmise par aérosols et contaminante avant l’arrivée des symptômes. Ces caractéristiques rendent le traçage des contacts particulièrement complexe.

"Pour Ebola, par exemple, où les malades ne sont contagieux qu’après l’apparition des symptômes, ou, plus proche de nous, pour la rougeole, le traçage des contacts a prouvé son efficacité pour couper les chaînes de transmission", souligne la spécialiste.

Conclusion: le "contact-tracing" seul n’a eu qu’une efficacité relative sur la dynamique de l’épidémie. Mais il ne faut pas négliger son importance comme soutien psychologique auprès de la population pour rassurer et écouter les gens pendant cette période anxiogène, écrit l'UNIGE.

Il s'agit d’utiliser ces expériences pour construire une réponse plus solide et multimodale lorsque nous serons à nouveau confrontés à une épidémie de grande ampleur, concluent les auteurs. Ces résultats sont publiés dans la revue Eurosurveillance.

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Des chercheurs trouvent des traces de Covid long dans le sang

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Les chercheurs de l'université et de l'hôpital de Zurich ont analysé plus de 6500 protéines dans le sérum sanguin de 113 personnes infectées par le Covid-19 et de 39 personnes en bonne santé, indique l'étude publiée jeudi dans la revue "Science". (© KEYSTONE/DPA/MARCUS BRANDT)

Une équipe de chercheurs zurichois a identifié une spécificité dans les protéines sanguines des personnes atteintes de Covid long. Elle pourrait servir à mieux diagnostiquer le problème et peut-être aussi à le traiter de manière plus ciblée.

Les chercheurs de l'université et de l'hôpital de Zurich ont analysé plus de 6500 protéines dans le sérum sanguin de 113 personnes infectées par le Covid-19 et de 39 personnes en bonne santé, indique l'étude publiée jeudi dans la revue "Science". Chez les personnes infectées, dont 40 ont développé un Covid long, ils ont réexaminé le schéma sanguin après 6 et 12 mois.

Dans le sérum des personnes atteintes de Covid long, ils ont constaté une modification des protéines liées au système dit "du complément", qui fait partie du système immunitaire. Ce système, qui lutte contre les infections, ne revient pas comme il le devrait à l'état de repos après l'infection chez les cas de Covid long, a expliqué Onur Boyman, responsable de l'étude, à Keystone-ATS. Il provoque ainsi des dommages cellulaires.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Alain Berset admet des contacts avec le directeur de Ringier

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"Bien entendu, je savais qu'il y avait des contacts avec le CEO de Ringier", affirme Alain Berset dans la presse. (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Le ministre de la santé Alain Berset admet avoir eu connaissance des contacts avec le directeur du groupe Ringier pendant la pandémie. Mais rien de confidentiel n'a été échangé, affirme-t-il mercredi soir dans la presse.

Le conseiller fédéral tire à boulets rouges sur le rapport des commissions de gestion (CdG) rendu public il y a deux semaines. "J'aurais attendu une enquête ouverte", dit-il dans les titres alémaniques du groupe Tamedia.

Le document ressemble, aux yeux du Fribourgeois, à une tentative de prouver que toutes les indiscrétions proviennent du Département fédéral de l'intérieur. "Je tiens à préciser d'emblée que je ne tolère aucune violation du secret de fonction au sein de mon département", précise-t-il.

"Bien entendu, je savais qu'il y avait des contacts avec le directeur de Ringier", affirme Alain Berset, admettant avoir été parfois présent lors de ces échanges. L'administration a toujours des contacts avec les milieux concernés par les décisions, dit-il.

"Je ne savais pas"

Le ministre de la santé affirme en outre que pas un seul élément du rapport des CdG montre que des informations auraient été utilisées pour influencer les décisions du gouvernement via les médias. Les contacts avec le directeur de Ringier étaient d'une toute autre nature qu'un contact avec un professionnel des médias, dit-il.

Alain Berset affirme en outre avoir pris connaissance des informations confidentielles partagées par son chef de la communication pendant l'enquête. "Je ne le savais pas, dit-il. Il va de soi que je ne lis ni ne contrôle les emails de mes collaborateurs".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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