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Coronavirus

La Suisse renoue avec le semi-confinement!

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Photo archives KEYSTONE/Anthony Anex

Commerces non essentiels fermés, télétravail obligatoire, réunions privées restreintes!

le Conseil fédéral a adopté mercredi une série de nouvelles mesures pour lutter contre le coronavirus. La Suisse reprend ainsi la route du semi-confinement.

Les mesures étaient dans l'air. Face à la levée de boucliers de certains milieux politiques et économiques, leur sort était toutefois incertain. Mercredi, le Conseil fédéral a décidé de serrer drastiquement la vis.

Crainte des variants

La situation épidémiologique reste extrêmement tendue, souligne le gouvernement dans un communiqué. Le nombre d'infections, d'hospitalisations et de décès stagne à un très haut niveau. Et l'apparition de nouveaux variants du coronavirus, beaucoup plus contagieux, laisse craindre une nouvelle recrudescence des cas qui serait difficilement contrôlable.

Les contacts doivent être réduits afin de freiner leur propagation. Le Conseil fédéral a donc décidé de prolonger jusqu'à fin février les mesures prises en décembre, notamment la fermeture des restaurants, des centres sportifs, de loisirs et de culture.

A partir de lundi, les commerces et les marchés vendant des biens non essentiels leur emboîteront le pas. Les marchandises pourront toutefois être commandées à l'avance et récupérées sur place. Les restrictions horaires et dominicales pour les magasins vendant des biens de consommation courante, les stations d'essence et les kiosks sont en revanche levées.

Employés à risque mieux protégés

Plusieurs mesures ont également été prises concernant le travail. Le télétravail sera obligatoire partout où c'est possible sans efforts disproportionnés. L'entreprise ne sera tenue à aucune indemnisation pour les frais d'électricité ou de loyer, la situation étant seulement temporaire.

Les employés, devant malgré tout se rendre sur place, devront porter un masque s'ils sont plusieurs dans un même bureau. La distance minimale entre les postes de travail ne suffit plus. Un employé ne sera dispensé de cette obligation que s'il dispose d'une attestation délivrée par un médecin ou un psychothérapeute.

Les personnes à risque devront quant à elles être mieux protégées. Le droit au télétravail ou à une protection équivalente sur le lieu de travail ou encore à un congé est introduit. Si les employés à risque ne peuvent pas être suffisamment bien protégés, ils pourront rester chez eux et recevoir la totalité de leur salaire.

Le Conseil fédéral a encore décidé de restreindre les réunions privées à cinq personnes, adultes ou mineures, que ce soit à l'intérieur ou à l'extérieur.

Avec ATS Keystone

2 Commentaires

2 Comments

  1. Burnier

    13 janvier 2021 à 16 h 49 min

    Je pense qu’il n’est pas raisonnable d’être gouverné par des gens qui ont peur de ce qui pourrait arriver et non pas de ce qui arrive. Si la vérité est de protéger notre système hospitalier du ldébordement alors demandons à notre armée de fournir des hôpitaux de campagne ceci leur fera un très bon exercice. Il est certain que confiné et déconfine n’a en rien résolu le problème. Il serait plus judicieux de vacciner en masse la population qui se déplace et ne pas commencer par les gens du 3ème âge dont je fais parie car nous ne sommes plus al production.De plus j’ajoute à cette débauche financière de demander à nos autorités s’ils ont imaginé peut-être un abattement d’impôts ou de TVA ceci pour les 10 prochaines années de nos entreprises s’il n’y pense pas on pourrait peut-être y penser pour eux. Je pense que cette gestion du Covid par des soi-disant scientifique et détestable,car en plus il sont incapable de parler d une seul voix.

  2. Michel Ollier

    13 janvier 2021 à 23 h 24 min

    plus ils ceux croit sages plus ils deviennent fou longues vie a ceuex qui vont mourir de dépressions a ceux qui perdent leur travails et a ceux qui vont ceux suicidés

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Contrats informatiques pour la vaccination: manquements à l'OFSP

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Contrats informatiques liés à la vaccination contre le Covid: manquements constatés à l'OFSP. (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

L'OFSP se fait épingler par le Contrôle fédéral des finances (CDF) pour des manquements en lien avec l'application informatique sur la vaccination contre le Covid-19. Défaut de transparence des contrats, factures inexpliquées, les négligences sont diverses.

Le CDF a constaté "des manquements et des faiblesses dans le processus d’acquisition et dans le contrôle des contrats et des factures" en lien avec le système de gestion des inscriptions à la vaccination et l'enregistrement des données, révèle l'audit publié lundi.

Parmi les reproches adressés à l'Office fédéral de la santé publique (OFSP), le rapport pointe des factures inexpliquées à hauteur de 2 millions de francs, des conflits d'intérêts et un risque de dépendance vis-à-vis des fournisseurs des prestations, notamment.

L'ensemble des contrats, pour le système lui-même et pour sa maintenance et son développement, portait sur 11,15 millions de francs, auprès de deux fournisseurs.

L'OFSP se défend notamment en invoquant l'urgence qu'il y avait à agir pour suppléer les cantons.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Daniel Koch regrette la fermeture des maisons de retraite

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La décision de fermer les écoles a été influencée par les mesures prises à l'étranger, selon Daniel Koch (archives). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Daniel Koch regrette le confinement des maisons de retraite et la fermeture des frontières décidés pendant la pandémie de coronavirus. Le lockdown de 2020 était en revanche inévitable, indique-t-il jeudi dans la presse alémanique.

"Nous avons été soumis à une forte pression de la part des autres pays. Il est illusoire de croire que l'on peut prendre des décisions de manière totalement autonome dans une telle situation", explique l'ancien délégué de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) au Covid-19 dans une interview accordée aux titres alémaniques du groupe Tamedia.

La décision de fermer les écoles par exemple a été prise sous la pression de l'étranger, selon lui. "Nous voulions en fait laisser les écoles ouvertes, mais lorsque la France a fermé les siennes , il est vite apparu que nous devions suivre", raconte M. Koch. Les fermetures n'étaient pas absolument nécessaires d'un point de vue épidémiologique, "mais elles permettaient bien sûr d'envoyer un message fort".

Fermeture des frontières inutiles

Les droits fondamentaux des personnes vivant en maison de retraite ont en outre été trop fortement restreints lors des interdictions de visites ou de sorties dans les EMS, admet Daniel Koch. Et les fermetures des frontières ont été inutiles, à ses yeux. Le trafic de marchandises a continué malgré tout, des centaines de milliers de chauffeurs de camion franchissant les frontières européennes chaque jour.

Daniel Koch estime en revanche que la Suisse n'a pas réagi trop tard après le début de la pandémie. "Il est vrai qu'au tout début, nous avons sous-estimé la vitesse à laquelle l'épidémie allait se propager en Europe. Mais la Suisse a par exemple été le premier pays à interdire les grandes manifestations", explique-t-il.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Fraude aux tests Covid: l'OFSP ordonne de rembourser 1,6 million

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L'OFSP a rendu une décision de remboursement de factures "qui ont probablement été établies à tort" pour un montant de 1,6 million de francs. (© KEYSTONE/DPA-Zentralbild/KIRA HOFMANN)

Suite à des soupçons de fraudes avec les tests Covid-19, l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) a ordonné dans un cas le remboursement d'un montant de 1,6 million de francs pour des factures "émises à tort". Dans un autre cas, il a engagé des poursuites pénales.

L’OFSP poursuit résolument l’examen des tests Covid facturés à tort, indique-t-il jeudi. Il a constitué une équipe chargée d’évaluer tous les cas suspects et de récupérer l’argent injustement versé.

Dans le cadre des coûts des tests, l'office a rendu une décision de remboursement de factures "qui ont probablement été établies à tort" pour un montant de 1,6 million de francs. La décision n'est pas encore entrée en vigueur, ajoute le communiqué, qui ne donne aucun détail sur le prestataire concerné.

L'OFSP a en outre engagé des poursuites pénales concernant le règlement des factures relatives aux coûts des tests. D'autres poursuites pénales ne sont pas exclues à l'avenir, ajoute-t-il.

L'OFSP explique avoir aussi effectué des vérifications sur des factures de consultations médicales, qui ont révélé des anomalies dans certains domaines. Un contrôle approfondi auprès "d'un très petit nombre" de fournisseurs montre qu'ils ont facturé une part disproportionnée de la prestation "entretien détaillé entre le médecin et le patient".

Mesures contre les abus

En septembre, le Contrôle des finances a reproché à la Confédération de ne pas avoir pris assez de mesures contre les abus. En 2020 et 2021, la Confédération a financé des coûts de tests à hauteur de 2,7 milliards de francs.

Comme les tests COVID-19 sont pris en charge par la Confédération, l’OFSP s’engage résolument à ce que le contribuable ne subisse aucun préjudice financier dans ce domaine, assure-t-il. Tous les cas suspects seront évalués.

En novembre dernier, les médias avaient révélé que des tests fantômes auraient été facturés à grande échelle dans le sillage de la crise du coronavirus, tandis que l'OFSP travaillait déjà depuis des mois à dépouiller des factures suspectes. L'association de caisses maladie Santésuisse avait estimé les montants en jeu à quelque 20 millions de francs.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Coronavirus

Vaccination contre le coronavirus recommandée uniquement à certaines personnes à risque

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Le risque d'infection individuel au Covid-19 et de surcharge du système de santé sera faible ce printemps et cet été, anticipe l'OFSP (archives). (© KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

L’Office fédéral de la santé publique (OFSP) et la Commission fédérale pour les vaccinations (CFV) tablent sur une circulation réduite du coronavirus ces prochains mois. Dès avril prochain, la vaccination sera recommandée uniquement à certaines personnes à risque.

Le risque d'infection individuel et de surcharge du système de santé sera faible ce printemps et cet été, anticipe l'OFSP dans un communiqué diffusé jeudi. Les sous-variants d'omicron en circulation actuellement provoquent des infections plutôt légères par rapport aux variants précédents.

Les personnes sans facteur de risque ne sont presque plus susceptibles de tomber gravement malades. Elles ne sont donc l'objet d'aucune recommandation vaccinale pour le printemps et l'été prochain.

La vaccination reste en revanche recommandée pour les personnes vulnérables, uniquement si leur médecin estime qu'elle est nécessaire sur le plan médical et si l'on suppose qu'elle permettra de renforcer temporairement la protection contre une forme grave de la maladie. La dernière vaccination ou infection doit remonter à au moins six mois.

La vaccination reste également recommandée aux personnes présentant une immunodéficience sévère.

Selon les spécialistes, la vaccination n'a qu'un effet limité sur la transmission des virus actuellement en circulation. Si, contre toute attente, une flambée devait se produire, les recommandations vaccinales seraient adaptées.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Coronavirus

Pandémie de Covid à analyser sur la base de preuves, dit un médecin

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Pietro Vernazza est désormais à la retraite (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

L'ancien médecin-chef en infectiologie et hygiène hospitalière à l'hôpital cantonal de Saint-Gall appelle la Confédération à analyser la pandémie de Covid-19 en se basant sur des preuves. Il critique notamment le fait que les jeunes ont reçu un vaccin à peine connu.

La limite d'âge inférieure pour les vaccins contre le coronavirus aurait dû se situer entre 40 et 60 ans, relève Pietro Vernazza dans un entretien diffusé mardi par la Neue Zuercher Zeitung. "Dans une telle situation, on devrait en principe faire preuve de retenue avec les nouveaux médicaments". A ce jour, les données sur les risques font en grande partie défaut, constate-t-il.

Le médecin désormais à la retraite affirme en outre que la Confédération ne veut pas actualiser les mesures prises pendant la crise sanitaire sur la base de connaissances scientifiques. "Cette tâche a été confiée à Patrick Mathys, le collaborateur de l'OFSP [l'Office fédéral de la santé publique, ndlr] responsable de la préparation à la pandémie", dénonce-t-il.

Rétrospectivement, s'il reconnaît avoir "salué avec euphorie" la vaccination contre le Covid-19, il "serait "aujourd'hui plus prudent" et il ne croirait plus "aussi naïvement les données d'autorisation".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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