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Coronavirus: Genève active son plan complet de crise

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Fermeture des écoles, augmentation de la capacité dans les hôpitaux genevois, le Canton active son plan complet ORCA pour faire face à l’épidémie.

Le canton de Genève active son plan complet de crise ORCA. Il prend toute une série de mesures pour limiter la propagation du coronavirus et pour protéger la population. Toutes les écoles publiques et privées ainsi que des crèches sont fermées dès ce lundi 16 mars et jusqu'au vacances de Pâques, le 8 avril. Pour les élèves les mesures sont différenciées s’ils sont en primaire ou au secondaire. Les explications de Anne Emery-Torracinta, la Conseillère d’Etat chargée du département de l’instruction publique genevois.

Anne Emery-TorracintaConseillère d'Etat chargée de l'instruction publique

Au cas par cas

Le service d’accueil minimum se décide au cas par cas, avec les directions. Pour ceux qui en bénéficient, ils pourront aussi s’inscrire au parascolaire du midi et du soir. Il est destiné au personnel soignant ou aux familles monoparentales qui ne peuvent pas trouver de solution. Les crèches vont également devoir assurer un accueil minimum.

Travail à domicile pour les élèves du secondaire

Les professeurs ne sont pas libérés. Ils vont donner du travail à domicile aux élèves du secondaire, ceux du cycle d’orientation et du collège. Les étudiants devront pouvoir être atteints par messagerie ou par téléphone par leurs professeurs. Anne-Emery Torracinta

Anne Emery-TorracintaConseillère d'Etat chargée de l'instruction publique

Des évaluations pourront avoir lieu. Quant aux hautes écoles et aux universités, elles bénéficient d’un enseignement en ligne. retrouvez toutes les infos sur :

https://www.ge.ch/document/covid-19-informations-du-dip

Augmentation du nombre de lits dans les hôpitaux

La capacité des lits dans les hôpitaux aux soins intensifs va être augmentée pour pouvoir accueillir les patients. Des lieux seront dédiés au traitement des personnes malades. La chirurgie élective, comprenez non nécessaire,  s’arrête pour libérer du personnel soignant. La vague épidémique arrive, selon le médecin cantonal Jacques-André Romand

Pr Jacques-André RomandMédecin cantonal

Une tente va être montée sur le parking du don du sang pour accueillir les personnes testées. Hier 30 enfants et 300 adultes ont défilé aux HUG.

Personnel soignant résidant en France

Les HUG comptent 5528 personnes dans les soins infirmiers et 2334 médecins. 3233 résident en France et plus de la moitié ont des enfants mineurs. Les écoles françaises ferment également lundi mais le personnel s’organise, selon le directeur des HUG, Bertrand Levrat.

Bertrand LevratDirecteur des HUG

Selon le directeur des HUG, une convention entre la France et la Suisse stipule expressément que le personnel ne peut être réquisitionné dans un autre pays, s’il travaille déjà dans un hôpital.

Du côté des bars et des boîtes de nuit, une limite de 50 personnes au maximum a été fixée.

Personnel de l'Etat

Les collaborateurs de l'Etat qui ne délivrent pas de prestations peuvent rester en télétravail, lorsque c'est possible. Un congé extraordinaire de 10 jours ouvrables peut être accordé aux parents qui ne trouvent pas de solution de garde.

1 commentaire

1 commentaire

  1. Fraçois Grant

    15 mars 2020 à 14 h 02 min

    Complet?
    Au lieu de s'inspirer de l'Italie (qui n'a pas nos ressources) et de l'Espagne, on devrait faire comme eux. Plus de déplacements en dehors de ceux vitaux. Confinement de tout le monde. C'est prouvé que c'est la seule solution valable pour enrayer la diffusion.
    C'est une mesure de vitrine. 40% de contamination en plus pour chaque jour perdu.
    Il faut en finir avec les demi-mesures d'opérettes.

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International

Tirs de drones et missiles russes contre des centrales électriques ukrainiennees

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Plusieurs installations énergétiques ukrainiennes ont été endommagées par les attaques russes, a indiqué Kiev. (© KEYSTONE/EPA/MARIA SENOVILLA)

Des drones et des missiles russes ont visé dans la nuit de jeudi à vendredi des centrales électriques dans le centre-est de l'Ukraine, a annoncé vendredi le ministre ukrainien de l'Énergie. Varsovie fait état d'une surveillance renforcée de l'espace aérien polonais.

Une alerte aérienne a été déclenchée dans la nuit de jeudi à vendredi à travers toute l'Ukraine. Cette "attaque massive" a ciblé, en particulier des sites de production d'énergie dans les régions de Dnipropetrovsk, Poltava, et Cherkasy, a déclaré le ministre de l'Énergie Guerman Galouchtchenko.

Le gouverneur de la région de Dnipropetrovsk a indiqué de son côté dans un communiqué que "cette nuit, les forces de défense aérienne ont abattu dix drones au-dessus de la région - dans les districts de Pavlograd, Kryvyï Rig, Dnipro, Kamiansky. Quatre missiles ont été détruits au-dessus de Dnipro".

Plusieurs blessés

"Plusieurs installations énergétiques ont été endommagées (...) Un homme a été blessé sur l'une d'entre elles", a ajouté Sergiy Lysak.

A Kamianske, une coopérative agricole a été touchée et cinq personnes ont été blessées -une enfant de 5 ans et deux femmes âgées de 19 et 47 ans, qui n'ont pas nécessité d'hospitalisation, et deux hommes de 36 et 47 ans, qui se trouvent dans un état grave.

Varsovie surveille son espace aérien

Les forces armées polonaises ont indiqué que des avions militaires de leur pays ont décollé pour surveiller l'espace aérien polonais en raison de missiles russes dans l'ouest de l'Ukraine.

"Cette nuit, on a observé une intense activité aérienne à longue portée de la part de la Fédération de Russie, liée à des frappes de missiles contre des cibles sur le territoire ukrainien", indique le commandement de l'armée polonaise dans un communiqué.

"Toutes les procédures nécessaires à la protection de l'espace aérien polonais ont été prises", et les forces polonaises "surveillent la situation de manière continue", ajoute le communiqué.

Varsovie avait indiqué dimanche qu'un missile de croisière russe tiré vers des villes de l'ouest de l'Ukraine avait pénétré l'espace aérien polonais pendant 39 secondes.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp

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Suisse

Près de 600'000 personnes ont déménagé l'an dernier

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C'est souvent un changement de situation familiale ou la recherche d’un bien plus spacieux qui fait déménager les Suisses (archives). (© Keystone/MICHAEL BUHOLZER)

Près de 600'000 personnes ont déménagé en 2023 en Suisse, selon La Poste. Neuf personnes sur dix lui ont communiqué leur nouvelle adresse avant de changer de domicile.

Toutes les tranches d’âge n’affichent pas la même disposition à bouger, relève La Poste. Près de la moitié des personnes qui déménagent ont entre 18 et 49 ans. Et les ménages composés d'une ou deux personnes bougent davantage.

Les motifs sont eux très variés mais c'est souvent un changement de situation familiale ou la recherche d’un bien plus spacieux qui fait déménager les Suisses.

Les déménageurs n'ont généralement pas beaucoup de kilomètres à avaler: 82% des personnes restent dans le même canton ou la même commune. En Suisse romande, Genève, avec un total de 25'146 emménagements et déménagements, Lausanne (22'803), Fribourg (7283), sont les villes qui affichaient le plus de changements.

Enfin, juillet, septembre et octobre sont les mois les plus propices au changement de domicile.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Changement d'heure: Attention aux animaux sauvages sur la route

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Qu'il fasse à nouveau plus sombre le matin dès le début de l'heure d'été a des conséquences pour les animaux sauvages (image symbolique). (© KEYSTONE/EDI ENGELER)

Les animaux sauvages ne font ni attention au trafic automobile, ni au changement d'heure des humains. Avant le passage à l'heure d'été dimanche prochain, la Protection suisse des animaux (PSA) met en garde contre des collisions.

Le risque de collision est plus élevé, car davantage de personnes circuleront à nouveau en voiture dans l'obscurité, prévient la PSA. Elle appelle les automobilistes à réduire leur vitesse et à être encore plus vigilants au volant.

Les animaux sauvages qui sont actifs au crépuscule ou la nuit sont les plus menacés. Les chevreuils, les sangliers et d'autres animaux sont à la recherche de nourriture et traversent les routes sans se soucier des voitures.

Saison des amours

Par ailleurs, le début de la saison des amours apporte des défis supplémentaires. Pendant que les animaux, comme le blaireau ou le putois, se concentrent sur la reproduction, ils font moins attention à la circulation. Les automobilistes doivent donc être particulièrement attentifs au côté droit de la route.

Si, malgré toutes les précautions, un accident avec un animal sauvage se produit, il faut en informer immédiatement la police. Il ne faut en aucun cas s'approcher trop près d'un animal blessé, car cela pourrait l'effrayer et aggraver sa blessure en cas de tentative de fuite ou de défense. Les animaux morts doivent être tirés par les pattes arrière jusqu'au bord de la route.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

A Baltimore, début des opérations pour rouvrir le port

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Le pont Francis Scott Key s'est effondré mardi après avoir été percuté par un porte-conteneurs. (© KEYSTONE/AP/Alex Brandon)

Des grues ont commencé à arriver jeudi à Baltimore, dans l'est des Etats-Unis, dans le cadre des efforts visant à dégager les débris du pont qui s'est effondré. La réouverture du port, important pour l'économie, prendra beaucoup de temps, ont prévenu les autorités.

Ces engins vont devoir retirer les restes d'acier tordus du pont Francis Scott Key, emprunté chaque jour par des dizaines de milliers de véhicules, et qui s'est écroulé mardi tel un château de cartes, après avoir été percuté par un porte-conteneurs, bloquant l'entrée du port de Baltimore.

Le Corps des ingénieurs de l'armée "déplace la plus grande grue de la côte Est à Baltimore pour nous aider", a affirmé le gouverneur du Maryland, Wes Moore jeudi soir à la presse. "Avant de pouvoir procéder au levage, nous devons trouver la manière de découper le pont en morceaux de la bonne taille afin de pouvoir les soulever hors de l'eau à l'aide d'une grue", a expliqué le contre-amiral des garde-côtes, Shannon Gilreath.

"Il s'agit également du lieu de repos de quatre pères, de quatre frères, de quatre fils", a déclaré Tom Perez, à la Maison Blanche lors d'un entretien à la chaîne américaine MSNBC. Les corps de deux des six ouvriers portés disparus ont été retrouvés mercredi.

Les opérations pour retrouver les quatre autres corps ont été interrompues car les autorités ont jugé trop dangereux l'envoi de plongeurs sur le lieu de l'accident. "L'eau est si sombre et les débris si denses que, dans la plupart des cas, nos plongeurs ne voient pas au-delà de 30 à 60 cm", a expliqué M. Moore.

"Nous sommes incroyablement sensibles à l'idée qu'il s'agit également du lieu de repos de quatre pères, de quatre frères, de quatre fils", a déclaré Tom Perez, haut fonctionnaire de la Maison-Blanche, à MSNBC plus tôt dans la journée.

"Fonds d'aide d'urgence"

Les quatre hommes, tous des immigrés latino-américains, sont présumés avoir été tués après que le Dali, un porte-conteneurs long de 300 mètres pour 48 mètres de largeur, s'est encastré dans une pile du pont à cause de problèmes de propulsion.

Ils faisaient partie d'une équipe de huit ouvriers travaillant de nuit à la réparation de la route. Deux d'entre eux ont été secourus peu après l'effondrement du pont. Les habitants de la région ont participé à une veillée dans un parc voisin jeudi matin, ont rapporté les médias locaux, tandis que la mairie de Baltimore a lancé une collecte de fonds pour soutenir les familles des victimes.

Quant à la reconstruction, elle "ne va pas prendre des heures, ni des jours, ni des semaines", a par ailleurs prévenu le gouverneur de l'Etat du Maryland, où se situe Baltimore, évoquant "un très long chemin à parcourir" avant un retour à la normale.

Le Maryland a demandé à l'Etat fédéral une première enveloppe de 60 millions de dollars, appel rapidement entendu par le gouvernement. Le ministère américain des Transports a annoncé jeudi le "déblocage rapide" de ce montant en "fonds d'aide d'urgence" au Maryland.

"Perte substantielle"

Cette somme doit permettre d'"aider le Maryland à entamer des travaux urgents" et sera suivie d'autres fonds "au fur et à mesure que la reconstruction progressera", a expliqué le ministre des Transports, Pete Buttigieg. "Personne n'oubliera jamais les images choquantes d'un porte-conteneurs percutant le pont Francis Scott Key, provoquant son effondrement et la mort tragique de six personnes", a-t-il ajouté, dans un communiqué de la Maison Blanche.

Après le drame, le président Joe Biden s'est engagé à ce que l'administration fédérale prenne en charge l'intégralité du coût de la reconstruction du pont. En raison de cet accident, le transport maritime reste suspendu, le port de Baltimore, qui génère plus de 15.000 emplois, étant le neuvième du pays en termes d'activité.

Jeudi, le patron du marché de l'assurance Lloyd's of London a prévenu que l'indemnisation par les compagnies d'assurance de l'accident pourrait être la plus élevée jamais versée dans le transport maritime. "Cela devrait représenter une perte substantielle, sans doute la plus importante" concernant le transport maritime "mais pas en dehors de nos paramètres", a affirmé Bruce Carnegie-Brown sur la chaîne CNBC.

Sa réouverture est "notre priorité ", a déclaré le contre-amiral des garde-côtes. En amont de Baltimore, les autorités portuaires de New York et du New Jersey prévoient d'accueillir plus de marchandises afin d'atténuer les conséquences de cet accident, ont annoncé jeudi les gouverneurs de ces Etats dans un communiqué commun.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Les négociations pour un accord contre les pandémies prolongées

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Les 194 membres de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) devront encore discuter avant de trouver un accord pour préparer les prochaines pandémies (archives). (© Keystone/MARTIAL TREZZINI)

Les divisions restent importantes entre les 194 Etats membres à l'OMS pour un consensus sur un accord contre les pandémies. Après dix jours d'une neuvième série de négociations, censées être les dernières, ils ont décidé jeudi à Genève de prévoir une nouvelle session.

Celle-ci est prévue du 29 avril au 10 mai, a annoncé l'Organisation mondiale de la santé (OMS) jeudi soir. Elle devra permettre de tenter d'arracher un arrangement pour mieux anticiper les prochaines pandémies que les divergences affichées au moment du coronavirus.

Un nouveau texte simplifié, plutôt que les quelque 100 pages encore discutées mercredi soir, devrait circuler le 18 avril. Le coprésident des négociations, cité par une source qui suit les discussions, avait expliqué dès mercredi qu'il était impossible d'avoir un projet de texte sans divergences d'ici jeudi.

L'objectif reste de trouver un accord avant l'Assemblée mondiale de la santé fin mai à Genève, mais ce scénario semble de plus en plus improbable, selon des sources convergentes. Jeudi soir, les fronts restaient importants sur plusieurs chantiers.

Selon une source qui suit les discussions, le langage reste encore assez vague pour que le projet de texte soit clairement contraignant. Notamment sur l'accès équitable aux vaccins et aux autres technologies. Certains déplorent que les efforts communs soient limités à la réponse aux pandémies et non à la préparation. Ou que le personnel de santé ne soit pas davantage protégé.

Divisions encore sur la propriété intellectuelle

Il y a dix jours, le directeur général de l'OMS Tedros Adhanom Ghebreyesus estimait un accord toujours possible en mai prochain. "C'est faisable", avait-il dit devant les Etats membres.

Des divisions importantes subsistent notamment entre pays riches, dont la Suisse, et pays en développement sur des questions de propriété intellectuelle. L'organisation souhaite notamment éviter l'inégalité d'accès aux vaccins observée pendant le coronavirus. Un dispositif Covax avait été lancé pour tenter de compenser ces disparités, mais des retards et des problèmes de distribution avaient été subis.

La Suisse et d'autres pays avec d'importants acteurs pharmaceutiques avaient ensuite accepté en juin 2022 à l'Organisation mondiale du commerce (OMC) une levée provisoire des brevets sur les vaccins. Une fois seulement que l'offre dépassait largement la demande.

Part de vaccins et technologies

Depuis, les pays riches se sont opposés à un élargissement de ce dispositif aux autres technologies contre le coronavirus. Mais les discussions sont aussi intenses à l'OMS.

Dans le projet de texte sur lequel les Etats membres ont négocié depuis dix jours, l'organisation devrait conclure des accords contraignants avec des entreprises pharmaceutiques pour obtenir 10% de la production de vaccins ou technologies contre une urgence sanitaire de portée internationale gratuitement. De même, une autre part de 10% serait achetée à prix coûtant.

Une approche "largement insuffisante", selon des ONG, dont Médecins Sans Frontières (MSF) qui veulent davantage de partage de technologies. Les Etats riches ne feraient eux que promettre de faciliter celui-ci.

MSF redoute aussi un arrangement aseptisé sur le partage des pathogènes. Dans le projet d'accord, si un système multilatéral (PABS) serait établi, les Etats ne prendraient qu'un engagement de relayer rapidement ceux-ci avec des laboratoires comme le dépôt international d'échantillons prévu à Spiez (BE). Ou avec l'organisation.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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