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Collaboration suspendue entre la Patrouille des Glaciers et l'armée

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Les travaux de préparation de l'édition 2022 de la Patrouille des Glaciers se déroulent comme prévu, précise le DDPS, alors que l'Association de soutien, de gestion et de promotion de la Patrouille des Glaciers (ASPdG) a suspendu sa collaboration avec lui (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

L'Association de soutien, de gestion et de promotion de la Patrouille des Glaciers (ASPdG) a suspendu sa collaboration avec le Département fédéral de la défense (DDPS), annonce-t-il vendredi dans un communiqué. Le DDPS se dit surpris par cette décision.

L'ASPdG a pris cette décision suite aux événements de ces derniers mois qui ont "causé un grave préjudice d’image et de réputation à la Patrouille des Glaciers" et ont mené à la détérioration des relations entre les deux entités. L'armée avait suspendu sa collaboration en novembre invitant l'ASPdG à "régler ses problèmes internes". Elle l'avait finalement reprise en février.

Le 16 avril dernier, l'ASPdG a toutefois demandé la mise en oeuvre d'une médiation au DDPS. Elle estimait qu'avec l'accumulation des obstacles, "la situation actuelle n’était plus tenable, que l’organisation de la prochaine course était compromise". Une séance de "crise" a eu lieu le 21 avril, mais, selon l'association, le DDPS a refusé de "mettre autour de la même table le commandant de la PdG et les membres du comité directeur afin de crever l’abcès".

Pour elle, "le refus du DDPS de mettre en place un mécanisme de résolution des conflits est le signe avant-coureur de l’échec inéluctable du travail en commun des deux parties". Elle a donc suspendu avec effet immédiat la collaboration et en demandera la résiliation à ses membres lors de sa prochaine Assemblée générale ordinaire.

Surprise au DDPS

Le DDPS se dit surpris par cette interprétation. Il constate pour sa part que l'association a suspendu sa coopération et a l'intention d'y mettre fin parce qu'elle ne veut pas satisfaire aux exigences du DDPS en matière de transparence, de traçabilité et de contrôle des comptes, souligne Lorenz Frischknecht, chef de la communication du département, à Keystone-ATS.

Le DDPS n'a jamais refusé la discussion, précise Lorenz Frischknecht dans une réponse écrite. Au contraire, il a toujours recherché le dialogue et maintenu la communication malgré la situation difficile au sein de l'ASPdG.

C'est pourquoi il a organisé une rencontre en avril avec l'ASPdG pour trouver une solution. Il a alors assuré à l'association que les préparatifs pour la Patrouilles des Glaciers 2022 se poursuivaient.

Le divisionnaire Yvon Langel, Commandant de la division territoriale 1, a par ailleurs été désigné personne de contact pour que toutes les questions ouvertes concernant les travaux préparatoires puissent être clarifiées sans délai. Le DDPS considère ainsi avoir satisfait la demande de l'ASPdG d'un mécanisme de médiation et donc d'une personne de contact autre que le colonel EMG Daniel Jolliet, commandant de la PdG.

Audit externe

L'armée avait temporairement suspendu sa collaboration avec l'ASPdG, via une lettre envoyée le 6 novembre. La gestion financière de son comité directeur était pointée du doigt. Un audit externe a été mené.

Ses conclusions intermédiaires, qui constatent que l’ASPDG a agi de manière légale et conforme à ses statuts, ont permis à l'armée d'annoncer une reprise de la collaboration dès le mois de février. L'audit appelle toutefois l’ASPdG à prendre des mesures, notamment sur la transparence, la traçabilité et les contrôles des comptes.

Le DDPS attend le rapport final de cet audit, ainsi que les résultats de l’inspection en cours, menée par le contrôle des finances du canton du Valais. Il en tiendra compte dans la suite de ses travaux, précise Lorenz Frischknecht.

L'association se réunira elle en assemblée générale extraordinaire le 1er juin. Seul objet de cette réunion, la procédure d'exclusion du membre "qui a porté des accusations diffamatoires contre le comité directeur".

Gestion des sponsors et de la promotion

L'ASPdG ne veut pas empêcher le DDPS d'organiser seul l'édition 2022. Elle met donc "à sa disposition, pour cette prochaine édition, la marque 'Patrouille des Glaciers/PdG', le logo et le nom dont les droits lui appartiennent", ainsi que le matériel dont elle dispose. Les travaux de préparation se déroulent comme prévu, précise le DDPS, qui informera sur cette édition à une date ultérieure.

La Patrouille des Glaciers a été créée en 1943 et relie Zermatt ou Arolla à Verbier. L'armée suisse, organisatrice de l’épreuve, est responsable de la planification, de la conduite et de la logistique de la course. L’ASPdG, une structure privée et civile fondée en 1995, gère les sponsors et la promotion.

La course de ski-alpinisme est subventionnée par plusieurs collectivités publiques dont l'Etat du Valais et la Confédération. En 2018, 1600 patrouilles - militaires, civiles, suisses et étrangères - y avaient participé. L'édition 2020 a été annulée en raison du coronavirus, la prochaine devrait se dérouler en 2022.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

International

AstraZeneca: acquisition pour plus de 2 miliards de dollars

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Astrazeneca avait déjà annoncé la semaine dernière le rachat de la société française de biotechnologies Amolyt Pharma, spécialisée dans les traitements contre les maladies rares, pour un montant allant jusqu'à un milliard de dollars (archives). (© KEYSTONE/DPA/GEORG WENDT)

Le géant pharmaceutique britannique AstraZeneca a annoncé mardi le rachat du laboratoire Fusion, spécialisé dans les produits radiopharmaceutiques contre le cancer, pour un montant pouvant aller jusqu'à 2,4 milliards de dollars (2,1 milliards de francs).

AstraZeneca a "passé un accord définitif pour acquérir Fusion Pharmaceuticals, une société biopharmaceutique qui met au point des radioconjugués de prochaine génération", explique le groupe dans un communiqué.

Les radioconjugués sont une nouvelle forme de traitement contre le cancer à base d'isotopes radiocatifs qui visent directement les cellules cancéreuses par l'intermédiaire de molécules comme les anticorps ou les peptides, explique AstraZeneca.

Cette approche réduit les dégâts sur les cellules saines comparé aux radiothérapies traditionnelles, précise le communiqué.

Il s'agit d'une "étape majeure" dans l'ambition d'AstraZeneca de "transformer le traitement du cancer et les résultats pour les patients en remplaçant les schémas thérapeutiques traditionnels comme la chimiothérapie et la radiothérapie par des traitements plus ciblés", a fait valoir le groupe dans un communiqué.

Le portefeuille de médicaments en développement de Fusion comprend le FPI-2265, "nouveau traitement potentiel" pour certaines formes de cancers de la prostate métastasés.

Fusion a un siège à Hamilton au Canada et un autre à Boston aux Etats-Unis. La société est cotée sur le Nasdaq à New York.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

L'ONU parle de possible crime de guerre avec les restrictions

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Pour Volker Türk, les restrictions, combinées à l'approche israélienne de cette guerre, pourraient "équivaloir à l'utilisation de la famine comme arme de guerre, ce qui est un crime de guerre" (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

L'ONU rend responsable Israël de la famine imminente observée dans la bande de Gaza. Les restrictions imposées par l'Etat hébreu pourraient équivaloir à une utilisation de la nourriture comme arme de guerre, ce qui constituerait un crime de guerre, a-t-elle dit mardi.

"La situation de faim et de famine est le résultat des larges restrictions d'Israël sur l'entrée et la distribution d'aide humanitaire et de marchandises", estime le Haut commissaire aux droits de l'homme Volker Türk dans une déclaration publiée à Genève. Il met en cause aussi les déplacements massifs de population et les destructions d'infrastructures civiles.

Les restrictions, combinées à l'approche israélienne de cette guerre, pourraient "équivaloir à l'utilisation de la famine comme arme de guerre, ce qui est un crime de guerre", ajoute le Haut commissaire.

Lundi, des agences onusiennes avaient affirmé que plus de 1,1 million d'habitants sont confrontés à "une situation de faim catastrophique". Le rapport du Cadre de classification de la sécurité alimentaire (IPC) parle de famine imminente dans le nord du territoire et de menace de cette situation également dans le sud.

Le Haut commissaire appelle Israël à honorer ses obligations internationales en garantissant une assistance adaptée dans la bande de Gaza. Ceux qui peuvent pousser l'Etat hébreu à faciliter cette aide doivent le faire, selon lui.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Arts

Deux Genevois ont imaginé un concept de DJ volant

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Moon Music

Deux Genevois ont imaginé un concept de DJ volant. Ils présentent leur projet baptisé Moon Music.

Imaginez-vous à un concert avec un DJ qui mixe au-dessus de vos têtes.

C’est le projet un peu fou de deux Genevois. Antoine et Vincent ont créé Moon Music, après deux années de Master à la HEAD et avec le soutien du Pulse Incubateur HES. Ils ont développé la première solution au monde permettant de faire voler des DJs au-dessus de leur public en étant suspendus à un ballon d’hélium.

Les premiers spectacles ont été réalisés en février dernier en Italie devant plus de 10 000 personnes. 

Il a fallu 18 mois à Antoine et Vincent pour mettre au point leur projet. 

Antoine nous décrit à quoi ressemble ce ballon volant: 

AntoineMoon Music

Et il faut aussi penser aux DJs qui doivent pour certains appréhender de mixer en étant suspendu. Les explications de Vincent:

VincentMoon Music

En plus de ce ballon, Moon Music propose également une structure en bois, une station qui est une petite scène ronde et qui permet au public cette fois d’être proche et autour de l’artiste, Vincent:

VincentMoon Music

Antoine et Vincent sont actuellement en discussion avec des festivals européens qui se sont montrés intéressés par le concept de Moon Music. 

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Politique

Le PAC Lavaux retourne à la case commission

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Le dossier du PAC Lavaux doit repasser par la commission (photo d'illustration). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le traitement du PAC Lavaux par le Grand Conseil vaudois est mis provisoirement en attente. Le dossier doit retourner en commission, qui devra se prononcer à nouveau sur certaines oppositions.

Une opposition de la Commission intercommunale de Lavaux (CIL) et de plusieurs Municipalités n'a pas été traitée de manière "équitable" lors de son premier passage en commission, à la suite de certaines "incompréhensions".

Toutes les oppositions concernant le périmètre du PAC Lavaux doivent être traitées de la même manière, en suivant le même arbre décisionnel, a expliqué la PLR Florence Gross. Sans cela, le dossier s'exposerait à de "multiples recours" et la procédure serait encore retardée, ont souligné plusieurs de ses collègues.

La conseillère d'Etat en charge du dossier, Christelle Luisier, a également relevé qu'un retour en commission constituait "la solution la plus propre". Elle a toutefois demandé que la commission se réunisse rapidement, afin que le Grand Conseil puisse reprendre sans tarder son examen du PAC Lavaux.

Dossier hors norme

C'est la troisième semaine de suite que le Grand Conseil se penchait sur ce plan d'affectation cantonal (PAC). Il devra donc y revenir à une date ultérieure pour finir le premier débat. Un second débat sera ensuite nécessaire. Mais celui-ci n'aura pas lieu avant plusieurs mois sachant qu'une mise à l'enquête complémentaire sera nécessaire.

Pour mémoire, le traitement du PAC Lavaux est exceptionnel, tant par sa complexité que par les compétences qui sont attribuées au Grand Conseil. Normalement, c'est le Conseil d'Etat qui adopte un tel plan et lève les oppositions déposées durant la mise à l'enquête publique (160 dans le cas du PAC Lavaux). Mais dans ce cas précis - et c'est une première historique dans le canton de Vaud -, cette tâche revient au Parlement.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Retour à la normale de la croissance en 2025 (Seco)

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La consommation privée devrait être soutenue par la faible inflation et la situation favorable sur le marché du travail (archives). (© KEYSTONE/ALEXANDRA WEY)

Les prévisionnistes du Secrétariat d'Etat à l'Economie (Seco) tablent sur un "retour à la normale" de la croissance helvétique l'année prochaine, grâce à une reprise progressive de l'économie mondiale.

"La conjoncture mondiale a offert jusqu'à récemment un tableau très contrasté", ont indiqué les spécialistes du Seco mardi dans un communiqué, soulignant la solide croissance aux Etats-Unis et en Chine. La croissance dans la zone euro, premier client des exportateurs suisses, a par contre stagné et celle de l'Allemagne a même reculé.

Selon les experts fédéraux, "la zone euro devrait enregistrer une progression modérée et freiner ainsi les secteurs exposés de l'industrie d'exportation suisse" ces prochains trimestres.

Face à cette situation, ces derniers ont confirmé la progression cette année du produit intérieur brut (PIB) de 1,1%, hors évènements sportifs. L'économie helvétique doit par la suite gagner en vigueur et croître de 1,7% en 2025.

Sur cette année et la suivante, la consommation des ménages et les exportations vont rester les principaux moteurs de l'économie helvétique, tandis que les investissements dans la construction et les biens d'équipement vont seulement rebondir l'année prochaine.

"La consommation privée devrait continuer de soutenir la croissance, grâce notamment à la situation favorable sur le marché du travail et au recul de l'inflation", a ajouté le Seco. Le taux de chômage reste en effet attendu à 2,3% cette année et 2,5% la prochaine.

Les perspectives d'inflation ont quant à elles été nettement rabotées pour 2024 à 1,5%, contre 1,9% dans les précédentes estimations. Pour 2025, les attentes en matière des prix à la consommation restent à 1,1%.

Avec ces nouvelles prévisions, le Seco se range dans la moyenne des projections des économistes. Ces derniers anticipent pour cette année un PIB en hausse de 0,8% à 1,3% et de 0,9% à 1,7% pour la suivante.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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