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Actualité

Contre un congé paternité de deux semaines

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Le Conseil fédéral refuse d'instaurer un congé paternité, même pour deux semaines seulement (archives). (©KEYSTONE/TI-PRESS/ALESSANDRO CRINARI)

Les employeurs ne devraient pas tous être obligés d'accorder un congé paternité rémunéré. Opposé à l'initiative populaire qui exige quatre semaines de vacances, le Conseil fédéral refuse aussi les deux semaines proposées par une commission du Conseil des Etats.

Le gouvernement estime important d'encourager des conditions de travail favorables à la famille. Il préfère toutefois privilégier le développement d'une offre d'accueil extrafamiliale et parascolaire, révèle l'avis du Conseil fédéral sur le projet de la commission publié jeudi.

Le congé paternité fait partie des mesures permettant de mieux concilier vie familiale et vie professionnelle, mais il bénéficie uniquement aux jeunes familles justes après la naissance de l'enfant. Le développement d'une meilleure offre d'accueil extrafamilial et parascolaire présente un meilleure rapport coût-bénéfices que le congé paternité, défend le gouvernement.

Plus flexible

Des solutions individuelles au niveau des conventions collectives ou des entreprises offrent plus de flexibilité qu'un congé paternité instauré dans la loi. L'employeur et l'employé peuvent ainsi se concerter pour trouver une solution qui tienne compte tant des besoins individuels que des impératifs d'exploitation de l'employeur.

Les conséquences financières du projet de la commission le font aussi reculer. Financée par le régime des allocations pour perte de gain (APG), l'instauration des deux semaines de congé paternité prévue pour 2022 coûterait environ 230 millions de francs cette année-là. Il faudrait dès lors faire passer les cotisations APG de 0,45% à 0,5% au 1er janvier 2022.

Ce relèvement ne suffirait en outre peut-être pas car d'autres projets législatifs ont été lancés dans le domaine des allocations pour perte de gain. Le gouvernement évoque l'extension de la durée de l'allocation de maternité en cas de séjour prolongé du nouveau-né à l 'hôpital, l'allocation pour adoption et son projet pour améliorer la conciliation entre vie professionnelle et vie familiale incluant un congé pour les parents d'enfants très malades.

Rejet attendu

L'avis du gouvernement n'est pas une surprise. Il y a un an, il avait proposé au Parlement de rejeter l'initiative populaire en faveur d'un congé paternité de quatre semaines sans prévoir d'alternative. Le contre-projet indirect proposé par la commission de la sécurité sociale du Conseil des Etats est un compromis avec des chances au Parlement.

En 2016, le National avait enterré une initiative parlementaire de Martin Candinas (PDC/GR) exigeant deux semaines de congé par seulement 97 voix contre 90 et 5 abstentions et le Parlement a déjà traité plus d'une douzaine d'interventions sur le sujet. L'initiative populaire a été lancée en réaction à l'inaction du Parlement par des syndicats et des associations dont Travail.Suisse, Pro Familia Suisse, Alliance F et la faîtière d'hommes et de pères "männer.ch".

Source: ATS

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Economie

Alain Barbey rejoint le conseil d'administration des tl

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Alain Barbey représente désormais le canton de Vaud au sein du conseil d'administration des tl (archives). (© KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

Ancien directeur des CFF pour la Suisse romande, Alain Barbey siège désormais au conseil d'administration des Transports publics de la région lausannoise (tl). Il a été nommé par le Conseil d'Etat vaudois pour y représenter les intérêts du canton.

L'Etat de Vaud, qui détient 53,8% du capital-actions des tl, dispose de deux sièges au conseil d'administration. Le premier est occupé par Tinetta Maystre, tandis que le second était vacant depuis le départ de Jacques Millioud.

Alain Barbey a été nommé pour une durée de trois ans renouvelable à partir de mars 2023, indique lundi l'Etat de Vaud dans son communiqué.

Au cours de sa carrière, M. Barbey a notamment dirigé les entreprises Cisalpino puis TGV Lyria entre 2007 et 2015, avant d’être nommé coordinateur régional puis directeur régional des CFF pour la Suisse romande. Un poste qu'il a occupé jusqu'à son départ à la retraite l'année dernière.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Les rampes du Pont-Rouge et Quidort sont désormais fermées dans un sens

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La place des Ormeaux ce matin à Lancy.

Depuis ce lundi, le département des infrastructures de l'Etat de Genève a entamé sa phase test pour améliorer la vitesse de trajet de certaines lignes de bus. Deux mesures concernent les rampes du Pont-Rouge et Quidort à Lancy. 

Il est maintenant interdit pour les automobilistes de redescendre la rampe du Pont-Rouge à Lancy. La voie de circulation a été fermée au trafic individuel motorisé. Elle ne reste accessible qu'aux cycles, taxis, et lignes de bus. Il est cependant toujours possible pour les voitures et les motos d'emprunter la voie montante. Schéma similaire sur la rampe Quidort, mais dans l'autre sens : la voie de circulation montante est désormais fermée au trafic individuel motorisé pour permettre la réalisation de bandes cyclables sécurisées. Ces deux mesures sont à l'essai pour une durée d'une année. Elles visent à améliorer la vitesse commerciale des lignes de bus 21, J, K et du tram 14.

Pour rejoindre le secteur du Pont-Rouge depuis le Petit-Lancy, les véhicules motorisés doivent dorénavant passer par la route de Chancy ou le pont de Lancy. Ce lundi matin, beaucoup d'automobilistes ignoraient encore que ces mesures étaient en vigueur. Résultat : des bouchons se sont créés devant la voie descendante de la rampe du Pont-Rouge. Nous étions sur place.

 

 

 

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Suisse Romande

Maëlys et Lucien enquêtent avec l'Orchestre de chambre de Lausanne

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L'OCL attend son public pour deux concerts en novembre basés sur les enquêtes de Maëlys (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

L'Orchestre de chambre de Lausanne (OCL) va donner deux concerts inspirés des livres à succès "Les enquêtes de Maëlys". Ils sont programmés les 8 et 9 novembre.

Alors que la série de livres fête son 10e anniversaire, son autrice, Christine Pompéï, a intitulé son 27e tome "Concert de folie à Lausanne". Dans ce nouvel ouvrage, Maëlys et son ami Lucien enquêtent sur des têtes de mort apparues sur les partitions de l'orchestre.

L'OCL s'est inspiré de ce nouveau livre. Dirigé par la cheffe Ana María Patiño-Osorio, ce concert-enquête sera raconté par la comédienne Laurie Comtesse, tandis que le concept du spectacle a été imaginé par le magicien Pierric Tenthorey. Au programme: "une heure de musique classique (Mozart, Haydn, Beethoven, Gounod, Dvorák) et de mystères", promet l'OCL dans son communiqué.

Les billets seront mis en vente le 15 juin, au moment de l'ouverture de la billetterie pour la saison 2023-2024.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

Les ventes de chocolat toujours en dessous du niveau pré-Covid

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Les volumes de chocolat écoulés en Suisse n'ont pas encore retrouvé en 2022 leur niveau d'avant la pandémie. (archive) (© KEYSTONE/ADRIEN PERRITAZ)

Les ventes de chocolat en Suisse ont reculé en volume l'année dernière, alors que le chiffre d'affaires généré par la branche, soutenu par les hausses de prix, a progressé.

"Le marché intérieur ne s'est pas encore remis de la brèche creusée par la pandémie", a indiqué lundi Chocosuisse dans un communiqué . Par rapport au niveau de 2019, les ventes restent inférieures de 4,7% en termes de volume et de 4,9% pour ce qui est des recettes, relève l'association faîtière.

Après une augmentation massive (+10%) en 2021, les importations de chocolat n'ont connu qu'un "ralentissement insignifiant" l'année dernière (-1,5%). "La pression exercée par les produits meilleur marché fabriqués à l'étranger reste importante et la fidélité des consommateurs suisses aux produits indigènes est limitée", explique le vice-président de Chocosuisse, Daniel Bloch, cité dans le document.

Les exportations en revanche ont progressé de 8,3% en rythme annuel en volume et le chiffre d'affaires correspondant de 8,4%. L'évolution positive des ventes à l'étranger n'a toutefois pas permis de compenser la hausse des coûts, notamment le prix du sucre, qui a presque doublé en Suisse l'année dernière.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Economie

Le chômage devrait reculer en Suisse cette année (KOF)

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Les Offices régionaux de placement ne devraient pas connaître de surcharge de travail ces prochaines années, selon les économistes consultés périodiquement par le KOF. (archive) (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Les économistes sondés par le KOF se montrent davantage optimistes quant à la croissance et au chômage en Suisse cette année. L'inflation devrait encore rester à un haut niveau.

Les experts tablent sur une hausse du produit intérieur brut (PIB) réel de 0,8% en 2023, contre 0,7% en décembre dernier. L'année prochaine comme dans cinq ans, il devrait atteindre 1,6%, souligne lundi le consensus KOF.

Les investissements devraient être plus importants qu'attendu, avec une augmentation de 1,6% au lieu de 1,1%, portés par les équipements. En revanche, ceux dans la construction devraient baisser de 0,8% en moyenne. Le consensus est davantage confiant pour les exportations réelles, revues à la hausse pour l'année en cours à 3,1% après 2,8%. L'an prochain, il table sur 3,6%.

Les économistes interrogés par l'institut de recherche économique de l'Ecole polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ) misent désormais sur un taux de chômage de 2,1% en 2023 et de 2,2% dans cinq ans, contre respectivement 2,4% et 2,5% lors du relevé de décembre. A long terme, la prévision s'établit à 2,2%, soit le niveau le plus bas depuis l'introduction de ce point en 2014. L'an dernier, le taux de chômage s'était établi à 2,2%.

Cette année encore, l'inflation devrait rester hors du cadre que s'est fixé la Banque nationale suisse (BNS). Elle est ainsi attendue à 2,4% en 2023 par les experts sondés par le KOF. En revanche, elle devrait se rétracter à 1,3% en 2024. A long terme, elle devrait se fixer à 1,1%, soit dans la moyenne des attentes des années 2015 à 2019.

En 2022, le renchérissement annuel moyen a grimpé à 2,8%, après 0,6% en 2021.

La majorité des participants s'attend à une hausse des taux d'intérêt à court et long terme au cours de l'année prochaine. Le taux d'intérêt au comptant à dix ans calculé par la Confédération est escompté à 1,69% dans les trois mois et à 1,82% dans les douze mois, après 1,21% et 1,44% au dernier pointage.

Quant au taux de change, le franc devrait rester stable face à l'euro, à savoir 0,99 CHF/EUR dans les trois et douze prochains mois.

Quinze économistes ont participé au sondage réalisé avant le relèvement du taux directeur à 1,5% par la Banque nationale suisse.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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